C’est le téléphone sans fil que Yoshino a choisi et acheté l’année d’avant. Depuis lors, il y a de la friture sur la ligne et il n’aime pas trop cet appareil, mais Yoshino lui a dit : « Ce sont les ondes, c’est normal » et il s’est résigné à s’en servir… Aujourd’hui, cela résonne comme un fort bourdonnement à ses oreilles.
Quand on ouvre les tiroirs de sa vieille commode, on trouve une montagne de tee-shirts et de sweats de ce genre. Ici ou là, le tour de cou est usé, l’ourlet décousu, le tissu aminci, mais les couleurs restent d’une étrange gaieté qui donne l’impression d’un parc d’attractions désert.