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Critiques de Simone van der Vlugt (202)
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Bleu de Delft

Catrijn, jeune paysanne à peine lettrée qui vit dans le nord des Pays-Bas au 17ème siècle a un rêve, celui de quitter sa misérable condition pour s’adonner à sa passion : la peinture.

Mais voilà qu’une soirée au cours de laquelle elle s’est laissée aller va contribuer à anéantir ce rêve, et qu’elle n’a pas d’autre solution que de se marier à ce paysan rustre et violent qui est le père de l’enfant qu’elle attend.

Mais après une année de mariage, celui-ci meurt dans des conditions assez obscures, et cette mort libère Catrijn qui va vendre le peu qu’elle possède pour aller tenter sa chance en ville.

Et de rencontre en rencontre, elle arrivera à Delft, se fera embaucher dans un atelier en tant que peintre et participera à la création de la faïence de Delft qui deviendra mondialement célèbre avec ses décors bleus.

Catrijn devra se battre contre cette société dans laquelle il n’est fait aucune autre place à la femme que celle d’être une épouse et une mère de famille, le tout sous le joug de la religion dont la mainmise s’impose dans tous les actes de la vie.

Mais jamais elle ne baissera les bras, et lorsque l’homme dont elle est éperdument amoureuse lui annonce qu’il s’embarque pour un voyage périlleux qui doit le conduire jusqu’en Chine, elle fera ce qu’elle sait faire de mieux : peindre.

Et la peste qui va décimer le pays ne sera pas le pire des dangers menaçant Catrijn.

Joli livre qui mélange fiction et réalité, et nous fait rencontrer des peintres alors totalement méconnus comme Rembrandt, Vermeer qui tient alors l’auberge familiale de Delft « le Mechelen », Carel Fabritius qui fait partie des nombreux morts lors de l’explosion de la poudrière de Delft qui a ravagé la ville en octobre 1654.

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La maîtresse du peintre

Ce passionnant roman tire une figure historique de l’oubli, Geertje Dircx, maîtresse du célèbre peintre Rembrandt après la mort de sa femme et avant sa seconde concubine, Hendrickje Stoffels, bien plus connue (elle est notamment la modèle du tableau "Bethsabée au bain" du musée du Louvre).



En effet, Geertje est passée à la postérité comme une femme sans cœur et manipulatrice, qui a cherché à abuser de Rembrandt et l’a ruiné. Cependant, une tout autre version des faits a récemment commencé à émerger, et Simone van der Vlugt s’est engouffrée dans cette voie pour faire surgir la vérité. Avec l’aide d’historiens, elle a mené un impressionnant de travail de recherche et de dépouillement d’archives pour reconstituer le véritable destin de Geertje et la manière dont elle a en réalité été victime de Rembrandt. Après Gauguin ou Picasso, un autre artiste tombe de son piédestal…



A la fin du livre, un dossier documentaire livre les transcriptions de ces archives inédites, et Simone van der Vlugt explique avec précision les éléments véridiques et ceux qu’elle a dû inventer pour combler les manques. Car, même s’il est fondé sur une solide assise historique, il s’agit bien d’un roman, que l’on lit avec grand plaisir et qui, comme d’autres (par exemple les livres de Tracy Chevalier ou Jessie Burton), nous plonge dans les Pays-Bas du XVIIe siècle. Bien écrit, La maîtresse du peintre décrit une héroïne qui, si elle est loin des personnages romanesques habituels, est attachante et dont le destin est bouleversant.
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La maîtresse du peintre

Ce livre dépeint la société en hollande au 17ème siècle, la vie très dure des familles pauvres, la mortalité, la condition des femmes, les lois, la justice et tous les moyens pour la contourner.

Le peintre Rembrant n a pas épargné les femmes avec lesquelles il a vécu, en particulier sa maîtresse condamnée par coutumance , il fut même aide par le frère de celle-ci pour de l.argent !

Une histoire vraie, triste mais réaliste.
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Schuld

+++++++ COUPABLE +++++++



Simone van der Vlugt est une des écrivaines les plus populaires et prolifiques des Pays-Bas. À 56 ans, elle est l’auteure de 32 ouvrages, dont 8 romans historiques pour adultes, 8 thrillers, 3 policiers et 13 ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse.

Le livre sous rubrique appartient à cette dernière catégorie et est sorti en 2007.

Son tout premier livre, inspiré par la Croisade des enfants de 1212, a été refusé par un éditeur qui lui avait cependant conseillé de persévérer dans l’écriture. Elle venait juste d’avoir 16 ans.



La petite Zoë Kersten, 13 ans, a le don paranormal de la clairvoyance : elle voit des choses avant qu’ils ne se produisent et des gens qui sont décédés, comme son grand-père bien-aimé.



Mais Zoë est triste. Ses parents viennent de se séparer et avec sa mère Laura et son frère Tijmen, de 2 ans sont aîné, ils viennent de déménager de Gouda à la Frise occidentale, ce qui implique une nouvelle école, où elle ne connaît personne.



Toutefois la pire raison de sa tristesse est la mort récente de sa meilleure amie, Evi Prinsen, dans un accident avec son poney lors d’une compétition hippique.



Mais pire que la tristesse est son sentiment de culpabilité. Elle se sent coupable de n’avoir pu empêcher cet accident qu’elle avait vu bien avant le jour fatal.



À sa nouvelle école, les élèves découvrent petit à petit l’aptitude toute particulière de Zoë et vont jusqu'à lui poser des questions sur des événements futurs, ce à quoi elle répond que sa vision ne constitue pas un système de recherche à la Google et que des images lui parviennent spontanément, non sollicitées.



Zoë se lie d’amitié avec la timide et solitaire, Renske de Graaf, et un jour, elle "voit" sa nouvelle copine à l’hôpital atteint d’un cancer.



Que doit-elle faire pour éviter que Renske ne meure tout en évitant de lui faire souffrir sur la base d’une image propre à son état paranormal ?



Il s’agit bien entendu d’un récit pour nos jeunes par la façon de présenter un phénomène somme toute fort complexe et par le choix du vocabulaire.

Seulement l’auteure a réussi à rendre ce récit également captivant pour nous autres, adultes.



Par email j’ai demandé à Madame van der Vlugt si une traduction en langue française est prévue, mais je n’ai pas encore obtenu de réponse. Comme 6 de ses œuvres ont été traduits en Français, j’espère que le présent ouvrage sera le septième.

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Bleu de Delft

A la mort de son mari, Catrijn quitte son village pour se rendre à Amsterdam puis Delft. Elle y croise Rembrandt et Vermeer et participe à l’essor de la porcelaine hollandaise. Un roman historique et romanesque au cœur de la peinture du Siècle d’or, largement fictionnel, mais aussi très documenté. Sans être un chef-d’œuvre, un ”page-turner” qui fait voyager avec plaisir dans le temps et l’espace.
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La fabrique

Défi ABC 2022/2023



Un roman bien agréable, sans grande surprise certes, mais un bon moment assuré. Une jeune orpheline, aisée, célibataire et indépendante, se lance dans un projet initié par son père. Elle fera fi des obstacles liés à son sexe, son inexpérience, elle traversera bien sûr les difficultés, surmontera mille écueils: un roman, avec un contexte historique et économique bien présent.
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La maîtresse du peintre

La vie privée de Rembrandt. Geertje Dick est arrêtée et va passer 12 ans de sa vie enfermé. Pourquoi? Car le célèbre peintre Rembrandt en a décidé. Nous allons suivre tout au long de ce livre Geertje , le passé qui l'on conduite à ce moment inéluctable ou sa vie à basculé devant la loi des hommes..d'un homme.

J'ai vraiment apprécié cette lecture. Pour le côté historique aux Pays-,Bas le pouvoir des hommes et découvrir cette femme qui a complètement été effacée des récits concernant Rembrandt par les historiens ( hommes bien sûr) et qui retrouve sa juste place sous l'écriture de cette auteure.
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La fabrique

Toujours aussi magique que la narration de cette auteure.

Jamais déçue par la qualité de l’écriture et la manière de raconter des histoires avec souvent des personnages qui ont existé.



Même si contrairement aux autres romans, l’action de celui-ci se déroule à une époque plus contemporaine, fin 19eme début 20eme.



J’attends avec impatience la parution d’un nouveau roman de Simone.
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La maîtresse du peintre

Rembrandt Van Rijn fut un peintre de génie, mais il semble que ses qualités morales n’étaient pas à la hauteur de son talent. C’est ce qu’a voulu prouver Simone van der Vlugt, et réhabiliter en même temps Geertje Dircx, personnage souvent ignoré des biographes voire décrit très négativement. Elle s’est basée pour cela sur bon nombre d’archives d’époque.

Geertje, modeste fille d’Edam, est engagée par le peintre pour s’occuper de son fils Titus dont la mère, malade, vit ses derniers jours. La suite est classique : après l’année traditionnelle de deuil, Geert est promue maîtresse du peintre, ce qui est fort mal vu par la très protestante bourgeoisie d’Amsterdam. Geertje rêve de devenir l’épouse du maître, mais cela restera un rêve car les dispositions testamentaires de l’épouse décédée empêche tout remariage.

La suite est tout aussi classique : après quelques années heureuses avec Geertje, Rembrandt engage une jeune et jolie servante, et prie rapidement Geertje de céder la place.

Celle-ci s’en va donc, emportant les nombreux bijoux que le peintre lui avait donnés en gage d’amour. Les bijoux de son épouse ! La suite est une histoire de gros sous qui se terminera dramatiquement pour Geertje.

Ceci aurait pu donner un roman historique intéressant, mais Simone van der Vlugt manque manifestement de talent. Son style est la juxtaposition scolaire de phrases sans profondeur, sans analyse psychologique, et souvent sans transition : on passe de l’amour à la haine en trois coups de cuiller à pot ! J’ai trouvé le récit parfois gnan-gnan et j’ai eu du mal à toujours le prendre au sérieux. J’aurais dû me rappeler que je n’avais guère apprécié « Bleu de Delft » !

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La fabrique

La quatrième de couverture nous parle d'une histoire qui débute à la toute fin du XIXe siècle et qui a un rapport avec du fromage. Du coup...achat d'impulsion, évidemment.



La fabrique, contrairement à ce que le titre évoque, n'est pas au centre du roman mais bien à l'origine de l'intrigue. C'est elle qui change le destin de Lydia, notre première héroïne (la seconde étant Nora, sa fille).



J'ai eu peur au début de ne lire qu'une simple romance historique, quelque chose de trop léger. Mais je me suis attachée aux personnages et ai apprécié la tournure que prend le roman: personnages historiques réels, émancipation féminine, première guerre mondiale, prise en main de son destin...



Nos personnages évoluent et grandissent, mènent leur vie par des choix parfois compliqués, se trompent puis redressent la barre.

J'ai vraiment trouvé que les recherches de l'autrice sur le contexte historique ajoutaient une plus-value au roman. Le fait que son intrigue se déroule aux Pays-Bas et en Belgique m'a changé de ma routine également.



Une belle découverte, je suivrais l'autrice.
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La fabrique

L’autrice néerlandaise nous propose ici un roman historique plein de fraîcheur, qui brosse le tableau d’une société foisonnante de vie, avec en son centre, la question essentielle de la place des femmes en cette fin du XIXè siècle.



Lydia, qui est une femme moderne, en avance sur son temps, décide de se lancer dans l’aventure que souhaitait son père. Mais son époque l’empêche de tenir seule les rênes d’une entreprise. Qu’à cela ne tienne, elle va s’associer avec un fermier, Huib, avec qui son père avait songé s’associer.



La première partie du roman se concentre sur Lydia, la création de la fabrique de fromage et sur la vie aux Pays Bas à cette époque.



Issue de la bourgeoisie, Lydia compte bien rester célibataire. Le mariage l’obligerait à céder sa fortune et sa fabrique à son mari, et de cela, il ne peut en être question, et comme on la comprend ! Elle tient avant tout à mener une vie libre et indépendante.



Dans la seconde partie du roman, nous nous trouvons à Anvers en 1914. Et c’est l’histoire de Nora, la fille unique de Lydia, qui nous est contée. Nora aussi est, comme sa mère, une femme forte, déterminée à faire ses propres choix. Elle se trouve prise dans la tourmente de la Première Guerre mondiale et fait, elle aussi, des choix qui auront un impact considérable sur sa vie.



Simone van der Vlugt nous propose toujours des récits de femmes hors du commun et je me suis encore régalée avec ce roman, très riche historiquement parlant. Même si, je l’avoue, cette histoire n’est pas aussi forte que ses précédentes. L’histoire de Lydia et Nora est trop prévisible, les secrets bien trop facilement découverts à mon goût.



Pour autant, je n’ai pas boudé mon plaisir tant la plume de Simone van der Vlugt est entraînante. Les personnages sont très bien développés, chacun a une personnalité qui lui est propre, ce qui, pour la plupart, les rend très humains et attachants.



La condition féminine est bien restituée et l’autrice mêle à ses personnages de papier, des personnes qui ont réellement existé, et cet aspect est aussi très intéressant.



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Neige rouge

Quel plaisir et régal de lire cette auteure une nouvelle fois, après la maîtresse du peintre et Bleu de Delft, même si on retrouve souvent les mêmes ingrédients au niveau des histoires et de certains événements.



Celui-ci est plus détaillé que les autres sur le contexte historique.



Magnifiquement écrit.



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Bleu de Delft

La faïence, la peinture et le fameux bleu de Delft sont au centre de ce roman écrit par Simone Van der Vlugt. Peut-être pas autant que je ne l'imaginais, mais, il en est question tout au long des pages via le portrait de Catrijn, une jeune femme droite, courageuse, et passionnée, mais, surtout peintre de talent.



Chose rare ainsi que mal vue dans les Pays-Bas du XVIIe siècle où la femme était cantonnée au foyer afin de s'occuper de sa maison, son mari et de ses enfants.



La vie tumultueuse de Catrijn est mise en place dès le début de l'intrigue dans laquelle on devine rapidement un secret la concernant. Secret qui sera levé dans la dernière partie du roman. A ses côté, on y découvre le petit monde de la faïence, peuplé d'hommes, d'ouvriers passionnés par leur travail.



Tout comme celui de la peinture dans lequel Catrijn croise la route du peintre Rembrandt, du futur Veemer et Carel Fabritius, peintre du tableau intitulé Le Chardonneret, devenu célèbre dans le monde entier grâce au roman de Donna Tartt. D'ailleurs, elle se liera d'amitié avec ces deux derniers.



Un roman léger, plein de bons sentiments, composé de personnages au caractère bien trempé, dynamiques, sympathique, alliant la joie de vivre et la passion envers leur travail et les autres grâce à une certaine entraide entre eux, malgré les aléas de la vie et surtout la peste.

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La ville dévastée

On comprend pourquoi ce livre n'a pas été traduit plus tôt par son éditeur, il est nul et non avenu ! Un vrai livre d'histoire pour ados pré-pubère qui ne connaissent rien à l'histoire ! Pour les +de 20 ans, une mauvaise révision de la 2ème guerre où elle n'oublie aucun chapitre au cas où on n'aurait rien capté ! Dès l'entame, avant de présenter ces personnages, elle commence par le bombardement de la ville. Du coup, ensuite tu rames pour concevoir la moindre empathie. Trop de ruines ! Etonnant de la part d'un auteur qui a écrit de bons romans -romanesques, certes !- qui se tiennent. Là, elle s'est fourvoyée.
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Bleu de Delft

Après la découverte de cette auteure néerlandaise avec le roman « La maîtresse du peintre » qui m’a entièrement conquise, de par son histoire et son style, j’ai voulu persévérer en lisant « Bleu de Delft ».



Et je n’ai pas regretté, c’est avec autant de bonheur et de plaisir que je me suis retrouvée à nouveau plongée dans le 17ème siècle, avec une héroïne toujours aussi attachante dont le parcours de vie n’est pas dénué d’émotions ni de sentiments.



Encore une fois, très belle écriture de Mme Simone Van der Vlugt.



Merci et bravo.



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La fabrique

Simone Van der Vlugt situe l'action de son intrique à la fin du XIXe siècle et le début de la Première Guerre Mondiale entre Amsterdam et Anvers.



Celle-ci est gentillette tout se laissant lire. Même si l'auteur décrit la condition de la femme en Hollande en cette fin du XIXe siècle ainsi qu'une ébauche de la fabrication de l'illustrissime fromage hollandais avec la description détaillée de la naissance d'une usine à fromage. On comprend rapidement le fin mot de l'histoire c'est-à-dire que tout va s'arranger pour les personnages.



L'intrigue est peut-être un peu mièvre, il est vrai, mais, les personnages - notamment Lydia et sa fille Nora - sont attachant. Chacune a leur manière, elles luttent pour la libération des mœurs envers les femmes.- En effet, ces dernières étant considérées comme des moins que rien à l'époque. Tout comme les conditions sociales entre citoyens d'ailleurs. Il n'était donc pas question de contracter une mésalliance avec un membre d'une classe sociale inférieure à la sienne ou inversement sous peine d'être mis au ban par la société bien pensante.



Malgré tout, ce n'est pas désagréable à lire. On se laisse ainsi emporter par les événements qu'ils soient volontaires ou non.

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La ville dévastée

Via le portrait de Katja, Simone Van Der Vlugt décrit le quotidien d'une ville - Rotterdam - dévastés par un bombardement nazi ainsi que la lutte de ses habitants au quotidien pour sa survie pendant la Seconde Guerre Mondiale.



L'entraide, l'amour sont également au rendez-vous tout en mettant en place par n'importe quel moyen d'ingéniosité pour rester en vie, sauver celle d'un voisin, d'un ami et/ou un enfant qu'il soit juif ou non.



Une histoire toute simple portée par des gens ordinaires et banals qui, selon les circonstances de la vie, des événements rencontrés, deviennent des héros par de simples faits et gestes sans l'avoir voulu.



Il est vrai que le cadre de la Seconde guerre Mondiale se prête volontiers au dépassement de soi de la part de personnes simples, et, sans histoires afin de lutter sans dénégations contre la folie d'un homme.
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La ville dévastée

Le ciel s’ennuage et grisonne au-dessus de la ville. Il faut fuir. Là, tout de suite. Maintenant. Les avions papillonnent. Les centaines d’insectes lâchent 97 tonnes de bombes sur la ville pendant quatre jours. C’est une pluie d’obus. 14 mai 1940 : le monde vient de s’arrêter. La mort est à nos trousses. Le 15 mai, à 9h15, la capitulation est signée : un tiers des civils sont morts. Et, sous ce déluge de fer, braille un bébé. Une vie qui résiste au néant, à l’horreur. Et qui accroche mon regard. Que faire ? Quel avenir pour nous deux ? Est-ce que les gens méritent de vivre quand tous les autres meurent ? Ce n’est pas un roman, ni un témoignage. Juste un plongeon dans l’histoire, rarement évoqué. Douloureux. Et pourtant encore porteur d’espoirs. Une histoire poignante et difficile à oublier.
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Bleu de Delft

C'est le second (ou peut-être le deuxième) livre que je lis de cette autrice.

J'y retrouve sa plume fluide et son soin du contexte historique juste avec plaisir. Nous sommes pleinement immergés dans la Hollande du XVII°s. Comme dans @La Fabrique, il s'agit de parler artisanat : le fromage est remplacé par la faïence. Tout comme dans @La Fabrique, c'est l'histoire d'une jeune fille qui prend son destin en main, s'affranchit en partie de la tutelle masculine et connaît une belle ascension sociale, non sans franchir de nombreux obstacles.

Il n'y a donc pas grand' chose d'original par rapport à ma première lecture, si ce n'est que j'ai trouvé le déroulement de cette histoire plus fluide et l'héroïne plus humaine que dans @La Fabrique.

C'est une lecture agréable et instructive sans pour autant être un chef d'oeuvre, si je le compare aux écrits du même genre chez @Jean Diwo par exemple.
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Bleu de Delft

Un délice,tout mon univers: la peinture du 16 et 17ème siècle,assister au bavardage de Rembrandt ou Vermeer...

On a l'impression d'être une petite souris qui assiste à la naissance de ce fameux Bleu de Delft.

S'y ajoute l'histoire suffisamment passionnante de l'héroïne et de son courage pour survivre à ses tourments qu'elle dompte avec respect.

Encore un livre dévoré que je conseille à tous les adeptes de cette période artistique.
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