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Critiques de Simone van der Vlugt (201)
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La ville dévastée

Cette ville dévastée, c'est donc Rotterdam qui, en ce triste jour de 1940, est en ruine. Katja erre dans les rues qui n'en sont plus, finissant par rentrer chez elle, sa maison en banlieue conservant toujours ses quatre murs et son toit. Regroupant autour d'elle le peu de proches qui lui reste, elle sera le pilier de la famille, cherchant à manger du matin au soir, fixant les règles de sécurité, soignant aussi bien les blessures physiques que les bobos de l'âme.

Mais les circonstances la rattrapent et elle ne peut rester neutre dans le contexte nauséabond de cette guerre. Entre messages d'espoir et encouragements de la BBC, et accointance avec l'officier allemand Max pour obtenir des informations, elle joue un jeu dangereux qui pourrait lui coûter cher à la libération. Mais sa volonté farouche de sauvegarder les siens lui fera prendre tous les risques.



« La ville dévastée » est donc une histoire assez classique se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous apprenons tout des évènements de Rotterdam, sa destruction, son début de reconstruction avant les nouveaux débordements qui la raseront à nouveau. Nous suivons aussi l'évolution de la vie pendant cette période. Les habitants ont d'abord cru à la libération dès septembre 44 mais elle n'interviendra réellement qu'en mai 45 par les Canadiens. Rotterdam fut la dernière ville des Pays-Bas à être libérée, la famine ayant fait autant de ravages que les bombardements.



Simone Van Der Vlugt n'a pas son pareil pour nous envoûter dans des histoires liant faits réels et fiction. Même si ce roman traite d'un sujet maintes fois abordé, l'ensemble reste captivant et je l'ai lu en deux jours. Aussi instructif qu'addicitif, je suis ravie d'avoir lu ce nouvel opus sur l'histoire des Pays-Bas de mon auteure hollandaise préférée !!

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Bleu de Delft

C'est un roman qui se lit très vite, le style est facile d'accès, les péripéties s'enchaînent, il y a peu de personnages, le lecteur n'est pas mis en difficulté.

Pourtant, je n'ai pas été captivée. C'est trop "fleur bleue", un peu trop évident, j'aurais aimé être surprise, j'aurais peut être un peu plus accroché aux aventures de la jeune Catrijn. Le contexte historique m'a divertie, mais laissée sur ma faim car pas assez exploité je trouve.

Une lecture divertissante mais qui ne m'a pas convaincue.
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La ville dévastée

Traduit du néerlandais par Guillaume Deneufbourg



Le hasard des lectures...

Après la Roumanie ( Eugenia ) me voilà aux Pays-Bas après le bombardement de Rotterdam, "la ville dévastée", par la Luftwaffe en 1940.

Katja est chrétienne ainsi que Daniel, son mari. Ils sont donc à l'abri du sort funeste réservé aux Juifs, mais pas à l'abri des bombardements, que ce soit par les Allemands ou par les Alliés. Mais son frère, Thijs, fréquente Roza. Or Roza est juive.

Le pays ayant capitulé après le bombardement, "les Boches", "les Schleuhs", "les Fritz", se baladent sans vergogne dans les rues dévastées sous le regard haineux des Rotterdamois rescapés.

Le problème, pour Katja, c'est que ses beaux-parents et son beau-frère font partie du NSB ( mouvement national-socialiste néerlandais ) et fraternisent avec les Allemand.

L'auteure a su restituer le drame vécu par la population civile lors du bombardement et la pénurie de tout ce qui est nécessaire à une vie normale lors de l'occupation allemande. Les Alliés étaient attendus avec impatience et tardaient à venir les délivrer.

La lecture a été moins difficile qu'"Eugenia" même si la situation est dramatique. Simone van der Vlugt s'est focalisée sur la vie quotidienne des habitants de Rotterdam et plus particulièrement sur celle de Katja, chargée de famille et de responsabilités bien jeune.

Une lecture que je recommande car c'est encore un pan de l'Histoire que j'ignorais.
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Bleu de Delft

Nous sommes en 1654, dans le village de De Rijp, situé entre Alkmaar et Amsterdam, aux Pays Bas. Catrijn est une jeune paysanne qui se passionne de peinture. Elle est une jeune mariée soumise à Govert, soulot qui la bat par jalousie, par bêtise lorsqu'il est ivre. Lorsque celui-ci meurt étouffé après une soirée de beuverie, Catrijn décide de quitter le village, car des bruits courent...

Elle va s'émanciper de sa condition et rejoindre la ville de Delft où son talent d'illustratrice va croiser l'essor des ventes de la porcelaine blanche de Chine, en vogue dans ces années-là. Mais le passé refait surface, et le danger, qui mettrait en péril sa nouvelle vie, pourrait très bien venir de personnes mal intentionnées. Et puis, la Peste frappe l'Europe, tuant abondamment sur son parcours. Alors, Catrijn, femme amoureuse, femme courageuse qui tient à ce qu'elle a construit par son travail et sa détermination va se battre, fuir et reconstruire.

Ce roman plutôt féministe, d'une trame assez classique, met en avant l' esprit d'entreprise d'une femme blessée qui veut s'en sortir dans un siècle masculin, aux guildes réservées. Avec sa belle énergie créatrice, Catrijn, héroïne malgré elle, va devoir se confronter aux hommes, la loi, l'église, et c'est une femme "courage" et grandie mais durement affectée par la dureté de la vie que nous voyons dans ce récit.

C'est aussi un roman historique qui nous conte l'âge d'or de la porcelaine blanche importée de Chine, au 17 ème siècle, remplacé par la suite par la porcelaine hollandaise.

L' intrigue est assez simple, d'une lecture fluide, on ne s'ennuie pas tout en apprenant sur l'ancien des Hollandais de cette époque, c'est donc un très bon moment de lecture !
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La fabrique

Lu l'an dernier. Un roman qui oscille entre romantisme, sociologie et histoire.

L'on suit l'émancipation d'une jeune femme qui, grâce à son héritage, choisit de créer une fabrique laitière mécanisée avec l'aide d'un fermier expérimenté, en dépit des convenances sociales et de la mentalité de son époque... Cette saga historico-sentimentale se lit plutôt facilement et j'en ai apprécié la majeure partie, bien que le style ne soit pas des plus renversant et que les derniers chapitres (consacrés à la première guerre mondiale ) traînent un peu en longueur.
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La fabrique

En 1892, Lydia Oorthuys vit à Amsterdam. Fille unique, elle vient de perdre son père (sa mère n’était déjà plus de ce monde …)



En prenant possession du bureau du défunt – et de ses papiers personnels (elle a enfin retrouvé la clé près d’un ouvrage, dans la bibliothèque …) Lydia y découvre un grand et curieux cahier noir. Son père prévoyait, avant sa brusque mort, de construire une fabrique de fromages et d’en laisser la direction à un fermier-fromager, un certain Huib Minnes …



Lydia va s’empresser de prendre contact avec l’homme et tous deux mettront en oeuvre le dernier projet du père de la jeune femme. Ils créeront ainsi, une fort précieuse complicité professionnelle (« et plus, si affinités » …)



Un roman agréable dans son ensemble, un récit (sur plusieurs décennies) mettant en exergue les tous débuts de l’émancipation féminine, dans une société qui a bien du mal (comme c’est encore le cas un peu partout en Europe) à s’ouvrir à plus d’autonomie et de liberté. Dans un monde qui est à l’aube d’un terrible et sanglant bouleversement …



Je craignais – je l’avoue – que l’intrigue, basée sur la fondation d’une fromagerie, m’ennuie au plus haut point … Mais je me trompais ! En effet, la diversité et la pertinence des sujets traités par l’auteure néerlandaise ont rapidement balayé mon inquiétude ! Du coup, j’ai pris du plaisir à cette charmante lecture ! Un assez bon moment passé aux Pays-bas, à l’entrée d’un siècle nouveau.
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La fabrique

Il faut, sans aucun doute, décerner une médaille de pédagogie à Mme Van der Vlugt pour sa méthode ludique à faire assimiler de si belle façon l’Histoire des Pays-bas au travers d’une famille néerlandaise à la fin du 19ème siècle et du chaos vécu par la Belgique flamande durant la Grande guerre.



La fabrique, c’est la vitrine de l’explosion industrielle du début du 20ème siècle où les machines à vapeur remplacent la main d’œuvre et allègent le travail des hommes mais surtout des femmes.

La pièce maitresse de la famille, c’est Lydia. Elle souhaite diriger la fabrique de fromage que son père décédé désirait créer. C’est évidemment impossible à cette époque où l’homme gouverne et décide de tout. Son caractère volontaire outrepassera ces interdits, quitte à en payer le prix.



Que ne ferait-on pas pour éviter la candy-raton, ce petit rongeur de moralité qui fréquemment se faufile dans les gouters ampoulés de sucrosités sournoises ?



« Même les décisions les plus mûrement réfléchies peuvent infliger une douleur longue et intense, et être à l’origine d’un mal si profond que l’on évite de se confronter aux conséquences de sa résolution. »



Ce roman historique traite de l’émancipation de la femme, de l’homosexualité refoulée, du choc des cultures et des failles générationnelles dans cette période agitée qui dans ce roman anéantissent presque autant les familles que les bombes lancées par les allemands depuis les dirigeables.



A l’instar de Theresa Révay que j’apprécie pour ses romans historiques baignés de péripéties croustillantes, Simone Van Vlugt m’a entrainé dans le sillage de femmes remarquables de courage, prêtes à tout pour sauver des soldats blessés en conduisant des ambulances pour les extraire des théâtres de guerre. D’autres créeront des hôpitaux de campagne pour éviter les transports parfois trop violents.



Même si par moments les coïncidences de rencontres ou les hasards de la vie sont quelquefois cousus de fil blanc, ce roman à la trame sensible et touchante tisse une toile dont il est difficile de s’extraire.

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La ville dévastée

Une plongée intense dans la vie quotidienne d'une famille durant la Seconde guerre mondiale à Rotterdam. J'aime beaucoup lire des livres qui se passent dans des endroits que je connais. Cela me permet de visualiser encore mieux les lieux même si le Rotterdam d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec le Rotterdam de l'époque. C'est un livre court mais l'autrice nous tient en haleine du début à la fin.



J'ai lu beaucoup de livres et vu beaucoup de films sur la Seconde guerre mondiale donc j'hésite parfois à lire de nouveaux livres sur ce thème mais je suis contente d'avoir lu celui-ci car il m'a fait découvrir une histoire (celle des habitants de Rotterdam) que je connaissais peu.
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La ville dévastée

Avec La ville dévastée, on suit le déroulement de la Seconde Guerre mondiale à Rotterdam avec la famille de Katja.



J’ai appris beaucoup avec ce roman, je ne savais pas que les Pays-Bas avait tant souffert pendant la guerre et l’on ressent énormément de compassion pour ses habitants qui subissent chaque jour : la peur, la faim, le froid, la résistance, la clandestinité, la trahison.



On voit que l’auteure a fait un gros travail de recherches car il y a énormément de détails, peut-être un peu trop a certains passages mais cela n’a pas gâcher ma lecture. Je ne sais pas si tous les faits sont exactes mais j’ai tout de même un peu de mal à croire que les gens avaient autant d’information à l’époque. Mes grands-parents ont connu la guerre en France et m’ont toujours dit qu’ils ne savaient rien.



En tout cas, je me suis attachée à cette famille, on s’imagine forcément à leurs places et on se demande quel choix on aurait fait.




Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Bleu de Delft

Je tronque volontairement la quatrième de couverture qui raconte l'intégralité du roman, ce qui m'a passablement gâchée ma lecture, empêchant toute attente et tout attachement à ce que Catrijn allait vivre puisque je le savais déjà ! D'autant que la jeune femme est un personnage sur la réserve, ce qui se comprend parfaitement vu son vécu. L'intérêt de ce roman n'est donc pas vraiment dans l'aventure qui attend Catrijn, mais uniquement dans le volet historique : le contexte expansionniste du commerce néerlandais, l'émergence de futurs grands noms de la peinture (Rembrandt, mais aussi Vermeer), mais aussi la faïencerie néerlandaise, aussi appelée Bleu de Delft car la majorité des manufactures y sont localisées.



Femme en avance sur son temps, Catrijn refuse de se laisser malmener par les hommes. Pétrie d'ambition, elle brave les us et coutumes de sa communauté pour vivre comme elle l'entend. Cela lui coûte beaucoup, mais s'avère également être une réelle opportunité de trouver sa voie. Celle de la céramique. La jeune femme, passionnée de peinture, s'adapte bien à ce nouveau support que le destin met entre ces mains. L'occasion pour le lecteur d'en apprendre plus sur la technique mais aussi sur les influences mondiales qui se jouent à ce moment-là ? Malheureusement, pas vraiment, car il s'agit là d'aspects assez anecdotiques.



Déjà que le volet psychologique des personnages n'est pas développé : ils sont caricaturaux et leurs actions s'enchaînent vite, sans finesse. Mais comme le contexte historique manque lui aussi de profondeur et de recherche, le lecteur reste sur sa faim. J'aurais aimé plus de détails sur son travail de peintre sur porcelaine. Dommage de ne pas prendre ce temps alors qu'on imagine assez ce que le geste nécessite de technicité, d'apprentissage long, de retenue. Est-ce parce que l'autrice est trop influencée par son travail pour la jeunesse ? Ce roman ne me semble pas vraiment abouti.
Lien : https://nourrituresentoutgen..
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La ville dévastée

Je découvre cette écrivaine. J'ai voulu en savoir plus sur la ville de Rotterdam que j'ai visitée il y a quelques jours et qui m'a fascinée. La ville a été entièrement détruite lors de la seconde guerre mondiale et est sortie de ses cendres pour abriter aujourd'hui une ville cosmopolite, accueillante travailleuse, courageuse, à multiples facettes. J'ai mieux compris le déchirement de Rotterdam à travers ce récit où il n'y a pas de héros mais des êtres humains avec leurs faiblesses. Certes, les récits sur les horreurs perpétrées pendant la guerre sont légion mais j'ai trouvé le ton juste, le style limpide et tout en retenue. J'ai beaucoup aimé et je vais continuer à découvrir certe écrivaine du Plat Pays très attachante
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La maîtresse du peintre

Plongeons dans la vie d'une femme dans les années 1600 aux Pays-Bas. Geertje Dircx quitte sa petite bourgade pour rejoindre Amsterdam. De serveuse à nourrice, de confidente à maitresse du peintre Rembrandt van Rijn, elle trace sa route dans une société patriarcale. Jusqu'au moment où elle prend de l'importance. Le retour de bâton n'en sera que plus sévère.

Simone van der Vlugt propose un récit romancé, féministe, d'une femme qui a passé des années auprès du peintre encore reconnu, Rembrandt. Le lecteur entre dans le coeur de sa maison, de son intimité, de sa passion pour la peinture & de son droit le plus strict de n'en faire qu'à sa tête. Ce regard nous est donné par sa complice, son amoureuse, son aide : Geertje Dircx. L'auteure s'est donnée pour mission de s'intéresser à la vie de cette femme, dont de nombreux écrits, la présentent sous un air revêche, pingre & voleuse. Qu'en est-il "vraiment"? Peut-on faire confiance à une romancière de vouloir redorer le blason d'une femme 400 ans plus tard?

Le récit est très photographique, les détails, les renseignements sur le mode de vie, sur les couleurs, les odeurs sont très réalistes. On est lancé à toute allure dans ces villages côtiers, cette grande ville qu'est Amsterdam, ces quartiers pauvres où la pauvreté sévit. Le froid imprègne le récit. Et pourtant, une douce chaleur s'empare de chaque chapitre avec ce personnage féminin attentif, aimé de tous, cette mère nourricière. On la suit dans ces pérégrinations auprès de l'homme qu'elle aime, de sa famille qui la rejette car elle vit dans le péché. La dernière partie, plus rèche, aborde la prison, le manque de reconnaissance & la déchéance. Ce dernier quart est moins représentatif du reste de l'oeuvre qui était plus solaire & intéressante. Rembrandt, jaloux & vindicatif, n'accepte pas la situation de son ex et veut tout faire pour la maltraiter.



Simone van der Vlugt montre comment fonctionnait l'atelier du peintre, comment les artistes venaient pour apprendre. Les sections sur le peintre sont source d'apprentissage & de renseignements. Au milieu, réside Geertje Dircx, jeune femme aimante du peintre. Qui a-t-elle bien pu être? L'auteure en fait une martyre qui a su se relever, une naïve à la solde des hommes de son entourage. Une femme courageuse. On en arrive à cette question : Où est la vérité de la fiction? Simone van der Vlugt apporte des réponses en fin de livres avec des extraits de testaments, de déclarations de justice. Au lecteur de se faire son propre avis malgré les lumières scintillantes autour de l'aura de l'héroïne de ce livre.
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La maîtresse du peintre

(Résumé en slide)

Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.



✒Si vous avez aimé "Bleu de Delft" autant que moi, vous aimerez également cette plongée passionnante dans l'Amsterdam du XVIIe siècle.

Un roman historique qui dévoile la face sombre de Rembrandt et réhabilite une oubliée de l'histoire, sa maîtresse Geertje Dircx.

Une relation restée longtemps secrète, le concubinage étant en 1650 interdit par la loi, passible d'une lourde amende et en cas de récidive, de bannissement ...



�la reste néanmoins une biographie romancée, l'auteure précise en postface que ce roman n'est qu'une interprétation d'une réalité que nous ne connaissons pas mais elle s'est appuyée sur de nombreux ouvrages et de nombreuses pièces d'archives.

Écrit à la 1ère personne, nous rentrons d'emblée dans l'histoire et ce jusqu'à la dernière page.

Un page-turner et un roman féministe qui dénonce le patriarcat de l'époque, les femmes n'avaient aucun droit sauf celui de se taire ...

Geertje Dircx décriée comme une femme arriviste et hautaine s'avère être une femme aimante, courageuse et combative qui subit toute sa vie la traîtrise, elle ne désirait rien d'autre que de faire valoir ses droits.

L'originalité de ce roman tient dans le fait que l'auteure la met en avant tout en nous faisant découvrir l'homme qui se cache derrière le peintre de génie mais il s'avère que c'est un Rembrandt qui n'en ressort pas grandi ... 📚
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Bleu de Delft

Simone van der Vlugt est une autrice néerlandaise, connue pour ses romans historiques et thrillers. Six de ses romans sont traduits en français.

« Bleu de Delft » (« Nachtblauw ») a été écrit en 2016. En 2018, les éditions Philippe Rey achètent les droits de ce roman historique et le publient en France. Il sera nominé dans plusieurs prix littéraires et fera connaître Simone van der Vlugt en France.

Au XVIIème siècle, aux Pays-Bas, Catrijn, veuve après un an de mariage, quitte sa région. Elle se rend à Amsterdam où elle devient l’intendante d’une famille où l’épouse fait un apprentissage de peinture. Ayant de réelles dispositions pour cet art, elle essaye de percer dans ce métier mais les femmes ne peuvent pas exercer cet emploi à cette époque. Va-t-elle arriver à s’imposer ?

Ce récit nous parle de la condition des femmes, dans les années 1600, aux Pays-Bas. On y trouve des évènements réels tels que l’explosion de la poudrière de Delft ou l’épidémie de peste. Les personnages fictifs et réels se mêlent dans cette histoire.

Ce livre est facile à lire. Je l’avais vu dans les mains d’une personne au théâtre et la couverture (« La femme en bleu lisant une lettre » de Johannes Vermeer) m’avait donné envie de le découvrir. Et je ne suis pas déçue ! Je vais suivre cette auteure de plus près.

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Bleu de Delft

Une lecture simple et distrayante dévoilant les Pays Bas au 17ème siècle. A la fois historique et romanesque, le roman brosse le portrait d'une héroïne étonnament émancipée et alerte, quittant son village et le décès suspect d'un mari violent, rejoignant par heureux hasard une faïencerie et fréquentant Rembrandt et Vermeer (rien que ça). Cela se lit très bien et on est pris au jeu du destin étonnant de Catrijn. J'aurais néanmoins préféré en "savoir" plus sur l'art de la porcelaine, de la faïencerie, de la peinture, saisir l'ambiance d'atelier, des rues et commerces néerlandais que suivre autant en détails les amours plus ou moins passionnés / tragiques / de raison / la réponse D de cette jeune héroïne. Car c'est bien là l'écueil à mes yeux de ce roman : trop de romance et de violon et pas assez de matière pour vraiment créer une alchimie durable dans ma mémoire de lectrice.

Bonne lecture !
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Bleu de Delft

J’ai découvert ce livre au détour d’une promenade en librairie. La couverture et le titre m’ont interpellé et sans même lire le résumé j’ai succombé. Je ne m’attendais pas à grand chose, peut être d’un roman historique…

Et c’est en quelque sorte le cas, « Bleu de Delft » commence en 1654, on y suit une jeune femme prénommée Catrijn. Après le décès de son mari, elle décide de partir pour la ville et de changer d’air. On y découvre alors des personnages historiques comme Nicolas Mae, Quirijn et d'Engeltje Van Cleynhoven, Johannes Vermeer, Rembrandt. Les autres personnages sont par ailleurs fictifs mais s’encrent tellement bien à l’histoire.

J’ai énormément aimé le personnage de Catrijn, elle est singulière et se différencie des autres. De nombreux rebondissements rythment la lecture !

Je pense que le fait de ne pas avoir lu le résumé contribue à mon appréciation et aux nombreuses surprises.

Cela reste un livre contemplatif dans le sens où on se promène beaucoup, on traverse les Pays-Bas avec la protagoniste et j’ai adoré !

Le livre se lit assez rapidement et était très appréciable.
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La maîtresse du peintre

17e siècle, à Amsterdam. Geertje, la trentaine, entre au service du peintre van Rijn, Rembrandt pour les intimes, en tant que nourrice. de mois en mois, un lien presque amical se tisse entre eux et l'artiste accorde davantage de place à la jeune femme.



Quand Saskia, la maman du petit Titus, meurt de la tuberculose, Geertje devient la maîtresse de Rembrandt. Les deux amants, faisant fi des commentaires désapprobateurs, vivent leur histoire comme bon leur semble. Mais quelques années plus tard, tout bascule lorsqu'arrive une nouvelle femme, Hendrickje, dans la maison.



Simone van der Vlugt, l'auteure, s'est appuyée sur des sources historiques rigoureuses (des testaments notamment) pour imaginer les bonheurs et déconvenues de Geertje Dircx. Je suis absolument ravie d'avoir découvert ce véritable page turner ! Une lecture d'autant plus délicieuse quand on s'intéresse à l'âge d'or de la peinture néerlandaise.
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La fabrique

Avec ce livre historique j'ai découvert le combat d'une femme forte qui se voulait indépendante à une époque où la société ne le lui permettait pas entièrement ! ♀️



Aux premiers abords la création d'une entreprise de fromage peut laisser le lecteur perplexe mais les efforts considérables que devra mettre en œuvre Lydia nous questionne sur la place de la femme à cette époque et c'est tellement enrichissant 💙



D'autant plus qu'il est également question d'histoires d'amour, de secret de famille et de trahisons et tout ça à travers une double temporalité extrêmement bien maîtrisée ⏳



J'ai adoré ce livre que j'ai littéralement dévoré et je me suis prise d'une affection toute entière pour Lydia ainsi que pour Nora quelques années après 💙



Si vous cherchez un livre historique centré sur le combat des femmes et qui se déroule à Amsterdam, je ne peux que vous le conseiller 💙
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La ville dévastée

suite à une information parue dasn Page des libraires, j ai acheté a la librairie ravy de quimper ( que je recommande ) ce roman d une auteur hollandaise..L histoire se déroule à rotterdam, touchée par les bombardements intenses en mai 1940. On suit le drame de Katja , qui perd des proches dasn ce drame, . Ce qui est appréciable dasn le livre, c est le témoignage de la vie de tous les jours des habitants , juifs et non juifs, qui tentent de survivre dans des conditions de vie assez perturbantes. On souffre pour elle et ses enfants lors de l arrestation de daniel, medecin, son mari, déporté en allemagne. Je l ai lu assez rapidement car j avais hate de connaitre la fin de l histoire, Je laisse aux autres lecteurs de découvrir ce témoignage trés fort.
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La fabrique

Jusqu’à maintenant, c’est doute le roman de l’autrice qui m’a le moins intéressé. Nous suivons l’histoire d’une orpheline de bonne famille qui décide de poursuivre les travaux de son défunt père. Il était fasciné par les machines à vapeur pour aider à gagner en temps et efficacité dans les travaux de ferme et de fabrique. Ainsi la jeune femme s’associe avec un fermier pour ouvrir une fabrique de fromages. C’est l’occasion pour l’autrice de nous parler de la place des femmes dans une société encore régie par la loi des hommes. C’est également un pan de la guerre qui nous est narré dans ce roman. J’ai bien aimé, mais beaucoup de choses dans ce roman, me faisant perdre, quelques fois, le propos initial. Mais l’écriture est addictive, et j’ai tout de même apprécié ma lecture.
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