Citations de Siobhan Curham (121)
Sorbet fraise, c'est mon nouveau mot pour dire vraiment, vraiment cool et zéro défaut.
Vous avez fait la pire chose qu'on puisse faire à quelqu'un : vous lui avez donné de l'espoir et ensuite vous le lui avez repris.
Taureau
21 avril-20 mai
En amour, fuyez le rouge. Et les toreros espagnols !
Chère mademoiselle Jupiter
Je ne sais pas trop par où commencer. Voilà,je suis tomber amoureux d'une fille qui travaille au webzine. Je n'ai pas l'habitude de parler aux filles et j'espérais que vous pourriez me conseiller. A la lecture de vos horoscopes je sais que vous êtes une femme intelligentzia et sensible. Alors j'espère que vous pourrez me donner quelques astuces pour séduire cette fille merveilleuse. Sic ela peux vous aider je suis du signe du gémeaux.
Chère Jessica,
Vous disiez que l'orgueil précède toujours la chute. Comment saviez-vous que j'allais tomber de ma Chaise? êtes vous réellement voyante? Ryan
- Vous avez vu ça ? Il voudrait que je sois un mec !
- C'est la preuve qu'il a remarqué que tu étais une fille, c'est un bon début, dis-je pour lui redonner espoir.
J'ai tendance à traîner toute la journée en le demandant si je ne ferais pas mieux de me recoucher. La nuit,en revanche, je reste éveillée en me demandant si je ne serais pas mieux debout.
Les cicatrices finiraient peut être par disparaître et mes cheveux repousseraient mais jamais , jamais je ne pourrais échapper au matricule tatoué sur mon bras.(....) Comment pourrais je me soucier de cela alors que j'avais vu ceux que j'aimais se faire tuer ? Je me sentais coupable d'avoir survécu alors qu'ils avaient tous péri.
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1944, Auschwitz
Il était une fois un monde devenu si horrible que les histoires cessèrent d'exister. Toutes les lettres de tous les alphabets refusèrent de s'assembler pour former les mots capables de décrire de telles atrocités.
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Il était une fois un monde devenu si horrible que les histoires cessèrent d'exister. Toutes les lettres de tous les alphabets refusèrent de s'assembler pour former les mots capables de décrire de telles atrocités. (p.325).
La destinée, c'est un peu comme une tapisserie, ai-je dit en essayant de gagner un peu de temps pour réfléchir. C'est une immense tapisserie magique où la vie de chaque être humain est un fil distinct qui la traverse. Pour que le motif soit parfait, certains fils doivent s'entrecroiser. Parfois, ils s'entrelacent juste une ou deux fois, d'autres fois, les fils s'entremêlent pendant des années mais tous font partie du schéma divin et tous les fils ont la même importance. (p.296).
Il m'avait poussée à utiliser mes talents de conteuse pour raconter ce qu'on nous faisait subir. Même dans mes cauchemars les plus terribles, je n'aurais pu imaginer avoir à décrire un tel enfer. Mais dans un éclair de lucidité, j'ai compris que plus le sort qu'on nous réservait était horrible, plus il était important de témoigner. Tout en enfonçant ma pelle dans la terre, je me suis promis de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour rester en vie afin de protéger Danielle et de pouvoir raconter le plus terrible des contes. (p.184).
J'ai levé les yeux et j'ai vu une étoile briller comme jamais auparavant. Sans doute était ce la fatigue qui me donnait des hallucinations, mais j'ai cru la voir clignoter juste au-dessus de moi. J'ai vu en elle un symbole, une garantie que, même dans la nuit la plus noire, il était possible de trouver un peu de lumière. (p.182).
On ne mesure pas l'amour avec une horloge, on le mesure avec le cœur. (p.152).
Dans ce dortoir minable, dépouillé de tout, où nous étions réduites à dormir sur de la paille, j'ai senti mes talents de conteuse se réveiller. C'était comme si je venais de retrouver un ami très cher perdu de vue depuis longtemps. (p.132).
- Dieu a perdu le contrôle ? ai-je demandé, étrangement réconfortée par l'idée d'un Dieu maladroit.
–Oui et des étincelles de son être se sont déversées dans le monde physique où elles ont été enfermées... C'est ainsi que Dieu a un peu perdu de son pouvoir laissant le monde vulnérable au chaos et au mal. [...]
-Il n'y a donc pas d'espoir pour nous ? ai-je ajouté en plaisantant à moitié.
- Oh mais si ! a-t-il répondu d'un ton triomphant. Nous pouvons corriger les torts et guérir le monde [...] par Tikkoun Olam. Chaque fois que nous accomplissons un acte de contemplation religieuse, comme la prière ou une bonne action, une des étincelles de lumière est libérée et peut retourner à Dieu, ce qui renforce la bonté dans le monde. (Il a désigné d'un mouvement de tête le livre de récits hassidiques et m'a souri.) Et ainsi, étincelle par étincelle, le monde sera réparé et I'harmonie, restaurée. (p.63).
Le problème avec les personnages qui vivent dans notre tête, c'est qu'il n'y a aucun moyen de leur échapper [...]. (p.58).
Une autre pensée m'est venue : une personne meurt-elle vraiment si son histoire lui survit ? Son corps disparaît peut-être mais son esprit reprend vie chaque fois que son histoire est contée. (p.6).
Est-ce que les condamnés regardent leur cellule avant d’entrer dans le couloir de la mort ? Je me demande s’ils ressentent aussi cette espèce d’amour soudain pour tous les objets qui les entourent. Tout à coup, je déborde d’affection pour mes vieilles étagères surchargées de livres, mon fauteuil défoncé, et même pour la tache d’humidité sur le mur.
À tour de rôle, chacun va dire son nom et citer une chose survenue cet été et pour laquelle il ou elle se sent reconnaissant