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Citations de Sir Arthur Conan Doyle (1630)


"Je l'ai trouvé ! Je l'ai trouvé ! [...] J'ai trouvé un réactif qui ne peut être précipité que par l'hémoglobine !"
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- Vous n'êtes pas blessé, Watson ? Pour l'amour de Dieu, dites-moi que vous n'êtes pas touché !
Cela valait bien une blessure, beaucoup de blessures, de mesurer enfin la profondeur de la loyauté et de l'affection qui se cachaient derrière ce masque impassible ! Pendant un moment, je vis s'embuer les yeux durs, et frémir les lèvres fermes. Pour la première fois de ma vie, je sentis battre le grand cœur digne du grand cerveau. Cette révélation me paya toutes mes années de service humble et désintéressé.
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- Eh bien, c'est le jour des miracles ! dit-il. Mon frère Mycroft arrive.
- Pourquoi un miracle ?
- Pourquoi ? C'est comme si vous rencontriez un tramway sur un sentier de campagne. Mycroft à ses rails personnels et ne les quitte jamais. Son meublé de Pall Mall, le clubs Diogène, Whitehall, voilà sa ligne. Une fois, une seule fois il est venu ici.
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Si je me marie un jour, Watson, j'espère inspirer à ma femme un sentiment qui lui interdira de se laisser emmener par la femme de chambre quand mon cadavre sera à quelques mètres.
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Trop tard, Watson, trop tard ! s'écria Holmes tandis que, haletant, je me portais à sa hauteur. Imbécile que je suis de n'avoir pas tenu compte du train précédent ! C'est un enlèvement, une séquestration, un meurtre, Dieu sait quoi ! Barrez-moi cette route ! Arrêtez-moi ce cheval ! C'est cela. Maintenant, en voiture, et voyons si je vais pouvoir réparer les conséquences de mes propres gaffes !
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Vous êtes d'une naïveté délicieuse, fit-il. Cela me réjouit d'exercer à vos dépens les modestes dons que je possède.
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Le véritable esprit scientifique ne se laisse pas ligoté même par les conditions de temps et d'espace. Il se bâtit un observatoire sur cette ligne frontière du présent qui trace la démarquation entre l'infinie passé et l'infini futur. De ce poste sûr, il dirige ses sorrties jusqu'au principe et jusqu'à la fin de toute chose. S'il s'agit de mourir, il meurt à son poste [note de Pégase Shiatsu cf explorateurs, sutout dans le grand nord ou autres univers très hostile, en mourant sous les yeux d'indigènes qui brrulent parfois vos travaux pour vous rréchauffer... perte de travaux sans vous sauver la vie... oui c'est arrivé...] sans avoir une minute cessé d'accomplir, normalement et méthodiquement son oeuvre. Il a pour un aussi mince détail que sa dissolution propre, le même dédain que pour toutes ses autres limitatioons sur le plant de la matière [Cf Steven Haukins ne se préoccupant pas de son handicap physique]
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" Vous avez vécu dans un dogmatisme opiniâtre, vous en mourrez, fit Summerlee aigrement.
- Et vous, monsieur, vous avez vécu dans un obstructionnisme sans imagination, n'espérez as d'en sortir.
- Le manque d'imagination, rétorqua Summerlee, n'est pas ce dont vous adduseront jamais les pires critiques.
- Ma parole ! s'indigna lord John, cela vous ressemble bien de dépennser à vous injurier notre dernier atome d'oxygène ! Qu'importe que des gens reviennent ou non sur terre ? Nous ne serons plus là pour les voir.
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Je restai seul
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avec l'inspecteur, qui me contemplait en silence avec ses yeux bovins.
– Hé bien ! vous l'avez eu ! s'exclama-t-il enfin. J'avais lu beaucoup de
choses sur vous. Mais je ne les avais jamais crues. C'est merveilleux !
Je fus contraint de hocher la tête. Accepter sans sourciller un pareil
compliment aurait été s'abaisser.
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– Mais comment saviez-vous, Monsieur Holmes ?
– Je suis, sur le plan lectures, un omnivore qui retient d'étranges détails
avec une mémoire tenace. Ces mots de McPherson, « une crinière de
lion », m'obsédèrent. Je savais que je les avais lus quelque part dans un
contexte peu banal.
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Personnellement, j'avais tout repris à zéro et j'avais travaillé autant avec
mes jambes qu'avec ma tête : en vain. Jamais le lecteur ne trouvera dans
toutes mes chroniques un cas où je me sois trouvé absurdement à la limite
de mon pouvoir. Le mystère dépassait même mes facultés imaginatives.
Et puis survint un incident : l'incident du chien.
Ma vieille femme de charge en entendit parler la première, grâce à ce
mystérieux sans-fil qui permet aux gens de la campagne d'avoir des nouvelles
des uns et des autres.
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Je suis doté, comme mon ami Watson l'a parfois observé, de sens
anormalement développés ; or une odeur, faible mais insistante, me chatouilla
les narines ; elle semblait émaner de la table de l'entrée. Je me retournai,
posai mon chapeau dessus, le fis tomber, me baissai pour le ramasser
et amenai mon nez à moins de vingt-cinq centimètres des gants.
Indiscutablement c'était des gants que provenait cette bizarre odeur de
goudron. Mon dossier, cette fois, était complet. Hélas ! Quand je raconte
moi-même les histoires, j'étale mes astuces, tandis que Watson, lui, cache
soigneusement ce genre de maillons dans la chaîne, ce qui lui permet de
produire des effets finals sensationnels.
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J'ai pour habitude de m'asseoir le dos à la fenêtre et de placer mes visiteurs
sur le siège d'en face, afin qu'ils soient bien éclairés par la lumière
du jour. M. James M. Dodd paraissait se demander comment entamer cet
entretien. Je me refusai à l'aider, car son silence me donnait plus de
temps pour l'observer. Ayant découvert qu'il n'était pas mauvais
d'impressionner mes clients par l'étalage de mes facultés, je voulus lui
communiquer certaines de mes conclusions.
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Mon ami Watson n'a pas beaucoup d'idées ; mais il s'entête sur celles qui
lui viennent à l'esprit. Depuis longtemps il me supplie de raconter l'une
de nos aventures. Peut-être suis-je un peu le responsable de cette persécution,
car j'ai eu maintes fois l'occasion de lui signaler combien ses
propres récits étaient superficiels et de l'accuser de sacrifier au goût du
public plutôt que de se confiner dans les faits et les chiffres.
– Essayez donc vous-même, Holmes ! m'a-t-il répliqué.
Je suis obligé de convenir que, plume en main, je commence à comprendre
que l'affaire doit être présentée de manière qu'elle suscite
l'intérêt du lecteur. Le cas auquel je pense y parviendra sans doute : il
compte en effet parmi les plus étranges de ma collection, quoique Watson
ne l’ait pas dans la sienne. Puisque je parle de mon vieil ami et biographe,
je saisis l'occasion de faire remarquer que si je m'alourdis d'un
compagnon dans mes diverses petites enquêtes ce n'est ni par sentiment
ni par caprice : c'est parce que Watson possède en propre quelques qualités
remarquables, auxquelles dans sa modestie il accorde peu d'attention,
accaparé qu'il est par celle qu'il voue (exagérément) à mes exploits.
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– Bien pauvre texte ! murmura l'inspecteur, qui replaça le manuscrit
dans son carnet. Comment ! Vous nous quittez, monsieur Holmes ?
– L'affaire me semble en si bonnes mains que je ne vois pas pourquoi je
resterais plus longtemps. Dites-moi, madame Maberley, ne m'aviez-vous
pas dit que vous aimeriez voyager ?
– C’a été mon rêve depuis toujours, monsieur Holmes.
– Où auriez-vous envie d'aller ? Au Caire, à Madère, sur la Riviera ?
– Oh ! si j'avais assez d'argent, je voudrais faire le tour du monde !
– Bonne idée. Le tour du monde. Hé bien ! au revoir ! Je vous enverrai
peut-être un mot dans la soirée.
Quand nous passâmes devant la fenêtre, j'aperçus l'inspecteur qui souriait
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et secouait la tête. « Ces types intelligents ont toujours quelque
chose de dérangé ! » Voilà ce que je lus sur les lèvres de l'inspecteur.
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Je ne revis pas Holmes de la journée, mais je me doutais bien de la manière
dont il l'avait employée, car Langdale Pike était son livre humain
de références sur toutes les affaires scandaleuses de la société. Cet
étrange personnage languissant passait ses heures dans un bow-window
d'un club de Saint James Street, et il était la station réceptrice et émettrice
de tous les cancans. Il se faisait, paraît-il, un revenu de quatre mille livres
par les entrefilets qu'il remettait chaque semaine aux journaux d'échos. Si
un remous bizarre se produisait au plus profond des bas-fonds de la capitale,
il était automatiquement enregistré à la surface par cette machine
impitoyable. Holmes renseignait parfois Langdale, et celui-ci lui rendait
occasionnellement des services.
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« Et vous avez mené une enquête singulièrement consistante, mon
cher Watson ! me dit-il. Je ne vois pas quelle gaffe vous avez oubliée. Vos
démarches se résument à ceci : vous avez alerté tout le monde, et vous
n’avez rien découvert.
— Peut-être auriez-vous fait mieux ! répondis-je, vexé.
— Il n’y a pas de peut-être. J’ai fait mieux. Voici l’honorable Philip
Green, qui est un compatriote et qui habite dans le même hôtel que vous.
C’est de lui que j’attends le point de départ d’une meilleure enquête. »
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J’écrivis à Holmes pour lui montrer la rapidité et le sérieux avec lesquels
j’étais parvenu jusqu’aux racines de l’affaire. En réponse je reçus
une dépêche me réclamant une description de l’oreille gauche du docteur
Shlessinger. Holmes a toujours eu un sens particulier de l’humour, parfois
offensant ; aussi ne me préoccupai-je nullement de cette plaisanterie
déplacée. Pour dire le vrai j’étais déjà arrivé à Montpellier à la recherche
de la femme de chambre Marie quand son message me parvint
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— Très bien habillé, monsieur. Tout à fait un gentleman. Des vêtements
sombres. Rien de spécial à remarquer.
— Il ne vous a pas donné son nom ?
— Non, monsieur.
— Et il n’a reçu ni lettres ni visiteurs ?
— Non, monsieur.
— Mais enfin, vous ou la bonne allez bien chez lui le matin ?
— Non, monsieur. Il fait le ménage lui-même.
— Mon Dieu ! Voilà qui est tout à fait singulier ! Avait-il des bagages ?
— Il avait apporté un gros sac brun. Rien de plus.
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Longtemps, il eut été impossible, même avec un maximum de
discrétion et de réticences, de rendre les faits publics ; mais maintenant le principal
intéressé est hors d’atteinte des lois humaines, et, avec les suppressions qui s’imposent,
l’histoire peut être contée sans faire de tort à quiconque. Elle relate une expérience
absolument unique dans la carrière de Sherlock Holmes aussi bien que dans la mienne. Le
lecteur m’excusera de garder sous silence la date ou tout autre élément qui lui permettrait
de retrouver les faits authentiques.
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