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Critiques de Slimane-Baptiste Berhoun (88)
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Les yeux

Si j’ai craqué pour cet ouvrage, c’est parce que j’étais curieuse de voir ce qui m’attendait derrière ce résumé inquiétant et prometteur ! L’ambiance semblait terrifiante, oppressante, glauque et de longue haleine… Ce qui avait de quoi me plaire ! De plus, j’avais envie de découvrir la plume de l’auteur que j’ai connu grâce à la web-série « Le visiteur du futur ». Je trouvais que Slimane-Baptiste Berhoun et François Descraques proposaient souvent un scénario bien ficelé, plein de twists et de rebondissements. Finalement, ce roman a tenu ses promesses. Bien qu’il ne m’ait pas totalement conquise, j’ai terminé les dernières pages en me disant que ça avait été vraiment pas mal et rondement mené. Merci encore aux éditions Bragelonne d’avoir accepté de m’envoyer ce service presse. J’ai passé un bon moment !



L’ouvrage met en scène des personnages a priori classiques, mais qui vont se révéler difficiles à cerner, imprévisibles et plus creusés qu’on ne le croit. Cela concerne principalement les trois personnages principaux : la belle et mystérieuse Lucie, le gentil pharmacien Gaultier ainsi que l’inquiétant chirurgien Valmont… Lucie est une héroïne qui m’a fait passer par plusieurs émotions : j’ai d’abord eu du mal à adhérer à son côté surdoué, sa façon d’observer tout en silence et le fait que tous les hommes de l’asile veulent la désirent. Heureusement, la jeune étudiante parisienne va se révéler plus humaine, sensible et fragile qu’il n’y paraît. Ce qu’elle va découvrir va la toucher et va mettre en avant plusieurs éléments de sa personnalité que l’on n’avait pas imaginés au premier abord. Une fois la moitié du livre passée, j’ai réalisé que je m’étais attachée à elle et que je craignais que son enquête lui brûle les ailes… Gaultier est un protagoniste avec lequel je n’ai pas eu d’attache… J’avoue que ce que son dévouement et son côté chevalier servant au début ne me plaisaient pas spécialement. J’attendais un peu plus de nuances ou que son côté « gentil » s’estompe un peu…



En ce qui concerne Valmont, je reconnais qu’il m’a de suite fait forte impression en raison de sa froideur. La scène de la lobotomie avec le pic à glace dans l’œil m’a donné la nausée. De façon générale, Slimane-Baptiste Berhoun a su me provoquer des hauts le cœur avec brio et ce passage fait, pour moi, partie des plus marquants tant il est bien retranscrit. J’ai de suite compris que Valmont avait beaucoup de choses à cacher… Les révélations le concernant m’ont beaucoup plu, car les choses ne sont pas aussi évidentes qu’on ne le croit… Du côté des autres personnages, ce fut assez compliqué. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de noms à retenir que ce soit parmi les pensionnaires ou l’équipe de l’asile. Quoi qu’il en soit, l’auteur a vraiment bien conçu son huis-clos en proposant une ribambelle d’individus variés où chacun a un rôle et sa place. Parmi tout ce petit monde, j’ai surtout été intéressée par La Mo et par le terrible Sphynx. Toutes ces personnalités m’ont rappelé le film « Vol au-dessus d’un nid de coucou », mais avec une touche de fantastique grâce à cette créature qui sévit dans l’ombre…



Comme souvent dans le genre horreur, le rythme est assez lent et progressif… Cela dit, Slimane-Baptiste Berhoun propose souvent des révélations ainsi que des éléments assez inattendus (ex : Lucie !) comme parfois évidents (ex : révélation finale), ce qui permet au lecteur de ne pas se lasser. Des rebondissements scénaristiques, il y en a vraiment jusqu’à la dernière page ! C’est un régal… Je n’ai pas eu l’impression que le récit stagnait cependant, j’ai trouvé que l’on aurait peut-être pu écourter certains passages. (Mais je chipote…) La plume de l’auteur est vraiment très prenante, travaillée et efficace. L’ambiance qu’il instaure prend rapidement aux tripes. Attendez-vous à être immergés dans cette atmosphère déroutante qui ne laisse pas indifférent !
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Les yeux

J'ai beaucoup apprécié ce roman pour son écriture très soignée, ses personnages hauts en couleur et son atmosphère particulièrement anxiogène entretenue tout du long avec brio. J'ai par-contre moyennement aimé l'histoire en elle-même, ce qui m'a valu de grosses longueurs et parfois même de l'ennui. En bref, un avis mitigé. Bon roman, mais dispensable.
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Paranormal crimes, tome 1 : Le psy et la vo..

Merci à BePolar et aux éditions Kobo Originals de m'avoir permis l'audition de ce bon thriller .

Guillaume Herzog ,expert psychiatre qui évalue la responsabilité d'une accusée du meurtre de son frère va être contacté par une voyante ,internée dans un établissement psychiatrique ,qui va lui faire des révélations troublantes et l'inciter à la rencontrer et à mener sa propre enquête .Un bon thriller et premier livre audio qui s'avère une bonne expérience.
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Paranormal crimes, tome 1 : Le psy et la vo..

Un livre audio combinant deux de mes sujets préférés un côté mêlant l'occulte avec une voyante et le côté plus policier et thriller psychologique avec des meurtres commis de façon soudaine sans antécédent de la part des meurtriers.



Première surprise c'est un épisode plus qu'un tome un car la durée d'écoute et de moins d'une heure, c'est le premier récit audio que j'écoute ou chaque personnage à une voix différente.



J'ai aimé les narrateurs de ce récit et j'avoue avoir ri à plusieurs reprises, j'ai aimé le côté enquête et les bruits/sons incorporés dans la vidéo afin de bien comprendre certaines situations.



Il est à noter que cet épisode se termine sur une demi-révélation qui donne très envie d'écouter la suite du récit.
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Les yeux



1952, entre les murs d'un hôpital psychiatrique perdu au fin fond du Berry, l'Orme, des morts étranges se produisent parfois, violentes, toujours. Lucie, stagiaire auprès du Professeur Lacan à Paris, débarque cet hiver-là pour tenter d'y trouver le secret de l'assassinat de ses parents...



Je me suis régalée pendant les deux premiers tiers du roman. J'écoutais un thriller haletant, lu par l'auteur lui-même, donc, avec cette perfection des intentions que seul celui qui les as imaginées et couchées sur le papier peut l'exécuter. Le décor de l'hôpital psychiatrique pour un thriller bien flippant, ce n'est pas neuf. Cependant, le fait de situer l'intrigue quelques années après la fin de la guerre lui apporte ce petit côté suranné suffisant pour accentuer l'angoisse vu les pratiques qui étaient monnaies courantes dans ce genre d'établissement à l'époque et dont l'auteur use et abuse à foison.

A cela, vous ajoutez le fait que l'héroïne est elle-même frappée de prosopagnosie, comme l'une des patientes à laquelle elle s'intéresse plus particulièrement. Ensuite, le fils de la patiente en question, Léopold, encore enfant, vit entre les murs gris de l'Orme. Et enfin, les patients eux-mêmes semblent souffrir de pathologies plus incongrues les unes que les autres alors que le Valmont, un médecin de l'endroit, semble pratiquer des traitements pour le moins radicaux... Tout cela donne à ce thriller un contexte pas commun du tout et finalement beaucoup de matière à l'auteur pour tirer plusieurs ficelles.



Et puis, arrivée au dernier tiers, patatras pour moi... Arrive la "touche fantastique", qui est un peu plus importante qu'une touche quand même, et... je n'ai pas adhéré du tout. Je précise que je n'ai rien contre le fantastique mais avec tout ce que l'auteur avait à portée de main, je trouve vraiment dommage d'introduire cela alors qu'on aurait pu avoir une petite pépite en matière de thriller "médical". Ce dernier tiers a finalement remis en question tout le reste et m'a vraiment déçue au point que j'ai presque éprouvé des difficultés à comprendre l'épilogue.
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Les yeux

C’est en lisant l’avis de Les critiques de Yuyine​ que j’ai eu envie de découvrir ce livre et grâce à NetGalley France​ et aux éditions Bragelonne​ j’ai pu plonger dans ce thriller qui nous transporte dans univers atypique et rarement exploité.



Grâce à une écriture maitrisée et un talent de conteur on est immergé dans une lecture de grande qualité et addictive. On ne peut lâcher ce livre tellement il est de qualité, tellement les descriptions sont imagées, comme une série que l’on suit avec intérêt.



Plonger dans cette lecture atypique c’est gage de sensations fortes, avec pour seule règle « ne pas oublier que l’on se trouve dans un asile de fous et qu’il ne faut pas croire les fous »… Sauf lorsque l’on pense être fou soi-même…



Les descriptions sont tellement précises que l’asile de l’Orme en devient réel et un personnage à part entière… Un personnage qui fera fémir d’horreur n’importe quel lecteur… Un hôpital psychiatrique isolé, délabré, trois bâtiments… Dont chacun sera le spectacle de l’horreur : « Il y a toujours eu des morts à l’Orme. C’est normal il parait dans un asile. »



Une ambiance sombre et glaciale que le lecteur suit au rythme de ces pages qui deviennent un vrai page-turner tellement l’auteur réussi à nous embarquer dans la folie…



Les personnages sont nombreux et pourtant à aucun moment l’auteur ne perd son lecteur, car chacun a sa propre personnalité : celui qui mange tout ce qui lui tombe sous la main, celui qui se prend pour un poulet, j’ai adoré La Mo, un homme qui se prend pour sa femme… Léo, qui fait flipper mais qui est très attachant… Cazal, complètement déjanté mais qui m’a fait rire… J’ai adoré Lucie, un personnage troublant… Attachant… Qui peu à peu fait basculer la lecture dans ce qu’elle a d’horrifique et surtout donne corps au récit avec sa construction psychologique de grande qualité.



Mais il n’y a pas que les « fous » au royaume de cet asile, qui sont fous… La folie est en chacun des personnages…. Le gardien mauvais comme une teigne qui aime le pouvoir sur plus faible que lui… Ce directeur avide d’argent… Ce chirurgien qui cherche à comprendre… Mais à quel prix… Le seul dont la normalité est troublante est ce pharmacien qui veut juste faire son boulot tranquillement et peut être attirer l’attention de la belle Lucie.



L’auteur fourni une belle palette de personnage, ce qui pourrait faire peur, mais loin de là. Chacun a son rôle et sa place dans cette histoire addictive.



Un meurtre, des malades dont la peur du noir va être le point d’ancrage. Un monstre sévit dans les murs de cet asile… Mais parfois le monstre n’est pas celui que l’on croit… L’auteur nous balade pour nous attirer dans ses filets avec plusieurs rebondissements qui ne sont là que pour attirer le lecteur vers la toute fin du récit, pour comprendre où l’auteur a voulu amener son lecteur, qui va se prendre un grande claque tellement cela se termine en apothéose.



Un final que l’on ne voit pas venir ou que l’on refuse de voir… Un final qui fait frissonner…



Un roman qui se lit rapidement malgré ses 444 pages, qui nous balade entre folie, fiction et réalité sans laisser de répit à son lecteur qui referme sa lecture essoufflé tellement il en pris plein les yeux…
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Le visiteur du futur - La meute, tome 1 : A..

Ce 1er opus du visiteur du futur commence de très bonne manière : humour décalé, style d'écriture un peu déjanté, bref de l'originalité.

Je ne connaissais pas la web série donc, à mi-lecture j'ai fait une pause pour regarder les 10 premiers épisodes de la saison 1. Du coup, j'ai trouvéfait une pause pour regarder les 10 premiers épisodes de la saison 1. Du coup, j'ai trouvé que, même si l'histoire est différente de la série, le ton est bien présent.

Par contre, ce qui fonctionne bien pour des courts formats vidéo, tend à s'essouffler dans un livre. Je ne suis pas sûr de lire la suite.
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Les yeux

Un matin à L'Orme, un hôpital psychiatrique situé sur un plateau désertique du Berry, le corps d'un jeune patient est découvert à l'extérieur alors que les portes sont fermées pour la nuit. La jeune victime à le corps criblé de morsures et le visage figé dans la terreur. Le commandant Durieux chargé de l'enquête n'a aucune piste.



Le lendemain, alors que le directeur attend la visite du célèbre Professeur Lacan, c'est une de ses élèves qui débarque. En réalité Lucie Klein n'est pas une élève du Professeur mais l'une de ses patientes souffrant du même syndrome que la patiente signalée à L'Orme. Mais plus le temps passe, plus Lucie va se rendre compte que d'étranges phénomènes se passent à L'Orme, elle décide de mener l'enquête aidée par le pharmacien de l’hôpital.



Avec ce roman l'auteur nous entraîne dans une intrigue qui va crescendo du psychologique à l'horreur.



Le point fort du roman c'est l'ambiance, qui au départ assez étrange, et c'est normal dans un tel milieu, va se muer en événements bizarres pour se terminer sur un danger inimaginable au départ du récit.



Le roman au départ est un peu lent mais c'est voulu, et il va prendre ensuite un rythme de croisière faisant monter au fil des chapitres la tension avec de nombreuses révélations et de nombreux rebondissements. Dans le dernière partie malheureusement les révélations s’avèrent trop nombreuses et parfois un peu confuses : le lecteur a du mal à suivre.



La toile de fond, à savoir un hôpital psychiatrique construit à la fin du dix-neuvième siècle, et qui n'a plus le fonctionnement d'antan avec un nombre de patients plus réduit et une équipe encadrante des plus restreinte, est idéale pour ce genre de roman.



Le personnage de Lucie Klein se révèle à la fois atypique et étrange dans son comportement. L'auteur nous dévoile petit à petit sa personnalité et les mystères qui entourent son passé, et le lecteur n'a aucun mal à s'attacher au personnage qui cherche à découvrir sa propre vérité. Les autres personnages sont tous aussi bien dépeints.



La plume de l'auteur est efficace, travaillée et se révèle très cinématographique. Chapitre chapitre est dévolu plus particulièrement à un personnage ce qui permet le point de vue de chacun d'eux, et de partager ainsi leurs émotions.



Les Yeux est un thriller sombre et glauque où l'auteur manipule le lecteur du début à la fin de l'histoire. Il est toutefois dommage que l'enquête du policier, au départ du roman, soit totalement écartée.


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Les yeux

Années 50. Dans un hôpital psychiatrique, des patients semblent avoir des visions d’horreur alors que des expériences mystérieuses sont opérées dans le plus grand secret.

Voici un roman sombre, baroque & facile à lire qui ouvre les portes à la peur, la folie & la mort. De bons personnages, une intrigue qui tient la route dans un premier temps avec une sensation de moiteur et de frayeur qui s’empare du lecteur. On a l’impression de voir un vieux film de la Hammer en plus sanglant. On frise le jubilatoire. Dommage que la fin penche vers l’excès et laisse un petit goût grandiloquentesque à l’issu du livre.
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Le visiteur du futur - La meute, tome 1 : A..

Le format ultra court de la websérie est conservé est c’est une bonne chose. Ce premier épisode (sur 5 apparemment) prend place directement après la fin de la saison 4. Les habitués ne seront donc pas perdus, mais le novice aura très certainement du mal à pénétrer cet étrange univers.



Le tout part d’une bonne intention. J’étais plutôt content de retrouver les personnages et l’univers d’une série frenchy hors norme que j’apprécie. Malheureusement l’univers dépeint en série manque cruellement d’intérêt une fois passer à la forme « écrite ». Et on se rend compte que le jeu des comédiens et tout le « non verbal » y est pour beaucoup. On perd par exemple toute la folie du personnage du visiteur, toute l’absurdité de certaines scènes.

Malgré tout, quelques expressions et situations on réussit à me tirer quelques sourires. Notamment lorsque le lecteur est pris à partie.



Je ne suis pas certain que cela suffise à me convaincre. Pas sur que je prenne les autres épisodes… à voir.
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Le visiteur du futur : La meute

Slimane-Baptiste Berhoun nous offre la suite tant attendue de la série « Le visiteur du Futur ». « La meute » est en réalité une saison 5 de la série. Le livre n’est donc pas à lire sans avoir vu les précédents épisodes, cela n’a aucun intérêt. C’est donc un pari risqué de sortir ce genre de roman ! Toutefois, Descraques et Berhoun ont fait des merveilles !



On se retrouve donc dans le futur, juste après la saison sur Neo Versailles. Nos héros sont toujours entrain d’éviter un futur apocalyptique fait de zombies et de nécrophiles. Mais le roman ne se focalise pas sur le présent. En effet, un membre de « La meute » tente de convaincre le docteur Castafolte de réparer une machine permettant d’aller dans une réalité parallèle où l’humanité a pris le bon chemin, celui qui permet de voyager dans les étoiles. On découvre très vite que cela est lié au passé du visiteur autrement appelé "Renard".



On retrouve ainsi l’humour de la série, ça fait directement mouche avec un style d’écriture décalé et parfois très « méta », l’auteur n’hésitant pas à casser le quatrième mur pour s’adresser directement au lecteur. L’effet est vraiment réussi. L’histoire est riche en action et permet plus de liberté que dans la websérie au budget limité. Ici, on peut tout se permettre pour notre plus grand plaisir.



Bref, c’est une réussite, on a grand plaisir à replonger dans cet univers et surtout hâte de voir ce que donnera le film, au cinéma cette fois ci, en fin d’année !

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Le visiteur du futur : La meute

La meute est juste génial. Quand on a suivi les aventures du Visiteur et qu'on les a autant apprécié que moi, on ne peut qu'être conquis par la qualité de cette cinquième saison si je puis dire. Tout d'abord le livre est très bien écrit, ce qui est étonnant car on a plus l'habitude de voir Slimane-Baptiste Berhoun en tant qu'acteur ou scénariste mais il est également très bon auteur. On retrouve dans La Meute toutes les qualités de la série : un humour complètement barré et génial, un univers post-apocalyptique follement déjanté, des personnages hauts en couleurs (et en dénominations pour cette histoire là) et des scènes d'actions complètement épiques et maîtrisées de bout en bout et franchement bravo à l'auteur car retranscrire un univers et des codes de scénario d'une série dans un livre n'est pas chose facile. Bref on retrouve des personnages qu'on adore, on en découvre de nouveaux que l'on apprécie tout autant, on apprend même de nombreux détails sur la vie passée du visiteur ce qui nous fait regarder la série d'un œil nouveau. Ce roman est juste génial ! Je n'avais qu'une envie lorsque je l'ai terminé : revoir entièrement la série !
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Les yeux

Slimane-Baptiste Berhoun est un auteur français connu en majeure partie pour la franchise Le Visiteur du Futur mais pas que. En effet, après avoir fait parler de lui avec La Meute en 2015, il est revenu en 2017 pour nous présenter Les Yeux. Lucie Klein, élève du professeur Lacan, arrive à l’Orme dans un hôpital psychiatrique, où des choses bien étranges et effrayantes se passent. La galerie des protagonistes qui défilent dans ce roman est impressionnante. Et aussi criante dans tous les sens du terme. Psychiatres, psychopathes, gardiens à deux doigts de la folie, les centre hospitalier de l’Orme n’est pas un endroit où il fait bon être. Même que les murs eux-même semblent s’animer sous nos yeux. La venue de Lucie ne nous rassure guère, puisque même la jeune femme est troublante, voire dérangeante. Il est difficile de réellement expliquer la sensation que l’on ressent à la lecture de ce livre, mais Baptiste-Slimane Berouhn n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Chaque personnage est pensé pour nous faire peur littéralement. Le chirurgien Valmont ne nous donne pas envie de passer sur sa table d’opération, et le pharmacien Gaultier pourrait bien cacher des choses étranges derrière sa sympathie… Plus on avance dans la lecture plus on se sent comme oppressé, tandis que les événements s‘enchaînent à une vitesse qui ferrait de ce livre une victime des radars de vitesse s’il était une voiture. L’appréhension est aussi quelque chose que l’on ressent, comme si en tournant la page on allait tomber dans le livre et ne pas réussit à en sortir. Les personnages sont tous développés de manière complète, et on arrive très bien à les différencier malgré leur nombre. Lucie est intrigante, glaciale au début puis plus humaine que ne semblait l’indiquer nos premières impressions. Concernant les plot twist, certains détails sont prévisible mais sinon tous le reste est posé au bon moment. Possible que Berhoun soit un magicien ou un sorcier tant il sait manier l’art de raconter. En conclusion, Les Yeux est un thriller glaçant idéal pour nous faire frémir. Si vous êtes amateur de thriller et d’horreur, alors ce livre est fait pour vous. Pour les autres ? Pourquoi ne pas lui donner une chance, vous serriez surpris de constater que l’immersion opérera également sur vous.
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Les yeux

Ce n'est pas que je ne l'ai pas crue, non ce n'est pas vraiment ça. Quand ma collègue m'a dit, le regard fiévreux de certitude que ce livre était fait pour moi, avec des arguments décisifs tels que « glauque », « enquête », « hôpital psychiatrique », mon intérêt s'est arrêté, le pied en l'air, ma tête a tourné vers elle, et là, je lui ai quand même dit : « Ok, je le prends ».



Elle me l'a passé.



Le temps a passé.



Elle en avait besoin, je lui ai rendu.



Mais il a fallu qu'elle me le repasse. Et qu'il me regarde, posé là, sur la table de chevet, et que dans ma tête trotte toujours ses mêmes arguments, et que je repense à ma collègue qui tous les matins attend que je lui dise : « c'est bon je l'ai commencé, c'est bon je l'ai lu ». Alors, oui, oui, quand j'eus fini une lecture, bonne qui plus est mais finie, j'ai craqué et je l'ai ouvert.



Et je n'ai pas décroché !



C'est donc là que je vais reprendre un discours plus conventionnel et moins littérairo-meuf-qui-s'essaye-à-faire-de-la-littérature.



Vous l'avez lu, l'histoire se passe bel et bien dans un hôpital psychiatrique perdu en pleine campagne, aux bâtiments délabrés, en manque de personnel, et où un crime vient d'être commis. Sentez-moi ce suspense !

Un jeune patient est retrouvé mort dans la cour de l'hôpital, le ventre ouvert comme s'il s'était dévoré les entrailles (ou qu'ON lui avait dévoré les entrailles), la peur se lisant encore dans le regard. le commandant du village est au-dessus de lui, mais il se pourrait bien que faute d'indices, il laisse couler cette affaire (de dingues)...

Ça n'empêche pas l'hôpital de continuer de vivre, voici qu'il accueille au même moment un grand professeur parisien, venu pour examiner une patiente ayant une maladie particulière. Au grand étonnement du directeur, du pharmacien et du chirurgien en chef, c'est une jeune fille qui descend de la voiture de Gaspard (le taxi local berrichon), Lucy Klein, étudiante auprès du professeur parisien. Elle peut rester un mois.

Et la nuit, une Ombre rend visite à certains patients. Ils ne doivent pas la regarder. Bon après....ce ne sont que des fous !



Afin d'éviter une chronique beaucoup trop longue et devenant indigeste, tant j'ai à dire et ce, sans m'en lasser, je vais vous énumérer par points courts, simples et se voulant efficaces, pourquoi j'ai trouvé ce thriller parfait, magistral et qu'il est devenu MON coup de coeur 2018 (alors que nous ne sommes qu'en février) :



1. Les personnages sont bien décrits, approfondis psychologiquement. Ils sont intrigants, attachants, méprisants. Je les aurais suivi pendant plus de mille pages sans problème ! Maintenant que ma lecture est finie, ils ont laissé un grand vide dans mon coeur. Je pense encore à eux. Excusez-moi, faut que j'aille me moucher...



2. C'est une intrigue à multiples rebondissements (vous l'avez vu, il y a plusieurs mystères d'entrée de jeu, impossible de vous ennuyer). Nous avons ainsi un rythme palpitant maintenu jusqu'au BOUT DU BOUT DU BOUT ! Bien sûr, avec la fameuse grande action de fin qui monte crescendo, et même ça, vous pouvez être surpris par la construction proposée ! Surtout, pensez à bien rependre votre souffle. Ou entraînez-vous à maîtriser vraiment l'apnée. C'est vraiment selon les préférences de chacun. Moi, j'ai fait les deux, ce qui nous donne une respiration de chien cardiaque haletant et bavant...loin du glamour, quoi !



2bis : J'ai tellement apprécié partager les pensées de nos protagonistes, et donc suivre le cours des réflexions au présent. Pas de personnage qui se la pète plus haut que ses oreilles en ayant un train d'avance sur nous, lecteurs. Ici, on ne nous cache rien, on nous inclus dans l'évolution des résolutions des énigmes, et c'est tellement bon qu'il était important de le préciser. Comblée, je suis !



3. L'ambiance, oh my God, l'ambiance ! Tout pour faire un parfait huis-clos sombre, glauque mais pas étouffant (on a au contraire bien envie de continuer à s'y glisser), fantastique, frissonnant aussi putain, addictif beaucoup beaucoup !



4. L'écriture et les choix narratifs que je salue. C'est bien écrit, soigneusement bien écrit, intelligemment bien écrit, poétique parfois, drôle aussi (oui, oui, oui, et alors comme on dit, femme qui rit, femme complètement dans son lit, d'autant que vu le beau minois de l'auteur, je ne dirai pas.....grhuuuummmmghruuummm, je me reprends de suite, je me reprends de suite ! Alors moi, dès qu'on me fait rire, de suite, on marque des points !), les changements de points de vue, une véritable réussite ! On passe des pensées de Gaultier, à celles de Lucie, puis à celles d'un autre personnage et cela sans utiliser l'emploi de « je » (que je trouve maintenant franchement agaçant, on en a trop usé ces derniers temps). Moi, je ne peux que applaudir cette performance stylistique !



Je finirai par un sobre mais sincère : Bravo ! Et merci à ma collègue qui a su cerner mes goûts parce que oui, c'est exactement ce que j'aime !

J'ai en plus découvert le talentueux Slimane-Baptiste avec cette casquette d'auteur, ce qui me rend encore plus admirative !



Je vous invite à faire également cette découverte, si ce n'est pas déjà fait ! Avez-vous lu par hasard sa série La Meute ?
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Le visiteur du futur - La meute, tome 1 : A..

Très jeune, Valentin Peroy apprend à ses dépens l’importance de la maxime : « Après l’heure, c’est plus l’heure » et finit par en tenir compte. Henri Castafolte a inventé le premier modèle d’introspecteur, une étrange machine à explorer les souvenirs. En 2010, lors d’un match de football, un but refusé à l’équipe de Marseille a causé le lynchage de l’arbitre et marqué le début d’une interminable guerre civile. Henri et son ami Raph décident de retourner dans le passé pour essayer d’arranger ça. Mais la terrible Brigade Temporelle est à leurs trousses…

Ce premier épisode intitulé « Après l’heure c’est plus l’heure » est en réalité l’adaptation sous forme de feuilleton d’une série télévisée relevant à la fois du registre de la science-fiction et de celui de l’humour. Il est certain que le ton est léger et certaines situations plutôt cocasses, mais le lecteur pouvait s’attendre à beaucoup plus loufoque. En ce qui concerne le volet SF, cette histoire de machine à explorer les souvenirs, autant dire à remonter le temps et cette intrigue basée sur des mondes parallèles ne brillent pas par une extraordinaire originalité. Sans doute faut-il se contenter d’une lecture de divertissement et ne pas en demander plus. Comme le style est agréable, efficace et bien rythmé, l’ensemble fonctionne assez bien et le lecteur peut facilement avoir envie de continuer la série après ce premier épisode offert par Bragelonne.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Le visiteur du futur : La meute

Point important, il faut avoir vu la websérie pour comprendre et apprécier ce roman, d’autant qu’il est la suite immédiate à la saison 4 « Néo-Versailles ».

On retrouve tout de suite l’ambiance de la série et les personnages principaux : le Visiteur, Henri Castafolte et Raph, ainsi que des références aux autres.

J’ai beaucoup apprécié quand Slimane-Baptiste Berhoun casse le « mur » en faisant référence à la structure de la série, au nombre de pages, au style de la phrase, etc.

On plonge dans l’enfance de Renard, alias le Visiteur, ce qui est un moment fort émouvant... et pas mal polisson ! Je pense que Berhoun et Descraques se sont permis ce qu’ils ne pouvaient en image : un peu plus d’hormones (mais rien d’érotique) et de violence aussi.

Le film sorti au cinéma en 2022 s’inscrit dans la suite immédiate du livre.

Un roman prenant, bien écrit et qui ne peut, je pense, que ravir ceux qui apprécient l’univers du « Visiteur du futur ».
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Les yeux

"Les yeux" est un roman écrit par Slimane-Baptiste Berhoun, célèbre acteur de la série "Le visiteur du futur". Ici rien à voir, on se retrouve dans un huit clos au sein d'un hôpital psychiatrique d'un autre temps. Entre folie et longueur, le bilan est mitigé!



En effet, même si l'histoire est très intéressante et les personnages prometteurs, on tourne rapidement autour de ce qu'on connait déjà d'un hôpital psychiatrique. On oscille beaucoup entre folie, réalité et fantastique, sans vraiment avoir où se placer (ce que j'aime beaucoup d'ailleurs).



Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal avec le style d'écriture, parfois un peu brouillon et riche en longueur dans les scènes d'action. Il y a toutefois des passages riches en suspense mais qui ne compense pas le reste, et ne parvienne pas à créer cette envie d'y revenir.



Le final est à la fois réussi et décevant. La bascule n'est peut être pas celle que j'espérais et je reste avec un gout de déception.



Bref ce roman a un énorme potentiel mais il peine par le manque d'expérience de son auteur?
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Les yeux

Je découvre avec ce roman la plume de Slimane-Baptiste Behroun. Elle est incisive, parfois froide et tranchante et en même temps elle a ce quelque chose qui attire et rend accro.



Le sujet est déjà hautement surprenant. Il m’a un peu fait penser à ce film avec Jack Nickolson titré « Vol au-dessus d’un nid de coucou ». Car l’un comme l’autre nous montre l’intérieur d’un asile du point de vue surprenant de ceux qui l’habitent.



Que ce soit le petit Léo, sa mère, ou les autres patients ils nous troublent par leur pathologie. Ce n’est pas toujours évident de savoir ce qu’ils pensent, ce que l’on doit ressentir face à eux.



De plus, Lucie Klein, l’héroïne, cette étudiante envoyée par le grand professeur de Paris pour une étude de cas est, elle-même, particulière. Elle semble cogiter tout le temps. Et nous entraîner dans ses pensées comme dans un train parfois fou.



Son enquête sur le cas de Marie va l’amener à découvrir des choses pas claires au centre psychiatrique de l’Orme. Des morts étranges, pleine de violence et de terreur. Des ombres. Des yeux jaunes. Et derrière tout cela une énigme : qui? Pourquoi?



Au fil des chapitres la trame se complexifie. Le scénario devient dense et les révélations nous glacent. Personne ne semble être ce qu’il doit être.



Du personnel pas si soignant que ça. Des fous pas si fous. Des traitements parfois choc. Mais que se passe-t-il donc dans les soupentes de l’institut pour que ceux qui y échouent en reviennent changés ?



L’enquête de Lucie va-t-elle l’aider à coincer un meurtrier sanguinaire? Ou va t elle lui apporter d’autres réponses?



Sous la plume de l’auteur j’ai frémi d’angoisse.



Le suspense est soutenu, tendu et semble nous tirer vers des profondeurs glauques et putrides. Lorsque l’on pense avoir trouvé la faille, elle s’ouvre devant nous pour nous emporter dans un cauchemar horrifique et sanglant.



Je dois avouer que les descriptions de certaines scènes sont glaçantes de réalisme. Le lecteur voit alors du sang partout, qui coule, qui suinte, qui éclabousse. C’est flippant et à la fois tripant car on ne peut lâcher le récit, les chapitres s’enchaînant dans une course effrénée vers la vérité.



Et bon sang!!! Quelle fin de folie!! J’en suis encore complètement sidérée. Je m’attendais à beaucoup mais là, même si j’ai eu un doute, un éclair de lucidité vite oublié dans ma lecture j’ai été sciée.



Je ne qualifierai pas ce roman de coup de cœur même si mon palpitant a subi quelques ratés à maintes reprises. Car c’est plus un coup au cœur, de stress, de tension que j’ai ressenti. Je pense qu’il faudrait alors inventer une nouvelle expression pour ce genre de lecture qui vous prend aux tripes dans l’horreur, le mal et la mort. Alors si vous avez des idées pour le qualifier, aidez-moi !



Mais en tout cas, rien ne vaut de le lire pour comprendre ce que je veux dire par là. Et adorer avoir peur. Maintenant je vais tenter de dormir, et surtout » ne le regardez pas dans les yeux! »
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Les yeux

Livre lu dans le cadre du mois de l'horreur sur le blog. Merci à Bragelonne pour ce SP.



Un vrai coup de coeur, peut-être celui de l'année 2017. Les yeux m'a captivée, effrayée, embarquée avec lui... bref, un vrai bonheur livresque de mon côté.



Un enfant est mort dans un asile perdu dans les hauteurs. Lucie, une jeune étudiante, vient pour une toute autre enquête. Une patiente pourrait l'aider à résoudre un ancien meurtre. Mais celle-ci ne veut l'aider qu'à une condition : qu'elle découvre le monstre caché dans le noir qui s'en prend aux pensionnaires. Ce monstre existe-t-il vraiment ?



Peur, médecin fou, amour, enquête, meurtre, menace, folie... un cocktail explosif qui nous tient en haleine.



Et moi qui adore les personnages dans une histoire, je suis servie. Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé.



Pour un avis plus complet, je vous invite sur le blog
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Les yeux

Au départ, j'ai cru à une enquête policière puisque le roman s'ouvre sur un cadavre et qu'il y avait un flic. Mais celui-ci s'en va et à la place on voit arriver une jeune femme, élève de Lacan, qui vient dans l'institut psychiatrique où on a trouvé le cadavre, pour interroger une malade qui souffre de prosopagnosie c'est-à-dire d'une forme d'amnésie. Lucie Klein est persuadée qu'elle sait quelque chose à propos d'un meurtre horrible qui a eu lieu à Paris rue des Martyrs. Je me suis dit alors le roman va parler de ce meurtre! Pas vraiment puisque, ensuite, l'intrigue se tourne vers l'horreur car Lucie s'aperçoit que certains malades de l'institut auraient peur d'un monstre qui leur apparaît régulièrement. Dans ces cas-là ils ne doivent pas regarder directement le dit monstre, sinon il s'incarne sous la forme de leurs pires cauchemars. Lucie d'écide donc de traquer ce monstre.A partir de là, j'ai commencé à décrocher. Je me suis forcée à aller jusqu'au bout car je n'aime pas laisser un roman inachevé et puis, sait-on jamais, la fin peut s'avérer surprenante. Autant dire qu'elle est gore mais elle n'a rien d'originale. Non vraiment ce roman m'a vraiment déçu.

8/20
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