Soledad Bravi

Mettre en image des expressions courantes tel que joindre les deux bouts, couper les cheveux en quatre est chose faite avec ce gros album cartonné, qui parle bien plus aux adultes qu'aux enfants qui n'ont pas encore la notion de toutes nos expressions farfelues.

Le livre traite de la relation entre un petit garçon et sa maman. Livre à l’humour décalé. La mère est présentée comme repère permanent de la vie.

Bon livre à utiliser pour les relations entre parents et enfants, et qui conduit à une réflexion sur la place de la mère et du père?

Album pour les tout petits.



F.F. Médiathèque de Coulanges, Gonesse

Les rêves peuvent être très différents, les pages de ce livre le sont aussi. Les illustrations de Soledad Bravi sont très riches et peuvent être utilisées pour un jeu de recherche visuelle. En tout cas, je vais probablement l'utiliser comme cela.Comme livre à compter également. Il y a aussi beaucoup de références à des contes archiconnus. Bref un livre sur lequel on peut passer beaucoup de temps.

Cette BD reprend les planches parues dans le magazine ELLE chaque semaine. Les lectrices du magazine ne trouveront donc rien de nouveau dans ce recueil. Pour les autres, en revanche, c’est l’occasion d’avoir de bons fous rires ! Ma planche préférée ? « Suis-je une addict de mode ? » page 8. Toutes les shopping addicts se reconnaîtront (mais ne le montrez pas à vos maris ! ;-) ).



Côté graphisme, j’ai apprécié le dessin tout en rondeur de Soledad. Il rend les personnages joyeux et rigolos. C’est coloré. Quant au texte, sa présentation fléchée rend bien le raisonnement à suivre et la chute de l’histoire.



Je vous la recommande
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Si vous lisez le magazine Elle, vous commencez peut-être par la page de la fin réservée à Soledad qui me fait dire intérieurement à chaque fois que ça doit être génial de savoir exprimer des idées, des ressentis en dessins.

J’avais d’ailleurs un peu peur de ne pas découvrir grand chose de nouveau avec cette compile de l’année mais comme j’achète de moins en moins souvent Elle, j’ai découvert une grande partie des planches et j’ai trouvé ça vraiment drôle, j’ai même ri à plusieurs reprises.

Je pense que cela touche davantage les femmes que les hommes parce que cela joue sur le processus d’identification à l’auteur (ou à son personnage qui est une femme). C’est léger, c’est bourré d’autodérision mais en même temps cela évoque des questions que nous nous posons forcément un jour (le nid vide quand les enfants quittent la maison, la vieillesse)… ou pourquoi encore vous ne coucherez pas avec Ryan Gosling (peut-être parce qu’il est aussi expressif qu’un poisson rouge ? je vous le laisse : )).

J’ai trouvé tellement vrai le « pourquoi ce n’est pas super sympa d’aller à la piscine ? », je me suis bien reconnue dans « êtes vous une fille d’hiver? » (genre celle qui passe son temps à claquer des dents et qui boit 7 litres de thé) mais je crois que je n’ai pas encore fait ma crise de la quarantaine : )
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Très gros livre cartonné destiné aux tout-petits 1/3 ans qui peuvent le manipuler aisément. Un dessin très simple et coloré par double page avec le nom et l'habitat de ce qu'on regarde. Les enfants adorent. Une mention rigolote pour le caca et le pot qui font rire les petits a chaque fois!

Soledad Bravi nous livre un album pour les tout-petits coloré et agréable à lire. Avec 1, 2, 3, 4 pattes, l'enfant apprend à compter jusque 10. Chaque chiffre est illustré par des expressions et des objets. C'est amusant et ludique à la fois.

Un album tout en couleurs sur la thématique de la peur du noir chez les tout-petits. Par son imagination, l'enfant apprivoise le noir, il y voit des dinosaures, des papillons multicolores,... Enfin apaisé, le sommeil viendra le trouver.

A peine ouvert le colis qui contenait le livre, plein de petites mains sont apparues pour essayer de se l'accaparer, "A moi ! à moi ! c'est pour moi !". Il faut dire qu'on reconnait un dessin de Soledad Bravi du premier coup d'oeil par ici, et que quelques uns de ses titres figurent en bonne place des lus-relus-rerelus-bref on les connaît par coeur, parmi lesquels "Bonne Nuit !" (avec Benoit Marchon), "Le Petit garçon qui disait toujours non" (avec David Foenkinos) ou encore "Le Très Grand Livre des Rêves" (avec Nathalie Laurent) - et encore je ne te parle que des titres jeunesse... Bref, Soledad fait comme qui dirait partie de la famille, et j'étais donc ravie de pouvoir découvrir avec les Minimonstres cette nouveauté : après "Papa Houêtu ?" (avec, déjà au texte, le "Roi des Papas", Vincent Malone), voici "Maman Houtuva ?", une expression bien connue des mamans, qui trouverait bonne place entre "Maman Tuféquoi", "Maman Onmangekoâ ?" et "Maman Téoù ?". Quelle maman ne sourira pas en se reconnaissant dans les réponses qui jonglent avec les expressions avec beaucoup de second degré - ça tombe bien, ici on pratique beaucoup... question de survie :-) ! Et même si les bouts d'chou n'en saisissent pas toutes les subtilités, ils rient volontiers du dessin toujours aussi expressif et caractéristique, et c'est en famille (les uns blottis dans les bras des autres) qu'on appréciera la jolie chute de l'histoire, toute en tendresse bien sûr.
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Un petit livre qui amuse beaucoup les enfants. On apprend aussi à compter.

Par contre, les dessins sont loin du talent de Soledad Bravi. Dommage !
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Les expressions que nous employons quotidiennement sont parfois difficiles à comprendre pour nos enfants. Essayez de vous mettre un peu à leur place et de tout prendre au pied de la lettre. Que donnerait, par exemple, l'expression faire du lèche-vitrine prise au premier degrés ? Ca y est, vous avez l'image bien en tête ? Ce petit album trop drôle répond à une question que toutes les mamans entendent des dizaines de fois par jour "Maman Houtuva ?" par le biais d'illustrations pleines d'humour. Sont ainsi illustrées quelques perles de la langue française que nous utilisons souvent sans penser qu'elles peuvent être interprétées différemment par nos chères têtes blondes : tomber dans les pommes, faire des pieds et des mains, enfoncer des portes ouvertes, se couper les cheveux en quatre, casser la baraque, faire un carton, foncer dans le tas, péter un fusible, partir en vrille, lancer une machine, se faire passer un savon ou encore essayer de joindre les deux bouts.







Un petit album très amusant à feuilleter en famille pour une double lecture savoureuse et divertissante. Ca n'a l'air de rien, le principe est simple, et pourtant, c'est un livre qui dit beaucoup de choses en peu de mots et aborde les hauts et les bas du quotidien et de la vie de maman, pas toujours évidente. La fin est délicieuse et tendre à souhait. J'ai vraiment adoré ! Le coup de crayon de l'illustratrice me disait quelque chose alors j'ai fait quelques recherches et Soledad Bravi est également l'illustratrice de la collection "Les paresseuses" que j'aime beaucoup. Je suis ravie de la retrouver dans un autre registre. Ce livre m'a fait penser à un autre album du même genre : "Demain, je fais le pont !" de Armelle Barnier, Sylvie Hennequin et Zelda Zonk. Le connaissez-vous ?
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Ce livre traite avec humour de l’arrivée de bébé et de sa première année parmi nous. J’ai acheté ce livre plusieurs mois avant mon accouchement et cela m’a aidé à relativiser. Après la naissance, je l’ai relu pour me rassurée.



Les chapitres sont bien clairs. La navigation dans le livre est facile. Des trucs et astuces, des listes, des tableaux, … sont régulièrement proposés et sont très utiles. Ce n’ai pas « LA BIBLE » mais on y trouve tout ce dont on a besoin pour sortir la tête de l’eau. Et toujours cet humour bienvenu, surtout dans les illustrations.



C’est une bonne base pour débuter. Pour plus de détails, il reste les livres plus techniques.

[Extrait]

Etant complètement fan des illustrations de Soledad Bravi, il ne m'a pas fallu plus de trois secondes pour me décider à lire sa dernière BD : "Restons calmes" ! J'avoue, je ne connaissais jusque là que l'aspect "illustratrice" de cette dessinatrice de grand talent, aussi j'avais une mini-peur : celle que le scenario de sa BD ne suive pas. J'ai vite été soulagée !



Dans "Restons calmes ! ", Soledad Bravi nous livre une sorte d'autobiographie (je ne sais toujours pas si les détails racontés dans cette BD sont réels ou pas, si elle a bien deux filles, si elle aime vraiment le jogging... ). C'est l'histoire de Soledad, quarantenaire moderne, qui décide de perdre du poids, en mettant notamment l'accent sur la course à pied. Même si j'ai toujours autant de mal à croire qu'on puisse du jour au lendemain aimer le sport (malgré les preuves scientifiques que c'est une addiction), j'ai trouvé l'histoire convainquante, et surtout pas moralisatrice envers ceux qui, comme moi, ne se bougent pas de la semaine. Cela nous donne donc un scenario sympathique, bien dans l'air du temps, et qui s'articule autour de divers thèmes qui s'enchainent parfaitement bien (ce n'est pas une BD façon : une page = une histoire) et jouent parfois sur le comique de répétitions.
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De ce point de départ plaisant mais assez futile, l’auteure tire un album amusant et universel, qui s’aventure en terrain intime.
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Parfait pour les petits à partir de 15 mois.

C'est l'histoire d'un petit garçon qui semble né ronchon : son premier mot n'a pas été "Maman" mais "Non". Simplement, il ne pouvait pas dire autre chose, même quand on lui proposait des choses qu'il aimait (aller à Disneyland, des bonbons, un DVD) toujours la même réponse : NON. Pas facile pour lui et pas facile pour ses parents qui ont cherché la solution dans des livres, sur internet, chez le psychologue. Jusqu'au jour où une nouvelle élève arrive à l'école...

Des illustrations simples qui en disent beaucoup, sur un texte touchant de l'auteur de "La Délicatesse". J'adore !

Je m’attendais au départ à découvrir une anthologie de discours célèbres, complétée par l’analyse de quelques procédés rhétoriques mais c’est en fait bien plus que cela : chaque texte s’accompagne d’un très riche étayage. Les dossiers sont passionnants et permettent de mieux appréhender ce qui s’est passé avant le discours mais aussi et surtout ce qui a changé depuis. Avec cet ouvrage, on réalise vraiment l’importance de maîtriser la parole dans notre société ainsi que le pouvoir des mots à la transformer.



Les textes sélectionnés sont puissants et il y a quelque chose de très émouvant à les voir ainsi assemblés. Les dessins de Soledad Bravi ne sont pas que de simples illustrations, ils redonnent vie aux orateurs et oratrices, hommes, femmes, les font dialoguer.

C’est un très joli ouvrage mais somme toute très succinct. On survole la chronologie des inégalités et des avancées féministes mais ça s’arrête là. On ne rentre pas dans le vif, on ne trouve pas la subjectivité qu’on recherche dans les livres parlant d’idéaux.



Et certaines choses m’ont même fait tiquer. Le passage sur la préhistoire me semble dénué de valeur historique.



Et la femme du président n’est pas tant juger sur le fait qu’elle soit plus âgée que lui. Mais qu’il était mineur et elle son professeur lorsqu’ils se sont connus ..



C’est une mini initiation au combat féministe mais rien de bien transcendant.

Mouth le mammouth raconte l'histoire d'amour qu'ont connue son père Papouth et sa mère Mammouth. Un petit roman de 47 pages digne de Solotareff, plein d'humour et de tendresse, servi par une plume poétique, pour petits lecteurs en herbe. Chouette !

BD qui reprend rapidement et de manière humoristique l'Iliade et l'Odyssée de Homère.

Les dessins ont été publiés dans un journal donc tout n'a pas pu être adapté mais étant fan de mythologie, j'ai une toute petite déception pour l'Iliade : les dieux sont bien présents au début mais ils disparaissent dès que Pâris a décidé de donner la pomme à Aphrodite. Athéna et Héra sont en colère et promettent de se venger mais elles ne réapparaissent alors que les dieux ont pris part à cette guerre ! C'est dommage mais il est compliqué d'adapter l'Iliade en peu de cases. Après on va à l'essentiel, si on veut l'histoire complète, il faut lire les œuvres mais certains éléments dans la BD sont bien décrits et développés, pourquoi pas l'affluence des Dieux même légèrement ?