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Citations de Sonja Delzongle (836)


De ces froides ténèbres, blotti contre l’épaisse fourrure, était né le premier des cauchemars qui allaient hanter Jan Kosta toute sa vie. Le même cauchemar qui se répéterait chaque nuit.
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Épuisé par toutes ces émotions, après avoir partagé les biscuits avec Hatsa qui ne s’était pas fait prier pour avaler sa part, Jan avait sombré dans un sommeil troublé par des visions d’apocalypse.
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_Docteur Royer, vous avez peut-être perdu la mémoire des événements récents, en revanche, vous n'avez sans doute pas oublié qu'il s'agit d'une enquête sur une série de sept homicides, dont les victimes, avec votre propre père, sont toutes liées directement ou indirectement à Keraunas
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L'autopsie d'Elsa, ce qu'elle a révélé, l'inexplicable attrait pour Eléonor en même temps qu'une méfiance vis-à vis de la journaliste qu'elle reste malgré tout et, enfin, ce qu'elle lui a appris, tout ça fait beaucoup à absorber en vingt-quatre heures pour un seul homme.
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_J'ai appris que Lang était médecin légiste, avant de se spécialiser dans ce domaine... Qu'est-ce qui l'a poussé à cette reconversion?
_Quelques autopsies pratiquées sur des foudroyés. Il a voulu en savoir plus sur les effets de la foudre sur l'organisme de ceux qui y ont survécu.
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L'être humain est par nature un "cassos", je crois bien, quel que soit son milieu.
La planètre est trop bonne de l'avoir hébergé depuis des millions d'années.
À sa place, il y a longtemps que je l'aurais jerké. Recraché comme de la bile. Comme le nuisible qu'il ne cessera jamais d'être ...
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Quatre corps attachés à de gros pieux métalliques plantés dans le sable et qui, à première vue, ont l’air d’être ceux d’un homme, d’une femme et de deux adolescents, tournés vers l’océan. Chacun est enveloppé dans du papier aluminium des pieds à la tête. Seuls sont visibles leurs visages aux yeux grands ouverts, comme sous l’effet d’une peur intense. Une peur qui les aurait figés à jamais.
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Je crois que la vie, c’est ça, poursuit Théo, en proie à une émotion soudaine. Un ciel dégagé, lumineux, brusquement envahi de nuages noirs qui l’assombrissent et forment une masse incontrôlable, imprévisible, comme les évènements auxquels elle nous confronte.
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Chacun sort sa Maglite de poche pour éclairer les escaliers défoncés qui conduisent à l’étage. En haut s’offre à leur vue un spectacle apocalyptique de décombres et déchets de toutes sortes jonchant ce qu’il reste d’un parquet à chevrons ; de la canette qui, dans un avenir peut-être pas si éloigné, finira dans un musée d’anthropologie et d’histoire naturelle, des restes de joints et des seringues usagées traînant au milieu de préservatifs tout aussi usagés, aux matelas auréolés de pisse de rat et d’humains, ce qui, ici, revient à peu près au même.
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Penser à autre chose sera son seul refuge. Se concentrer sur le moment présent et les remarques de Vasseur, à l’instar des autopsies ¬auxquelles il a déjà assisté.
Comme de coutume, les deux corps sont allongés sous un drap qui sera retiré dans un lever de rideau sur la crudité de la scène, sous l’œil froid du scialytique. Réussir à tenir la première heure.
Commence l’examen préalable des cadavres avec les prélèvements sous les ongles, dans les cheveux, la bouche. La pesée des organes vitaux à corps ouvert sera la plus éprouvante.
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Les Beaux Jours. Un lieu qui n’a d’attirant et de prometteur que le nom derrière lequel se cache une réalité tout autre. « Les derniers jours » serait plus évocateur de ce qui se passe au sein des murs de cet EHPAD. Ou plutôt une serre, dans laquelle végètent ses résidents, légumes pourrissants d’un potager délaissé depuis longtemps et qu’on a placés là par manque de temps ou de motivation pour s’en occuper dignement. Un triste concentré de misère humaine. Une civilisation qui oublie ses anciens est une civilisation en fin de parcours ou en plein naufrage, Max en est convaincu
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Face à ces scènes et à la mort infligée à des innocents, même un professionnel aguerri ressent cette solitude, cette impuissance et cette rage, aussi, qui lui donnent l’envie brûlante de mettre la main sur les individus que le mal et la violence animent. Avec cette impression aussi persistante qu’une tache de soleil dans les yeux, que certains humains en sont pétris.
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L'araignée est suspendue au fil qu'elle tisse, l'homme, au temps qui passe.
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Chercher est plus stimulant que trouver. Trouver sonne la fin de ce qui a motivé le chercheur et fait battre son cœur tout au long de sa traque. Trouver n'est qu'une trop brève jouissance au regard de tout ce qui a précédé.
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Le hasard est l'un des nombreux masques du destin qui sert à te faire croire à une part accidentelle des évènements et le libre arbitre est l'une de ses nombreuses illusions.
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Comme de coutume, les deux corps sont allongés sous un drap qui sera retiré dans un lever de rideau sur la crudité de la scène, sous l’œil froid du scialytique.
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Une étoile morte peut scintiller à nos yeux pendant encore des millions d'année. A l'inverse d'elle, qui est bien vivante et pourtant déjà éteinte. Combien lui ressemblent dans le monde ? Combien d'errances et de solitudes sont à la dérive ?
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Mais la mémoire était le réservoir des bons et des mauvais souvenirs, le grenier des chagrins et le jardin des bonheurs. La sienne restait bloquée dans le froid et l'obscurité d'une cave. Elle avait été mère, elle ne l'était plus. Elle devait vivre avec ça.
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Dans cette neige qui danse, elle voit une métaphore de la vie. Une formation - la naissance -, un parcours - la trajectoire et la façon dont il tombe -, puis la dissolution ou la fonte - la mort. La libération, elle n’y échappera pas non plus. Elle aimerait être un de ces cristaux à la structure parfaite avant de mourir.
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Quelqu'un pourrait témoigner que tu es bien rentré chez toi?
-- Non, à part mon chat. ( p 321 )
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