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Citations de Sonja Delzongle (836)


Les mots du guérisseur lui soulevaient l'estomac C'était peut-être un début d'explication à l'utilisation du venin de serpent et à l'anticoagulant pour en atténuer les effets. La victime devait être neutralisée, mais pas morte.
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Etablir le profil des victimes et de leur entourage l'aidait à construire celui du tueur. On a tendance à se focaliser sur ce dernier, alors que ce sont aussi les caractéristiques de ses victimes qui guident ses choix.
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New York City, Jay Street, Brooklyn, 3 h 12
(...)
Si elle était restée au fond de sa Bretagne natale et humide, à Saint-Malo, jamais elle n’aurait connu l’expérience existentielle de loger au quarante-deuxième étage d’une de ces tours qui grattent le cul de Dieu
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Nous sommes parfois ce que nous ne sommes pas, et ne sommes pas toujours ce que nous sommes réellement.
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Elles avaient grandi dans la même cité, à l'époque où tous cohabitaient dans un joyeux mélange. Immigrés italiens, portugais, polonais, yougoslaves, juifs, arabes. Avant que le monde ne devienne noir et blanc, un monde sans nuances. Un monde de colère et de violence. De mépris et de haine de la différence.
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Il releva la vieille couverture jusqu’à son menton, et la laissa s’endormir. A regarder son visage se détendre, le souvenir resurgit… Il avait déjà vu cette fille, il y avait bien longtemps. Elle n’était alors qu’une adolescente, une fleur encore fermée, mais ces traits d’une finesse remarquables, il n’avait jamais pu les oublier. (…) Pourquoi était-elle venue seule dans les parages du Mont Perdu ? Etait-ce pour le trouver ? (…) Pour avoir la réponse, il attendrait qu’elle se réveille.
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On est, et puis, en un coup de baguette maudite, l'instant d'après, on n'est plus. On occupe l'espace et, subitement, on n'est plus qu'une absence, un vide, alors que le monde continue de tourner. Tout simplement vertigineux. Insensé.
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Aucun café au monde n'aura la saveur de celui-ci. Car celui-ci c'est le temps lui-même qui le façonne. Chaque larme de cette merveille compte et concentre passé, présent, futur. Il ne s'agit pas de remonter le temps ni de le traverser, mais de le retrouver sans le fuir. D'en faire partie intégrante. Devenir le temps.
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Ébloui par la lumière d'un soleil à son zénith, il lui présenta son visage et sourit. L'Américain était venu ici en quête de sensations fortes, plus fortes encore que ce qui l'attendait à son retour. Il avait été servi.
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La peur est un sentiment qu'il vaut mieux ne pas partager.
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Thanatéa. Un nom qui sonnait comme celui d’une femme ou d’une déesse. Un mot plutôt agréable, exotique, à condition de ne pas en connaitre l’origine grecque, thanatos, la mort. Le plus long des voyages. L’éternité.
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C’était exactement ce dont Esther avait besoin. Se faire oublier.
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Notre secteur est plus pérenne. Je dirais même qu’il touche à l’éternité. La mort, madame, est un secteur inépuisable, en particulier aujourd’hui, avec les pandémies et l’explosion des cancers. Nous sommes une entreprise de pompes funèbres, une multinationale qui emploie cent mille personnes dans le monde et crée environ dix mille postes par an. Son nom est Thanatéa.
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Si un jour on a vraiment accès à l'immortalité, si un jour on est capable de tuer la mort, alors oui, ce sera l'apocalypse. Lorsque l'humanité détiendra les clés de l'immortalité, elle connaîtra une destruction sans fin. La fin du monde sera en réalité son éternel recommencement.
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Par ailleurs, le covirus et ses conséquences sur la société avaient fragilisé les esprits. Chacun avait fait comme il avait pu pour lutter intimement contre la peur ambiante et continuer à avancer dans un monde qu'il ne reconnaissait plus.
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Shan ne pleurait la perte d'une grand-mère, mais plutôt d'un vestige. Le vestige d'une enfance déracinée, d'une terre où elle était née, mais qui lui était inconnue. Plus que la personne, Shan pleurait celle à côté de laquelle elle était passée. La relation qu'elle avait manquée. De ce voyage sur un bateau en compagnie de gens dont le nom faisait frémir, "boat people", il ,e lui restait plus que sa mère et son frère jumeau. Une muette et un absent. Le silence de sa vie.
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Il y avait quelque temps qu'il n'avait pas réitéré ces gestes de la vie quotidienne, pourtant anodins, mais qui, alors qu'il en redécouvrait la saveur, lui apparurent indispensables, faisant partie de son être. Les habitudes font l'homme. Souvent méprisées par ceux qui sont en quête d'extraordinaire, bousculées, brusquement modi-fiées, elles sont vite regrettées et l'on n'aspire plus qu'à se réapproprier ces repères sur lesquels repose un équilibre fragile.
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De retour dans sa chambre d'hôtel, Hanah ouvrit son MacBook avec le plaisir qu'on éprouve à retrouver un vieux compagnon de route fidèle, silencieux et discret, qui ne pose jamais de questions mais toujours prêt à donner les réponses souhaitées.
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- Entre 2006 et 2018 les éoliennes terrestres sont passées de 2 à 7 mégawatts, de 100 à 220 mètres de hauteur, leurs pales atteignent cinquante mètres et, si leur fréquence a baissé, en revanche leur puissance a dépassé les 110 décibels. Vous pouvez imaginer les effets que produisent leurs rotations. Ces troubles s'expriment par des nausées, des maux de tête, des vertiges, un stress décuplé, des sifflements dans les oreilles, des acouphènes, une pression dans le crâne, dans la poitrine, une tachycardie, des palpitations, des pertes d'équilibres, des insomnies, une fatigue chronique et de la dépression. On les appelle "symptômes éoliens".
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Elle osait à peine se l'avouer, « ses » serial-killers formaient une sorte de famille, une famille sinistre, une collection de portraits et de profils tristement proches, tous archivés sur un disque dur externe qu'elle avait placé dans son coffre-fort, chez elle. Parfois, elle se disait qu'elle finirait en illuminée, prêchant l'amour du crime au sein d'une communauté d'anciens tueurs en série.
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