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Citations de Sophie Dabat (33)


Elle n'avait pas envie d'admettre la réalité, pas envie de voir le jour se lever, de sentir une nouvelle journée de sa captivité commencer, mais elle savait qu'à partir de maintenant, elle ne pouvait plus retourner dans le monde du rêve.

p.51
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- Inge, c'est moi, Raino ! s'écria-t-il. Tu ne veux pas faire ça ! Je t'en supplie, mon amour, reprend-toi ! C'est moi..., plaida-t-il.

L'espace d'un instant, il crut voir une étincelle de lucidité briller dans ses yeux.

Page 386
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Aussitôt, le cœur débordant d’émotion, Inge mit un genou à terre.
- Je suis prête.
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Maintenant, c’est toi mon bouclier. Tu es le bouclier qui me protègera et m’abritera, et tu le resteras jusqu’à la fin de nos jours.
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Si elle avait imaginé y lire une hâte et une inquiétude légitimes, elle y découvrit une douceur sensuelle qui la bouleversa, et elle sut en une seconde que l'attirance qu'elle éprouvait pour lui était partagée. Son regard était plus éloquent que des mots, et le désarroi qu'elle avait ressenti depuis leur dernière rencontre laissa soudain place à une certitude. Ils étaient destinées l'un à l'autre, elle en était persuadée. Quel que soit le lien qui les unissait, celle-ci était plus fort que leurs différences culturelles, religieuses et sociales.
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Même si c'était elle qui avait gagné ce duel, elle ressentait leur affrontement comme une défaite de sa part. Elle avait conquis la victoire aux armes, mais il lui avait fait perdre ses moyens, l'avait détournée de Freyja, et l'avait poussée à lui faire grâce, à lui offrir une échappatoire. À cause de lui, elle s'était sentie... femme et cela, elle le considérait comme un échec.
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Je continue à avancer, la boule dans ma gorge remontant de plus en plus.
Je me répète une phrase en boucle dans ma tête :
Si elle était morte, ils auraient cessé de s'acharner.
Si elle était morte, ils auraient cessé de s'acharner.
Si elle était morte, ils auraient cessé de s'acharner.
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Les lèvres moites de Dave m’effleurent la joue, ratant ma bouche de justesse, et je réprime la pulsion subite de fracasser ma pinte sur son crâne. Pas envie de me brouiller avec un collègue que j’apprécie et respecte. Enfin, d’habitude, parce que là, de seconde en seconde, ces deux notions dégringolent en flèche.
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Chapitre 4 :
« … Une expression interloquée traversa son beau visage tandis qu’il cherchait ses mots.
— Pour… pourquoi t’as fait ça ?
— Parce que je veux me souvenir de la tête que tu as quand tu es bourré, rétorqua-t-elle d’un ton cassant. Parce que tu es un ex-alcoolique qui ne devrait plus toucher une goutte d’alcool et qui joue avec sa vie. Parce que…
— C’est faux ! Protesta-il d’une voix soudain beaucoup moins pâteuse en e mettant debout. OK, j’ai eu un problème d’alcool, j’ai abusé… Mais je me suis soigné, j’ai arrêté de consommer au quotidien et je suis guéri. Du moment que je suis raisonnable, plus rien ne m’empêche de boire un verre ou deux à l’occasion.
— Ou une bouteille ou deux, voire trois ou quatre… riposta-t-elle d’un ton moqueur en désignant les cadavres qui parsemaient le canapé...»
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Chapitre 2 :
« …Et elle avait eu raison : il était là, prêt à jouer, prêt à…
— Alors, poupée, on rêve ?
Alice sursauta et se retourna d’un bond, manquant de s’écrouler en trébuchant sur ses propres jambes sous l’effet de la surprise.
Heureusement, une main ferme l’empoigna par le coude et la retint, tandis que des yeux clairs la scrutaient avec une lueur amusée.
— On s’est déjà vus, non ?
Alice déglutit avec difficulté et crispa les doigts sur son Nikon pour camoufler son trouble.
Oui, elle devait rêver, c’était ça.
Car, en face d’elle, plus beau que jamais, se trouvait Eitann Heart, l’air à la fois charmeur et malicieux, le sourire canaille et les cheveux en bataille.
La première réflexion qui lui vint à l’esprit fut qu’il était plus séduisant encore qu’autrefois…»
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"Cette fois, Blanche ne chercha pas à réprimer ses larmes. S'essuyant les joues et incapable d'articuler un mot, elle hocha la tête et lui adressa un sourire tremblant. La vie reprenait enfin son cours normal..."
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Réprimant un haut-le-coeur, le Divisionnaire se prit soudain à envier ces grandes figures littéraires qui avaient tant contribué à sa vocation. Ce n’étaient pas Jules Maigret, Hercule Poirot, Miss Marple ou Sherlock Holmes qui risquaient de se retrouver face à un tel engin – moucheté de bribes de pizza – comme arme du crime ! Sans parler de « l’endroit » où il avait fallu le récupérer ! Il empocha cette énième preuve avec ostensible malaise et gagna le hall de l’hôpital, encore plus bondé que la fois précédente de journalistes, photographes et cameramans. Les médias américains avaient enfin fait le déplacement...
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Il continuait de hanter les pensées de Charlemagne Legba. Même si le tueur n’avait pas de réalité tangible, le policier ne pouvait concevoir qu’il échappât à toute forme de poursuite. Plusieurs mois s’étaient écoulés et d’autres procédures avaient imposé leur caractère d’urgence dans son emploi du temps professionnel, mais un matin un coup de fil reçu de la part de sa connaissance qui avait travaillé aux Renseignements Généraux dans les années 1990 vint relancer son entêtement :
« Salut Charlemagne, lui dit-elle, tu te souviens, il y a presque un an tu m’avais demandé une liste d’anciens connards de la bande des « Pitbulls sauvages », figure-toi j’en avais zappé un...
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Rowan tremblait de peur. Il lui semblait que ses mains, plaquées sur la paroi humide de sa cachette, grelottaient si fort que ses poursuivants entendraient à coup sûr les vibrations et le repéreraient. Il serra les mâchoires et crispa les paupières, força son souffle à ralentir et tenta désespérément d’écouter les bruits provenant de la pièce.
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« Pourquoi je devrais la rassurer, cette tarée, hein ? gronda l’adolescente d’une voix si basse qu’elle ne fut qu’un souffle. Elle est même plus réellement parmi nous. Et qui me rassurera, moi ? Qui me consolera d’avoir tout perdu ?
— Tu n’as pas tout perdu, murmura l’homme dans le corps de Genie. Tu as ta liberté, des amis, ton indépendance légale et financière. Il me semble que tu es loin d’être aussi seule et désemparée que l’est mon hôte. »
Agnès haussa les épaules.
« Parlons-en, de ton hôte. Je peux savoir pourquoi d’un seul coup, Genie est possédée par l’esprit d’un ancien dieu aztèque…
— Inca.
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Personne ne m’a prévenue que c’était une connerie d’épouser Thibault, et personne ne l’a averti d’arrêter de jouer au gogol quand il a décrété qu’il n’avait « pas eu l’occasion de vivre » et qu’il m’a plaquée pour piquer sa crise d’adolescence. Donc j’estime que je n’ai plus besoin qu’on me donne de conseils, je suis assez grande pour me planter toute seule !
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" Elle le regarda un instant, une boule de plus en plus lourde dans l'estomac.
- Alors, c'est là qu'on se dit adieu, Carl-pas-de-nom-de-famille ?
Il esquissa un sourire en coin.
- Monroe. Carl Monroe. Mais je préférais quand vous m'appeliez Carl, c'était plus...
-... intime, chuchota-t-elle.
Il hocha de nouveau la tête et ils restèrent ainsi quelques secondes, leurs regards plongés l'in dans l'autre, apparemment en proie au même regret.
Puis, alors qu'il ressortait le buste de l'habitacle, il s'interrompit soudain.
- Et puis merde, i ça se trouve, demain on sera morts.
Il se renfonça à l'intérieur, saisissant Tiphaine par la taille et par la nuque, et la plaqua contre lui, l'arrachant à son siège dans une étreinte vorace.
..."
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Chapitre 1 :
"...
- Oh, c'est bon vous ! Occupez-vous de votre conduite ! lui lança la jeune femme, reportant son embarras sur le témoin importun.
Son compagnon la rejoignit une seconde après sur la banquette arrière, tassant son grand corps musclé dans l'habitacle, qui parut soudain rétrécir.
- Et je ne m'appelle pas «ma p'tit dame», si vous voulez tout savoir, asséna-t-elle à son voisin.
Il haussa un sourcil moqueur dans sa direction tandis que le taxi démarrait.
- Et comment dois-je vous appeler, alors ? Miss-perdue ? Demoiselle-en-détresse ? Princesse-au-petit-pois ?
..."
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Syrine opina, la gorge sèche. Un nouveau départ, c’était tout ce qu’il lui fallait. Mais sous la menace de l’assistance sociale, de visites médicales et de confrontations avec ses parents, ça n’allait pas être facile !
À l’orée de son champ visuel, un mouvement attira son attention. Elle tourna la tête : rien. Juste un pot de fleurs. Mais elle avait cru voir une ombre noire, palpitante, comme si une chauve-souris s’était posée un instant sur le vase avant de se renvoler. Il n’y avait pas eu de son, juste le noir. Syrine frissonna et se concentra derechef sur son interlocuteur. Le conseiller avait suivi son regard mais, ne voyant rien, poussé un soupir retentissant, sans doute vexé par son apparent manque d’attention. Alors qu’il allait repartir dans un nouveau discours, la cloche retentit, vacarme familier et rassurant.
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« Bordel de merde ! Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? » tempêta la jeune fille en s’asseyant dans son lit. La porte de sa chambre s’ouvrit et une silhouette s’encadra dans l’embrasure.
« Mais qu’est-ce qui t’arrive, à brailler comme ça de bon matin, ça va pas ? grogna Syrine.
— Toi, ta gueule ! » hurla Agnès. D’un revers de main, elle essuya furtivement les larmes qui coulaient sur ses joues.
« Si t’es pas contente de dormir chez moi, t’as qu’à te barrer, j’ai pas demandé à avoir un parasite à domicile !
— Oh là là, on s’est encore levée du pied gauche aujourd’hui… lâcha Syrine avant de s’interrompre brusquement. Euh, désolée, c’était pas ce que je voulais dire, j’ai pas l’habitude…
— C’est ça, t’as pas l’habitude de vivre aux crochets d’une infirme, on l’aura compris. Allez, barre-toi, tu me saoules déjà. »
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