Sophie Guerrive

Tulipe, dont je viens de quitter le monde (mais j'y retournerai, promis!), m'a emmené dans ces pensées que je me suis peu souvent faites à moi-même.

Ce graphisme clair, aux couleurs délimitées participent à une sérénité bienvenue et apaisante de la réflexion sur les grand thèmes abordés.

Tulipe, l' ours tout habillé, et ses amis m'ont servis de doux remue-méninges.

Amour, amitié, solitude, souffrance et temps qui passe, et j'en passe... Voilà cette sorte de volume un peu miraculeux qu'a développé Sophie Guerrive dans cette bande dessinée d'un agréable transport.

Tulipe: Une douce bd à découvrir.

Après Tulipe, dans la douce foulée, j'ai dégusté ces Voyages de Tulipe.

Qu'on est bien, dans ce monde de Tulipe où le bout du monde est à côté, juste à côté de chez-soi.

Avec l'œuf, c'est l'inconnu qui arrive avec de nouvelles réflexions, de neuves interrogations. Mais sauront-nous de quel œuf il s'agit?

... Et tant d'autres interrogations qui agitent le calme de cette heureuse contrée.

Un plaisir à lire et a réfléchir.

6 années après la 55eme tome des aventures de Spirou et Fantasio, voilà un opus qui s’annonce comme un final. La Mort de Spirou signera-t-elle la fin des aventures de notre groom aventurier ?

Pour cet album, un trio s’attellent à sa réalisation dans un style très moderne, surtout au niveau du rythme tout en gardant de nombreuses références pour les fans.

A l’occasion des 100 ans de Dupuis, une grande fête est organisée mais, alors que la date de cet événement approche, Spirou et Fantasio sont introuvables faisant ainsi, grincer les dents du directeur.

Où sont-ils passés ? Embarqués dans de nouvelles aventures certainement… En reviendront-ils ?

Sans divulgâcher l’histoire, le titre annonce une triste nouvelle, qu’en sera-t-il à la fin de l’album ? Y aurait-il un À suivre ?… Mon conseil, foncez chez votre libraire.

C'est le premier livre de Sophie Guerrive que je lis. Je l'ai choisi car l'action se passe au Moyen-âge, époque qui me plaît beaucoup et j'ai du mal à faire une critique car je suis très partagée.



Tout d'abord, c'est un très beau livre, avec une couverture soignée dans le dessin, la présentation. On a du plaisir à le tenir dans ses mains, comme un livre ancien.



Côté graphisme, les dessins sont superbes, le crayon est léger, minutieux, les personnages bien campés et certaines planches sont vraiment très belles, fourmillant de détails et font penser aux grimoires de l'époque ou à des planches anatomiques et d'herboristerie. L'auteure s'adresse à notre imaginaire, on pense au roman de Renart ou à la chanson de Roland et tant d'autres récits (aussi bien qu'aux « Visiteurs»).



du côté des personnages, on se trouve face à deux antihéros, avec notre capitaine Mulet, poète écrivant des vers à sa chère épouse ou au Roy de France (j'adore le Y et regrette son usage trop limité par rapport à l'ancien Français, et donc j'en profite) de façon tellement maladroite que cela lui vaut un exil forcé sur un bateau pour découvrir le monde.



Son fidèle adjoint est tout aussi balourd et leurs découvertes de nouveaux mondes sont très drôles, notamment le domaine de Fonculotte qu'il s'approprie et attribue des titres aux membres de son équipage. Quête de l'Atlantide ? Vision de la Terre à cette époque : si elle est ronde comment les êtres qui vivent de l'autre côté tiennent-ils debout ? Que vont-ils découvrir ?



J'ai beaucoup aimé les illustrations des fonds marins avec des poissons étranges, des monstres, et toutes les références aux légendes et aux croyances de l'époque. La carte de Fonculotte est très belle aussi, ainsi que le dessin des églises avec beaucoup de détails.



Donc, des dessins magnifiques, une langue assez recherchée, mais des personnages qui deviennent peu à peu trop caricaturaux, et les bêtises du capitaine Mulet, ses provocations continuelles envers Le Roy finissent par lasser.



Je remercie vivement Babelio et les éditions 2004 pour l'envoi de ce roman graphique qui m'ont permis de découvrir un univers particulier vers lequel je ne serais sous doute jamais allée.



Je suis donc partagée car j'ai aimé le graphisme, l'écriture, le clin d'oeil aux mythes, légendes mais l’intrigue tourne assez vite en rond.



Note : 6/10

Grâce aux éditions Dupuis, via net galley, j'ai eu le plaisir de lire La mort de Spirou, tome 56 de la série Spirou et Fantasio.

À l'approche du centenaire des Éditions Dupuis, Spirou et Fantasio ont la mauvaise idée de disparaître de la surface de la Terre !

Peut-être justement parce qu'ils sont en dessous.

Dans la cité sous-marine de Korallion, qu'ils avaient déjà visitée lors d'une précédente et mythique aventure de Franquin : Spirou et les Hommes-Bulles...

Sans être une inconditionnelle des aventures de Spirou et Fantasio, j'ai lu quelques unes de leurs aventures en partie grâce à mon fils qui en empruntait régulièrement à la bibliothèque il y a une dizaine d'années. J'avoue que je connais surtout le personnage de Spirou enfant car j'ai lu quasiment tous les tomes de Le Petit Spirou, que j'adorais.

Quand j'ai vu que ce nouvel opus annonçait la mort de ce personnage emblématique, impossible pour moi de passer à coté :)

Alors, tome final ?

Ou un tome 57 risque de voir le jour ?

Je ne vous donnerais pas la réponse, vous vous en doutez bien ;)

J'ai aimé ma lecture, trouvant l'histoire très bien ficelée avec un final très intéressant.

Il y a un bon rythme, on ne s'ennuie pas une seconde grâce à de nombreux rebondissements.

Les illustrations et la colorisation sont réussies.

J'ai passé un très bon moment de lecture et c'est avec plaisir que je note ce tome 56 quatre étoiles et demie.

Nouveau changement d’auteurs pour la série phare des éditions Dupuis. Olivier Schwartz au dessin, à déjà réalisé 3 albums “Spirou et Fantasio par…”. Trois tome ancrés dans le temps, la seconde guerre mondiale avec “Le groom vert de gris” et un dyptique avec “La femme Léopard” et 3Le maître des osties noires” sour fond de Belgique coloniale. Des albums plutôt réussis, alors pour moi, Olivier Schwartz au graphisme, c’est une bonne nouvelle.

Son trait est très ancré dans la période ligne claire belge des années 1950. Son style s’apparenterait à celui des débuts de Franquin, dans “Il y a un sorcier à Champignac”. On est très loin de Jean-Claude Fournier ou Philippe Tome. Ici, les traits sont épais, net, les silhouettes un peu tordues, les bras de Fantasio sont interminables, accentuant son style dégingandé. Les couleurs sont intenses, et le design est un subtil mélange entre les années 50 et notre contemporain.

Au scénario, deux inconnus pour moi. Ce choix osé est assez revigorant pour la série. ils ont su en même temps, ancrer dans l’actualité et se raccrocher au style de la grande période. La turbotraction est de retour, le premier modèle, mais avec un moteur électrique. J’aime ce petit côté bobo clinquant qui apporte une pointe d’humour supplémentaire.

On démarre sur un clin d’oeil à Franquin par une scène dans les bureaux des éditions Dupuis avec des personnages secondaires de la série Gaston, Mademoiselle Jeanne et Lebrac. Il y aura plein d’autre clins d’oeils par la suite. L’histoire revient sur “Spirou et les hommes bulles” (1964), Quelqu’un a réhabilité la cité sous-marine de Korallion pour en faire un centre touristique.

C’est un récit très enlevé, rythmé, plein de surprises et de rebondissements, transcendé par le design d’Olivier Schwartz. Personnellement, j’adore ses représentations des fonds marins, son côté SF au look suranné. Spip prend de l’importance avec son récit en parallèle dans un strip en bas de page des pages 28 à 33. Ce récit nous perd sous la mer, dans des réalités virtuelles, les auteurs jouent avec talent sur nos perceptions, avec une réflexion sur notre monde contemporain, sur la consommation, le tourisme, l’écologie, ils proposent tout un jeu de références, autant aux autres albums qu’à quelques classiques de science-fiction, c’est d’un grande richesse, sans redondance, c’est juste passionnant. Ce récit est vraiment surprenant, il reste dans l’esprit des meilleures aventures de Spirou tout en innovant, et nous laisse un choc final totalement bouleversant. Une chute qui laisse un goût amer,

C’est à suivre, c’est prévu en deux tomes, pari audacieux pour un nouvelle équipe, mais si la suite est à la hauteur de ce qu’elle laisse présager, on ne sera pas loin des meilleurs albums de la série.

(Je laisse une demi-étoile supplémentaire en suspens pour le moment où j’aurai lu la suite)

Moustique est un sauveteur qui dans son avion à transformation peut retrouver tous ceux qui se sont perdus.

Moustique c'est le jeune lecteur qui est invité dans chaque univers à retrouver un animal ou une personne.

Pourquoi cela a plu aux enfants ?

-les univers (la vieille ville, les grottes la montage, le village olympique), fourmillent de détails sangrenus et de références

- les degrés de difficultés sont différents d'une page à une autre

- une double page bonus propose de retrouver dans chaque univers un nouvel objet

Leurs univers préférés ? Le musée (le personnage le plus dur à trouver ) et le parc d'attractions.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Une bande dessinée pour les petits, une belle histoire d’amitié entre Tulipe l’ourson, Crocus le serpent et Violette l’oiseau. C’est l’hiver, Tulipe invite Crocus à hiberner avec lui et sa maman, puis Violette, l’oiseau qui ne veut pas migrer, va se joindre à eux. Le dessin est naïf, coloré, simple, avec quelques jolies inventions, j’aime beaucoup la façon de représenter les paysages, les arbres ont des formes rondes ou molles, les aplats de couleurs donnent un rythme. L’histoire est agrémentée de jeux, cherche et trouve. C’est un récit bienveillant, touchant et poétique, avec une pointe d’humour, beau dans sa simplicité tant graphique que scénaristique.



J’ai découvert Sophie Guerrive avec sa participation au dernier Spirou et Fantasio (tome 56 : La mort de Spirou), un épisode qui m’a enthousiasmé et surpris. On est ici aux antipodes avec une bande dessinée pour un public bien plus jeune, naïve et poétique, je n’ai pas déniché de liens évidents entre les deux œuvres, sinon l’humour léger et subtil, et sa qualité indéniable./ Peut-être qu’en en découvrant d’autres ça sera plus évident, affaire à suivre.

Cet épisode de Spirou et Fantasio est pour le moins assez politique, il est question d'environnement, de surpopulation, d'inégalités et même l'intelligence artificielle s'invite dans le récit.

Notre trio de choc est toujours prêt à intervenir enfin quand Spip n'est pas occupé à manger pour sauver la planète contre les truands de tous poils.

Une enquête menée en marge de l'anniversaire des 100 ans du journal et qui attend sa suite.

Une BD médiévale qui traite de la période des conquérants et des débuts de la découverte du nouveau continent. Ce héros est terriblement drôle par sa bêtise mais aussi sa détermination. Les dialogues sont tournés à la façon médiévale de manière humoristique tout en restant réaliste. Bref 232 pages pour vivre une joyeuse épopée !

Tulipe l’ours, Crocus le serpent et Violette le petit oiseau bleu doivent affronter l’hiver. C’est trop tard pour la migration, la neige est déjà là et il faut trouver un abri. Le trio part à la recherche d’un abri pour, mais les circonstances vont les amener à se séparer, leur amitié tiendra-t-elle encore ?

Le dessin est simple, un trait fin et régulier, des aplats de couleurs douces, des formes schématiques et poétiques, la simplicité est ce qui caractérise cette série, et cette histoire nous offre des moments de doutes, de réflexions sur les relations d’amitié, tout en délicatesse. Le club des amis est un beau moment de lecture pour les petits.

Dans le monde de Tulipe, on se pose des questions, on s'aime, on a de grandes discussions philosophiques, mais les protagonistes ne sont pas des êtres humains. ! Dans le monde de Tulipe, il y a Violette, Crocus, Narcisse, Mimosa, Dahlia, Cosmos ou encore Rose, mais ce ne sont pas non plus des plantes ! C'est une joyeuse (ou triste parfois !) bande d'animaux sortis d'un inventaire à la Prévert : un ours, des serpents, des oiseaux, une taupe, un tatou. Les seuls personnages qui n'ont pas de nom sont le soleil, l'arbre et le caillou.

Tout ce petit monde nous fait partager ses émotions, ses doutes et ses questions et on se reconnaît assez facilement dans plusieurs planches. Sophie Guerrive nous présente ces situations dans un style très simple, presque enfantin. Généralement, l'histoire occupe une planche de neuf cases, mais quelques-unes s'étirent sur plusieurs pages. Sans prétention, de petites leçons de vie !

Un 56e album truffé de clins d'oeil en référence aux éditions Dupuis et ses personnages emblématiques.



Un album audacieux également, ne fut-ce que par le titre, "La mort de Spirou", et qui se poursuivra dans le tome suivant.



Spirou et Fantasio passent de bonnes vacances bien méritées, non sans suivre les activités de leur éditeur et les préparatifs de la fête du centenaire.

Leur présence est indispensable, et il est donc temps pour eux de rentrer.

Mais sur le chemin du retour, ils décident de rendre visite à ce bon vieux Champignac.

Intrigués par un article de Seccotine sur le complexe de vacances sous-marines de Korallion, Fantasio reconnaît une tête bien connue : Zorglub.

Là où il se trouve, les ennuis ne tardent pas à suivre. Spirou et Fantasio décident de se rendre au complexe en Méditerranée pour enquêter et connaître ses intentions alors qu'aux dernières nouvelles, il était en charge d'une base lunaire.

Champignac leur confie qu'il est d'ailleurs passé lui rendre visite, sans toutefois lui faire part de ses projets, après la faillite de son projet spatial.

Ceux-ci avaient donc pour but le complexe de Korallion...

La couverture et les illustrations ont attiré mon attention, et j'étais loin de me douter que j'allais lire un conte philosophique !



La douceur du trait et des couleurs tranche avec la profondeur des propos.



Cette bande dessinée permet de réfléchir à des sujets comme la liberté, l'amitié, notre place dans le monde... Avec beaucoup de poésie. Il me tarde de découvrir les autres aventures de Tulipe !


Lien : https://www.instagram.com/p/..

Spirou a plus de quatre-vingt ans et pas une ride, encore très en forme avec son allure de toujours, celui du petit groom avec sa livrée rouge. Son nom signifie en wallon écureuil comme Snip, l’animal qui l’accompagne depuis toujours.



Seulement, dans ce tome 56, est annoncée la mort de Spirou. Comment est-ce possible, lui a survécu à tant d’aventures ? D’ailleurs, le directeur du journal les cherche lui et son fidèle , Fantasio, pour fêter le centenaire des éditions Dupuis.



Normal, ils ont disparu sous la terre dans la cité de Korallion, la ville secrète sous la mer, déjà visitée dans une des aventures précédentes. En fait, Spirou et Fantasio s’étonne de ne pas trouver l’enquête de Seccotine, leur journaliste favorite. A la place, c’est une véritable pub digne d’une influenceuse pour célébrer cette cité devenue centre de tourisme accessible à tous. De plus, Fantasio reconnait sur une des photos le troublant Zorglub.



Qu’à cela ne tienne, la fête du centenaire attendra ! Les deux compères accompagnés de Snip n’hésitent pas une seconde à se faire inviter dans ce centre particulier et commencer leur enquête.



De tous les dessinateurs de Spirou c’est Franquin qui a laissé une patte la plus forte. La présence ici de Seccotine et du Comte de Chamîgnac, entre autres, lui rendent hommage. Mais les préocupation écologiques de Fournier, devenu depuis l’écrivain à l’humour décalé qu’on aime tant, sont aussi présentes : Fantasio consomme du bio et fait attention à ce qu’il mange, ou fait manger à son copain. Et ce réchauffement climatique qui étouffe tout le monde ! Et ainsi de suite…



Mais, attention cet album n’a pas la froideur de l’hommage. Les personnages sont bien ancrés dans notre réalité contemporaine. Les riches s’en foutent de polluer notre belle …mer ! Ils mentent comme ils respirent. Les ouvriers ne sont pas payés. Etc…Des références contemporaines y sont disséminées un peu partout.



Et, puis c’est une enquête avec rebondissements et suspens dessinée par Olivier Schwartz. Deux autres tomes devraient suivre. Donc, on prend date !



En conclusion, cet album relie les précédents tomes à une nouvelle série qui s’annonce avec une suite à venir, relevant les préoccupations de notre quotidien et dénonçant les excès et inégalités. Une nouveauté qui s’inscrit dans la continuité !
Lien : https://vagabondageautourdes..

Alors que les éditions Dupuis préparent la fête de leur centenaire, impossible de mettre la main sur Spirou et Fantasio. Quelques semaines plus tôt, les deux compères partent à Korallion, qu’ils soupçonnent de cacher un sinistre complot de Zorglub.

Voici un album qui s’annonce au départ comme la fin d’une série mythique. Je ne suis pas une lectrice assidue des aventures de Spirou et Fantasio, je ne suis donc pas la mieux placée pour parler de la fidélité de cet album au canon, mais j’ai passé un bon moment en compagnie de nos 3 héros (n’oublions pas Spip, quand même). D’autant que cette histoire à visée écologique est portée par les dessins d’Olivier Schwartz qui offre un aspect assez vintage à l’album.

La fin assez ouverte attend évidemment une suite que je suis curieuse de découvrir.

Quand Dupuis avait annoncé Guerrive sur le titre avec l'inconnu pour moi Benjamin Abitan, j'étais plutôt emballé. J'aime beaucoup la première nommée et sa série Tulipe.

Pour les dessins, Schwartz est un connu dans la série ayant travaillé dans la série "libre" de Spirou vu par.

Mais je reste sur ma faim malheureusement. Les dessins c'est le style Schwartz mais mis à part les couleurs, graphiquement je n'arrive pas à m'emballer. C'est du ligne claire de la période belge des années 50-70, mais je trouve les personnages "noyés" dans les pages et des décors qui manquent par moment de vie. J'aime quand l'action se démarque et fait balayer mon regard sur la page et ici je n'arrive pas à ressentir cette envie de découvrir chaque recoin.



Scénaristiquement je suis tout aussi mitigé. Quelques bonnes idées, ca se renouvelle tout en gardant les piliers fondateurs de la série. Il y a une alchimie qui est trouvée. Mais je n'arrive pas à me passionner pour l'intrigue pendant les deux tiers du récit malheureusement. C'est un peu classique dans la narration, les dialogues un peu plats. Il me manque ce grain de folie dans l'écriture.

Quand j'étais enfant, nous avions à la maison la collection complète de Tintin, Astérix et Obélix et bien évidemment les Spirou et Fantasio. Je ne compte plus les heures que j'ai passé à lire et relire l'ensemble de ces bédés confortablement installé dans l'un des fauteuils du salon.



Si j'ai manqué avec regrets près d'une dizaine d'album depuis mon lancement dans la vie active, j'ai profité de la parution de ce cinquante-sixième tome pour retrouver un peu de cette nostalgie là. Le grand bonheur, c'est que le dessin soit resté fidèle au souvenir que j'en avais.



J'ai donc pu partir à l'aventure avec Spirou, Fantasio et Spip l'écureuil et retourner sous les mers puisque leur enquête les conduit à Korallion la ville bulle qu'on avait découvert dans Spirou et les Hommes-bulles (le tome 17), souvenez-vous de cette vache aperçue sous mer !



Il faudra ne pas se fier aux apparences dans cette ville aux allures incroyables, car la réalité est bien plus laide que ce que l'on croit, et le danger guette nos deux reporters pourtant attendus à la fête du centenaire des éditions Dupuis !



Retrouvailles réussies avec l'esprit Spirou et Fantasio de mon enfance, j'étais très heureux de retrouver le comte de Champignac ainsi que le jamais très clair Zorglub. Le dessin n'a pas changé mais les dialogues se sont modernisés, et le tout m'a permis de replonger avec nostalgie dans cette bédé qui m'avait tant permis de m'évader.



📖 Spirou et Fantasio, tome 56 : La mort de Spirou d'Olivier Schwartz, Benjamin Abitan et Sophie Guerrive a paru le 26 août 2022 aux éditions Dupuis. 64 pages, 11,90€.



🔗 Service de presse numérique obtenu via NetGalley.

Alors là... il y a du lourd...

Intrigués par un papier paru dans la presse, Spirou et Fantasio se rendent à Korallion, devenu complexe touristique sous-marin. Cet article montre notamment une photo de Zorglub.

Bien sûr ils mettent les pieds dans un nid de vipères. Bien sûr ça se passe mal mais c'est Spirou et Fantasio.

Et puis...

Le titre est-il inspiré d'un post Facebook de Voici ou Téléstar, ou est-ce la BD de la fin ? Haha ! Je ne vous dis rien. Je vous laisse découvrir.

J'ai rarement autant aimé un Spirou. Je le conseille à 1000% !!

Une bande dessinée super sympathique pour les plus jeunes.



Ce tome 1 est introductif sur le ''club des amis'' et nous découvrons ici comment les trois enfants animaux, un ourson, un serpent, et un oiseau, vont se rencontrer. Ils vont hiberner ensemble avec la maman ours et vont sortir une fois le printemps arrivé...



Les textes sont écrit en lettres capitales, c'est donc très accessible pour les petits lecteurs. Si un de ces jours je trouve la suite pour mon fils à la médiathèque, je compte l'emprunter sans hésiter ! C'est une lecture simple mais que je trouve chouette pour les enfants, des dessins agréables pour un petit tranche de vie sans prise de tête. :-)