Citations de Sophie de Villenoisy (152)
C'est la première fois que je me fais un cadeau aussi cher. Il y en a qui s'offrent des bijoux, des thalassos ou des croisières, moi c'est un concession funéraire. Un cadeau personnalisé, mais sans le joli emballage.
Je suis ressortie fourbue, perdue et allégée de presque 4000 euros ! Le prix d'un six pieds sous terre cosy, avec vue imprenable sur les vers de terre. J'aurais mieux fait de m'offrir une croisière Costa, avec un peu de chance je finissais noyée en mer de Sicile ! Ça aurait plus de gueule. Mais je n'ai ni chance ni panache.
Le rayon thé a toujours eu sur moi un effet euphorisant. J’aime m’attarder sur les différents packagings. Certaines marques de thé arrivent à me faire voyager. Les parfums qui s’en échappent, les couleurs attrayantes, la calligraphie raffinée de certains emballages, leurs origines exotiques sont pour moi autant de petits mirages en carton, de leurres touristiques. À leur contact je suis apaisée…
Pour la première fois depuis longtemps,j'ai l'impression de courir après le temps.Avant je le regardais qui s'étirait péniblement.
La solitude c'est comme tomber au fond d'une crevasse, tu es blessée, tu souffres, tu as mal, tu as besoin d'aide pour remonter, mais d'où tu es personne ne te voit ni ne t'entend.
Tu ne t'en rends pa compte, mais ton chagrin, ton esprit de vengeance ne font de mal qu' à toi-même. Ils t' isolent. Tu te coupes de toi-même des autres, de tes enfants. A ressasser toute seule dans ton coin, tu lasses. La solitude c' est comme tomber au fond d' une crevasse, tu es blessée, tu souffres, tu as mal, tu as besoin d'aide pour remonter, mais d' ou tu es personne ne te voit ni ne t' entend. Et permets-moi de te dire que la glace autour de toi est fragile.
Tu sais, Sylvie, il n' y pas de petits ou de grands malheurs. Il y a des gens malheureux pour différentes raisons. Je mes suis appuyé sur mon histoire personnelle comme sur une béquille. Malgré la honte, un sentiment de solitude et d' incompréhension, j' ai choisi d' être heureux et surtout de m'assumer.
- Tu fais quoi ?
- Je suis commercial pour une petite maison d'édition spécialisée dans les guides pratiques. Et toi ?
- Moi ? Moi je n'ai pas de culotte !
Vous venez d’acquérir un chat, désormais une boule de poils plus ou moins docile et remuante a pris possession de votre « chez vous ». Des yeux aimants vous couvent du regard (ou vous lancent des éclairs, c’est selon l’humeur du moment !), vous voilà heureux propriétaire et responsable de ce nouvel « ami ».
Qu’il soit de gouttière ou « aristochat », petit ou grand, à poil long ou court, ce chat sera un compagnon de vie pour les vingt années à venir, ou presque!
Le guide du chat heureux est là pour faire en sorte que ces années passées ensemble soient des années de bonheur… Mais de bonheur responsable !
Dans ce guide, vous trouverez tous les bons réflexes pour comprendre votre compagnon à quatre pattes et partager des moments de joie avec lui. Tout ce que vous ferez pour lui sera apprécié à sa juste valeur ! Entre gens de « bonne compagnie », on se comprend ! Un chat heureux et aimé est un chat aimant et terriblement attachant !
Alors, en route pour une « immersion » façon « grand reportage » dans l’univers félin. Vous serez bientôt incollable sur les griffes, les puces, la psychologie féline, les croquettes, les litières bio, compactes ou absorbantes, les poils, la dermatose, le « ronronnage », l’herbe à chat et les pattes de velours !
Plus vous le comprendrez, plus vous apprécierez sa compagnie. Et les petites contraintes que peut occasionner un animal ne seront plus à vos yeux que des habitudes à prendre. De bonnes habitudes.
En lisant ce Guide du chat heureux, vous découvrirez qu’un chat s’apprécie plus qu’il ne s’éduque, qu’il n’a aucune notion de hiérarchie, qu’il a le sens du territoire, mais que vous êtes toujours le bienvenu chez lui ! Vous êtes son égal, son ami, son compagnon. À vous de vous montrer « digne » de sa confiance et de son attachement, en prenant soin de lui.
Vous trouverez tout au long de ce livre des conseils pratiques, des témoignages, des interviews ainsi que des tests « ludo-félins » qui vous aideront de façon amusante à évaluer vos connaissances.
Parce que oui, on peut vouloir le meilleur pour son chat sans pour autant le coucher sur son testament.
Parce que oui, on peut aimer sincèrement son chat et avoir de l’humour !
Il espère secrètement que ce sera des jumeaux. Deux bébés braillards et bien vivants, qui ne lui laisseront aucun répit. Parce que putain, du répit, il en avait eu plus qu'il n'en fallait! Alors il voulait la totale! Les nuits blanches, les valoches sous les yeux, les régurgitations, les terreurs nocturnes, les couches qui débordent, les fesses irritées, les otites à répétition, les gastros, la varicelle, les coliques, les dents qui percent, les caprices, les larmes de crocodile et même les poux! Il prenait tout, le full package avec toutes les options!
- J’ai lu quelques extraits que ma sœur m’a fait lire, mais, heu… le sexe, tout ça, ça ne vous a pas dérangé, enfin, choqué ?
- Mais c’est ce qu’on attend d’un livre ! Qu’il vous remue, bouscule vos certitudes, et c’est tellement bien écrit ! Votre sœur a un style incroyable, elle vous embarque, elle vous prend par la main, et vous descendez avec elle dans les tréfonds de l’âme humaine avec une habileté et une sincérité désarmantes ! Alors bien sûr certains vont être choqués, voire détester, mais heureusement que tout le monde n’écrit pas des livres guimauves ! Il en faut des auteures comme votre sœur, c’est ce qui fait la beauté de notre diversité culturelle !
Le bienfait se mesure non à l'importance du sacrifice qu'il occasionne, mais à celle de l'homme qui le reçoit.
Je me serre contre lui. Je suis heureuse. Je n'ai jamais rien vécu d'aussi romantique. Le Titanic à côté, c'est la pêche à la sardine.
Il vous reste sept jours à vivre, que faites-vous ? Là, tout de suite, je rentre me coucher.
"La solitude c'est moche, c'est sale, c'est triste, ça pue et personne n'a envie de la voir."
Je rentre confiante en me disant que c' est possible, je peux le faire. Tout est question de mental et de culot !
Murielle se laisse faire, scotchée, interdite. Elle hésite entre hurler et partir en courant. Les deux seraient parfaits. La main droite toujours collée devant sa bouche, elle s'est statufiée, figée dans cette posture comme une victime brûlée vive de Pompéi.
« Pour elle, écrire, c’est disparaître, mais maintenant qu’elle risque d’être publiée, et donc potentiellement d’être lue, tout le monde va la voir. »
Si je ne vous croise pas d'ici demain, passez de bonnes vacances ! Et tâchez de lire, n'oubliez pas que les bibliothèques sont gratuites et ouvertes, sinon vous allez tous finir liposucés du cerveau comme notre amie !
P57
Ses oreilles sifflaient comme si elles avaient reçu un coup de fouet. Elle avait cru sentir sa poitrine exploser. Elle avait failli s'effondrer, pourtant elle était restée bien campée sur ses jambes fines et nerveuses qui tremblaient, secouées de spasmes. Mais à l'intérieur son coeur s'était brisé, pulvérisé. Trop meurtrie, elle n'avait pu recoller les morceaux.
Les gens face à elle avaient tous ce recul involontaire et horrifié, cette gêne paralysante, ce malaise. Ils ne savaient pas comment réagir, échapper à la situation. Les mots quand ils venaient étaient maladroits et patauds. Personne ne l'enlaçait, au contraire, leur premier réflexe était la fuite, sans doute dans un instinct de survie face au malheur