AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sri Aurobindo (409)


L'Esprit, le Divin s'est manifesté en tant qu'Être infini étendu en lui-même, existant en lui-même, pur, libre du Temps et de l'Espace comme des images de sa conscience. Il est plus que toutes les choses et cependant les contient toutes en l'étendue de son être et de sa conscience ; Il n'est lié par rien de ce qu'Il crée, contient ou devient - Il est libre et infini, toute béatitude. En fait cette image du Brahman éthéré [âkâsha selon la philosophie sâmkhya[..]] peut être d'une grande aide pratique pour le sâdhak qui trouverait difficile difficile de méditer sur ce qui, tout d'abord, lui semble une idée abstraite et insaissable. Avec l'image de l'éther (non pas l'éther physique, mais un vaste éther d'être, de conscience et de béatitude qui embrasse tout), il peut chercher à voir par l'intellect et à sentir en son être mental cette existence suprême et à identifier celle-ci unitivement au moi qui est en lui.
Commenter  J’apprécie          00
Dans la nature inférieure, le supramental se manifeste plus particulièrement sous forme d'intuition.
La pensée supramentale est une forme de la connaissance par identité.
Commenter  J’apprécie          00
S'approcher de Dieu par l'amour,
c'est se préparer à l'accomplissement spirituel le plus grand qui soit.
Commenter  J’apprécie          00
Nous ne pouvons pas en user correctement avec les autres tant qu'ils sont pour nous les autres.
Commenter  J’apprécie          00
La neutralité en face des contacts imparfaits du plaisir et des contacts pervers de la douleur est le premier résultat direct et naturel de la discipline de l'âme.
Commenter  J’apprécie          00
Tout ce qui est, est un, et être pleinement, c'est être tout ce qui est.
Commenter  J’apprécie          00
La libération, c'est la possession de soi-même.
Commenter  J’apprécie          00
Une science qui montre dans tous les êtres vivants l’être unique et inaltérable, et l’indivisible dans les êtres séparés, est une science de vérité.
21 Celle qui, dans les êtres divers, considère la nature individuelle de chacun d’eux, est une science instinctive.
22 Une science qui s’attache à un acte particulier comme s’il était tout à lui seul, science sans principes, étroite, peu conforme à la nature du vrai, est appelée science de ténèbres.
23 Un acte nécessaire, soustrait à l’instinct et fait par un homme exempt de désir et de haine, et qui n’aspire pas à la récompense, est un acte de vérité.
24 Un acte accompli avec de grands efforts pour satisfaire un désir, ou en vue de soi-même, est un acte de passion.
25 Un acte follement entrepris par un homme, sans égard pour les conséquences, le dommage ou l’offense, et pour ses forces personnel-les, est un acte de ténèbres.
26 L’homme dépourvu de passion, d’égoïsme, doué de constance et de courage, que le succès ou les revers ne font point changer, est un agent de vérité.
27 L’homme passionné, aspirant au prix de ses oeuvres, avide, prompt à nuire, impur, livré aux excès de la joie ou du chagrin, est un agent de passion.
28 L’homme incapable, vil, obstiné, trompeur, négligent, oisif, paresseux, toujours prêt à s’asseoir et à traîner en longueur, est un agent de ténèbres.
29 Écoute aussi, ô vainqueur des richesses, pleinement et dans ses parties, la triple division de la Raison et de la Persévérance, selon les qualités personnelles :
30 Une raison qui connaît l’apparition et la terminaison des choses à faire ou à éviter, de la crainte et du courage, du lien et de la délivrance, est une raison de vérité.
31 Celui qui distingue confusément le juste et l’injustice, ce qu’il faut faire ou éviter, est une raison instinctive.
32 Un esprit enveloppé d’obscurité, qui appelle juste l’injuste et intervertit toutes choses, ô fils de Prithâ, est une raison ténébreuse.
33 Une persévérance qui retient les actes de l’esprit, du coeur et des sens dans une Union mystique invariable, est une persévérance conforme à la vérité.
34 Celle, ô Arjuna, qui poursuit le bien, l’agréable et l’utile, dirigée selon l’instinct, vers le fruit des oeuvres, est une persévérance de passion.
35 Une persévérance inintelligente qui ne délivre pas l’homme de la somnolence, de la crainte, de la tristesse, de l’épouvante et de la folie, est de la nature des ténèbres.
36 Écoute encore, ô prince, les trois espèces de Plaisir : Quand un homme, par l’exercice, se maintient dans la joie et a mis fin à la tristesse,
37 Et quand, pour lui, ce qui d’abord était comme un poison est à la fin comme une ambroisie : alors son plaisir est appelé véritable ; car il naît du calme intérieur de sa raison.
38 Celui qui, né de l’application des sens à leurs objets, ressemble d’abord à l’ambroisie et plus tard à du poison, est un plaisir de passion.
39 Celui qui, favorisé par l’inertie, la paresse et l’égarement, n’est à sa naissance et dans ses suites qu’un trouble de l’âme, est pour cela un plaisir de ténèbres.
40 Il n’existe ni sur terre, ni au ciel parmi les dieux, aucune essence qui soit exempte de ces trois qualités issues de la nature.
Commenter  J’apprécie          00
Arjuna.

54 « Quelle est, ô prince chevelu, la marque d’un homme ferme dans la sagesse et ferme dans la contemplation ? Comment est-il immobile dans sa pensée, quand il parle, quand il se repose, quand il agit ? »

Le Bienheureux.

55 « Fils de Prithâ, quand il renonce à tous les désirs qui pénètrent les coeurs, quand il est heureux avec lui-même, alors il est dit ferme en la sagesse.
56 Quand il est inébranlable dans les revers, exempt de joie dans les succès, quand il a chassé les amours, les terreurs, la colère, il est dit alors solitaire ferme en la sagesse.
57 Si d’aucun point il n’est affecté ni des biens ni des maux, s’il ne se réjouit ni ne se fâche, en lui la sagesse est affermie.
58 Si, comme la tortue retire à elle tous ses membres, il soustrait ses sens aux objets sensibles, en lui la sagesse est affermie.
59 Les objets se retirent devant l’homme abstinent ; les affections de l’âme se retirent en présence de celui qui les a quittées.
60 Quelquefois pourtant, fils de Kuntî, les sens fougueux entraînent par force l’âme du sage le mieux dompté :
61 Qu’après les avoir dominés il se tienne assis, l’esprit fixé sur moi ; car, quand il est maître de ses sens, en lui la sagesse est affermie.
62 Dans l’homme qui contemple les objets des sens, naît un penchant vers eux ; de ce penchant naît le désir ; du désir, l’appétit violent ;
63 De cet appétit, le trouble de la pensée ; de ce trouble, la divagation de la
mémoire ; de la ruine de la mémoire, la perte de la raison ; et par cette perte, il est perdu.
64 Mais si un homme aborde les objets sensibles, ayant les sens dégagés des amours et des haines et docilement soumis à son obéissance, il marche vers la sérénité.
65 De la sérénité naît en lui l’éloignement de toutes les peines ; et quand son âme est sereine, sa raison est bientôt affermie.
66 L’homme qui ne pratique pas l’union divine n’a pas de raison et ne peut méditer ; celui qui ne médite pas est privé de calme ; privé de calme, d’où lui viendra le bonheur ?
67 Car celui qui livre son âme aux égarements des sens voit bientôt son intelligence emportée, comme un navire par le vent sur les eaux.
68 Ainsi donc, héros au grand char, c’est en celui dont les sens sont fermés de toute part aux objets sensibles, que la sagesse est affermie.
69 Ce qui est nuit pour tous les êtres est un jour où veille l’homme qui s’est dompté ; et ce qui est veille pour eux n’est que nuit pour le clairvoyant solitaire.
70 Dans l’invariable Océan qui se remplit toujours viennent se perdre les eaux : ainsi l’homme en qui se perdent tous les désirs obtient la paix mais non l’homme livré aux désirs.
71 Qu’un homme, les ayant tous chassés, marche sans désirs, sans cupidité, sans orgueil ; il marche à la paix.
72 Voilà, fils de Prithâ, la halte divine : l’âme qui l’a atteinte n’a plus de troubles ; et celui qui s’y tient jusqu’au dernier jour va s’éteindre en Dieu. »
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sri Aurobindo (177)Voir plus

Quiz Voir plus

Les créatures imaginaires

Créature de la nuit, je suce le sang de mes victimes pour me nourrir. Je peux me métamorphoser en chauve-souris, en loup, en chat ou en chien quand je ne me dissipe pas en une traînée de brouillard. Les miroirs ne reflètent pas mon image et je ne projette aucune ombre. Je crains la lumière du jour et le meilleur moyen de m'anéantir est de m'enfoncer un pieux dans le cœur ou de me décapiter. Un de mes représentants le plus célèbre est le Comte Dracula.

Le zombie
Le vampire
Le poltergeist
Le golem

10 questions
591 lecteurs ont répondu
Thèmes : imaginaire , fantastique , fantasy , créatures fantastiques , créature imaginaire , littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}