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Citations de Sri Aurobindo (409)


Le Chant de triomphe de Trishancou


Je ne mourrai pas.
Bien que ce corps, quand l’esprit sera las
de son étroite demeure, doive nourrir les flammes,
ma maison brûlera, moi pas.

Abandonnant cette gaine
je découvrirai un vaste espace éthéré.
À la tombe avide échappera mon esprit,
trompant l’étreinte de la mort.

La Nuit retiendra
le soleil en ses profondeurs glacées ; le Temps aussi
  devra cesser ;
les astres qui peinent auront leur délivrance.
Je ne cesse pas, moi, je demeure.

Avant que les premières graines
fussent semées sur terre, j’étais déjà vieux,
et quand se refroidiront des planètes point encore nées
mon histoire se poursuivra.

Je suis la lumière
au cœur des étoiles, la force léonine et la joie des matins ;
je suis l’homme et la jeune fille et le petit garçon,
protéen, infini.

Je suis l’arbre
qui se dresse, solitaire, sur le bleu sans limite ;
je suis la rosée qui pleut en silence
et la mer illimitée.

Je tiens le ciel entre mes mains
et soutiens la terre exubérante.
À ma naissance j’étais l’éternel Penseur
et le demeurerai après ma mort.


/Traduction: Français Cristof Alward-Pitoëff
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Ménade des cycles du désir
Autour d’une Lumière qu’elle n’ose pas toucher,
La Terre suivait sans fin le voyage du Soleil
Se hâtant vers quelque but inconnu, là-bas.
Un mental encore somnolent dans le roulis du vide
Rêvait de la vie sur la poitrine de l’Inconscience
Et portait la finitude de ce monde de pensées et d’actes
À travers la transe immobile des Infinitudes.
Un vaste silence immuable courait avec la terre:
Prisonnière de sa vitesse sur une roue planétaire,
Elle communiait avec le cœur mystique de l’Espace.
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En fin de compte, le mental s’intuitivise complètement et devient un simple canal passif de l’action supramentale ; mais cet état non plus n’est pas la condition idéale ; en outre, il recèle encore certains obstacles car le fonctionnement supérieur est encore obligé de passer par une substance de conscience qui ralentit et amoindrit : la substance de conscience physique. L’étape finale du changement survient quand le supramental occupe tout l’être et le supramentalise en transformant même les enveloppes vitale et physique en un moule de lui-même, réceptif, subtil, imprégné de ses pouvoirs. L’homme devient alors totalement le surhomme.
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Mais quel est le but de cette évolution ? ( renaissance ) Non la vertu conventionnelle et intéressée et la comptabilisation exacte des petites monnaies du bien dans l'espoir d'une récompense matérielle proportionnée, mais la croissance continuelle vers une divine connaissance , une divine force, un divin amour et une divine pureté . Seules ces choses sont la vraie vertu et cette vertu est sa propre récompense. La seule véritable récompense des œuvres d'amour est une croissance continue en capacité d'amour, en délice d'amour, jusqu'à l'extase de l'esprit dans son étreinte qui englobe tout et dans sa passion universelle; la seule récompense des œuvres de la connaissance juste est une croissance perpétuelle dans la lumière infinie ; la seule récompense des œuvres du pouvoir juste est de recevoir de + en + la Force divine, et celle des oeuvres de pureté est de se libérer de + en + de l’égoïsme jusqu’à cette immensité sans tache ou toutes choses sont transformées et réconciliées dans l 'égalité divine . Chercher une autre récompense, c'est s'attacher à une sottise et à une ignorance puérile.
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Loin de la lutte et des souffrances sur notre globe,
Il retournait à son lointain et bienheureux pays.
Telle une flèche étincelante pointée droit sur les cieux,
Le corps lumineux du voyant éternel
Perçait la gloire pourpre du midi
Et disparut comme une étoile fuyante
Évanouie dans la lumière de l’Au-delà;
Mais encore un cri résonnait dans l’infini,
Et encore pour l’âme qui écoute sur cette terre mortelle
Une haute voix lointaine impérissable
Chantait l’hymne de l’amour éternel.
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Parfois tout semble irréel et inaccessible : il semble que nous vivons dans la fiction de nos pensées, faites d'un amalgame de sensations puisées dans les aventures d'un voyageur fantaisiste, ou saisies sur le film du cerveau enregistreur, inventions ou coïncidences dans le sommeil cosmique.
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Mais la Grâce suprême n'agira que dans les conditions de la Lumière et de la Vérité ; elle n'agira pas dans les conditions imposées par le Mensonge et l'Ignorance. Car si elle devait se soumettre aux exigences du Mensonge, ce serait la ruine de ses propres desseins.
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C’est la connaissance dans laquelle nous faisons les œuvres qui a une importance spirituelle immense.
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Le salut ne consiste pas à réduire, par une transe, notre être actif à l’immobilité inerte de la motte de terre et du caillou.
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La fin suprême est la liberté de l’esprit que l’âme atteint quand, abandonnant tous les dharmas, elle se tourne vers Dieu pour trouver en Lui sa loi unique d’action, agit sur l’ordre direct de la volonté divine et vit en la liberté de la divine nature, non pas dans la loi, mais dans l’Esprit.
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Puisque Je suis au-delà du muable, et plus grand et plus haut que l’immuable même, dans le monde et dans le Véda, on Me proclame le Purushottama.
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Mais autre que ceux-là est cet Esprit suprême appelé le suprême Moi, qui entre dans les trois mondes et les soutient, le Seigneur impérissable.
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Toute existence est une manifestation de l’existence divine, et ce qui est au-dedans de nous est esprit de l’Esprit éternel.
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Celui dont le mental demeure toujours constant a déjà vaincu la naissance et la mort. Sans faille, comme le Brahman Suprême, il a déjà établi sa demeure en Lui.
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Emplis toujours de Moi ton mental, et deviens Mon dévot, offre-Moi ton hommage, voue-Moi ton adoration, et certes à Moi tu viendras. Cela, Je te le promets, car tu es Mon ami, infiniment cher.
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Celui que les plaisirs matériels n'attirent plus, qui n'est plus esclave de ses désirs, qui a rejeté tout esprit de possession et qui s'est libéré du faux ego, peut seul connaître la sérénité parfaite.
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Mais ceux qui ignorent l'égarement, ô fils de Pṛthā, les mahātmās se trouvent sous la protection de la nature divine. Me sachant Dieu, la Personne Suprême, originel et intarissable, ils s'absorbent dans le service de dévotion.
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L'âme ne connaît ni la naissance ni la mort. Vivante, elle ne cessera jamais d'être. Non née, immortelle, originelle, éternelle, elle n'eut jamais de commencement, et jamais n'aura de fin. Elle ne meurt pas avec le corps.
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L'homme libre d'illusion, d'orgueil et de rapports faux, l'homme qui comprend l'éternel, qui triomphe de la concupiscence et de la dualité des joies et des peines, et qui connaît la voie de l'abandon à la Personne Suprême, celui-là atteint cet éternel Royaume.
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A l'instant de la mort, l'âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu'elle est passée, dans le précédent, de l'enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle.
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