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Critiques de Stéphane Courtois (48)
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Le livre noir du communisme

"Le livre noir du communisme" rentre dans les préjugés et les peurs sur le communisme entretenu depuis le XIX jusqu'à aujourd'hui.



Stéphane Courtois, Nicolas Werth et cie n'ont rien compris à l'histoire et à la méthodologie scientifique.



Ces auteurs usent de faits réels mais les généralisent sans cadre théorique et donc sans jugements logiques.



"Le livre noir du communisme" est un simple roman de gare.



En effet, d'un point de vue épistémologique, des faits ne font pas des faits scientifiques (premier principe d'épistémologie).



Mais ce que montre en définitif ce livre ouvertement anti-communiste est que ce ne sont pas les mouvements communistes d'une point de vue historique (défense et résistance) et sociologique (société communautaire moderne) qui sont criminels mais les crises historique du XX (1914-945; 1952-1984).



Ce que montre aussi ce livre anti-communiste est aussi la volonté d'hégémonie de la civilisation (du moins la volonté des colonisateurs, capitalistes, impérialistes). Elle va à l'encontre des sociétés types communautaires dont les populations ne font que se défendre.



Sinon, afin de comprendre, la vie quotidienne des pays communistes du XX, Alexandre Zinoviev est le seul spécialiste sur le sujet. Il use de la "méthode du passage de l'abstrait au concret" (matérialisme, dialectique, abstraction) que Marx a utilisé sur sa société du XIX.



Ainsi, on remarque de suite que l'origine du communisme des pays communiste du XX (sphère communautaire) n'a rien à voir avec l'origine du communisme de Marx (sphère professionnelle émancipée par l'abolition du privé (sphère communautaire de pouvoir) de la propriété des moyens de production).



Les bases des supra-sociétés type communautaires en sont un état fort, une religion/idéologie puissante, une collectivité ancestrale.



Il y eu une transformation homologique entre la société communautaire féodale du XIX et la société communautaire moderne du XX.



Les crises historiques ont exacerbé les phénomènes communautaires. Un simple signalement sans conséquence dans une période stable devient une délation avec des conséquence énormes et absurdes dans une période en crise. Ce ne sont pas les individus les plus sages et gentils qui profitent des crises.



D'autre part, la pression historique a conduit à une industrialisation à outrance dans les années 30. Ce qui a conduit à un exode rural rapide : manque de place dans les villes, désertification des campagnes et donc baisse de production agricole et famines (un classique comme dans les année 1890 lors de la première industrialisation) accentuée par une petit période glacière.



La pression historique du XX n'est pas à oublier sur la vie quotidienne : guerre civile européenne de 1914-1945 et 1952-1984 qui ont exacerbé à l'extrême les phénomènes communautaires des pays communistes du XX et des annexes (pays de l'Est en Europe).



Ces exacerbation ont donné sociologiquement le stalinisme. Mais, Staline ne s'occupait que de la guerre c'est à dire de la défense du méga-territoire et non de la vie sociale qui restait en auto-régulation.



Pour concrétiser vite fait, la théorie sociologique sur les sociétés type communautaire d'Alexandre Zinoviev, la lettre de Pierre TKATCHEV à ENGELS (1874) montre que l'Empire Tsar était déjà une société type communautaire dans la lignée des rêves communistes des anarchistes et des utopistes.



De la même manière, "Le Visiteur du Sud" de Oh Yeong Jin met en avant les phénomènes communautaires de la Corée du Nord (temps arrêté dans les années 70 summum de la guerre froide) dans la vie de tous les jours (sans oublier non plus les pressions extérieures par le Sud, le Japon et les USA).



Sinon, il y a le wikiquote d'Alexandre Zinoviev que j'ai créé et remplis. Il existe aussi zinoviev.fr créé par Fabrice Fabio, logicien et spécialiste d'AZ.
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Le livre noir du communisme

"Le livre noir du communisme" ENFIN, une vérité sur ce qu'est le communisme dans sa plus grande folie de l'homme : un régime de terreur politique, philosophique, éducative, militaire, culturelle...dire que des hommes comme MELANCHON, SARTRE, MONTAND, ...ont osé ou osent encore se dire inspiré par cette idéologie bien plus terrible que le nazisme.

Outre les massacres des "russes blancs", des opposants, des rivaux, des militaires, ...il y a eu les massacres liés au déplacement de population, il y a eu le massacre en autre de tous les ukrainiens à cause de l'instauration de la famine politique...

Ces auteurs mettent en avant la réalité du léninisme, communisme, du stalinisme,...le pire régime de répression au monde. Ce n'est pas sans raison que tous les pays "communistes" ont foutu en l'air ce système...
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Le livre noir du communisme

Compte tenu de la longueur de cette fiche, merci de la visionner ici :





http://notabene.forumactif.com/histoire-biographies-documents-f10/le-livre-noir-du-communisme-collectif-t3716.htm
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Le livre noir du communisme

Quand on entend crimes de masse, camps de concentration, suppression des libertés fondamentales, culte de la personnalité, nos esprits pavloviens pensent aussitôt à Hitler et l'horreur absolue de son III° Reich, oubliant qu'en fait, dans le domaine de l'extermination de masse, le dictateur psychopathe à la petite moustache serait presque un nain au regard des "résultats" obtenus par Staline et Mao, pour ne citer qu'eux... Mao, dont les portraits géants s'étalent encore partout en Chine? Quelque soixante-dix millions de morts (on ne saura jamais vraiment combien) au compteur!

L'Histoire ne donne jamais tort au vainqueur, et il est bien regrettable que l'occasion d'un procès de Nuremberg du communisme n'ait jamais pu se tenir nulle part dans le monde. Prenez le Cambodge, par exemple et voyez comment un voile pudique recouvre encore aujourd'hui dans ce pays martyr les exactions commises au temps du Kampuchéa démocratique sous l'égide de Frère Numéro Un et ses sicaires... Il faut donc saluer l'existence d'un livre tel que celui-ci et en encourager la lecture.
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Le livre noir du communisme

Qu'il semble désormais loin le temps du communisme ! Le PCF, Georges Marchais, Duclos, Thorez... Mais aussi l'URSS, la Chine, le Viet Nam, Cuba... Staline et Mao... Un fiasco économique, une chape de plomb, le goulag en URSS, la révolution culturelle et les millions de morts dans les pays communistes. Que les utopies peuvent être dangereuses !
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Le livre noir du communisme

C'est un bien bon livre historique à lire mais il est assez lourd et contient quelques petite lacunes. Un des exemples est la partie sur l'URSS. La moitié du livre est sur le léninisme et le stalinisme mais ne contient absolument rien sur la période après la mort de Staline. C'est à mon avis le gros point négatif du livre. La partie sur l'Asie est très intéressante et dans mon cas, elle est tombée à point car je l'ai lu en même temps que les jeux olympiques en Chine. Ce livre m'a donné le goût d'en découvrir plus sur la Russie pré-communiste.
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Le livre noir du communisme

Ce "livre noir" est un procès intenté au communisme réel, un réquisitoire général après les terrifiants témoignages accumulés depuis L'Aveu d'Arthur London, ou L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne. Le Livre noir du communisme rend compte de l'abjecte réalité du crime de masse, où, derrière des prétextes idéologiques, se dissimulent les nombreuses complicités, la bestialité des bourreaux et de leurs chefs.

La préface résume bien le contenu de l’étude, un travail colossal permis grâce à l’ouverture des archives, du témoignage des survivants des camps et des livres des dissidents ou des réfugiés, publiés en occident. Certains livres ont même été contestés, comme celui de Kravchenko exilé aux Etats Unis, écrit en 1946 où il décrit les purges et les famines : J’ai choisi la liberté. Un procès lui sera fait en France pour être un désinformateur et agent de la CIA.

Trois parties et près de mille pages seront nécessaires pour balayer l’ampleur du désastre avec ses millions de sacrifiés (impossible d'en faire le décompte), en Union soviétique, en Chine, au Cambodge, au Vietnam, en Europe....), chaque chapitre étant consacré à un sujet, extrêmement bien documenté. Un livre indispensable pour s'informer et savoir de quoi on parle !!!




Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Le livre noir du communisme

Cet immense ouvrage collectif agrège les travaux de différents historiens, spécialistes dans le domaine qui leur a été octroyé dans le cadre de ce travail, n'évitant toutefois pas les écueils du parti-pris et qui ce faisant, tombe parfois dans les pièges de l'amalgame ou du manque de recul.

Stéphane COURTOIS, maitre-d'oeuvre ici, est connu pour sa volonté de placer le Communisme sur le même « piédestal » que le Nazisme (en tant qu’ideologie meurtrière) et pour ce faire focalise sur les chiffres, faisant parler les morts, manquant la profondeur nécessaire à l'analyse d'une pensée qui aura conquis et perduré à travers les époques et les territoires.



Pour avoir fait un tour par la biographie des différents auteurs, il est mentionné qu'au moins deux d'entre-eux prennent leur distances avec la thèse globale soutenue par l'ouvrage, ainsi que sur la validité des chiffres avancés.



Pourquoi lire ce livre dans ce cas?



Il regorge de documents d’époque, permet de se plonger dans la réalité de l'horreur de la répression totalitaire des différents régimes; bien que son ampleur est à nuancer à cause d’un traitement critiqué pour son manque d'objectivité.



J'aimerai donc ici, à défaut d'une revue détaillée, partager quelques articles qui s'attardent à commenter ce livre en pointant ses problèmes.



https://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/PERRAULT/5097



https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/231017/communisme-contre-stalinisme-reponse-au-livre-noir-du-communisme-par-d-bensaid



https://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/HALIMI/5101



Livre à explorer, donc, pour les faits qu'il expose, sans toutefois laisser en veille son esprit critique.
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Le livre noir du communisme

le régime était corrompu de intérieur l'autocritique était accepté mais crtitique horizontale était bannie
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Le livre noir du communisme

On se demande comment la mauvaise foi des communistes historiques devient possible face à la présentation de ce qui serait difficilement contestable par un esprit raisonnable. Peut-être la peur de faire face à l'histoire, sans doute... Car à part de piteuses injures, on voit mal quels sont généralement les arguments adverses (en dehors de la méthodologie statistique qui n'est pas de nature à changer le fond).
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Le livre noir du communisme

Cette œuvre essentielle parue en 1997, détaille les horreurs du Totalitarisme Communiste au 20ème siècle (environ 100.000.000 de morts civils innocents) :

Crimes contre l’Humanité, génocides, guerres civiles, terreurs de masse, famines gigantesques, déportations en camps de concentration, etc., commis par :

– Lénine, Trotski, Staline (U.R.S.S. : 20 millions de morts) ;

– Europe de l’Est : 1 million de morts ;

– Mao Zedong (Chine : 65 millions de morts) ;

– Hô Chi Minh (Vietnam : 1 million de morts) ;

– Pol Pot (Cambodge : 2 millions de morts) ;

– Kim Il-Sung (Corée du Nord : 2 millions de morts) ;

– Amérique latine : 150 000 morts dont Castro (Cuba : 15 000 morts) ;

– Afrique : 1,7 million de morts ;

– Etc., sous l’idéologie communiste.

Cette dernière relève de l’Inhumanité la plus totale !



La dénonciation, au monde entier, de ces atrocités : rafles, arrestations arbitraires, tortures à mort, exécutions sommaires, fusillades, noyades collectives, pendaisons, embrigadement de la jeunesse, systèmes de fichage, de surveillance, perquisitions et interrogatoires jours et nuits sur dénonciations, endoctrinement idéologique de toute la population, mensonges et propagandes, etc., est fondamentale pour l’Humanité, elle permettra peut-être de préserver les démocraties…



Un grand merci aux auteurs, car ce livre contribue à perpétuer la Mémoire des DIZAINES de MILLIONS d’innocents (enfants, femmes, vieillards, koulaks, paysans, ouvriers, prêtres, professeurs et instituteurs, médecins, intellectuels, officiers, etc.), exterminés, au nom de l’Utopie Communiste.



Que certains individus et Partis politiques Français : le Parti Communiste Français (P.C.F.), le Parti de Gauche, le Nouveau Parti Anticapitaliste (N.P.A.), Lutte Ouvrière (L.O.)…, et des régimes politiques dans le monde : Chine, Cuba, Corée du Nord, Vietnam…, en ce début de 21ème siècle, se revendiquent encore de l’idéologie Totalitaire Communiste, cela dépasse l’entendement !



Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème, sous la direction de Stéphane Courtois :

– Dictionnaire du Communisme ;

– Communisme et totalitarisme ;

– Du passé faisons table rase ! Histoire et mémoire du communisme en Europe.
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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Le livre noir du communisme



j'ai lu ce livre et franchement on nous cache beaucoup de choses sur l'URSS et ses révolutions, les famines des années 20 et 31, les tortures, les déportations, ce livre est sans conteste NOIR
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Le livre noir du communisme

Ce livre, lors de sa parution, fit l'effet d'une bombe dans le paysage littéraire et intellectuel français. Il faut se souvenir des débats passionnés qu'il suscita. Les auteurs auraient du proposer une "marque déposée" pour le titre, qui fit fureur par la suite, et d'autres livres noirs de ceci ou de cela surgirent dans la foulée. Ils ne l'auraient sans doute pas obtenu car le premier livre noir fut celui de Grossmann et Ehrenbourg qui traitait de l'extermination des juifs. Ce qui me surprend aujourd'hui, c'est pourquoi un tel ouvrage suscita un tel ramdam. La politique éditoriale fut incontestablement un succès. Pourtant ce livre arrive bien après ceux des grands Robert Conquest ou Simon Leys, pour ne citer qu'eux. De fait, il se présente comme un catalogue de faits historiques pour la plupart déjà bien connus. La lecture est souvent indigeste, les auteurs sont plusieurs et ne sont pas tous du même niveau, le livre est très gros et sans réelle continuité. Ce qui fut dérangeant était la bande de couverture, maintenant disparue, qui annonçait 80 millions de morts. Les 6 millions de victimes du génocide juif paraissaient brutalement bien peu nombreuses. C'est essentiellement cela qui m'avait mis en colère à l'époque.
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Le livre noir du communisme

"Notre idéologie est la seule correcte, car c'est la seule généreuse. Nous tuons par amour de notre prochain. Confiez-nous le gouvernement et vous serez tous égaux... puisque vous serez tous morts!" Voici cinquante ans que la pavlovisation des masses par le politiquement correct, c'est-à-dire le marxisme culturel bas de gamme (formatage par la télévision) et haut de gamme (formatage par l'"instruction" obligatoire et l'enseignement "supérieur") a conditionné les Français à un certain nombre de choses bien pratiques pour ceux qui les gouvernent. Rien de tel qu'une masse qui hurle "fasciste!" "préjugés!" "nauséabond!" - bref tous les mots-gâchettes qu'on lui inculque pour la faire saliver au déclic, à chaque fois qu'on s'oppose à la volonté de la haute finance (ah, j'oubliais! Il manquait: "Conspirationniste"!) La vanité est un puissant ressort de ce mécanisme, car c'est une des rares occasions où l'imbécile peut se persuader qu'il est "culturé": sous ce régime béni, crier au fascisme dispense d'administrer quelque autre preuve de son "intelligence".



Oui, comme Noam Chomsky l'a brillamment montré dès les années 1970, marxisme culturel et mondialisation financière sont les deux faces de la même monnaie unique. C'est ce qui explique que les régimes les plus criminels de l'histoire, les régimes communistes, responsables d'un nombre incalculable d'atrocités inhumaines (Holodomor, Grande Terreur, Katyn, procès staliniens, Khmers rouges, Révolution culturelle... mais stop! ce serait in-ter-mi-nable!) - c'est ce qui explique, disais-je, que ces régimes soient absous de tout a priori. Oui, oui, je sais: "Fasciste"!! "Préjugés"!!! "Nauséabond"!! "Conspirationniste"!! C'est bien, tu l'auras, ta carotte. En fait, même pas, mouton de la farce. C'est fini, les allocs. Tes maîtres t'ont trahi. A moins que tu ne sois un bobo-coco? Oui, le communisme pratiqué en imagination du fond d'un pouf sous les lambris Louis-XV d'un appartement dans un arrondissement à un chiffre, c'est plus confortable pour effacer qu'on vient de faire dégager le sdf qui crevait de froid devant la porte. Ce que je reproche à ce livre? D'être incomplet.
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Le livre noir du communisme

Rien de nouveau dans ce livre un peu décevant. Pour ceux qui avaient l'habitude de lire la presse et les livres des opposants du système, tout y était déjà écris. Mais la qualité de ce livre est d'avoir permis d'atteindre des gens qui en temps ordinaires auraient refusé de lire les ouvrages "impurs" parlant du sujet.
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Le sang de l'étranger

L'ancêtre de la MOI ( main-d'oeuvre immigrée) qui s'appelait MOE ( main- d'oeuvre étrangère), est apparu au début des années 1920. Cette organisation syndicale "chapotée voire récupérée" par le PCF, regroupait des travailleurs de toutes nationalités. Elle prit le nom de MOI au début des années 30, suite à la crise économique et à la xénophobie que celle-ci entraina, le mot "étranger" cristallisant ( déjà ) toutes les haines.



La MOI était composée d'italiens antifascistes ( les plus nombreux) qui avaient fui l'Italie de Mussolini, d'espagnols, de polonais mais surtout de juifs ayant fui les pays de l'Est tels que la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie et évidement l'Allemagne. La plupart de ces hommes et femmes ne sont pas communistes mais trouvent un accueil et des aides au sein de cette organisation à leur arrivée en France et certains finalement après avoir adhérer au PCF, combattrons au sein des FTP-MOI.



Nous suivrons leur combat clandestin, leur traque par les brigades spéciales créées par le gouvernement de Vichy et malheureusement souvent leur arrestation suivie de la torture, leur déportation ou encore leur exécution.



Le parcours de ces homme et ces femmes, est souvent le même et c'est ce qui impressionne le plus dans cet ouvrage. En effet, la plupart ont fui leur pays souvent après avoir été internés, martyrisés pour leurs idées ou bien parce qu'ils étaient juifs. Beaucoup d'entre eux participeront à la Guerre d'Espagne, seront internés ensuite dans des camps français et malgré cela combattrons en France au sein de la Résistance.



Ils le feront le plus souvent pour ne pas trahir leurs idéaux de justice , de liberté et pour combattre le fascisme dans le Monde.



Beaucoup d'entre eux ne reviendront pas des camps mais pour les survivants, il n'y aura pas de gloire. Ceux qui retourneront dans leur pays notamment à l'Est, subiront les purges staliniennes, quant à ceux qui choisirent de rester en France, on leur imposa le silence car il est bien connu que la France s'est libérée toute seule et que tous les français étaient résistants.









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Lénine, l'inventeur du totalitarisme

Ayant écouté Stéphane Courtois sur France Culture, je pensais qu'il y avait un véritable travail d'archive à la base de son ouvrage. Malheureusement aucune des notes ne donne le chemin vers une archive, et je vous laisse constater vous même que plus de la moitié renvoient aux autres livres de l'auteur. Ce personnage s'écoute un peu parler finalement.
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Lénine, l'inventeur du totalitarisme



Stéphane Courtois veut démontrer que Lénine est un affreux totalitaire et il y parvient. Son livre est une accusation à charge, il aurait pu donner la parole à la défense. Enfin, quoi, Lénine a quand même été le libérateur du joug tsariste !

Ce livre est fastidieux. Un, Il contient beaucoup de détails, évoque de nombreux personnages de deuxième, voire de troisième rang. Deux, il aborde les différents mouvements contestataires de gauche, les différentes écoles et le lecteur moyen que je suis s’y perd et fini par décrocher. C’est sans doute le propre de l’universitaire de vouloir montrer son savoir, de faire déballage de connaissances. Stéphane Courtois nous décrit Lénine comme un rat de bibliothèque, je pense que lui-même a usé quelques fonds de pantalon sur des chaises d’obscures bibliothèques.

Mais il présente l’avantage de remettre en perspective les différents événements qui ont précédé 1917, le pourquoi de la décrépitude de la société tsariste. De même il est intéressant de se replonger dans la vie d’ V.I. Oulianov afin de comprendre comment il est devenu Lénine, cet affreux dictateur sanguinaire.

Donc un livre non dénué d’intérêt, simplement un peu fastidieux pour le néophyte en Histoire que je suis.

Pour me remettre de cet effort intellectuel, je vais maintenant aller voir du côté de chez Max Gallo et son « 1917 une passion russe »

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Lénine, l'inventeur du totalitarisme

Ce livre m’a donné un sacré coup de poing ! J’avais déjà lu une biographie du leader communiste – celle d’Hélène Carrère d’Encausse – mais je ne me souvenais pas de tant de sang et de massacres …

Au début, on pense que l’auteur se dédouane – ou se venge – d’avoir cédé dans sa jeunesse soixante-huitarde à la tentation de l’extrême gauche jusqu’en 1971. Mais il s’agit ici d’un ouvrage d’historien, spécialiste reconnu – même s'il fut controversé lors de la parution en 1997 du fameux « Livre Noir du Communisme » - un travail particulièrement documenté. Car le livre est truffé de citations et de références éclairantes, recueillies au cours de plusieurs séjours dans les archives des partis soviétique et européens (toutes centralisées à Moscou !) entre 1992 et 1994.

Stéphane Courtois commence par un tableau apocalyptique de la Russie prérévolutionnaire : les oppositions farouches entre slavisants et occidentalistes, anarchistes et marxistes, ultraconservateurs, réformateurs libéraux, révolutionnaires, démocrates favorables à une république constitutionnelle, socialistes réformistes, anarchistes et communistes. Avec toute une intelligentsia mal nourrie au lait universitaire permis par les réformes libérales du tsar Alexandre II. Un pays immense en plein démarrage industriel, une classe ouvrière embryonnaire, un antagonisme grave entre paysannerie et directives venues des villes.

Dès 1878, une vague d’attentats terroristes secoue le pays, avec l’objectif de faire tomber le gouvernement, de tuer le tsar, qui sera atteint en 1881 avec l’attentat-suicide contre Alexandre II.

Vladimir Illitch Oulianov est né en 1870 dans une famille d’intellectuels aisée. Son père, fonctionnaire, a été anobli par le tsar. Il connaît une enfance dorée dans le respect de la religion et du régime tsariste. Mais son adolescence va subir un double traumatisme : la mort prématurée de son père et la pendaison de son frère aîné condamné pour activisme. Pour Vladimir, à travers la lecture des livres de son frère, la violence est justifiée par la cruauté généralisée de la société. Tout au long de sa vie, il considèrera que la grandeur de la fin justifie l’horreur des moyens.

Deux traits sautent aux yeux : d’abord, l’étendue des querelles byzantines entre les différentes écoles de pensées révolutionnaires et les interprétations de la philosophie marxiste. Vladimir – qui prend bientôt le pseudo de Lénine – est influencé – entre autres - par Plékhanov, Netchaïev, Bernstein, Kautsky qui tordent allégrement les réalités pour étayer leurs théories. Lénine, lui, est le roi de l’interprétation des statistiques … Ensuite, la référence permanente à la Révolution française : Robespierre, les Jacobins, les Girondins, la Terreur, les Vendéens …

Lénine prône la primauté d’un parti ultracentralisé contre l’autonomie des cercles révolutionnaires. Il impose aux ouvriers l’idéologie des intellectuels révolutionnaires, asservit la théorie marxiste à sa volonté de toute puissance. La lutte des classes dont ainsi être étendue à la dictature du prolétariat. Il réalise la destruction par le bas de l’ordre ancien en livrant le pouvoir aux instances locales qui anéantissent tout sur leur passage, y compris les bases d’une société démocratique.

Maître absolu du Parti-Etat, il fonde le modèle du totalitarisme qui sera adopté plus tard par le nazisme, avec le monopole de la disposition des moyens de production et de distribution des biens matériels, jouant à plein le chantage à la famine qui causera des millions de morts, la déportation en interne, la création des camps de concentration pour ceux qui ne sont pas d’accord, les purges, les meurtres de masse des opposants et des intellectuels.

Ce livre donne les clés pour comprendre aussi l’immense imposture que fut le communisme au XXème siècle, et en particulier démystifie la fiction diffusée en 1956 par le Rapport Khroutchtchev qui accable Staline pour mieux préserver le fondateur embaumé sous les murs du Kremlin. Car sans Lénine, il n'y aurait pas eu Staline qui n'en fut que le "génial" continuateur.

Stupéfiant, éclairant !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Lénine, l'inventeur du totalitarisme

Pour Stéphane Courtois, spécialiste reconnu du communisme, et auteur à succès du Livre noir du communisme, le mythe du «bon Lénine», développé dès la mort de Staline par le rapport Khrouchtchev de 1956, a totalement vécu.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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