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Critiques de Stéphane Courtois (47)
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Communisme en France : De la révolution docum..

Une étude passionnante sur le P.C.F., dont l’effondrement de l’U.R.S.S. en 1991, a permis l’ouverture partielle des archives de Moscou, et de celles du Parti Communiste Français.



Evidemment, ce sont Lénine et Trotski qui ont voulu créer le Parti Communiste Français, dans un premier temps nommé : Section Française de l’Internationale Communiste, lors du Congrès de Tours en 1920 ; dans le cadre du développement du Komintern (Internationale Communiste).



Le P.C.F. représente donc, la « Section Française » du totalitarisme communiste international, dont les principaux dirigeants dans les années 1920 à 1960 étaient : Marcel Cachin, Maurice Thorez, Jacques Duclos, Eugen Fried, etc.

Ces derniers étaient directement aux ordres de Staline, puisque l’U.R.S.S. incarnait la « Holding » des différents partis communistes à travers le monde.



Rétrospectivement, lorsque l’on pense à la catastrophe mondiale, anti-démocratique et inhumaine, qu’a engendré le totalitarisme communiste (100 millions de civils innocents exterminés), on peut alors s’estimer heureux que le P.C.F. n’ait pas réussi à prendre le pouvoir en France, lorsqu’il était à son apogée électorale, dans les années 1945 à 1979 !



Malgré tout, restons toujours vigilants à l’encontre : du Parti Communiste Français (P.C.F.), du Nouveau Parti Anticapitaliste (N.P.A.), de Lutte Ouvrière (L.O.)…
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Communisme et totalitarisme

A la fin des années 1990, le communisme mondial s’est écroulé, effondré, permettant pour un temps l’ouverture des archives d’Etat. Ouverture qui permis de confirmé beaucoup de dérives du communisme et de pousser la condamnation encore plus loin, c’est du moins l’avis de l’auteur qui nous livre un livre très poussé, bien documenté et fort bien argumenté. Toutefois, l’étude de ces différentes archives est encore incomplète et il y une guerre des chiffres et de leurs interprétations entre plusieurs auteurs, certain ayant même collaboré au même livre « le livre noir du communisme », comme Nicolas Werth. Pour se faire donc une bonne idée de la recherche actuelle, il faut lire plusieurs ouvrages et tenter de garder assez d’esprit critique. Malgré les critiques, sa comparaison entre nazisme et communisme en tant qu’état totalitaire semble fondé, tant par les méthodes que les buts. Je soutiendrais aussi sa vision de génocide de classe.

Il est indéniable, par contre que l’auteur, a du mal à sortir de sa « détestation » du communisme. On sent une retenue toujours prête à exploser. Ce qui pourrait être repris par un autre extrême.

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Communisme et totalitarisme

Suite à l’effondrement des régimes communistes d’Europe de l’Est en 1991, l’ouverture partielle des archives de Moscou et d’autres pays, vient confirmer ce que les historiens connaissaient déjà depuis la création du système communiste, à savoir, le caractère : TOTALITAIRE donc intrinsèquement criminel de ce régime. Stéphane Courtois nous présente ici, une étude très complète sur le totalitarisme communiste.



A partir du coup d’Etat bolchevique du 7 novembre 1917 à Petrograd, Lénine et Trotski avec d’autres dont Staline, fondent le régime totalitaire communiste. Très rapidement, sous prétexte de l’idéologie de « la lutte des classes », ces grands criminels, s’octroient le droit de massacrer (décret de la Terreur rouge du 5 septembre 1918), tout opposant à la « dictature du prolétariat », ou plus simplement, toutes personnes susceptibles d’être « contaminées » par « l’esprit bourgeois capitaliste » : enfants, femmes, vieillards, koulaks, paysans, ouvriers grévistes, prêtres, professeurs et instituteurs, médecins, intellectuels, marins de Cronstadt, officiers Cosaques du Don et du Kouban, etc. ; bref, potentiellement le peuple tout entier.



Ce régime répressif s’est ensuite étendu à travers de nombreux pays du monde : U.R.S.S. de Lénine, Trotski, Staline…, Chine de Mao Zedong, Cambodge de Pol Pot, Vietnam de Hô Chi Minh, Corée du Nord de Kim Il-Sung, Cuba de Castro, etc…



Afin de conserver le pouvoir, les communistes ont perpétré un nombre infini de crimes individuels et de masse contre les « ennemis de classe », « contre-révolutionnaires », « otages » ou « suspects » :

Terreurs de masse, guerres civiles, famines gigantesques, rafles, arrestations arbitraires et exécutions sommaires, fusillades, tortures à mort, pendaisons, noyades collectives, tueries à coup de bâton, à coup de pelle derrière la tête, déportations en camps de concentration (décret du 15 avril 1919 officialisant la création des camps de concentration, déjà ouverts depuis 1918), etc…



Un autre intérêt de ce livre est la comparaison et les nombreuses similitudes des crimes commis, par l’armée et la police politique, dans les deux plus grands régimes totalitaires du 20ème siècle, Communisme (environ 100 MILLIONS de morts civils innocents) et Nazisme (environ 25 MILLIONS de morts civils innocents) :

Crimes contre l’Humanité, génocides, arrestations arbitraires et exécutions sommaires, centres de tortures et de mise à mort, massacres au revolver, au fusil et à la mitrailleuse, déportations en camps de concentration (morts de faim, de froid, de maladie, d’épuisement, fusillés, etc.), embrigadement de la jeunesse, systèmes de fichage, de surveillance, rafles, perquisitions et interrogatoires jours et nuits sur dénonciations et endoctrinement idéologique de toute la population, mensonges et propagandes, etc.



Ces deux systèmes totalitaires exterminèrent de façon méthodique une partie de la population. Il s’agit dans le cas du Communisme d’un génocide de classe, et dans le cas du Nazisme d’un génocide de race.

En revanche, contrairement aux bourreaux nazis traînés et jugés devant le Tribunal de Nuremberg en 1945, les bourreaux du communisme n’ont jamais été traduits en justice.



Les historiens ont un travail de recherche colossal (surtout depuis l’ouverture partielle des archives), afin de perpétuer la mémoire de ces DIZAINES de MILLIONS de victimes exterminées dans l’anonymat et l’oubli le plus complet, sous l’infâme idéologie communiste !!!



Que certains individus, partis politiques Français : le Parti Communiste Français (P.C.F.), le Nouveau Parti Anticapitaliste (N.P.A.), Lutte Ouvrière (L.O.)…, et des régimes politiques dans le monde : Chine, Cuba, Corée du Nord, Vietnam…, en ce début de 21ème siècle, se revendiquent encore de l’idéologie fanatique communiste, cela dépasse l’entendement !



Confer également, d’autres ouvrages tous aussi passionnants sur le même thème et sous la direction de Stéphane Courtois :

– Le Livre noir du communisme : Crimes, terreur, répression ;

– Dictionnaire du Communisme ;

– Du passé faisons table rase ! Histoire et mémoire du communisme en Europe.
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Communisme et totalitarisme

Le communisme ? Une bonne idée qui aurait mal tourné ? Un bel idéal dévoyé par Staline and co ? La lecture de ce bouquin achève de me convaincre que ce n'est pas ça, que le communisme, c'est une mauvaise idée qui ne pouvait que mal tourner. L'idée d'ennemi de classe contient les génocides dont seront coupables les régimes communistes dès leur installation au pouvoir. Lénine (le gentil Lénine qui trouvait Staline trop brutal mais qui en avait quand même fait son bras droit) invente le totalitarisme, le goulag, le génocide de classe. Les autres suivent, en masse, avec une efficacité redoutable, un fanatisme effrayant, une bonne conscience effarante, certains, parce que l'idée communistes est belle, qu'elle justifie l'assassinat par la faim du peuple ukrainien, l'élimination pure et simple des koulaks et des Tchétchènes, l'épuration paranoïaque des ennemis du peuple cachés partout. La liste des crimes du communisme fait froid dans le dos. Les comparer avec ceux du nazisme ? Courtois lève le tabou. La comparaison est justifiée, car le fonctionnement criminel est très ressemblant, que l'horreur des camps nazis ne peut pas couvrir celle du goulag, que la volonté, au nom d'une idéologie jusqu'au-boutiste, de supprimer tout ce qui pourrait lui nuire, est la même, que les méthode sont proches. Pourquoi aujourd'hui encore, ignore-t-on largement ces ignomies ? Pourquoi les rayons des librairies regorgent-ils d'ouvrages sur le nazisme alors que presque rien ne se vend sur le communisme ? Pourquoi ne regarde-t-on pas comme une insulte au sentiment d'humanité les représentations hagiographiques de Che Gevara qui fleurissent partout ? Le travail de l'historien, parce qu'il n'est pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, est, dans ce livre-là d'une immense utilité : il démontre que les idées reçues sont tenaces et qu'il faut les démonter sans relâche pour que la vérité triomphe.

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Communisme et totalitarisme

Une réflexion évidement utile, mais la forme aurait été à travailler.
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De la cruauté en politique

Depuis que Caïn a assassiné son frère Abel jusqu’à aujourd’hui, la pratique de la violence est généralisée et a prédominé à chaque époque. En effet, on peut dire qu’à partir du néolithique, les hommes ont été violents et n’ont pas hésité à s’entretuer pour acquérir ou préserver le pouvoir.



Cet ouvrage, qui est le résultat de la retranscription d’un colloque intitulé « Pas de pardon ! Pas de pitié ! La cruauté en politique », reprend cette lourde problématique. De l’Antiquité aux Khmers rouges, cet essai revient sur l’utilisation de la violence en politique. Avec la contribution de vingt-quatre spécialistes, nous nous interrogeons sur les affres du pouvoir, les raisons de l’utilisation de la cruauté et sous quels motifs chaque acte est orchestré.

Ainsi, à travers l’histoire, nous pouvons discerner trois sortes d’assassinats politiques : ceux qui visaient à modifier en profondeur le pouvoir comme avec César, Henri IV, Lincoln, Troski, ceux dissimulés en procès religieux tel celui de Jeanne d’Arc ou encore les massacreurs de haute volée comme Attila, Gengis Khan et bien d’autres. Chacun à leur manière, ils ont été planifié pour justifier une domination, un changement politique ou le maintien d’une nation.



L’ethnie, la religion, la « race », la classe, la nationalité, l’inclination sexuelle sont parmi les critères de l’exclusion et de la violence. Ils ont été pris, à toute époque, comme justification aux conflits, comme moteur d’une extinction telle que nous avons pu le voir récemment au Rwanda, en Afghanistan, en Syrie ou en Israël-Palestine. Parce que oui, malheureusement, la violence continue encore aujourd’hui et notre actualité nous le prouve tous les jours un peu plus. Des guerres civiles aux guerres mondiales, en passant par les guerres religieuses, sous justification d’actions politiques ou idéologiques, la violence est utilisée pour assujettir une nation ou exterminer un peuple.



Si ces problématiques vous intéressent, je vous conseille cet ouvrage dense, informatif et d’une grande pertinence dans ce climat actuel mondial.
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De la cruauté en politique

Un ouvrage qui tient du musée des horreurs, de l'encyclopédie de la perversité et du panorama de toutes les exactions perpétrées par les hommes contre leurs semblables à travers les siècles.



Vingt-quatre contributions réparties en quatre parties, depuis les racines historiques de la cruauté, la violence et la terreur comme mode de gouvernement, les cruautés des temps de guerre, de guerre civile, les systèmes totalitaires … la cruauté appartient à tous les temps.



La cruauté, dans son sens étymologique, vient du latin crudelitas qui évoque une chair sanguinolente. Et, des persécutions romaines à l'Inquisition catholique, du djihad à la Saint-Barthélemy, puis la référence aux régimes totalitaires, le tableau est saisissant.



Gilles de Rais, Vlad l'empaleur, Staline, Katyn, le Goulag, la barbarie nazie, l'épuration après la Libération, la guerre civile grecque, les massacres à la chinoise, la guerre d'Algérie, le régime des Khmers rouges … un festival.



Je fais à travers cet ouvrage de nombreuses découvertes : l'essence du sadisme et la philosophie totalement aberrante de l'écrivain, la sacralisation de la violence conquérante du djihad avant même toute prédication, les spécificités de la guerre civile. Aussi les caractéristiques du totalitarisme marxiste : l'absence totale de limite à la volonté de toute puissance du leader révolutionnaire face à la résistance de la société dans toute sa diversité …



La cruauté "légitime" dans la punition des criminels : le souci de faire expier le crime par le coupable (réel ou supposé) aboutit à un raffinement des supplices dans l'intention de terroriser les témoins.



Et surtout, la référence constante à la terreur révolutionnaire (triste évocation, pour nous Français !) qui a largement inspiré la cruauté moderne : là se situe le droit de tuer, y compris avec cruauté, mais au nom du progrès de l'humanité. Lire l'extrait du discours de Barère le 23 août 1793 (p. 259) : mobilisation de toutes les classes d'âge, en permanence sous le regard les unes des autres dans une lourde surveillance qui débouche sur la délation, leur spécialisation en fonction du rapport plus ou moins direct à la guerre et au combat. Ce même Barère qui préconisa d'utiliser un gaz pour éliminer les Vendéens … cher au coeur du coordinateur de ce livre Stéphane Courtois.



Car cet éminent spécialiste du communisme dans tous ses aspects, s'il ressemble, avec sa barbe drue et ses yeux bleus, à un patriarche amish, a connu un parcours idéologique particulièrement remarquable.



Il suffit de consulter sa fiche biographique dans Wikipedia pour appréhender son cheminement philosophique et le sérieux de ses recherches universitaires.



En tous cas, un ouvrage parfois difficile, qui démontre que les horreurs dont nous sommes témoins parfois en direct ne sont pas des novations dans la nature humaine. Trois fois hélas.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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De la cruauté en politique

Stéphane Courtois présente un recueil d'articles savants consacrés à l'usage politique de la cruauté. Une série de cinq essais portent sur l'histoire antique et médiévale, des gladiateurs romains au Djihad tel qu'il fut et qu'il est encore pratiqué. Une seconde partie regroupe neuf autres essais où est étudié le lien entre cruauté et idéologie : la section s'ouvre sur une analyse lumineuse du Neuf Thermidor 1794 en France, à savoir la fin de Robespierre (Patrice Gueniffey) et se termine par plusieurs analyses du goulag et du lien entre marxisme et cruauté (Stéphane Courtois, dont c'est la spécialité, écrit "Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao !" : lutte des classes, guerre civile et cruauté totalitaire"). On trouvera dans cette section de bons textes sur Katyn, la profession de bourreau à l'époque soviétique, le Goulag et enfin un article sur les dystopies et eutopies inspirées de l'expérience historique du XX°s. Une troisième partie met en scène le "cruel apogée" de 1914 à 1949, aussi bien pendant les deux guerres mondiales qu'en France occupée et épurée, ou dans la Grèce de la guerre civile. Enfin, quatre articles finaux explorent la cruauté contemporaine (Chine, Cambodge, Algérie), la cruauté musulmane ayant été déjà évoquée dans le chapitre sur le Djihad d'hier et d'aujourd'hui. Le texte final évoque le concept de cruauté tel que le formula le grand philosophe Clément Rosset.



Cet ouvrage n'a rien d'un musée des horreurs, puisque la dimension réaliste de la chose est évitée, et que l'accent est mis sur le sens que donnent les contemporains, et ensuite les historiens, aux actes cruels, qu'ils soient mis en scène ou bien secrets. Dans cette variété infinie de cas et de situations politiques, peuvent se dégager quelques invariants : l'être humain est dépourvu de valeur propre dans la grande machine étatique et idéologique. C'est le sens de l'action politique, qui se donne pour but d'incarner dans le réel des idées et des projets, idoles que l'on honore par des sacrifices humains de masse. Un des talents que le citoyen d'un état moderne doit développer pour survivre, c'est de passer inaperçu et de ne pas tomber dans une rafle.
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Démocratie et Révolution : Cent manifestes de 1..

L'ouvrage de Jean-Pierre Deschodt est exceptionnel, par son ampleur et par son ambition. En plus de mille pages, en effet, il rassemble et présente les grands et les petits textes, célèbres ou oubliés, classiques et perles rares, qui, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, ont nourri et scandé nos passions politiques.
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Démocratie et Révolution : Cent manifestes de 1..

L'ouvrage de Jean-Pierre Deschodt est exceptionnel, par son ampleur et par son ambition. En plus de mille pages, en effet, il rassemble et présente les grands et les petits textes, célèbres ou oubliés, classiques et perles rares, qui, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, ont nourri et scandé nos passions politiques.
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Dictionnaire du communisme

Ce Dictionnaire du communisme est un livre « pédagogique » essentiel, qui permet aux générations passées, présentes et futures, de découvrir les caractères intrinsèquement Totalitaires et criminels du système communiste ; en s’appuyant notamment sur les dernières recherches, suite à l’ouverture partielle des archives de Moscou, après l’effondrement des régimes communistes d’Europe de l’Est, en 1991.



Cette oeuvre décortique l’histoire du Communisme dans une lecture accessible ainsi qu’une consultation en « accès direct », par ordre alphabétique pratique de très nombreux thèmes :

Origines totalitaires du communisme, temps forts, idéologie de la « lutte des classes », révolution, guerre civile, famine, terreur, NEP, Internationale communiste, police politique, déportation et système concentrationnaire, liste non exhaustive des crimes individuels et de masse (rafles, arrestations arbitraires et exécutions sommaires, tortures à mort, fusillades, pendaisons, noyades, tueries à coup de bâton, à coup de pelle, etc.), crimes contre l’humanité, génocides de classe, biographies de tous les grands dirigeants et responsables criminels : Lénine, Trotski, Staline (URSS), Mao Zedong (Chine), Kim Il-Sung (Corée du Nord), Hô Chi Minh (Vietnam), Pol Pot (Cambodge), Castro (Cuba), etc…



Cet ouvrage permet de perpétuer la Mémoire des 100 MILLIONS de morts civils innocents (enfants, femmes, vieillards, koulaks, paysans, ouvriers, prêtres, professeurs et instituteurs, médecins, intellectuels, officiers, etc.), sous l’idéologie fanatique Communiste, dans le but, peut-être…, de préserver les pays démocratiques de ce type de régime : tyrannique, monstrueux, barbare, inhumain, en un mot… Totalitaire !



Confer également, d’autres ouvrages tous aussi passionnants sur le même thème et sous la direction de Stéphane Courtois :

– Le Livre noir du communisme : Crimes, terreur, répression ;

– Communisme et totalitarisme ;

– Du passé faisons table rase ! Histoire et mémoire du communisme en Europe.
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Du passé faisons table rase ! : Histoire et m..

A travers ce livre passionnant, Stéphane Courtois nous propose la « suite » du fameux : Livre noir du communisme, dont la sortie en 1997 a révélé au grand public (il était temps), et prouvé aux Lénino-Trotskisto-Stalino-Mao-… bolcheviques (suite à la chute de l’U.R.S.S. en 1991, permettant l’ouverture partielle des archives de Moscou), le caractère intrinsèquement CRIMINEL du régime totalitaire, qu’est le Communisme.



Dans une première partie, l’auteur « répond » aux détracteurs du Livre noir du communisme.

En effet, le succès mondial du Livre noir, ainsi que les polémiques déclenchées à la sortie de l’ouvrage, a conduit l’auteur à un « droit de réponse » ; puis à une nouvelle mise au point à propos des innombrables réalités historiques monstrueuses engendrées par le bolchevisme (communisme).



Dans une seconde partie, Stéphane Courtois « enfonce le clou », et surtout, offre un droit de MEMOIRE essentiel aux différentes populations d’autres pays, traumatisées, elles aussi, par le totalitarisme communiste, grâce à l’intervention d’historiens et de politologues ; chacun spécialiste de l’histoire de son propre pays Ex-communiste d’Europe (Bulgarie, Estonie, Roumanie, R.D.A….).



De nos jours, au 21ème siècle, on trouve encore dans notre Démocratie Républicaine Française, et ailleurs aussi, des Lénino-Trotskistes et des Mao-Staliniens, bref des Marxistes-Léninistes, TOUS issus, en fait, de L’UNIQUE et MEME héritage despotique : celui de l’invention à partir du coup d’Etat du 7 novembre 1917 à Petrograd, de l’ignoble et absurde idéologie totalitaire communiste réelle, créée par la troïka infernale : LENINE, TROTSKI et… STALINE !



Confer également, d’autres ouvrages tous aussi passionnants sur le même thème et toujours sous la direction de Stéphane Courtois :

– Le Livre noir du communisme : Crimes, terreur, répression ;

– Dictionnaire du Communisme ;

– Communisme et totalitarisme.
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Eugene Fried - Le grand secret du PCF

Livre riche et dense. Les auteurs retracent la prise en main du PCF par Staline et les potentats communistes soviétiques. On y constate, ce n’est pas un scoop, que le dirigeants français en particuliers et européens en général, n’étaient que des marionnettes au service de l’URSS et de ses tentatives de conquérir le monde au nom de leur idéologie. On y voit se dérouler la mise en œuvre de la politique criminelle de l’IC : aide à la prise du pouvoir d’Hitler (idéologie du social-fascisme), virement à 180° avec les fronts populaires, nouveau revirement avec le pacte Hitler-Staline, nouveau tête à queue après l’invasion de l’URSS… Et toutes les crapules qui dirigeaient le PCF prenaient tous les virages, expliquant la juste ligne du parti… La pratique de dénonciation de ses “camarades" valait bien celle de leurs compères et collègues soviétiques. Heureusement pour les déchus, ils ne recevaient pas une balle dans la nuque dans les caves de la Loubianka par le NKVD, au regret de certains. Des milliers d’ouvriers grugés et, pire, des intellectuels lobotomisés se sont mis au service de l’idéologie. Leçon à méditer par les temps qui courent !
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Histoire du parti communiste français

Marc Lazar et Stéphane Courtois, deux grands historiens du communisme, retracent à partir du coup d’Etat bolchevique (communiste) en U.R.S.S., à Petrograd le 7 novembre 1917 et jusqu’en l’an 2000, l' »épopée » du Parti Communiste Français (P.C.F.) fervent adhérant et étant soumis durant des décennies à sa « société mère » : le monstrueux Parti Communiste d’U.R.S.S., dirigé entre autres, par l’infâme bourreau Staline entre 1925 et 1953.



Suite à la création de ce régime totalitaire communiste issu du coup d’Etat bolchevique, Lénine et Trotski fondent en 1919 : la 3ème Internationale nommée également Internationale Communiste (Komintern).



En effet, Lénine et Trotski ont pour objectif de mener : la dictature du prolétariat dans le cadre d’un Révolution permanente mondiale, par le moyen de la LUTTE DES CLASSES engendrant des GUERRES CIVILES.



Cette idéologie sectaire de la « lutte des classes » est particulièrement manichéenne, puisqu’elle fonctionne sur un mode binaire, simpliste et fanatique, avec :

– D’un côté, les « AMIS » qui composent la classe prolétarienne ;

– Et de l’autre côté, les « ENNEMIS » à exterminer que sont les bourgeois, les capitalistes, les impérialistes, mais aussi les officiers, les koulaks, les paysans, les ouvriers grévistes, les instituteurs et professeurs, les prêtres, les médecins, les intellectuels, etc…

Bref, toute personne potentiellement « contaminée » par l’esprit bourgeois capitaliste !



Pour atteindre cet objectif de « pureté idéologique », les deux acolytes criminels que sont Lénine et Trotski décident de créer dans chaque pays de la planète un PARTI COMMUNISTE.



En France, les communistes fondent le leur en 1920, lors du Congrès de Tours et adhèrent donc aux : 21 CONDITIONS OBLIGATOIRES de l’Internationale communiste.



Le point culminant du terrifiant parcours du régime communiste est incarné par l’effroyable PACTE GERMANO-SOVIETIQUE entre Hitler et Staline de 1939 : les deux grands régimes totalitaires intrinsèquement criminogènes du 20ème siècle, S’UNISSANT, pour se partager la Pologne et EXTERMINER une partie de la population Polonaise.



Aujourd’hui, heureusement, le P.C.F. ne fait plus « rêver » grand monde, puisque malgré les massacres de masses : « LES ENNEMIS DE CLASSE », le « paradis terrestre » communiste n’est jamais advenu.

Et, contrairement à certains Partis Communistes, comme le P.C. Italien qui s’est refondé ; le P.C.F., lui, tient à conserver ses fondamentaux (en commençant par son nom), issus de la dictature totalitaire bolchevique mise en place le 7 novembre 1917.



Car, même si de nos jours, le P.C.F. prétend condamner les crimes communistes du Stalinisme (bizarre !) et que depuis 1976 il ne se revendique plus de la « dictature du prolétariat » ; en revanche, il se veut toujours être un Parti… Communiste adepte de la « lutte des classes », donc Révolutionnaire, se préparant impatiemment pour le fumeux « Grand Soir ».



Et surtout, il reste toujours fidèle à la sacro-sainte idéologie communiste du : MARXISME-LENINISME, dogme immuable représentant la genèse de l’ignoble système totalitaire communiste !
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Le bolchevisme à la française

Depuis la chute de l’U.R.S.S. en 1991, de nombreux historiens, dont Stéphane Courtois, ont pu compulser une foultitude d’Archives à Moscou durant la courte période pendant laquelle ces Archives ont été partiellement consultables, entre 1992 et 1994.



Le bilan de l’ouverture partielle des Archives est que cela a permis :

– D’une part, de renforcer l’exactitude de la réelle nature intrinsèquement Totalitaire donc criminogène du régime Communiste, en général ;



– Et d’autre part, cela a également mis en évidence la totale dépendance du P.C.F. (Parti Communiste Français) vis-à-vis de l’U.R.S.S., du 29 décembre 1920 (date de création du P.C.F. lors du Congrès de Tours, dans le cadre de l’Internationale Communiste fondée par Lénine en 1919) à 1960.

Et même après 1960, notamment sous la direction de Georges Marchais. Car en effet, Georges Marchais a complètement approuvé, entre autres, la décision du Parti Communiste d’Union Soviétique (P.C.U.S.), d’envahir l’Afghanistan, en 1979.

De plus, tout le monde se souvient de la fumeuse phrase de Georges Marchais dans les années 1980, concernant le : « Bilan globalement positif », pour caractériser l’ignoble régime Totalitaire Communiste Soviétique.

Et jusqu’à la rencontre entre Gorbatchev et Marchais au siège du P.C.U.S. à Moscou le 22 septembre 1989, pour approuver le soutien du P.C.F. à la politique de Perestroïka Gorbatchévienne.



Par conséquent, ce livre à travers l’énorme travail d’extraction des Archives, met en perspective le lien étroit qui a uni le P.C.F. et le P.C.U.S.. Notamment, le P.C.U.S. participait largement aux financements des multiples P.C. dans le monde, y compris à celui du P.C.F..

Il est donc officiellement établi, la complète connivence voire la totale soumission (exemple de l’obligation des autobiographies) des différents dirigeants du P.C.F. : Maurice Thorez, Jacques Duclos, Eugen Fried, André Marty, Benoît Frachon, Pierre Semard, Georges Marchais, etc., à Staline et à ses successeurs, le tout, au sein de l’Internationale Communiste (Komintern) ou 3ème Internationale et de l’adhésion à ses 21 conditions.



D’ailleurs, Stéphane Courtois démontre dramatiquement, l’importante influence qu’ont encore les Communistes en Europe, au 21ème siècle, puisqu’ils ont tenté de faire échouer, le vote obtenu à une faible majorité, de la condamnation « des crimes des régimes totalitaires Communistes », lors de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui s’est tenue le 25 janvier 2006. En revanche, la « Recommandation » complète du projet, elle, devant être votée au deux tiers des voix, a été rejetée (page 559) :



« Ils ont refusé de prendre acte d’un bilan désastreux et tragique, tant sur le plan économique, social et culturel que sur celui des droits de l’homme. Ainsi, encore le 25 janvier 2006, les communistes ont-ils fait bloc à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour rejeter une « Recommandation » incitant à condamner moralement les « crimes des régimes communistes » et à honorer la mémoire des victimes par l’érection de monuments, l’ouverture de musées et la révision des manuels scolaires. »



Aujourd’hui, maintenant que le P.C.F. est mourant, Jean-Luc Mélenchon avec son Parti : le Parti de Gauche, dans le cadre du Front de Gauche (Alliance entre le P.C.F., le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire issue d’une scission du N.P.A.), tente de réanimer le P.C.F..

De plus, il existe toujours en 2010, en France, des « avatars » d’extrêmes gauches du P.C.F., pour souffler sur les braises encore incandescentes de l’idéologie Marxiste-Léniniste (lutte des classes et dictature du prolétariat) : le N.P.A. (Nouveau Parti Anticapitaliste) représenté par Olivier Besancenot, le Parti L.O. (Lutte Ouvrière) représenté par Nathalie Arthaud et son ex-mentor Arlette Laguiller, etc..



Bref, l’objectif de tous ces Révolutionnaires Bolcheviques Français, étant de REPRODUIRE les horreurs du passé (les mêmes causes produisant les mêmes effets), en ressuscitant lors d’un futur hypothétique « Grand Soir » : l’Utopie Totalitaire Communiste !



Confer également, d’autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème de Stéphane Courtois :

– Histoire du Parti communiste français, 2e édition ;

– Communisme en France : De la révolution documentaire au renouveau historiographique.
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Le jour se lève : L'héritage du totalitarisme e..

Ce livre issu d’un colloque concernant l’étude des régimes totalitaires en Europe de l’Est, est le 3ème d’une trilogie concernant ce sujet. Le 1er s’intitulant : Quand la nuit tombe (origines et émergence des régimes totalitaires en Europe, 1900 – 1934) et le second : Une si longue nuit (l’apogée des régimes totalitaires en Europe, 1935 – 1953).



Toutes ces recherches et analyses historiques étant chapeautées par l’incontournable Stéphane Courtois (spécialiste du totalitarisme communiste), entouré de 21 grands : historiens, professeurs, politologues, chercheurs au C.N.R.S., etc..

Ces nombreuses contributions de spécialistes offrent le principal intérêt de cet ouvrage, à savoir l’étude du phénomène totalitaire, à partir d’une foultitude d’approches complémentaires.



En voici quelques exemples particulièrement passionnants :



– Les différences et similitudes entre les infâmes régimes totalitaires et autoritaires, ainsi que la notion de totalitarisme de haute et basse intensités ;



– Les raisons et l’analyse de la chute du communisme dans les pays d’Europe de l’Est entre 1989 et 1991 ;



– Une définition non exhaustive du régime totalitaire :

Un Etat parti unique qui tente de détenir le monopole de la pensée idéologique par la soumission des esprits à travers : le mensonge, la propagande, l’endoctrinement…

De plus, dans le cas du communisme cet Etat-Parti supprime la propriété privée et Etatise les moyens de production et de distribution.

L’Etat totalitaire essaye de créer une « société nouvelle » en exterminant des groupes humains entiers, en fonction d’une idéologie de classe (communisme) ou de race (nazisme), par le moyen de la terreur de masse (crimes contre l’humanité, génocides, fusillades, tortures à mort, déportations en camps de concentration, etc.) ;



– A cette courte définition, on peut y ajouter la volonté expansionniste mondiale de la conquête totalitaire, comme dans le cas du communisme à travers l’Internationale Communiste (Komintern puis Kominform) ;



– Le Pacte Germano-Soviétique de 1939, qui était un Pacte d’AMITIE entre les deux grands totalitarismes du 20ème siècle : Hitler et Staline pactisant ensemble pour anéantir une partie de la population Polonaise ;



– Dans l’exemple de l’U.R.S.S., afin de décrire l’ampleur et l’emprise totalitaire communiste, on considère qu’1 adulte sur 6, le temps d’une génération, est « passé » dans les camps de concentration du Goulag, soit au total environ 20 MILLIONS de citoyens Soviétiques innocents.



– Contrairement aux crimes du nazisme qui ont été jugés lors du Tribunal de Nuremberg en 1945 – 1946, ceux du communisme restent à ce jour impunis. Il est donc fondamental qu’un débat permanent ait lieu sur des notions primordiales telles que : le jugement, le repentir, le danger sociologique de l’amnistie et l’essentiel devoir de MEMOIRE contre le risque d’amnésie, etc..



– Depuis ces dernières décennies, un nouveau totalitarisme a émergé dans le monde, celui de l’Islamisme intégriste. Il faut espérer que nos sociétés démocratiques auront le courage politique de tout mettre en oeuvre afin de résister à l’hégémonie de ce 3ème totalitarisme…



Il ne s’agit là, que d’un bref aperçu de la très complète analyse concernant le totalitarisme.



Au final, même si l’ignoble régime nazi (environ 25 MILLIONS de civils innocents exterminés, dont 6 MILLIONS lors de la Shoah), a été jugé et condamné définitivement depuis plus de 60 ans, la vigilance reste essentielle car il existe toujours aujourd’hui, dans le monde et en France, quelques groupuscules et partis politiques pour s’en revendiquer.



En ce qui concerne le communisme, lui, toujours impuni de ses crimes (environ 100 MILLIONS de civils innocents exterminés), en ce début de 21ème siècle, est encore largement représenté à travers les tendances idéologiques : Marxisto-Lénino-Trotskiste, Stalino-Maoïste…, toutes regroupées en réalité, sous la même « bannière » d’origine : COMMUNISTE.

Ces partis politiques : le Parti Communiste Français (P.C.F.), le Nouveau Parti Anticapitaliste (N.P.A.), Lutte Ouvrière (L.O.)…, se revendiquent toujours de ces monstrueuses idéologies (de la lutte des classes et/ou de la dictature du prolétariat) et de leurs gourous criminels (Lénine, Trotski, Staline, Mao Zedong, Castro, Che Guevara, etc.), en attendant le fumeux « grand soir », prêts à « remettre le couvert » des massacres de masse, au nom de cette fanatique idéologie communiste.



Terrifiant ! Non ?



Confer également, d’autres colloques tous aussi passionnants sur le même thème, toujours sous la direction de Stéphane Courtois :

– Quand tombe la nuit : Europe 1900-1934 ;

– Les logiques totalitaires en Europe.
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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Le livre noir de Vladimir Poutine

L'histoire de la Russie des 30 dernières années, mise en perspective après la chute de l'URSS au passé non liquidé, dont les fantômes hantent le présent. Comment un tchékiste s'est transformé en nationaliste crispé, régressif nostalgique d'empire, son aversion pour l'Occident, sa révision de l'histoire, sa médiocrité et sa brutalité communes à tous les autocrates.

Vladimir Poutine et son régime : militarisation et corruption morale de la société russe, guerre asymétrique, haine et tentatives de déstabilisation des démocraties, glorification du passé mythifié et fantasmé, mensonges éhontés. De malfrat pétersbourgeois liquidant les premiers oligarques rivaux, à Parrain de la Russie, l'irrésistible ascension de Vladimir Poutine et de son système kleptocrate entropique. Ouvrage collectif écrit par des historiens ou politologues, russes dissidents, ukrainiens, tchéchènes. Passionnant de bout en bout.
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Le livre noir de Vladimir Poutine

L'État russe nazifié qui a envahi l'Ukraine le 24 février dernier, commettant des exactions qu'on n'avait pas revues en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a à sa tête une bande de criminels mafieux, émanant pour la plupart d'entre eux des agences de renseignements ( KGB, FSB, GRU etc ) ou de la pègre.

Depuis l'accession de l'un d'entre eux à la tête du Kremlin... " un homme ordinaire avec des pouvoirs extraordinaires ", cette truanderie étatisée a mis au point, comme le régime stalinien avant elle ou celui hitlérien antérieurement, un système de lavage de cerveaux tel qu'elle est parvenue en réécrivant l'histoire et en martelant sans arrêt un narratif de "citadelle assiégée" à zombifier quelque 140 millions de Russes, faisant d'eux un peuple "d'esclaves" au service d'une clique de gangsters.

Le tout en l'espace d'une génération.

Ces presque 25 ans au cours desquels "la bête immonde poutinienne" a inexorablement tissé sa toile belliciste sur la Fédération de Russie, Galia Ackerman et Stéphane Courtois, l'une et l'autre historiens, nous les passent au crible de thèses, d'analyses, toutes étayées par des faits avérés, prouvés, démontrés, irréfutables, brillamment explicités.

Et pour que leur démonstration soit la plus honnête et la plus exhaustive possible, ils se sont entouré des meilleurs spécialistes contemporains du monde russe ; chacun apportant dans l'écriture d'un ou plusieurs chapitres, sa pierre à l'édifice d'un livre collectif référence.

Parmi ces éminents spécialistes, il y a :

-Antoine Arjakovsky, historien français d'origine ukrainienne.

-Iryna Dmytrychyn, historienne spécialiste de l'Ukraine.

Thorniké Gordadzé, Géorgien diplômé de l'IEP ( Institut d'études politiques de Bordeaux ), chercheur associé au Centre d'études des relations internationales de Sciences-Po."En 2010, il est nommé par le nouveau président géorgien, Mikheil Saakachvili, vice-ministre des Affaires étrangères chargé des relations avec l'UE, puis en 2012 ministre d'État chargé de l'intégration européenne et euro-atlantique,"

- Yves Hamant, agrégé de russe et docteur en sciences politiques.

- Andreï Kozovoï, maître de conférence en langue et littérature russe, habilité à diriger les recherches à l'université de Lille.

- Mykola Riabtchouk,, politologue.

- Nicolas Tenzer, ex-enseignant à Sciences-Po, il est le président fondateur du CERAP ( Centre d'étude et de réflexion pour l'action politique ).

- Françoise Thom, historienne française, agrégée de russe, spécialiste de la Russie et de l'URSS, maître de conférences titulaire d'une habilitation à diriger les recherches en histoire contemporaine à l'université Paris-Sorbonne.

- Cécile Vaissié, historienne agrégée de russe et spécialiste de l'URSS.

- Maïrbek Vatchagaev, né en Tchétchénie, il est historien et journaliste.

Que du "très beau monde" ( excusez mon prosaïsme ), des experts dans leurs domaines de compétence(s), Des experts triés sur le volet pour nous raconter, nous expliquer – Le livre noir de Vladimir Poutine -



Cet essai de 403 pages est structuré par 22 "chapitres", le premier ouvrant le livre s'intitule " Chronique d'une dictature annoncée - Vladimir Poutine, un Homo sovieticus-". Les intervenants nous montrent comment un concours de circonstances historique a porté au pouvoir ce "petit homme" drainant dans son sillage le KGB et un milieu pour le moins interlope, Comment ce qu'ils qualifient de "fuite vers le passé" a posé les fondements du "poutinisme", créant "l'Homo post-sovieticus" grâce à ce qu'ils appellent "l'ingénierie des âmes".

Un mélange décomplexé de réécriture de l'histoire, de culte du chef, de l'homme fort utilisant un langage viril, en l'occurrence l'argot, "marqueur d'un code de vie", pratiquant une politique de déstabilisation et d'agression à l'étranger : Tchétchénie, Géorgie...entre autres, avec pour conséquences une "militarisation des consciences et une préparation à la guerre.

Nous sont expliqués les trois piliers de la politique étrangère russe :

-le recrutement.

-le racket.

- le chantage.

Quels sont "les réseaux de Vladimir Poutine en Occident et quelles sont leurs méthodes.

Un chapitre important est consacré aux "voies et aux moyens de la toute- puissance russe... l'assassinat des peuples".

Sur le plan domestique sont analysés et détaillés " l'écrasement des médias, des ONG et des opposants" ainsi que la "réécriture Orwellienne de l'histoire" par le régime.

Tout cela ayant pour conséquence une société où la verticalité du pouvoir est assurée par un petit tsar chef des oligarques avec comme arme politique la religion orthodoxe, le tout aboutissant à "une société pseudo-conservatrice qui marche à reculons".

Dans ce contexte, le livre se clot sur un chapitre posant la question "où va la Russie ?"



Pour susciter l'intérêt légitime qu'il faudrait porter à ce formidable travail collégial, je vais vous citer trois petits passages très éloquents de ce que cet essai porte à notre connaissance... de façon tout à fait surprenante.



J'ai fait mention précédemment du support indispensable de la religion comme pilier du régime poutinien. Voici un exemple étonnant :

"Pour le soixante-quinzième anniversaire de la Grande Victoire, en 2020, la principale église des Forces armées russe, dotée d'une coupole atteignant cent mètres de hauteur, y fut construite. Ce temple est décrit comme " le symbole spirituel de la Russie qui glorifie la plus grande victoire de la vie sur la mort". Pratique totalement païenne, toutes ses mensurations sont symboliques et font référence aux chiffres les plus importants liés à l'histoire de la "Grande Guerre patriotique": le diamètre du tambour du dôme est de 19,45 mètres – 1945, fin victorieuse de la "Grande Guerre patriotique" ; le diamètre du dôme est de 22 mètres et 43 centimètres, car le 8 mai 1945, à 22h43, l'Allemagne signa l'acte de sa capitulation sans condition ; la hauteur du clocher est de 75 mètres, car l'année 2020 marquait le 75e anniversaire de la fin de la "Grande Guerre patriotique" ; la hauteur du petit dôme est de 14,18 mètres, car la guerre a duré 1418 jours et nuits de combat. Une promenade baptisée "chemin de la Victoire", fait, elle aussi 1418 pas autour de l'église, et les visiteurs peuvent y admirer des "reliques" dont le véritable costume et le couvre-chef de Hitler...



Dans l'endoctrinement des 140 millions "d'esclaves russes" figure en bonne place "le Régiment Immortel".

"Cependant, le plus grand évènement rassembleur de la nation, fêté par les petits et les grands, est la procession du Régiment Immortel. Cette manifestation lancée par trois journalistes de Tomsk, en 2012, avait au début un objectif noble : "Préserver au sein de chaque famille, la mémoire de la génération qui a vécu la "Grande Guerre patriotique". Les habitants de Tomsk furent donc invités à défiler, le jour de la Victoire fêté le 9 mai, avec des photos de leurs ancêtres ayant participé à la guerre. C'est le nom de la manifestation qui marqua la différence avec d'autres initiatives : les ancêtres acquéraient tous, ainsi, le statut d'immortels, d'où l'enthousiasme des médias, régionaux et nationaux, qui rendit ce mouvement immédiatement populaire. Rapidement, le Kremlin et ses affidés s'approprièrent ce défilé à la fois solennel et festif. Outre des raisons idéologiques, il s'agissait d'une manne monétaire dont le Kremlin arrosait une multitude d'associations patriotiques ainsi que les autorités locales et régionales. En 2015, le Régiment Immortel fut inclus dans le programme panrusse des célébrations du soixante-dixième anniversaire de la Victoire et défila donc, pour la première fois dans les rues de Moscou et sur la place Rouge, après le défilé militaire. Près d'un demi-million de personnes y participèrent, avec Vladimir Poutine en tête, qui brandissait le portrait de son père."



Enfin, je ne saurais terminer la présentation de ce livre sans évoquer les enfants et la jeunesse russe embrigadée dans le tourbillon de la propagande poutinienne.

J'ai le triste souvenir de ma petite-nièce moscovite m'ayant envoyé fièrement un bout de la vidéo dans laquelle elle arbore uniforme et autres colifichets de la propagande et heureuse de chanter à la gloire de l'"Oncle Vova"...

"Jusqu'à quand le peuple russe vivra-t-il dans ce palais de glaces déformantes ? En 2017, une chanson chantée par une chorale d'enfants devant Mamaïev Kourgan, le plus grand mémorial de la Deuxième Guerre mondiale au monde, qui se trouve au centre de Volgograd (l'ex-Stalingrad) a remporté un triomphe sur l'Internet russe et continue d'y circuler. Son titre ?"Oncle Vova". C'est ainsi que les enfants russes appellent les aînés du cercle familial ou amical : "oncle" ou "tante", plus le diminutif du prénom. Vova est le diminutif de Vladimir. Les enfants et les ados, garçons et filles, affublés d'uniformes militaires, portent en quelque sorte le serment de fidélité à l'"Oncle Vova" pour lequel ils sont prêts à mourir.



"Depuis les mers nordiques jusqu'aux limites méridionales,

Depuis les îles Kouriles jusqu'aux côtes baltiques, tout est à nous.

On aimerait que ces terres soient en paix, mais si le commandant en chef

Nous appelle au dernier combat, oncle Vova, nous sommes avec toi !"



Impressionnant, terrifiant, consternant !



Un ouvrage qui montre l'envers du décor de cette Russie Potemkine et ses 140 millions d'esclaves marchant au pas derrière un Docteur Folamour et sa garde prétorienne de voyous corrompus jusqu'à la moelle.



Qui veut comprendre la Russie de Poutine ne peut pas ne pas lire ce travail fantastique de Galia Ackerman, Stéphane Courtois et leurs collaborateurs.



Un livre référence. Un livre indispensable !
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Le livre noir de Vladimir Poutine

Il suffit d'un regard sur l'actualité pour comprendre que Poutine est un être amoral pour qui la brutalité est le seul moyen d'expression valable. le livre noir va plus loin, il nous montre comment cet obscur colonel du KGB devenu président du plus vaste pays du monde, s'y est pris pour arriver au pouvoir et comment son programme d'agression et de répression était écrit à l'avance. Car Poutine n'est pas un imbécile, tout son programme était calculé dès le début. Les discours haineux proférés à l'égard de ses ennemis réels ou supposés préparent l'opinion russe aux actions violentes qui vont suivre.

Comme beaucoup de Russes, Poutine est un "homo sovieticus", nostalgique de l'époque où l'URSS était une superpuissance, alors que la Russie d'aujourd'hui n'est qu'un pays dont l'importance tient d'abord à sa capacité de nuisance (qu'il ne faut pas sous-estimer). Son ambition est clairement de reconstruire une sphère d'influence soviétique autour de la Russie, l'Ukraine en est l'élément le plus visible mais ce n'est pas le seul.

Si on parle de l'Ukraine aujourd'hui, il ne faut pas oublier que c'est la 4ème fois que Poutine engage son pays dans la guerre. A chaque fois il invente une "provocation" pour justifier ses actions. Il y a eu d'abord la Tchétchénie, immédiatement à son arrivée au pouvoir, où il est allé rétablir l'ordre suite à quelques actions téléguidées par ses amis du KGB. La bataille de 80.000 soldats russes contre 4.000 combattants tchétchènes a tourné au massacre et personne n'a jamais su le bilan humain de ce conflit.

En 2008 il y a eu la Géorgie, où le KGB a semé la zizanie dans deux provinces séparatistes jusqu'à ce que les forces géorgiennes interviennent, et là les chars russes ont traversé la frontière "pour protéger les russophones" bien sûr. Les 2 provinces en question vivent sous administration russe depuis ce jour.

Ensuite ce fût la Syrie, où Poutine est allé aider son ami Bachar El-Assad, grand humaniste lui aussi, menacé de tous côtés par Daech, les Kurdes et quelques démocrates. Cette fois-ci la Russie n'intervenait pas pour des raisons territoriales, une des raisons clairement revendiquée était de tester son armée (et son arsenal) en conditions réelles. Et tant pis pour les Syriens.

Puis l'Ukraine bien sûr. D'abord un conflit larvé dans le Dombass depuis 2014, avec interdiction aux rebelles de remporter une victoire décisive puisque le but était de montrer que l'Ukraine était un gigantesque bazar depuis que les pro-démocratie étaient au pouvoir (lire "Le Mage du Kremlin"). Et puis l'invasion en 2022 avec la suite que l'on connait, et un conflit qui risque de durer sans que l'on ait la moindre idée de la manière de l'arrêter car Poutine ne reconnaitra jamais qu'il a eu tort.

Pour être complet on pourrait ajouter la Moldavie, dont la partie est (Transnistrie) est occupée par les Russes. Au moins ça s'est fait sans combat, mais c'est un pion de plus poussé par Poutine dans un pays étranger.



Comment en est-on arrivé là ? D'abord en réécrivant l'histoire. Dans Régiment Immortel, l'auteur écrit : "Le génie de Poutine a été d'utiliser la victoire contre le nazisme pour rendre aux Russes la fierté de leur passé soviétique, en occultant ses côtés sombres." A bien regarder, la victoire lors de la 2nde guerre mondiale est (avec le vol de Gagarine dans l'espace), le seul succès de l'URSS qui par ailleurs, a surtout connu des humiliations. Et alors que l'Allemagne a dû reconnaître les horreurs du nazisme suite à sa défaite, l'URSS n'a jamais eu à répondre des massacres commis tout au long de l'époque communiste. Une bonne refonte des manuels scolaires pour cacher les vérités qui dérangent, une militarisation à outrance de la société (La population de la Russie en 2022 est la moitié de ce qu'était la population soviétique en 1991, mais le nombre d'hommes sous les drapeaux est le même). Ajoutez à ceci un système mafieux qui a rendu milliardaires les oligarques amis du pouvoir, la suppression de toute presse libre, des ONG, des méthodes mafieuses, et la population russe n'a plus qu'à suivre. Au fur et à mesure des pages on note combien d'amis, politiques ou oligarches, ont été victimes d'accidents de toute sorte, d'empoisonnements, voire même d'assassinats purement et simplement. Il n'est pas conseillé de se fâcher avec le maitre du Kremlin. (Pour Prigojine c'est différent, il jouait avec une grenade dans son avion).



Tout le discours sur les "nazis ukrainiens" tend à rappeler à l'opinion publique russe la "Grande guerre patriotique" conclue par une victoire en 1945. Parce que s'il fallait chercher le pire nazi du 21ème siècle, comment ne pas penser à celui qui règne à Moscou et porte le nom de l'infâme plat national québécois.



Au passif de ce livre, quelques redites dues au fait que les multiples auteurs abordent parfois des sujets proches. A noter également que le livre est parfois assez ardu, et cite beaucoup de noms connus des seuls spécialistes de la Russie. C'est le revers de la médaille pour un ouvrage extrêmement complet et précis.
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Le livre noir du communisme

Cet immense ouvrage collectif agrège les travaux de différents historiens, spécialistes dans le domaine qui leur a été octroyé dans le cadre de ce travail, n'évitant toutefois pas les écueils du parti-pris et qui ce faisant, tombe parfois dans les pièges de l'amalgame ou du manque de recul.

Stéphane COURTOIS, maitre-d'oeuvre ici, est connu pour sa volonté de placer le Communisme sur le même « piédestal » que le Nazisme (en tant qu’ideologie meurtrière) et pour ce faire focalise sur les chiffres, faisant parler les morts, manquant la profondeur nécessaire à l'analyse d'une pensée qui aura conquis et perduré à travers les époques et les territoires.



Pour avoir fait un tour par la biographie des différents auteurs, il est mentionné qu'au moins deux d'entre-eux prennent leur distances avec la thèse globale soutenue par l'ouvrage, ainsi que sur la validité des chiffres avancés.



Pourquoi lire ce livre dans ce cas?



Il regorge de documents d’époque, permet de se plonger dans la réalité de l'horreur de la répression totalitaire des différents régimes; bien que son ampleur est à nuancer à cause d’un traitement critiqué pour son manque d'objectivité.



J'aimerai donc ici, à défaut d'une revue détaillée, partager quelques articles qui s'attardent à commenter ce livre en pointant ses problèmes.



https://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/PERRAULT/5097



https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/231017/communisme-contre-stalinisme-reponse-au-livre-noir-du-communisme-par-d-bensaid



https://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/HALIMI/5101



Livre à explorer, donc, pour les faits qu'il expose, sans toutefois laisser en veille son esprit critique.
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