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Critiques de Stéphane Créty (210)
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Bon second tome de cette série qui est consacré cette fois à un membre de l'ordre du Talion.

La mise en place est classique mais s'oriente vite vers une dynamique de vengeance.

Le rythme est bon, les personnages sont bons, le dessin est bon quoique parfois inégal, surtout à la fin du tome.

Je dois toutefois avouer que je n'ai pas eu pour Ordo la sympathie que j'avais éprouvée pour Redwin.

Ceci dit, l'univers mis en place par Jarry est bien pensé et addictif, je me réjouis de lire la suite.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Ordo est un 6e fils. Né le 6e jour de la 6e lune. Et en tant que tel, à l'âge de 6 ans, il va être emmené par un maître du clan du Talion afin de faire de lui un maître assassin. Il subira des épreuves, sera confronté au danger, devra s'habituer à donner la mort. Il devra apprendre à haïr et à tuer sur commande. Il devra également tout oublier de son passé, rompre avec sa famille, et le plus dur sera de ne pas leur en vouloir… de ne pas penser qu'ils l'ont abandonné…



———



Vraiment génial !

Là où Redwin m'avait fait un effet mitigé, je trouve Ordo un cran nettement au dessus.

Pour commencer, que ça nous plaise ou non, on comprend tout de suite ce que ce jeune nain a de spécial : il est le 6eme fils d'un BLABLABLA, ok, c'est classique (même si généralement c'est plutôt le 7 qui revient), mais au moins on peut esquisser une ébauche de début de compréhension du pourquoi de ses capacités et pouvoirs. On peut supposer un univers où un dieu attribue des pouvoirs ou des compétences hors du commun à un être né tel ou tel jour, selon telle ou telle position de la lune ou selon que sa maman ait mangé des oignons frais trempés dans du lait de marmotte. Au moins ne lui suffit-il pas simplement de dire "je vais le faire", pour y arriver, amputé d'un doigt ou non…

Ordo donc. Lui aussi est caractéristique (qui a dit caricatural ?) de l'enfant avec un hémi-complexe d'Oedipe (on se posera des questions sur les auteurs et leurs rapports avec leurs papas ?) ; mais c'est plus finement joué.

Le scénario est vraiment bien ficelé et a fonctionné à merveille sur moi ! Ordo est énervé, il veut détruire ses maîtres, il recrute des collaborateurs, il monte le casse du siècle, mais il n'a en réalité confiance en personne, pas même en nous ! C'est très appréciable car (sans dévoiler la fin) j'ai cru à ses bobards, j'ai cru à la lourdeur de son pathos, et je me suis bien fait berner ! Chapeau l'artiste.



Côté dessins, j'ai pas trouvé ça toujours très joli ou très constant. Les dragons sont magistraux, mais les visages de certains personnages sont au contraire assez dérangeants de simplicité ou de suscincteté (si tant est que ce mot existe…).



À côté de ça, je désespère encore et toujours de voir des vrais NAINS ! [langage châtié : on] PUNAISE ! [langage châtié : off] C'est quoi ces nains ?!?!?!?! C'est une blague ?!?!?! C'est pas des nains !!! Pardon mais c'est juste des p***s d'humains de petite taille : mêmes réactions, mêmes modes de vie, mêmes travers !!! Où sont les poils ? Où sont les barbes ? Où sont les haches ? Où est la bière ? Où est la pierre ? Où est l'or ? Où sont la fierté, l'orgueil, la communauté, la robustesse ? Comment diable des NAINS peuvent-ils devenir maitre-assassins ? Ce ne sont pas des drows ou des halflings, niveau discrétion et agilité on repassera… Dans un environnement fantasy classique et équilibré, je doute que ce soit si simple, que tout le monde puisse être tout et n'importe quoi sous prétexte de travailler dur. Est-ce qu'on demande aux hommes d'inscrire des runes dans leurs lames ou de savoir parler aux animaux et aux plantes ? Non. Alors quoi ? Bientôt le tome 6 "l'ordre des nains-magiciens" ou "le clan des nains-sylvestres" ? Qui sait, lorsqu'on aura plus d'idées…



Je critique, je critique, mais j'en oublierai presque que j'ai aimé ma lecture ! Les aventures de ce jeune homme (heu, nain, pardon) sont vraiment bien fichues. À voir pour la suite ! En espérant, cette fois, tenir un histoire du même acabit, avec ce petit plus qui ferait sa force : qu'on nous raconte vraiment une histoire de nains…



Je suis sûr que j'oublie de dire des choses sur ce deuxième tome de Nains. Mais mon ressenti général est hautement positif.

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Orcs & Gobelins, tome 19 : Nerrom

Aaah, mes culs verts ! Qu’est-ce que je les aime, ces gros Orcs qui ne pensent qu’à se battre, ces faces de laitues incapables de se rassembler sans se taper dessus, incapables, à l’instar des Humains, des Elfes ou des Nains, de construire des cités, de vivre ensemble, autrement qu’en clans.



Rassurez-vous, dans toute cette populace verte, certains sortent du lot et depuis le début, les auteurs nous ont toujours offert de bons personnages, travaillés, ne manquant pas de profondeur. Tous les Orcs ne sont pas des bas de plafond.



Ici, nous retrouvons une vieille connaissance : Nerrom, croisé dans le tome 6 des Elfes (La mission des elfes bleus). Oui, ça fait une paie (lu en 2015) ! Nerrom est un chaman, formé par un nécromant et de ce fait, il bénéficie d’une certaine renommée et de respect de la part des Orcs.



Ce qui m’a étonnée, dans ce tome, c’est la référence à l’armée de goules de Lah'saa et à son avancée vers Kastennroc (Elfes, tome 11). Heu, la guerre des goules est terminée, cet arc narratif n’est plus en cours, c’est un autre, maintenant…



J’avoue avoir un peu tiqué en me rendant compte que les auteurs recyclait de l’ancien, qu’ils revenaient sur un épisode terminé.



Pourtant, malgré ce retour en arrière, les auteurs ont réussi à développer un très bon scénario et à apporter de la profondeur dans leur récit, ainsi que dans leurs personnages, même dans l’imbécile qui ne sait jamais fermer son claque-merde, j’ai nommé Kragorl, fils de Goragh.



Ça fonctionne toujours, un duo impossible : un vieil Orc bougon et silencieux, associé à un jeune guerrier imbu de sa personne et qui ne sait pas quand il vaut mieux se taire. Cela rajoute une dose d’humour à cet album.



Les auteurs ont pris le temps de mettre en place leur récit, de présenter les différents protagonistes, de faire des flash-back afin de nous éclairer sur le passé de Nerrom et ses rapports avec le Khan d’un groupe important d’Orcs.



Les dessins sont bons, peut-être pas les meilleurs de cette série, mais je tire mon chapeau au dessinateur, car malgré le nombre d’Orcs présent dans les cases, il n’y en a pas deux qui se ressemblent. Les détails des visages n’ont pas été oubliés, comme je l’ai déjà vu dans d’autres albums de la collection des Terres d’Arran.



Oui, cet album qui recycle un ancien arc narratif se révèle être très bien fait, autant au niveau des dessins que du scénario, qui, bien que conventionnel, est cuisiné de manière à nous surprendre. Et ce, jusqu’au bout !

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Nains, tome 12 : Kardum du Talion

Rogntudjû ! Encore un album que j’avais lu et non chroniqué ! y’a du laisser-aller, moi je vous le dis.



Si Kadrum avait fait comme moi, jamais il ne serait devenu un commerçant puissant ! Tiens, c’est peut-être pour ça que je ne suis pas bourrée de fric comme lui…



J’ai aussi quelques scrupules et pour moi, la phrase "Business is business" ne s’applique pas. Pourtant, si on veut devenir riche, il faut vendre LE produit demandé par les clients.



Donc, si les Culs Verts (les orcs, gobelins et autre trucs verts) veulent des armes, ben faut leur en vendre… Et on se fiche que ces armes servent à massacrer les nôtres puisque "Business is business" (retenez bien la phrase). Puis, en passant, on peut aussi armer le clan adverse, tiens, histoire d’équilibrer les forces et de remplir son compte en banque.



Oh, un air de déjà-vu… Ah non, pardon, nos pays ne vendent jamais d’armes aux pays en guerre ou qui voudraient les utiliser contre le peuple ! M’enfin, mauvaises langues que vous êtes. Toutes ces armes, c’est juste pour gagner le concours du meilleur tireur au pigeon d’argile.



Ce ne sont pas les armes qui sont dangereuses, mais ceux qui le tiennent en main. Kadrum n’a pas tort. Il est cynique mais malheureusement, il a raison et il ne s’embarrasse pas de sa conscience. Il est retors, aussi et n’aime pas qu’on tente de le rouler.



Anybref, lui chiez pas dans les bottes où il vous en cuira. En commerce, il ne faut pas être faible avec les mauvais payeurs. Oui, lire Kadrum est un enseignement précieux pour quoi veut devenir riche et puissant. N’oubliez pas d’arroser les autres, sinon, ils vous tendront des pièges pour vous faire tomber.



Kadrum a le fric mais il a surtout le pouvoir et le savoir ! Le fric, le savoir et le pouvoir… Mieux que Game Of Thrones ! Surtout que Kadrum est parti de rien. Mais il lui manque toujours quelque chose : la reconnaissance de sa maman !



Tout compte fait, Kadrum, qui n’est pas un imbécile, loin de là, se retourne aussi sur sa vie, sur son parcours, se demandant si tout compte fait il n’aurait pas dû rester simple marchand au lieu de viser si haut et d’attiser tant de jalousies.



Il en va de la vie comme des affaires, un coup on gagne, on a une bonne main, tout va pour le mieux et puis, bardaf, c’est la déchéance et plus on est monté et plus la chute est rude.



Oui, l’histoire peut sembler éculée : celle d’un homme parti de rien et qui a tout bâti de ses mains, avec son intelligence, sa science du commerce, l’art d’être là au bon moment et au bon endroit, mais Nicolas Jarry a cette capacité de nous raconter ces vieilles histoires avec brio et on a toujours l’impression qu’on l’écoute pour la première fois.



Les dessins mettent bien en scène les cités Naines, les personnages, les décors sont grandioses et le scénariste, lui, cache bien son jeu en nous montrant ses personnages qui ne sont peut-être pas tels qu’il nous les présente, qui peuvent avoir une face cachée, bonne ou pas, ça je ne vous le dirai pas.



Tout ce que j’espère, c’est que nous aurons la suite du bras de fer entre Kadrum et Derdhr, la terrible dirigeante de la Banque de Pierre. Elle n’a pas son équivalent humaine, elle.



Une fois de plus, un excellent opus des Nains ! Je m’en voudrais de ne pas vous le signaler.



♫ I’ve lived a life that’s full.

I’ve traveled each and every highway;

And more, much more than this,

I did it my way. […]

Yes, there were times, I’m sure you knew

When I bit off more than I could chew.

But through it all, when there was doubt,

I ate it up and spit it out.

I faced it all and I stood tall;

And did it my way ♪



"My Way" de Frank Sinatra


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Elfes, tome 15 : Noir comme le sang

Gaw'yn est en fuite sur les mers avec la femme qu'il aime. Malheureusement il vient juste d'assassiner sa famille, acte que la belle Dyfeline a du mal à lui pardonner. A Slurce, la citadelle des elfes noirs, on a aussi du mal à lui pardonner sa trahison (avoir épargné la jeune fille) et la vengeance de son peuple ne saurait tarder. Mais pour le moment Gaw'yn va avoir un plus gros problème sur les bras : le bateau qui devait les emmener loin va être arraisonner par l'armée de Lash'aa, les goules.



Un tome sympa à lire mais qui manque un peu d’approfondissement. Il est pour cela nettement en dessous des autres.

Gaw'yn, lui un elfe noir, un assassin sans scrupule, a basculé dans la mièvrerie avec une facilité déconcertante. On aurait aimé que les auteurs nous fassent plus ressentir sa psychologie.

Dans ce tome l'histoire des elfes noirs raccroche sur la trame conjointe de la série Elfes. A savoir l'invasion des goules par la nécromancienne Lash'aa. L'intervention des elfes noirs dans cette guerre laisse entrevoir de jolies propositions pour la suite. Mais pour ce tome on doit se contenter de la petite victoire de Gaw'yn pour guérir sa belle Dyfeline. Qui m'a semblé un peu trop facile mais bon ...

Niveau dessin nous avons le droit à un changement de dessinateur. Le trait ne dénote pas avec les tomes précédents.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Si je suis une fan de la série Elfes, je le suis moins de Nains. J'ai quand même une préférence avec ce deuxième tome que le premier.

Nous avons ici un univers sombre, un assassin pas si méchant qui essaye d'échapper à son destin. Tout est très bien fait et construit, que ça soit ce monde ou ce personnage aux bons et mauvais côtés. Même la narration est bien écrite. Mais je ne sais pas vraiment pourquoi je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire et je n'ai pas réussi à m'attacher à Ordo (je ne devais pas avoir la tête à ma lecture parce qu'à chaque fois que je lisais son nom je pensais à l'hôpital).

Quant aux dessins ils sont réussis, beaux, efficaces, sans être exceptionnels.

La lecture fut tout de même agréable et fluide même si il manquait quelques rebondissements.
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La pierre du chaos, tome 3 : La marche sur ..

Araes devenu miraculeusement invincible à vaincu les barbares sur la côte d'Enoch. Mais avec ses pouvoirs il gagne aussi en violence, en irascibilité et en soif de pouvoir. Et c'est avec toute cette haine et cette ambition qu'il débarque à la capitale de l'empire, Xenia.



Si on aime les récits de fantasy et combats, il y a tout ce qui faut. Il y a de l'action, de la violence, des cris et du sang. Mais je trouve qu'au delà de ça, le scénario n'est pas très étoffé et ne cherche pas à creuser les différents éléments utilisés. Les barbares, la magie, la pierre du chaos, rien n'est expliqué. Pour les personnages s'est pareil, on ne peut pas dire que la psychologie soit poussé. Araes, le personnage principal, est une brute violente et impulsive. Nous n'avons aucune sympathie pour lui. Les personnages secondaires ne sont pas très développés et n'ont aucun impact sur lhistoire. Seule la sorcière Enraya avait du potentiel mais encore une fois n'est pas exploitée car on ne sait rien d'elle, de son passé, de ses pouvoirs et de ses envies.

Dommage, je n'ai pas été convaincue par ce triptyque qui reste basique et ne s'éloigne pas des scènes de batailles pour développer quelque chose de plus intéressant.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Moins émouvant mais plus politique, ce deuxième volet des aventures de nos Nains favoris creuse son propre sillon en explorant un nouvel aspect de cet univers si richement développé par Nicolas Jarry.



Le scénariste transpose l'ordre mondial moderne - notamment à travers le prisme de la gouvernance d'une élite toute-puissante - dans son monde imaginaire et fait souffler sur la saga un vent glacial et tourmenté dont les airs d'Assassin's Creed n'auront certainement pas échappé aux regards les plus affûtés. Cette intention audacieuse pâtit malheureusement d'un effet pervers : sa froideur. Le récit s'en retrouve glacial, annihilant de fait toute empathie chez le lecteur. Malgré tout, l'histoire est parfaitement menée et écrite et se retrouve appuyée par une documentation dense et un scénario retors riche en rebondissements.



Stéphane Créty, quant à lui, reprend le flambeau après Pierre-Denis Goux et continue sur la même lancée que son prédécesseur en délivrant des dessins aboutis fourmillant de détails et parfois même, des planches de paysages généreuses et somptueuses. Le coloriage se veut plus sombre et moins vivifiant afin de renforcer l'ambiance lugubre qui se dégage de ce nouvel épisode dont la violence et l'hémoglobine, qui empreignaient l'aîné, sont ici atténuées et plus sages.



Même si ce tome 2 marquera moins les esprits que sont grand frère qui avait fait une entrée fracassante, il n'en demeure pas moins d'une qualité bien au-delà de la moyenne qui saura vous réserver à coup sûr un agréable moment de lecture.
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Nains, tome 12 : Kardum du Talion

Dans la série "Nains", l'ordre du Talion n'est pas mon préféré. Cependant, c'est celui qui permet à Nicolas Jarry de mieux exprimer son goût pour l'intrigue, les complots et les retournements de situation. Du coup... c'est très sympa !

Dans ce volume, Kardum, fils d'un souffleur de verre qui s'est tué à la tâche, rejette son destin de petit artisan pour devenir le plus grand trafiquant d'armes de la terre d'Arran. Et il vend à tout le monde, même aux peaux vertes. On se dit déjà que ce n'est pas joli joli... Mais ce qui est encore moins joli, ce sont tous les complots que tissent les institutionnels jaloux de sa réussite pour le faire tomber.

Tout cela nous présente des personnages à la psychologie complexe, voire à deux visages, auxquels il est difficile de rester insensible.

Le tout est servi par un dessin et une mise en page d'un Stéphane Créty très inspiré. Je le trouve même meilleur avec les nains qu'avec les elfes.

Ce qui me manque pour l'instant dans cette série, c'est un véritable lien entre tous les tomes. Je crois deviner que quelque chose se dessine - sans mauvais jeu de mots - mais, au bout de 12 albums, je ne perçois pas encore la trame générale derrière tout cela.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

666 il y en a qui invoque le démon avec un tel chiffre, Ordo lui il a juste tiré ce mauvais numéro à la naissance. Il est le sixième enfant, né le sixième jour de la sixième lune... Ce qui le prédestine à entrer dans la loge noire, une branche secrète de l'ordre du Talion qui forme des assassins bien dressés aux services des puissants de l'ordre. Ordo est formé à la dure, et il garde toutes ses années une rancœur qui grossit jusqu'au moment où il se rebellera contre le système...



Après le succès de la série Elfes, après un premier tome de nains très réussi, voici la parution du tome 2 qui nous fera donc découvrir le très riche et très puissant ordre nain du Talion.

Un tome nettement en dessous du premier même s'il reste très agréable parcourir.



Ordo est un nain très intéressant, sa psychologie est beaucoup moins bien mise en valeur que celle de Redwin du tome 1. Pourtant il a lui aussi un lourd passé qui a pesé fortement sur ce qu'il est devenu et ses choix.

Les personnages secondaires sont beaucoup moins bien travaillés, voir insipide. dommage là aussi il y avait mieux à faire.

Nous avons une histoire un peu aventure/cambriolage plutôt réussie mais qui manque de la profondeur que l'on avait tant apprécié dans le tome 1.



Niveau dessin, là aussi un cran en dessous. C'est pas que le graphisme de Créty ne soit pas appréciable mais les traits sont plutôt fluctuants. Même Ordo change parfois de carrure ou de visage. Un peu plus de rigueur aurait été nécessaire.



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Nains, tome 12 : Kardum du Talion

Ce tome 12 nous propose de suivre le parcours de Kardum, un nain pas comme les autres, qui part de rien et qui parvient à réaliser ses objectifs, malgré les embûches, les obstacles et imprévus qui se dressent sur sa route.

Kardum n'est pas de ceux qui abandonnent facilement ni de ceux qui suivent un chemin tout tracé. En cela il représente tout à fait le peuple Nain par sa pugnacité et sa détermination. Et il refuse tout bonnement de suivre les pas de son paternel qui avait bien des projets pour lui. Non Kardum voit plus haut, plus loin, son ambition est bien au dessus de la simple vie de souffleur de verre qui lui souriait gentiment. Ses modestes origines ne feront que valoriser son parcours, car, en effet, Kardum n'est pas issu d'une famille noble et son nom n'est pas synonyme de réussite. Pourtant son nom va rester et imprégner même les plus hautes sphères. Car c'est bien là son objectif. Le fait que Nicolas Jarry fasse de Kardum un personnage quelconque issu du bas monde ne rendra que justice et grandeur à sa réussite, à son combat. Peu importe les moyens, Kardum se hissera au plus haut niveau. Son fond de commerce sera la vente d'armes à qui voudra, ce qui en dit long sur ses scrupules. Mais ce n'est pas pour autant un nian sans valeurs ni règles. N'en témoigne ses quelques refus là où il voit dans une transaction des objectifs douteux de la part de ses acheteurs.

Comme de coutume, Jarry choisit une structure narrative en analepse pour nous conter son histoire. On a droit à une longue introduction qui le présente lui et ses ambitions ainsi que son entourage, avant de retourner dans son passé, pour mieux le cerner et comprendre le personnage qu'il est devenu. Il nous contera l'histoire d'un nain prêt à tout ( même à perdre sa propre mère, de qui il souffre énormément de n'avoir aucune reconnaissance de son travail et du résultat de ses efforts), et il perdra énormément. Mais c'est pour chaque fois se relever fièrement, car le nain a toujours un coup d'avance, même lorsque tout semble perdu pour lui. Grâce à sa grande intelligence et à sa formidable capacité à prévoir l'avenir et à envisager l'imprévisible ( bref la capacité à assurer ses arrières comme tout homme d'affaires qui se respecte), Kardum parviendra à se hisser jusqu'à atteindre ses objectifs, petit à petit, étape par étape. Si sa tête lui permet d'évoluer, le choix des armes lui rend bien service de temps en temps, et une bonne démonstration de l'efficacité de ses productions vaudra plus que des mots lorsqu'il s'agira de se faire respecter ou de se construire une réputation, ou encore d'obtenir une place de choix dans les hautes sphères.

Donc nous avons là un nain qui sait ce qu'il veut, à la personnalité complexe, qui emmerde tout le monde (exception faite de ses amis et collaborateurs, ainsi que de ses ouvriers, sans lesquels il sait qu'il ne serait rien), qui avance en vertu et contre tous et tout, et qui n'aime pas qu'on se foute de lui. D'ailleurs, le récit s'articulera autour de sa réussite qui commence à inquiéter même la banque de fer, qui refusera d'accéder à ses demandes. Nicolas Jarry reprend une maxime de Mark Twain à sa sauce et l'applique à son personnage, même s'il la cite avec une tournure différente à propos d'une légende sur 3 nains. "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". Kardum est l'incarnation même de ce dicton.

Ainsi Jarry illustre encore une fois notre bonne vieille société et nous rappelle à quel point il est important et essentiel de s'accrocher à ses aspirations, de mettre tout en oeuvre pour parvenir à ses fins, ne pas se laisser impressionner par ceux qui détiennent le pouvoir, ou par les obstacles, et s'il nous arrive de tomber, encore se relever et continuer. Kardum n'a t'il pas dit que le pouvoir n'est pas dans l'or... Autrement dit que c'est juste un moyen d'y parvenir...
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Orcs & Gobelins, tome 19 : Nerrom

De retour sur son île après sa mission avec Lanawyn, Nerrom le vieil orc nécromant veut prévenir les siens du danger que représente Lash'aa et son armée de goules.



Nous repartons an arrière, au début de la guerre des goules. Lash'aa s'apprête à quitter le Nordrenn pour envahir le monde d'Aquilon avec ses goules. Nerrom veut que les orcs de l'île de Mahalal se rassemblent pour contrer la menace. Helas quand on a le sang bouillant et la caboche vide, on pense plus à se taper dessus a la moindre bisbille que de s'accorder sur un plan de défense.

Un très bon album qui revient sur le personnage de Nerrom que vous avions vu dans la série "elfes". Un personnage intéressant, plus sage que la plupart des siens, que nous serons certainement amené à revoir.

J'ai trouvé que cette histoire n'était dénuée ni d'action ni d'humour ce qui fait passer un très bon moment de lecture.

Le dessin est efficace et agréable.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

• Nains, Tome 2

• Nicolas Jarry (Scénario) & Stéphane Créty (Dessin)

• Soleil



Je continue à découvrir les Terres d'Arran dans l'ordre chronologique des parutions, et ce tome 2 de Nains confirme ce que je me disais à la lecture du tome 1, ce peuple va sans doute plus me plaire que celui des Elfes.



En effet, si la série Elfes est la première de l'univers et a plus développée, n'en étant encore qu'aux prémices de cet univers (j'ai lu 11 tomes de Elfes et 2 de Nains), si je n'ai trouvé aucun tome d'Elfes mauvais, il y en a peu que j'ai trouvé vraiment très bons.

Alors que pour ce qui est de Nains, 2 tomes, 2 bonnes lectures !



Dans ce tome, nous allons suivre Ordo, un nain assassin, et une équipe qu'il va monter pour prévoir le braquage du siècle.

Un scénario assez simple mais ça marche bien et j'ai pris plaisir à lire ce tome et à suivre ses personnages.
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Acriboréa, tome 1 : L'incertain

Les auteurs signent ici un script tout à fait original. Cette BD impressionne tout d'abord par sa virtuosité esthétique. Les planches de dessins sont d'une rare finesse et beauté. La colorisation est également très réussie.



Cette BD nous plonge au coeur du genre et inscrit la science-fiction dans un cadre particulièrement oppressant et peu réjouissant sur le devenir de l'humanité. Les idées sont très bien exploitées et elles ne manquent pas de tension.



Après un bon premier tome introductif qui nous plonge au coeur de l'action, la seconde partie semble souffrir d'un déficit d'explications tant elle diffère. Cependant, celle-ci est très vite comblée par un troisième tome très efficace qui satisfait aux exigences des lecteurs que nous sommes. Les deux derniers tomes confirment la qualité de cette série qui ne tombe pas dans le piège de la multiplication des chapitres sans fin.



Je conseille au lecteur de lire les 5 tomes d’une traite pour une meilleure compréhension de l’ensemble et des différents enjeux. C'est une belle démonstration sans appel. Nirvana garanti si vous aimez une science-fiction intelligente.



Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 3.75/5 - Note Globale: 4/5
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

"Enorus" est le cinquième album de la série de science-fiction "Conquêtes" et il diffère des quatre précédents.

En effet, l'exoplanète Enorus n'est plus habitable pour l'Homme. Pas de bol pour la colonie canadienne qui en avait fait sa cible. Et grosse modification scénaristique par rapport aux autres albums car tout va se dérouler dans l'espace et non pas à la surface d'une planète.

L'amiral canadien a un autre problème : les ressources ne sont pas suffisantes pour que toute la colonie (400 000 personnes) puisse rechercher une nouvelle planète. Il va falloir faire de l'écrémage et se débarrasser de 350 000 colons, bien sûr à leur insu.

Une autre solution apparaît bientôt : attaquer par surprise la colonie coréenne encore en sommeil dont la flotte va passer à proximité. On leur saute dessus et on leur pique un transporteur de ressources avant qu'ils ne réagissent !

Que va décider l'amiral ? Faut-il sacrifier tout le monde ou en sauver quelques-uns ? Pour cela, faut-il employer la manière douce ou déclencher la guerre ? Qui doit être sauvé en priorité ?

Ce sont toutes ces questions auxquelles l'amiral doit répondre et qui sont au cœur de cet excellent album magnifiquement dessiné par Stéphane Créty. L'épisode n'est pas franchement d'un optimisme béat et quelles que soient les décisions prises les chances de survie seront très faibles et pour seulement une poignée d'élus.

Au passage, c'est le deuxième album de suite qui nous parle des Conquérants qui auraient chassé les humains d'une Terre que ces derniers avaient grandement polluée. Alors qui sont ces Conquérants ? Robots, I.A., extraterrestres... La réponse peut-être dans une deuxième saison...
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Nains, tome 12 : Kardum du Talion

Qui dit une BD sur l'Ordre du Talion, dit une BD de la série "Nains" qui va s'intéresser au pognon, à la banque, à la finance et à son immense côté opaque (corruption, détournement de fonds, enrichissement personnel, amoralité...). Ce tome 12 ne déroge pas à ce principe. En effet, nous suivons l'ascension d'un fils d'artisan qui part de zéro pour atteindre les sommets : il est devenu le plus grand marchand d'armes nain, qui traite aussi bien avec les Hum, les Elwë que les ennemis Orcs.



Je suis contrarié par ce tome. Peut-être est-ce dû au thème qui ne m'a pas tellement emballé : le pognon, le commerce... ça ne m'attire pas trop. C'est le douzième album des "Nains" et la trame habituelle de Nicolas Jarry est, pour moi, beaucoup trop voyante. Dans les autres tomes, elle est diluée dans de l'heroïc fantasy, des combats et même du fantastique pour certain (tome 8) et ça me va. Mais ici, le thème du jeune en colère contre son père/les traditions/le passé qui, après moult épreuves, pense avoir malgré tout réussi sa vie et qui se retourne sur son passé pour se demander s'il n'a finalement pas tout faux, m'a un peu beaucoup gonflé.

Ça doit être les effets des deux semaines de confinement !

Sinon côté graphisme, le travail de Stéphane Créty est du niveau standard élevé de la collection : les décors sont magnifiques, les personnages sont aisément reconnaissables malgré les différentes époques, les quelques scènes d'action ne sont pas embrouillées comme parfois malheureusement dans les séries "Elfes" ou "Nains".



Oh ! Que vois-je ? Le tome 13 s'intitule "Fey du Temple". Comment cette bavette a finalement pu échouer dans la Légion de Fer ?
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Fils d'une famille riche et nombreuse, Ordo est sacrifié à la Loge noire de l'Ordre du Talion à l'âge de six ans pour devenir l'assassin attitré des puissants. Une fois adulte, sous couvert d'obéir aux ordres, il fomente sa vengeance.



Le premier tome était aussi une histoire de vengeance mais, ici, le contexte est totalement différent. La vengeance étant le seul moyen de retrouver sa liberté.

Beaucoup plus sombre que le tome 1, "Ordo du Talion" est une bande-dessinée maîtrisée avec justesse. Dès les premières pages je suis entrée dans l'histoire. Dès le début, l'ambiance est brutale, mais cette brutalité n'est pas voyeuriste. J'ai trouvé que les auteurs suggéraient beaucoup l’innommable sans le montrer pour autant et ça, c'est chouette.



Je ne suis pas forcément hyper adepte du style graphique des personnages même si l'illustrateur a beaucoup de talent, notamment dans les paysages. Question de goût. Pour autant, j'ai vite fait abstraction car l'historie en elle-même est pleine de rebondissements et de doutes. Sans sortiront ? Sans sortiront pas ? J'ai retenu mon souffle jusqu'au bout.

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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Être né le le sixième jour de la sixième lune tout en étant le sixième enfant d’une fratrie de l’ordre du Talion n’est pas des plus réjouissant.



Déjà que ça vous fait un triple 6 (666 pour les incultes en math, chiffre de la Bête pour les incultes tout court), mais en plus, cerise sur votre sixième gâteau d’anniversaire, vous n’aurez pas vos cadeaux parce qu’on viendra vous cherchez pour vous faire entrer dans la Loge Noire.



Ordo l’a découvert le jour de son putain de sixième anniversaire et il a eu la rage que son père n’ait rien fait pour l’y soustraire.



Mais au fait, c’est quoi la Loge Noire ? Bon, tout d’abord nous avons l’Ordre du Talion, confrérie puissante, composée de commerçants et de négociants, qui fait la pluie et le beau temps. Les Maîtres Assassins de la Loge Noire sont leur bras armé.



Les examens sont sélectifs, c’est la jungle et il faut tuer pour ne pas être tué. Après 30 ans de contrats à exécuter, Ordo a envie de réaliser le casse du millénaire dans la citadelle de Draz…



Ordo est un personnage qui marque, un nain qui a réussi à garder une parcelle d’humanité en lui afin de ne pas plonger dans l’abîme. Dommage qu’il souffre de ne pas avoir de personnages secondaires de sa trempe.



D’Héba, l’autre Maître Assassin, son ancienne collègue d’apprentissage, on ne sait pas grand-chose et Panham aurait pu être un peu plus développé et soigné pour faire un complice digne de ce nom.



Les dessins du premier tome étaient plus aboutis et ceux-ci souffrent même d’un petit bâclage dans les dernières cases.



Hormis cela, le scénario est au poil, malgré le fait qu’il s’agisse d’une histoire de vengeance, de rédemption, le tout mêlé à des mensonges, de l’amitié et une envie de changer la donne.



Ordo aurait aimé changé la vie mais les riches et les puissants resteront toujours à la tête du pouvoir, que l’on soit chez les Nains, les Elfes, les Orcs, ou les humains…
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Hannibal Meriadec et les larmes d'Odin, tom..

Hannibal et Selina se rendent à Venise, ils sont sur le point de mettre la main sur le manuscrit de Karlsen malgré les embuches que sement sur leur route l'ordre des cendres. Avec ce carnet ils pourront trouver l'ile qui renfermerait les larmes d'Odin, promesses de richesse pour les uns et d'immortalité pour les autres.



Une bonne histoire de pirates, exacetement dans la lignée du Sang du Dragon, la série mère. Une chasse au trésor est lancée !!

Ceci étant dit plus ça va et plus je prends en grippe le héros principal. Le capitaine Meriadec. Sale gueule et code moral inexistant. Bon ça fait de lui un capitaine pirate crédible je suppose mais il n'éveille aucun élan de sympathie dans mon coeur de lectrice même, voir encore pire, dans son amour pour sa chère Sélina. J'aime bien plus les personnages secondaires. Monsieur Thorn est vraiment bien réussi je trouve.



Le dessin prend en finesse avec des traits noirs beaucoup plus épais. Par contre les couvertures sont toujours somptueuses.
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Masqué, tome 1 : Anomalies

Un super-héros à Paris? Pensez si c'est attirant! Après avoir écouté l'interview de l'auteur dans l'émission "Un monde de bulles" je me suis précipité sur "Masqué".

Et j'ai adoré. Le dessin est superbe, le scénario original, les personnages ont tous une forte personnalité développée dans l'adversité et les rigueurs de la vie. On sent une fatigue ambiante qui est catalysée dans un Grand Paris futuriste, plus qu'une ville: un être vivant qui manifeste son existence au travers d'anomalies.

J'ai apprécié les clins d’œil aux comics américains (on voit un bout de cape connu à un moment) mais aussi au roman populaire du début du XXeme siècle (Fantomas).

Cette première partie présente les personnages et se termine sur un suspense palpitant.
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