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Critiques de Stéphane Créty (210)
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Orcs & Gobelins, tome 19 : Nerrom

Pour moi, c'est un coup de cœur.

En ce moment, j'ai bien trop peu de temps pour lire et encore moins pour partager mes ressentis. Mais là, je prends quelques minutes pour vous parler de ce 19e opus de la série "Orcs et gobelins".

Ceux aiment se plonger dans les "Terres d'Arran", devenues "Le Monde d'Aquilon", se souviendront du personnage de Nerrom, le nécromancien orc dont l'elfe bleue Lanawyn va quérir l'aide dès le 1er tome de la saga. On le retrouve dans le tome 6, puis il nous fait ses adieux dans le tome 11, alors que la terrible Lah'saa se prépare à fondre sur le monde avec ses hordes de goules.

Notre vieux chaman retourne donc sur l'île de Mahalal pour avertir les siens du danger qui les menace. Pour faire face à l'elfe nécromancienne, il faut unir les clans. Unir des clans d'orcs guerriers qui, depuis des siècles, s'affrontent les uns les autres pour des rancunes parfois oubliées. Cependant, si Nerrom n'y parvient pas, c'est la mort pour tous.

Les personnages sont très bien fouillés.

Au dessin, on note quelques différences de character design entre la proposition originale de Kyko Duarte et celle de Marco Itri (le nez de notre héros a bien changé, par exemple), la composition générale de Paolo Deplano est immersive et les couleurs du Digikore Studio et Vincent Powell apportent toute l'intensité nécessaire à l'histoire.

Quant au scénario de David Courtois, son rythme est plutôt lent, parfaitement adapté à une intrigue aride, inquiétante, pour se terminer dans une apothéose de sorcellerie.

Alors oui, "Le Monde d'Aquilon" est une machine à sous, ainsi que j'ai pu le lire parfois. Mais je m'en fiche, avec des volumes comme celui-ci, mes sous sont bien dépensés.
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Nains, tome 12 : Kardum du Talion

Cet album consacré à l’ordre du Talion (loin d’être mon préféré) conte l’irrésistible ascension de Kardum des bas-fond aux sommets de la fortune (mais la Roche Tarpeienne est près du Capitole n’est ce pas) . Mi- Bernard Tapie (RIP) , mi- Basil Zaharoff , il magouille sans foi ni loi , avec un manque de scrupules total , l’appui d’amis dévoués et de ses « fleurs carnivores » maîtresses et meurtrières . En bon outsider il se heurte à la vraie puissance , la Banque de pierre …connaîtra-t-il le sort d’Ordo ? L’album n’est pas mal mais je dois dire que les péripéties financières m’ennuient profondément et je ne lis pas Nains pour y retrouver le Wall Street Journal. Cet ordre du capitalisme nain est le Talion d’Achille de la série (à mon goût) .
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Hannibal Meriadec et les larmes d'Odin, Tom..

En se basant sur les souvenirs d'une enfant terrorisée, Hannibal Meriadec compte bien retrouver la cachette des larmes d'Odin sur l'île des Dragons. Mais la route, ou plutôt les flots, sont semés d’embûches et de dangers lorsque l'on veut affronter l'Ordre des Cendres. Les combats seront une fois de plus violents et sans pitié. Traîtrise, embuscade, piège et sorcellerie, rien ne sera épargné à Hannibal et à ses hommes.

Là aussi, le graphisme, les couleurs, rendent bien l'impression de violence, les combats, mais aussi le côté fantastique de la série.
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Un tome qui change par rapport aux autres de la série.

Ici pas d'autochtones à massacrer pour s'établir sur une nouvelle planète à détruire. Non ici l'humanité est face à son animalité : sa survie. Doit on oublier notre morale, notre honneur, nos convictions pour survivre ? Doit on détruire les autres à notre profit ? Veut on le meilleur pour nous même ou ceux qu'on aime ? Autant de questions difficiles dont on espère ne jamais à avoir se poser mais qui sont traiter dans ce très bon tome. Bien sûr c'est très sombre et ça met encore en évidence les défauts de l'Homme. Avec toujours une note d'espoir.

Les personnages sont touchants et apportent une problématique et une vision différente. Ils ne sont ni gentils ni méchants. Seulement humains.

Les dessins sont bien maîtrisés, jolis, avec une colorisation qui les rend très agréables.
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Acriboréa, tome 1 : L'incertain

Ce premier tome marque la mise en place de l'univers que nous propose ici Sylvain Cordurié, assisté par Stéphane Créty aux graphismes et Sandrine Cordurié aux couleurs. On entre dans le vif du sujet sans trop savoir ce qui se trame de prime abord. Mais assez rapidement, l'histoire se met en place, révélant quelques enjeux, et très vite on apprend que le sort de l'humanité est en jeu. L'auteur pose alors d'emblée les jalons de son univers. Il est question de manipulation à des fins de "destinage", un moyen de contrôler le destin de tous les êtres humains afin d'en améliorer l'existence, abolir le crime... Si l'objectif paraît en premier lieu plutôt honorable ou louable, les moyens mis en oeuvre pour l'atteindre le sont beaucoup moins. Quelques résistants se dressent et sont présentés comme des terroristes. Ceux là défendent l'idée que le "destinage" gommera définitivement ce qui reste de liberté aux humains. À cela s'ajoute une ribambelle d'extra terrestres qui jouent un rôle plus ou moins important dans cet écheveau science fictionnel, et vous obtenez un bon premier tome qui promet une chouette histoire étalée sur les 5 volumes que compte cette série. Comme c'est souvent le cas dans les récits où il est question de conquête spatiale ou non, les militaires sont très présents. Il semble que l'un d'eux deviennent un personnage important de l'histoire à venir.

Les graphismes de Stéphane Créty sont plus que potables même si les visages ne sont pas toujours réussis et que certains personnages sont difficiles à distinguer les uns des autres.

En fin de tome, les éditeurs nous gratifient des 8 premières pages N&B du prochain tome, histoire de nous faire saliver.
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Le sang du Dragon, tome 6 : Vengeance

Pour ma part, je constate avec ce tome que les graphismes ont perdu en qualité et en profondeur. Je ne m'en suis pas aperçu lors du tome précédent, Stéphane Créty ayant succédé à Guy Michel qui savait créer l'ambiance sombre toute particulière à cette bd. Et je ne retrouve pas ici cette ambiance qui participait à la qualité du récit. Je n'apprécie pas particulièrement non plus son trait, que je trouve inadapté au style.

Côté scénar, on se focalise sur l'exécution de la vengeance ( le titre de ce tome et l'illustration de couverture sont on ne peut plus clairs!) de Mériadec qu'il livre avec brio, intelligence, et qu'il prépare depuis la mort de sa mère. On prend la mesure de sa préparation et ainsi de son tempérament dans ce tome. Il est prêt à tout et avait réfléchi avec minutie toutes les étapes de sa vengeance.

Ce tome rime avec batailles. Les affrontements se succèdent, on sent qu'une étape est sur le point d'être franchie. D'ailleurs je suis un peu déçu par la rapidité avec laquelle Istin règle les différents, il ne fait pas dans la dentelle et n'hésite pas à faire disparaître des personnages importants fissa. D'ailleurs faire résider dans une simple pièce d'or la solution à deux problèmes et les résoudre quasiment l'un derrière l'autre relève du miracle ( et du raccourci scénaristique), et paraît légèrement incohérent.

Il en ressort que le personnage principal Mériadec maîtrise parfaitement tous les éléments de sa vie actuelle ( comme Istin maîtrise tous les éléments de son récit....!!), il a tout peaufiné dans les détails et entend bien que tout se déroule comme il l'a prévu. On attend de voir la suite, non pas avec impatience, mais avec curiosité...
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Orcs & Gobelins, tome 19 : Nerrom

Ce tome m'a attiré particulièrement pour plusieurs raisons.

Tout d'abord la présence de David Courtois au scénario, personnalité ô combien importante de l'univers des Terres d'Aquilon puisqu'il fait partie de l'équipe créatrice mais il est surtout le garant de la cohésion de cet univers notamment dans son adaptation en jeu de rôle. C'est donc peut dire que le gars est au point sur ce qui s'y déroule et qu'il me tardait donc de découvrir ce qu'il allait proposer. David a déjà participé à quelques tomes récents mais il est là complètement aux commandes.

Ensuite celui ci a choisi de nous ramener au cœur de la guerre des goules, et de ramener également un personnage, Nerrom, dont nous avons croisé le chemin dans quelques tomes précédents. A l'époque, on subodorait déjà son importance a la fois dans la guerre mais aussi dans l'ensemble des séries de l'univers. Car il s'agit là d'un personnage atypique et qui aura sans aucun doute marqué les esprits, comme c'est bien souvent le cas dans cet ensemble de bd.

On devinera également la volonté de l'auteur de combler enfin un vide laissé béant, de développer des possibilités, d'ouvrir des portes laissées entrouvertes, et de nous proposer une histoire nouvelle dans un contexte qui nous rendrait presque nostalgique tant la guerre des goules semble désormais appartenir à un passé lointain, en tous cas pour ce qui concerne le fan de la première heure que je suis.

C'est aussi l'occasion pour l'auteur de nous montrer toute sa passion pour les jeux de rôle en général à travers son histoire qui transpire par tous les pores les longues soirées à s'imaginer dans la peau d'un autre que nous mêmes au doux son du roulement de dés...

C'est donc pour moi un véritable plaisir de retrouver ce personnage atypique qu'est Nerrom, qui méritait amplement sa propre histoire et dont on devine que l'auteur, vu la fin qu'il propose, n'a pas envie d'en finir avec un seul tome.

D'un côté cela me réjouit car David Courtois montre qu'il maîtrise l'écriture et son scénario au moins aussi bien que tous ceux qui sont passés sur la série; celui ci est dense, bien construit, et résolument tourné vers l'envie de faire briller les peaux vertes en ne les faisant pas passer pour des gros bourrins et en leur attribuant le désir et la volonté de s'élever au delà de leur condition à l'image des autres peuples des terres d'Aquilon, qui tous, ont su faire évoluer leur civilisation. C'est sans doute là l'une des raisons qui fait la force de la série car l'exercice, si je me souviens bien, avait déjà été tenté à plusieurs reprises.

D'un autre (côté! !), la nostalgie ça va bien 5 minutes. La guerre des goules est enterrée depuis des lustres, même s'il faut reconnaître que cet arc a permis de faire la notoriété de l'ensemble des séries, et a permis aux auteurs de construire la réussite qu'on leur connaître désormais, mais on est passé à autre chose. De mon point de vue, il ne faudrait pas tomber dans le piège du ressassement à outrance du passé.

Je terminerai en disant un mot des graphismes que je trouve réussis. On a vu mieux, mais on a vu également pire. Disons qu'ils font le boulot... Mais j'ai particulièrement apprécié le traitement des visages. Dans cette histoire qui fait intervenir de nombreuses peaux vertes, pas deux ne se ressemblent et c'est particulièrement prégnant lorsque le personnage de Dreka je crois, entre en jeu avec sa petite troupe. Chaque personnage féminin, pourtant pas des premiers rôles, a ses traits propres et l'on peut deviner un semblant de personnalité derrière leur visage, l'auteur ne s'étant pas contenté de faire un copier-coller. Et ça, c'est particulièrement appréciable...

Voilà j'ai fini...
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Hannibal Meriadec et les larmes d'Odin, Tom..

Comme une envie de lire une histoire de pirates matinée de fantastique ? Il suffit d'embarquer à la suite d'Hannibal Meriadec, capitaine du Mac Lir.

Ce dernier convoite les pierres précieuses que l'on nomme aussi les larmes d'Odin. Ce sont des diamants d'une pureté exceptionnelle, mais surtout ce sont des pierres qui selon la légende apportent l'immortalité à celui qui les possède.



Il doit sauver Kyle Macstone, conduit à la mort et au bourreau...

Sur le marché aux esclaves, Mériadec est tombé sous le charme de la belle esclave qui lui a été dérobée par Miguel de la Cuervas, un homme aussi rancunier que sanguinaire.

Enfin, la course aux larmes d’Odin s'annonce périlleuse et l’île infestée de dragons n'est pas seulement une légende...

Mais le chemin d'Hannibal est semé d’embûches. Seul réconfort, cette ombre masquée qui hante le bateau à ses côtés.

Le trait, les couleurs, les mises en pages des personnages et des différentes scènes donnent un rythme à l'ensemble.
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Apres un très long voyage dans l'espace, la flotte canadienne est arrivée devant sa planète d'accueil : Enorus. Mais il y a un problème : elle n'est plus habitable, son atmosphère est devenue impropre à l'homme. Non en fait il y a deux problèmes : les réserves de la flotte ne permet pas d'atteindre une nouvelle planète.

Innovation dans le scénario : l'homme ne va pas aborder et s'imposer sur une nouvelle planète. Non il va chercher à survivre en s'autodetruisant. Pour la flotte canadienne il existe deux choix : sacrifier une partie d'entre eux pour avoir assez de ressource pour continuer le voyage ou attaquer la flotte coréenne qui passe à proximité, tous les tuer et voler leur ressource.

Jusqu'où la nature humaine était-elle prête à aller pour survivre? La réponse de cette bd est clairement : jusqu'à oublier morale, éthique et solidarité.

L'histoire est donc très sombre mais malgré leurs choix terribles les personnages ne sont pas des salauds. Ce côté est très réussi car il questionne sur l'humanité et ses choix pour la survie.
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Acriboréa, Tome 2 : Les ruines de l'aéropage

Rien ne va plus dans ce tome 2, tout se bouscule! Invasion rime avec destruction, et la seconde vague d'arrivants est menacée. Il semble que les peuples colonisés jusqu'ici pacifistes et technologiquement en retard, en aient marre d'être colonisés et sauvages. le choc est d'autant plus violent qu'ils semblent désormais beaucoup plus en avance que la race humaine. Invasion rime avec révolution. pendant ce temps, la lumière concernant les élus, les fameux Incertains, ne nous permet encore pas de déterminer leur rôle dans l'histoire. L'action rythme ce tome, les explosions se multiplient, l'humanité est en danger et il est bien question de survie. Elle concerne autant les Incertains que le militaire, livré à lui même sur une planète peu recommandable.

Bref l'histoire n'avance pas énormément dans ce tome même si quelques éléments viennent perturber sérieusement le récit. On ne devine toujours pas où souhaite en venir l'auteur, mais la curiosité est bien présente et l'intérêt également. Voyons le tome 3....
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Le sang du Dragon, tome 8 : La promesse est..

Ce tome 8 sent clairement le renouveau de la série. En terme de texte, beaucoup plus dense, l'auteur prend le temps d'une longue introduction pour nous remémorer les événements passés avant d'introduire les éléments de la nouvelle intrigue. Un peu inutile pour qui vient de lire les tomes précédents comme je l'ai fait. Mais sans doute est ce important....

Il installe donc son récit minutieusement, présente les nouveaux personnages, dont certains, déjà emblématiques, promettent de passer de très bons moments en leur compagnie.

Le scénario ne s'inscrit pas dans la lignée directe du dernier tome. On retrouve Mériadec dans une nouvelle aventure pour laquelle il forme un nouvel équipage. Seuls Mr Puck et Dame Elween sont communs au cycle précédent ainsi que d'autres personnages dont on ne soupçonnait absolument pas le retour.

Stéphane Créty, aux graphismes semble avoir progressé depuis quelques tomes. Son coup de crayon, résolument plus adulte, convient parfaitement au ton de l'histoire, et lui redonne sa crédibilité et sa profondeur.

Avec ce tome 8, on a vraiment l'impression d'une reprise, pratiquement d'un véritable numéro 1 après un coup d'essai peu concluant....
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Elfes, tome 15 : Noir comme le sang

Suite des aventures de notre elfe noir romantique... Ce tome va permettre de relier la vie de Gaw'Yn à la trame générale de la série, tout en conservant les caractéristiques propres du récit amorcé dès le tome 5 qui suit son cours logique. Les scénaristes choisissent de faire suivre à leur héros la voie de la raison et de la rédemption. Celui qui a été élevé puis formé pour devenir un assassin hors pair, un monstre dénué de sentiments, va opérer sa lente métamorphose au contact de sa première victime, qu'il a sauvé de lui même. La tournure que prend le scénario pour placer l'elfe noir face à un monstre pire que lui, pour espérer lui faire retrouver son "humanité" et intéressante mais tombe à l'eau tant il manque de saveur, d'originalité et de profondeur. Il a tout de même le mérite d'apporter un semblant d'espoir pour combattre les goules et l'armée de Lah'Saa, la nécromancienne, dont la présence ici est suppléée par une semi elfe noire,sensée agrandir les rangs de l'armée sombre en asservissant tous les peuples jusqu'à la citadelle des elfes noirs.

Le postulat de départ était séduisant mais manque cruellement d'enthousiasme dans sa réalisation. Tout est attendu, manque de saveur, de finesse et de crédibilité. En effet tout semble accessible à cet assassin elfe noir, présenté pour le coup comme une sorte de superman romantique, dont le seul revirement sentimental suffirait à expliquer et justifier toutes les réussites.

Restent les graphismes que je trouve très corrects. Le changement de dessinateur n'a rien enlevé à l'atmosphère sombre et raffinée de cette bd.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Ordo du Talion (2015) est une bande dessinée de Nicolas Jarry (scénario) et Stéphane Créty (dessin), deuxième tome de la saga des Nains dans l'univers des Terres d'Arran. Ce tome est le premier qui évoque l'ordre du Talion. Ordo est né le sixième jour de la sixième Lune. Il est le sixième enfant d'une fratrie de l'ordre du Talion. Il est destiné à rejoindre la loge noire qui forme des assassins. Un album plaisant dans un univers cohérent et foisonnant. L'intrigue est efficace, bien servie par des dessins réalistes.
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Hannibal Meriadec et les larmes d'Odin, tom..

Quel malheur que Jean-Luc Istin ait laissé tomber cette série fantastique dans tous les sens du terme ! Outre un graphisme à couper le souffle signé Stéphane Créty, le scénario donnait tellement envie d'en apprendre davantage...

Qui sait ? Peut-être un retour de flamme de l'auteur pour des amours fragiles nous gratifiera-t-il un jour d'une suite et peut-être d'une fin, forte, crédible et romanesque comme nous les aimons ?

A bon entendeur ;0)
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Direction la planète Enorus pour ce cinquième tome, dont on nous apprend d'emblée qu'elle est invivable.

L'intrigue et les enjeux sont posés dès les premières planches. Quelles sont les solutions possibles alors que les flottes sont dans l'incapacité de chercher une autre planète.

Les solutions qui s'imposent ( ou du moins que la caste dirigeante, composée de penseurs et de militaires) sont inacceptables et pourtant envisagées et mises en pratique. S'ensuit alors une montée en puissance vers la terreur. Les décisions prises amènent au pire et témoignent du goût humain pour sa propre destruction. Elles témoignent également du peu d'intérêt des castes dirigeantes pour le reste de l'humanité, n'hésitant pas à lever une liste de celles et ceux qui doivent survivre, des indispensables. Les dirigeants s'octroient ni plus ni moins que le pouvoir de vie et de mort sur leurs semblables.

C'est bien évidemment une situation inacceptables et les émeutes et autres putchs armés naissent. La seule réponse envisagée alors est l'extermination pure et simple. Radical et efficace, mais moralement injustifiable, sauf pour ceux qui décident.

Le récit va alors montrer comment ce genre de situation va évoluer. Les auteurs ( Jarry et Istin) vont aller jusqu'au bout de leurs idées, dénonçant ainsi bien plus que ce que l'histoire de cette bd n'en dit. Elle fait résonance à des évènements tragiques bien réels dans notre actualité. Ils vont montrer à quel point l'humanité, au bord du gouffre, semble être attiré par ce gouffre comme une fatalité, étant dans l'incapacité d'envisager autre chose que d'y tomber. Ce qui au passage, dépeint une vision bien pessimiste de l'humanité et de son avenir.

Pourtant, les auteurs s'offrent une lueur d'espoir en la personne de ce technicien vieillissant ( symbolisant peut être une forme de sagesse) accompagné de cet enfant ( symbolisant sans doute l'innocence, et le renouveau, le droit et l'espoir d'un nouveau départ), qui fait fi de tout, qui prend ses responsabilité et qui propose la seule solution censée au milieu de tout ce fatras irrationnel, sauvez les femmes et les enfants, et recommencer ailleurs...
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Bien plus sombre, le tome sur l'ordre du Talion retrace la vie d'Ordo emportée par la haine et la vengeance. Tandis que Redwin était parti à la quête de lui-même et qu'il a eu droit à son happy ending, Ordo, lui, va tomber dans les ténèbres, le sang, la violence, la solitude et l'errance. Les illustrations sont toujours aussi belles et on regrettera cependant les caractères et comportements des nains qui sont bien similaires à nous autres, les Hums.
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Nains, tome 12 : Kardum du Talion

Nains est une série qui ne déçoit pas, avec des tomes de bonne qualité.

Ici aussi on a un récit dense, entre psychologie et intrigue. Ce n'est pas non plus mon tome préféré. Mais on devient exigeant !

On est entrainé dans le récit de l'ascension de Kardum, jusqu'à ce qu'il attire la convoitise. C'est prenant et intéressant, il y a du mouvement et une bonne évolution. Même si ça manque un peu de rebondissements. Et la fin n'est pas explosive, pas de révélation ni de nouvelles données. J'aurais aimé en avoir un peu plus avec sa famille. Ou même ses deux elfes.

Un nain avec un sacré caractère qui choisit son destin, un peu atypique ne serait-ce que dans son aspect. A travers la narration on apprend à le connaitre et à le comprendre.

Les dessins sont agréables et nous offrent de belles planches et de beaux paysages. Ca manque parfois un peu de précisions. Les couleurs sont classiques et vives.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Dans ce second tome, on s'attache cette fois au destin d'Ordo, né dans la caste du Talion, au rang de 6e fils, ce qui lui vaudra de subir une initiation d'assassin sous la coupe de la Loge noire...



Mais malgré les brimades, les horreurs commises pour survivre et les assassinats perpétrés, Ordo va non seulement devenir un des meilleurs, mais il va aussi réussir à garder son âme, et sa lucidité : pour faire cesser ces horreurs, il faut priver le Talion de ce qui fait sa force, les secrets !



Ordo va alors réunir une équipe autour de lui pour tenter de détruire les secrets sur lesquels sa caste veille depuis des années...



Univers assez sombre et violent, à ne pas laisser traîner à portée des jeunes lecteurs, mais décidément une bonne petite série.
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Hannibal Meriadec et les larmes d'Odin, Tom..

Hannibal Meriadec et son équipage de pirates partent à la recherche des 7 larmes d'Odin, des diamants légendaires. Un premier tome haut en couleur avec de nombreux retour dans le passé. L'intrigue de Jean-Luc Istin est prenante.
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Acriborea, tome 5 : La Directive Arca

Pour ce final démentiel, Stéphane Créty s'en donne à coeur joie en nous livrant des planches extra ordinaires de fin du monde et qui illustrent parfaitement l'ambiance apocalyptique du récit. récit qui donne à réfléchir sur la place de l'humanité dans l'univers, sur son droit même à exister. Que reste t'il d'elle si celle ci est prête à tout pour sa propre survie, au mépris des autres races? Peut on encore qualifier d'humanité, une civilisation qui détruit tout ce qui l'entoure?

Mais Sylvain Cordurié ne fait pas simplement le procès de la race humaine. Il lui offre le don de décider instinctivement de son destin et en fait un prodige. Car au bord de sa propre chute, l'humanité saura puiser en elle pour assurer sa propre survie et c'est ce qui fait sa force. Il insiste bien sur sa capacité à s'adapter pour survivre, et à modeler le monde à son image. De fait, tout cela rend caduque, vain et inutile tous les espoirs de cette minorité d'humains à vouloir contrôler leurs destinées en exploitant les capacités des autres races. Quelle ironie du sort que de découvrir que ce à quoi l'humanité aspirait, fait en réalité parti intégrante de son existence.

Ce tome 5 conclut en beauté ce récit comme le propos de l'auteur mais il aurait mérité un peu plus d'approfondissement etun peu moins de présence militaire à mon goût.
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