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Critiques de Stéphane De Groodt (306)
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13 à table ! 2016

Pourquoi je l’ai choisi:



L’année dernière j’avais joué le jeu de l’unité derrière cette bannière du cœur, des Restos du cœur. Il me semblait évident, voire important de promouvoir ce genre d’actions car nous ne pouvons rester insensible à cette association d’entraide aux plus démunis. L’année dernière c’était 3 repas distribués, cette année 4… 5 euros ce n’est pas tant que ça d’investissement quand on sait que certains sont si dépendants de cette aide.



Ce que j’ai ressenti:



Parlons chiffre donc et du 13 en particulier. A l’heure des infos qui tournent en boucle dans le foyer, 13, n’est ce pas un chiffre maudit????…C’est donc les larmes aux yeux, la boule au cœur que j’écris cette chronique mais il me parait indispensable de rester mobiliser et de ne pas se laisser envahir par la peur, de rester soudés dans nos plus belles actions qui nous caractérisent, de faire bloc ensemble.13, quelle petite déception de ne trouver que 12 auteurs, mais bon, cette douzaine a rempli haut la main mes attentes, et ce thème de Frères et Sœurs sonne bien avec une de nos plus belles valeurs françaises: la Fraternité.



C’est un thème si riche que je ne m’étonnes pas qu’il est su inspirer ces auteurs! Un sujet fort, empli d’amour et de répulsion, une infinité d’échanges qui nous met en lumière notre propre place au sein de la fratrie qui nous est propre. Un sacré remue ménage dans nos forts intérieurs!!!!Maintenant, à table!!!!!



Françoise Bourdin ouvre encore le bal de ce recueil de nouvelles, et nous offre une fraternité d’entraide. Chacun des deux frères comblent les manques de chacun, une belle preuve d’amour!



« Dans une fratrie, la solidarité n’était-elle pas de rigueur? »



Michel Bussi m’a totalement surprise, comme à son habitude, avec ses sœurs photographes.



Chattam m’a ravie jusqu’au vomissement avec son histoire de frères et sœurs.



Stephane de Groodt m’a laissée par contre très perplexe avec son histoire de frères Coen.



François d’Epenoux nous offre une photo de famille pathétique et plutôt triste.



« J’étais leur petit frère et tout allait pour le mieux dans la meilleure fratrie du monde. »



Karine Giebel dénonce un fait de société mondial immonde et je me joins à elles, mes sœurs de cœur, qui choisissent la Liberté. Un texte fort et triste mais un mal nécessaire pour sensibiliser les gens à cette horreur perpétrée dans trop de pays encore.



Douglas Kennedy montre que les affaires de famille ne sont jamais propres, et les confidences trop souvent dangereuses!



Alexandra Lapierre nous invite à découvrir une fratrie pas comme les autres sous couvert de secrets inavouables derrière les sourires de circonstances.



Agnès Ledig nous crée une famille Nouvelle, loin de celles traditionnelles…..



Nadine Monfils m’a surprise avec son personnage rêveur et à coté de la plaque!!!!Une histoire dérangeante!



« Et qui te dis que les gens qui réalisent leurs rêves sont plus heureux que ceux qui se les imaginent? La réalité déçoit toujours. L’imagination, jamais. »



J’ai adoré le monde coloré de Romain Puertolas.



On retrouve Bernard Weber en conclusion comme l’année dernière pour une histoire de jumellité hors du commun.



L’année dernière j’avais fait un top 3 (très spécial, lol) si je devais en refaire un cette année avec ce recueil, je mettrai Michel Bussi, Maxime Chattam et Bernard Weber, car ce sont les trois histoires qui m’ont le plus déstabilisée dans ce thème de la fratrie!!!!



En bref, un bon moment de lecture dans l’ensemble!!!!


Lien : https://fairystelphique.word..
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Voyages en absurdie

Avec ce type de livre il faut aimer la contrepèterie et les jeux de mots. J'adore les entendre et les lire, mais je suis extrêmement mauvaise pour les faire.



Il faut reconnaître que l'auteur a du talent pour cela…. et quand on lit tout haut c'est encore mieux… un exercice de style dont je raffole. Et puis c'est aussi tout le côté humoristique qui vaut la peine.



Mais il faut reconnaitre que ces petites histoires sont a picorer, doucement de peur de froler l'overdose.

Pour faire simple lisez le billet de mon ami David.. il saura vous convaincre comme il l'a fait avec moi.
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Voyages en absurdie

Voilà un livre qui fait du bien !



Dans ses Voyages en Absurdie, qu'on ne peut que conseiller à Michel Sardou lorsqu'il s'ennuie, Stéphane de Groodt imagine sans complexe !

Même qu'un matin il changeait... Oui bon... Vous m'avez compris :0)



L'ami Stéphane sait vraiment manier avec émoi le mot et avec verve le verbe et l’adjectif.

Epithète que vous le savez déjà, mais si vous le savez pas encore, Patrick Bruel vous le dira quand même sur la Place des Grands Hommes.



Car Oui ! Il a tout d'un GrandT Homme, ce De GroodT ! Mais avec un grand D devant, un très grand même, pas un petit, parce qu'il se la pète vraiment pas notre homme.



Dans ses chroniques, il sait piquer là où ça fait mal. Mais toujours avec un humour très flin. Il sait toucher au coeur.

Et quand il touche, il abat alors Le Jeu sur la table, carreau poker, qu'il pratique avec Bruel, Brel, Barbara, Brassens et tous les copains d'alors, il sait prendre les mots un à un dans sa main, il les mélange, les retourne, les habille, les met à nu, les déshabille avec émoi et avec Greco et Brio (non ce ne sont pas deux des Marx Brothers... je vous laisse y réfléchir) et vous sert ensuite une quinte flush.

Royal !



Stéphane De Groodt est belge, et si vous n'êtes pas encore au courant, surréaliste !

C'est un vrai ket'chup de Bruxelles. Il a la frite et avec lui la mayonnaise prend très vite.

Il vous embarquette dans son monde (ou vous encornette si vous les préférez à l'ancienne comme moi, ou vous encroquette de crevettes si vous préférez la Mer du Nord), il vous sert ses billets avec ses mots-tôt, ses mots-tard, ses mots-l-hier aussi, chauds et salés comme il faut, avec une petite sauce poivre ou aigre-douce mais toujours succulente à souhait, et même une sauce samouraï dont on a rizière et dont on rira encore demain !



Comme avec Nabila... de pickels est retrouvée à sa table pour cette chronique épique épique, et sur Instagram comme à la télé (je vous mets le lien plus bas, à voir absolument), je suis amoureux de l'ami Stéphane !

Mais quel boulet liégeois cette Nabila... Un beau morceau de chocolat pour certains, une empotée liégeoise pour d'autres (dont je fais partie car il n'y a pas que le speculoos dans la vie, y'a l'esprit aussi, n'en déplaise à Francky Vincent).

Mijotée comme une carbonnade flamande par ce diable de Stéphane, ce Saint d'esprit, elle a vécu l'enfer sans même le savoir. C'est un Must, un Best, à revoir en live comme en Off.



Stéphane, si tu me lis, j'te kiffe grave !!

Tu m’es cher. Grâce à toi ce matin, j’ai déjeuné en paix avec moi-même !

Merci à toi !

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Aller-retour en absurdie

Ce type est dingue.

Barjo des mots, contorsionniste du verbe, kamikaze de la figure de style à triple révolution… le gars qui plus outre est un comédien brillant, c'est énervant.



Mais lire la prose à de Groodt (et non à deux balles, car la canaille vaut plus) nous prive hélas de son phrasé singulier, de son sérieux pas-sérieux, de son œil qui frisotte à chaque (bon) mot – c'est-à-dire à peu près tout le temps.



Mais lire la prose à de Groodt nous permet nonobstant de savourer ses digressions lexicales sans en perdre une muette, à condition de rester concentré (le premier qui dit tomate je le repeins en jaune poussin) et de maîtriser une solide culture générale à propos de tout et n'importe quoi, de n'importe quoi surtout.



Un recueil de chroniques allumées à déguster donc par petits bouts et par conséquent, sinon gaffe à l'indigestion, trois semaines avant la dinde aux marrons ce ne serait pas judicieux moi j'dis (cieux aussi).



Cela posé, amis du douzième degré qui jamais ne se prennent au sérieux, ce meilleur du best off de la crème du dessus du panier de la blagounette interplanétaire devrait sûrement vous plaire.



Pile à lire : + 1

Face réjouie : + 1 aussi

Dites-moi pas qu'elle est pas belle la vie.




Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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13 à table ! 2016

En ce début novembre 2015, les éditions Pocket récidivent et proposent une seconde édition du recueil de nouvelles 13 à table en faveur des restos du cœur. Cette fois-ci, la générosité de tous permettra de financer 4 repas (et non plus 3 comme l’an dernier) pour chaque livre acheté.



Lors de la précédente édition, ce sont 1 400 000 repas supplémentaires qui ont pu être offerts grâce à l’élan de solidarité de tous les intervenants de la chaîne du livre. Cette fois encore, tous on participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs bien sûr, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…).



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action, pourquoi se priver ?



La brochette d’auteurs est, une fois de plus, magnifique. Il y en a pour tous les goûts, une variété de senteurs et d’émotions qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. De l’amitié, de belles émotions, de moins belles, de la violence, de l’humour… sur le thème « frère et sœur ».



Au menu, douze auteurs (le treizième à table étant donc le lecteur) :



Un repas familial, avec Françoise BOURDIN et son histoire intergénérationnelle



Un repas surprise, avec Michel BUSSI et son intrigue à la chute marquante



Un repas carnivore, avec Maxime CHATTAM qui fait du CHATTAM (rien qu’à l’idée des yeux ronds que vont faire les lecteurs non habitués à son univers littéraire, je me marre tout seul)



Un repas arrosé, avec Stéphane DE GROODT, qui (comme à son habitude) nous inonde de ses jeux de mots impayables



Un repas de retrouvailles, avec François D’EPENOUX et sa drôle et émouvante histoire



Un repas glacé, avec Karine GIEBEL et sans doute la nouvelle la plus mémorable du recueil. Un récit dur et très touchant, piquant et utile. On y retrouve son style inimitable, mais sur une thématique loin de ses écrits habituels



Un repas de famille, avec Douglas KENNEDY dans cette nouvelle autobiographique (du moins je suppose) qui nous délivre une petite leçon de vie



Un repas solitaire avec Alexandra LAPIERRE et son histoire d’un fils unique (ou pas)



Un repas de rencontre avec Agnès LEDIG qui nous montre bien ce que peuvent être de vrais frères et sœurs



Un repas catégorie bistrot (et croquettes pour chien) avec Nadine MONFILS et ses belgitudes



Un repas farfelu, avec l’humour incomparable de Romain PUERTOLAS. Comme à son habitude, il nous propose une histoire loufoque, mais avec un vrai fond et un message qui passe. Magnifique



Un repas double portion avec Bernard WERBER qui nous parle de jumeaux (et arrive à faire le lien avec ce qu’il développe dans son dernier roman en date)



Chacun aura ses préférences, selon ses goûts, selon son humeur. Pour moi, j’ai été particulièrement marqué par la lecture des nouvelles de Giébel, Puértolas et Chattam.



Vous auriez tort de refuser l’invitation. Venez vous attablez avec nous, plus on est de fous, plus on (se) fait du bien.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Qui ne dit mot

John Siou et son amie, Julie, quittent Paris pour aller passer la journée chez les parents de cette dernière. Une première visite pour lui ! A la pause-pipi, le jeune trentenaire se fait malencontreusement chier dessus par un pigeon. Les cheveux plaqués, la veste un peu crade, y'a mieux pour faire bonne impression. Une fois arrivés et attablés, la discussion tourne vite aux quiproquos et flutiste ne semble pas le métier idéal pour ses futurs beaux-parents. John rentre seul à Paris le soir. le lendemain, le réveil sonne à 8h. le jeune homme se lève gentiment, prépare son petit-dèj', donne celui au chat au passage, la radio en fond sonore. Soudain, lorsque l'animateur prévient les auditeurs que l'on est passé à l'heure d'été, il se rend compte qu'il n'est plus en avance pour son rendez-vous mais en retard. Il faut faire vite. Boire son café, s'habiller à la hâte. C'est le moment que choisit le téléphone pour sonner, l'interlocutrice demandant un certain Michel Leroy, le facteur de passer, le voisin de le solliciter pour descendre son frigo, sa grosse voisine de bloquer les escaliers ! C'est sûr, il va être vraiment en retard d'autant que le chauffeur de taxi parisien a un humour un peu lourd...



Pour un belge, il aurait été étonnant de ne pas voir Stéphane de Groodt s'adonner à la bande dessinée. C'est chose faite avec cet album à l'image du personnage télévisuel et radiophonique, c'est à dire drôle, décalé et truffé de jeu de mots. L'on suit pendant cette journée John Siou ou Michel Leroy qui doit se rendre à un rendez-vous important. Malheureusement, beaucoup d'obstacles imprévus et incongrus se mettront au travers de sa route. Lui-même ne saisit pas tout ce qui se passe. le lecteur non plus, d'ailleurs, qui, un brin curieux, suit ces aventures rocambolesques... jusqu'à cette chute imprévisible et cocasse. le dessin de Grégory Panaccione, habitué aux albums sans paroles, est vif et expressif, le découpage dynamique. le dessinateur, comme si le naturel revenait au galop, nous offre de très belles planches muettes.

Petit clin d'oeil de de Groodt qui s'est offert un personnage et une "préfarce" décalée de Patrice Leconte.

Un album très réussi, à la fois subtil et léger.



Qui ne dit mot... consent ?
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Voyages en absurdie

Ne me demandez pas de quoi parle ce livre, je serai incapable de vous en fournir un résumé. Mais je sais, que picorées entre d’autres lectures, les réflexions de monsieur De Groodt m’ont fait sourire, et souvent rire aux éclats.

J’ai bien peur que dans quelques temps, il n’en reste rien, mais peu importe, ces moments de lecture m’ont permis d’apercevoir et d’apprécier le sens de l’humour et l’esprit acéré de son auteur. Et comme il est bon de rire, je vais garder précieusement ces chroniques sous le coude pour ensoleiller les moments de grisaille qui parfois éteignent le quotidien.



Ces chroniques sont en fait celles qu’il présentait sur l’antenne de Canal+ dans les années 2012-2013.

Des chroniques truffées de jeux de mots, décalés, savoureux et drôles qui rebondissent sur l’actualité.

C’est plein de fantaisie et de réflexion aussi.

Un bonheur à partager !



Petit bonheur que je partage illico en la présence de : Johnny Hallyday.

« En prenant congé de l’idole des jeunes, qui a super marché Auchan comme à la ville, je me dis que malgré tout, Jauni a encore de beaux jours devant lui, surtout s’il retient la nuit…. »

Bien sûr la chronique entière permet de mieux savourer cet extrait, alors il ne vous reste plus qu’à...

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Voyages en absurdie

Quel florilège de bons mots ; ça fuse, ça crépite, presque à chaque ligne ; ça jongle avec les mots comme dans les chansons de Boby Lapointe.

Un livre à ne pas lire d’une traite mais à déguster par chapitre. Ils sont courts ces chapitres, mais plus savoureux les uns que les autres.

De plus, en lisant, on imagine la tête de Stéphane de Groodt et on entend sa voix, et ça rajoute encore au charme.

C’est bien simple j’adore

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13 à table ! 2016

Parmi ces 12 nouvelles sur le thème de la fraternité, trois d’entre elles ont retenu plus particulièrement mon attention.



- Aleyna de Karine Giebel.

Une histoire poignante et révoltante qui nous prend aux tripes. Comment peut-on donner à des petites filles de si jolis prénoms : « Aleyna , ça veut dire éclat de lumière - Günes, ça veut dire soleil -Hasret, ça veut dire nostalgie », et ne pas les considérer comme des êtres humains ?

Des jeunes filles étouffées par les traditions et sacrifiées au nom de « l’honneur ». Des héroïnes jugées comme hors-la-loi par leurs bourreaux, aveuglés et enfermés dans leurs traditions archaïques.

Aleyna a un frère jumeau, Aslan. « Aslan, ça veut dire lion ». L’amour fraternel pourra-t-il sauver Aleyna ?



- La robe bleue, Nadine Monfils.

Un café triste et misérable. Rose, une femme que personne ne remarque. Elle s’accroche à ses rêves. Un jour, peut-être, elle quittera cet endroit sordide, où elle trime à servir des « avaleurs d’illusions ». Elle aime sa sœur… Mais encore plus sa chienne Spéculos...Un rêve dans la tête, peu importe s’il se réalise, et la vie devient plus supportable.



- Le premier Rom sur la lune.

Malgré la misère, ou, à cause d’elle, un Rom s’échappe de la réalité pour un instant. Il est encore dans la lune. Il rêve d’un monde plus juste. Un Rom qui ne manquera jamais la promesse faite à sa sœur Luludja, et dont la présence lui réchauffe le cœur.



Chaque nouvelle apporte une ambiance différente. Pour celle de Maxime Chattam : « Ceci est mon corps, ceci est mon péché », il vaut mieux avoir déjà mangé avant de la lire, au risque de se couper l’appétit ! Je n’ai pas trop aimé la nouvelle : « Frères Coen » de Stéphane de Groodt.



13 à table!...douze auteurs, le 13è étant l'invité de noël,( vous, pourquoi pas ?,si vous n'êtes pas superstitieux !) ...

Des nouvelles parfois surprenantes…

Comme treize desserts servis à table.

Il y en a pour tous les goûts.

Un livre à offrir pour permettre à chacun de se mettre à table, surtout en cette période de Noël.







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Voyages en absurdie

Ce type est fou !

Fou de calembours, de contresens, de blagues à deux balles, de coqs à l'âne et autres aphorismes, pourvu que ce soit déjanté, drôle et même à l'occasion (et elle se présente souvent) hilarant !

« Si vous ne savez pas je vais vous le dire et si vous le savez déjà, écoutez moi quand même. »

C'est en gros, en large et en travers, l'introduction de chacune des chroniques que ce diable de belge à l'accent français nous propose dans ce recueil de récits et nouvelles sur tout et n'importe quoi, diffusées hebdomadairement sur Canal + pendant un ou deux ans, et aussi sur RTL.

« Voyages en absurdie » de Stéphane de Groodt est un florilège de bons mots, de calembours à tiroirs, de références à l'actualité et de clins d'œil à l'histoire, ou le contraire. Il me faut remonter loin dans mes lectures pour être pris de fous-rires aussi explosifs, intempestifs et inextinguibles, car si le trait est volontairement grossi, l'accumulation de jeux de mots me ramène aux chroniques foutraques de Pierre Dac et Francis Blanche, des Branquignols, de Raymond Devos et de Pierre Desproges. Car cet auteur/acteur est fait du même métal que ces auteurs disparus qui, savaient manier le verbe comme l'épée de bois et la plaisanterie facile comme l'écu…

Humoriste est vraiment le mot qui vient à l'esprit quand on lit ou que l'on écoute cet homme, à une époque ou tant de tristes sires se complaisent dans la satire, la vulgarité, la grossièreté et l'attaque basse et sournoise pour faire rire les sots qui les écoutent. Et pourtant combien de ceux-ci se font appeler humoristes alors qu'il ne sont même pas drôles et encore moins comiques.

Avec Stéphane de Groodt, jamais de méchanceté, de facilité dans le verbe, il faut quelquefois relire deux ou trois fois un passage pour “rompre l'os et sucer la substantifique moelle” comme disait l'un de ses ancêtres, j'ai nommé Rabelais.



Bravo Monsieur pour ces exercices de style qui font du bien au cœur et à l'âme alors que dans le même temps, ils provoquent des crampes, des spasmes et autres asphyxies de rire.

Bravo et Merci.
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L'ivre de mots

A tous les ' Ivre de mots ', je vous invite à partager

ces quelques vers.

[ Cheers, Cheese & Cochise sans qui le cinéma n'existerait pas ]

"Qui mime me suive ---"

Mars saut





Un p'tit saut surréaliste en Absurdie poétique,

ça vous tente ? Latitude Belgitude Altitude





J'en suis sortie frite

Poêlée des deux côtés

- il m'a fait un bien fou-rire -

Ce petit grand Stéphane

(de Groodt, groot = grand en NL)





Faut vous dire que

"Ce type n'est pas très net

Il est flou allié"





C'est pour ça, qu'on l'aime notre Stéphane national, humoriste, comédien, coureur automobile et pas que, réalisateur, amoureux des mots, amoureux de ceux qui les lui ont appris, transmis, amoureux des femmes et de la sienne, amoureux de ses filles, amoureux de ses amis, amoureux de la vie tout simplement.





Parce que Stéphane, il nous fait rire, réfléchir, sourire en pointant du doigt nos petits travers et les siens, à grands coups de je t'aime et de 'je t'emmerde' aussi, à certains, triés sur le volet de leurs certitudes.





Un livre de dédicaces très brelgitude assumée





Les humoristes ont souvent un sens aigu de l'observation

et une sensibilité à fleur de pot.





Stéphane en est une belle démonstration par l'absurde philosophie et comme il le dit lui même.: "j'ai choisi de ne pas choisir"

C'est la tête dans les étoiles que mes idées passaient de lune à l'autre

De ces philosophes qui en font parfois tout une Montaigne, aux femmes à ventre dont je loue le courage en passant par l’histoire d’avant et Ève, ou de Molière, magnifique comédien, qui pourtant n’eut jamais de Molière."





Volontairement, le plaisir étant basé ici sur le détournement surprise des citations bonbons, je les garde en dedans pcq dehors, elles pourraient prendre froid et dedans elles seront plus présentables, comme le dirait Mademoiselle Germaine des Marquises sans boutons.





Petit opus très visuel, dans l'édition de l'Observatoire, illustré de quelques dessins, où l'auteur joue avec les mots, les citations, la typographie (minuscules, majuscules, bold, italique), l'espace sur la feuille,

la texture, spéciale dédicace aux arbres, citoyens donneurs de papier

et un humour parfois caustique, souvent tendre et poétique, à sa manière bien particulière



Edouard Baer est son copain, tout comme Jacques et Jean des Marquises, Prévert du Jacques sans faire le malin, Pagnol au Pôle haut de l'enfance, Devos es maître démo, le relatif Einstein, Jean-Louis de Trintignant de Deauville qui lui a donné la courante automobile en bien fait du pas-Kant à soi, etc... sans armes autres que l'humour





Une jolie façon de rendre hommage à certains:

à ceux qui l'ont guidé,

à ceux qui l'ont fait rêver

à ceux qui l'ont aimé,

à ceux qui sont partis,

à ceux qui sont encore là;

à lui maintenant hier aujourd'hui de demain



De pointer les petits travers de cette société du paraître dans laquelle il, donc nous, évoluons et ses, donc nos grandes victoires sur le destin à dessein, comme Disney, animé.



De partager avec nous

une incroyable joie de vie

en en savourant

chaque moment.



"J'ai gagné ma vie à la dépenser

J'y ai mis toutes mes économies"



chaque instant



"Je l'aime

C'est mon

âme-heureuse"





Ivre de mots, je vous invite à partager ces quelques vers.

"Qui mime me suive..."



Moi quand on me dit ça, "j'y va", suis une curieuse

- Gamine va -

"J'espère que quand je serai grand je serai encore petit"



J'aime j'aime la vie

(Même si c'est une folie)

J'aime, j'aime la vie

(Bravo pour le défi)

J'aime, j'aime la vie

Je suis née comme ça

J'aime, j'aime la vie

(Même si c'est une folie)

J'aime, j'aime la vie

(Bravo pour le défi)

et

Pour les jours qui n'vont pas

J'ai un truc à moi

- qui fait aussi crac boum hue, Kiss kiss bang bang, aux armes etc -

je ris, je chante, je danse

sur

Sandra, la Kim de notre Euro Vision

J'aime, j'aime la vie

- Gamine va !



Latitude Belgitude Attitude



Pack Challenges



# En été vitalis # En été ris ta Pal

# En été voyage local # En été aère ton bocal

# Tu vas pas mourir de rire, respire #
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13 à table ! 2016

Je ne ferais très certainement pas une critiques sur les nouvelles que renferme ce recueil.. Elles sont bonnes mais comme toujours certaines sont meilleures que d'autres.



Simplement pour dire que ce petit livre qui ne coûte quasi rien fait un grand bien à ceux qui en ont besoin. Des repas pour les plus démunis et une lecture agréable pour nous lecteurs.

De bons auteurs sont au RDV cette année. On retrouve Chattam et Weber (qui étaient déjà présent lors du cru précédent).. et Douglas Keneddy se joint a eux cette année.



Je ne peux que conseiller l'achet (et non le prêt) de ce petit livre

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200 drôles d'expressions que l'on utilise tous..

Indéniablement "Le Robert" a de l'humour ! Beaucoup, qui l'ignoraient, l'ont connu "Petit" sur les bancs de l'école primaire où on le disait plus moderne que sa grande soeur "la semeuse".

Que ceux qui alors n'y ont jamais cherché un mot "interdit" me vouent aux gémonies !

Comment ... Quoi ... Que voulez-vous dire ? Quelle drôle d'expression !

Allez vite me chercher Alain Rey pour nous expliquer tout ça ...

Bisque, bisque, rage !

Il est introuvable mais il a laissé derrière lui un sympathique petit ouvrage blanc :

"200 drôles d'expressions que l'on utilise tous les jours sans vraiment les connaître".

Voilà qui devrait défrayer la chronique ... semer la zizanie dans les académies !

L'auteur y a de plus convoqué le ban et et l'arrière ban des humoristes de la place.

C'est à dire Stéphane de Groodt.

Voilà qui devrait suffire à amuser la galerie ...

Mais attention derrière toute cette malice se cache un véritable travail d'érudition.

Alain Rey se livre à un vrai travail de linguiste.

La connaissance des mots est son affaire, elle est accrochée à ses basques !

L'ouvrage fait mouche.

Il est instructif et agréable.

Il éclaire le sens et l'origine de l'expression.

Il mérite sa place, dans la bibliothèque familiale, entre les encyclopédies et les dictionnaires.

Cependant, un peu de couleur, quelques illustrations n'auraient pas gâché le tout.

Le livre, dans sa forme, est un peu sec, un peu "premier prix", un peu trop uniforme.

De plus, l'humoriste de métier y est très discret.

Il fait, dans l'ouvrage, quelques petites blagues, quelques petits tours et puis s'en va.

Voilà pourtant qui me convient car je n'apprécie pas outre-mesure les exercices de style dont nous gratifie habituellement Stéphane de Groodt.

Il faut, dans le genre auquel il s'essaie, beaucoup de talent pour ne pas échouer sur les récifs de la longueur.

Ordinairement assez bien fait, parfois jouant de facilité, son exercice, habituellement, traîne, s'étire ... et le compte, trop souvent, n'y est pas pour brillamment le réussir !

"200 drôles d'expressions que l'on utilise tous les jours sans vraiment les connaître" est au final une agréable et instructive lecture dans laquelle on peut piocher au gré de sa volonté et de ses envies ...

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L'ivre de mots

Quelques pensées pour se glisser dans le cerveau de Stéphane de Groodt, ou ce qu’il en reste.



Cet homme est philosophe :

« Je suis convaincu de mes doutes, un peu moins de mes certitudes. »

« Lorsque l’ironie est vraie, elle devient cynique. »

« Aller au bout de soi-même et se rendre compte qu’il n’y a personne. »

« Sans vous je n’aurais pas été moi. »

« Se contenter de peu, c’est déjà beaucoup. »

« A force de chercher l’indispensable je suis passé à côté de l’essentiel. »



Il donne des leçons d’humilité :

« Croire qu’on est un génie fait de vous un imbécile. »

« Le courage n’est pas de faire quelque chose que les autres ne font pas, c’est de ne pas faire ce que font tous les autres. »



Il nous fait sentir l’absence des disparus :

« Il est mort, ensuite on s’est perdu de vue. »

« On meurt, on tombe. »



Il prend la défense des handicapés capillaires accusés injustement :

« Ce n’est pas parce qu’un chauve sourit qu’il vole. »



Il nous définit ce qu’est un écrivain :

« L’écrivain est un romanteur. »



Il nous entraine sur la voie de la politique :

« Trump ou l’art de faire des Américains des Ricains amers. »



Il n’est pas Belge pour rien :

« La Belgique n’est pas un pays, c’est un Etat d’esprits. »



Il nous explique ce qu’est sa foi :

« Je suis pratiquant non croyant. »



Critique :



Qui est Stéphane de Groodt ? C’est un comédien, un humoriste, un réalisateur belge, mais aussi un jongleur de mots, un maître venu d’Absurdie (la Belgique, quoi !) un poète et un philosophe. De plus en plus présent dans les films et séries françaises, il est très connu en Belgique pour ses jeux de mots qu’il assène en prenant un air stupide, et pour paraître aussi crédible, il faut être drôlement intelligent.



Il nous livre dans cet ouvrage de 239 pages, mais de peu de mots, de quoi nous faire réfléchir et, le plus souvent, rire. Je crois qu’il faut être né en Belgique pour maîtriser aussi bien l’absurde, et être l’héritier des surréalistes qui ont si bien su développer leurs talents dans ce pays où l’on devient fou si on cherche à en comprendre les institutions politiques.



Il n’est pas indispensable d’être belge pour apprécier les pensées de Stéphane de Groodt, mais beaucoup avaleront de travers car il leur sera trop difficile d’entrer dans l’univers de l’auteur. Il se pourrait même qu’ils en ressentent une certaine aigreur.

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Qui ne dit mot

Après la semaine de commémorations la plus longue de l'Histoire de France : le jour le plus long de l'histoire de John.

Ce matin, il est en avance, il va pouvoir se préparer tranquillou. Ah non, m3rde, il a oublié le changement d'heure, il risque d'être en retard à son rendez-vous.

Course semée d'embûches et d'épreuves pour y arriver. Où ? Vous le saurez après bien des rebondissements si vous êtes du genre patient, si vous ne feuilletez pas les dernières pages lorsque l'intrigue devient trop embrouillée.



J'ai admiré le talent d'illustrateur de Grégory Panaccione dans le fabuleux album 'Un océan d'amour'.

Stéphane de Groodt, j'en entends parler (en bien), mais je ne connais pas, ou bien j'ai oublié, comme dirait l'autre.



Humour absurde, ici, qui rappelle un peu celui de Fabcaro.

Jeux de mots, dialogues de sourds, situations loufoques.

Vertige récurrent du lecteur : on est à quel étage, là ?

Je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi.

Léger agacement à la fin, genre 'Tout ça pour ça ?!' comme...



Il y a certainement un second degré riche, un tas de métaphores à creuser, mais l'idéal pour y accéder serait de relire tout l'album.

Cent cinquante pages quand même, alors bof...
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Retour en absurdie

Quand on écoute Stéphane de Groodt faire ses chroniques, y'a pas à dire, c'est époustouflant (au moins les premières fois), mais les lire... l'intérêt, sans doute, c'est de ne pas louper les milliers de jeux de mots à côté desquels on passe forcément quand on l'écoute. Mais d'une chronique à l'autre, on repère assez vite une rengaine ne serait-ce que dans l'intro de chacune d'elle mais aussi dans le déroulement et on imagine bien la tactique: des mots jetés sur papier qu'on amalgame à d'autres pour créer des jeux de mots filés, ça marche bien, c'est chouette, mais c'est lassant!



Finalement, ce que j'ai préféré, c'est le courrier des lecteurs, jusqu'à ce que je lise le mot "imaginaire", même pas un vrai courrier des lecteurs...

Bon, c'était pas une très bonne idée de lire pleins de chroniques à la fois.
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Voyages en absurdie

En ouvrant ce livre, je me suis remémoré la venue de Nabilla sur le plateau du Supplément avec Maïtena et Stéphane De Groodt.

Quel moment d’incompréhension ! Cette séquence repasse souvent au zapping et j’en apprécie à chaque fois les jeux de mots car le débit et le riche texte de Stéphane nécessite plusieurs écoutes.

Et dès la première histoire, bingo ! la Bimbo ! Dommage que Stéphane n'ait pas ajouté les réflexions de cette dernière qui valent leur pesant de prothèses mammaires !



Pour toutes les chroniques, le texte écrit permet d’en découvrir tous les jeux de mots qui parfois vous échappent en live et c’est tout l’intérêt de ce livre que j’ai lu par chapitres au rythme de mes visites aux toilettes !

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Voyages en absurdie

Ce livre a connu un succès remarquable et surprenant en librairie, un peu moins sur Babélio où ne sommes pas si nombreux à l'avoir lu et critiqué. Et pourtant, tous ceux qui aiment les jeux de mots, les textes alambiqués et farfelus, et qui rient devant leur écran comme moi le dimanche sans tout comprendre devraient lire ces chroniques loufoques et déjantées, qui forcent un peu le mot à le recherche de la figure de style comique, quitte à tirer sur la corde.

On rit en lisant, on relit pour se demander si on n'a pas oublié une facétie, on s'amuse, on voyage, on s'imagine devant chaque personnage de ces voyages en absurdie.

Tout est absurde mais comique, dans la lignée de tant d'auteurs qui ont compris qu'on pouvait faire des mots des amis, pas seulement pour la poésie mais aussi pour se faire du bien.
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Retour en absurdie

Après « Voyages en absurdie », lu il y a quelques années, je me suis plongée avec délectation dans « Retour en absurdie ».

Que dire de plus que ce que j’ai dit du premier livre ?

Il faut prendre son temps pour lire, et relire pour ne louper aucun jeu de mots.

Je me contenterai simplement de faire un copié collé de ma première critique.

Quel florilège de bons mots ; ça fuse, ça crépite, presque à chaque ligne ; ça jongle avec les mots comme dans les chansons de Boby Lapointe.

Un livre à ne pas lire d'une traite mais à déguster par chapitre. Ils sont courts ces chapitres, mais plus savoureux les uns que les autres.

De plus, en lisant, on imagine la tête de Stéphane de Groodt et on entend sa voix, et ça rajoute encore au charme.

C'est bien simple j'adore

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13 à table ! 2016

2ème édition de l’opération 13 à table, lancée l’année dernière au profit des Restos du Coeur. J’avais déjà acheté le livre l’année dernière (bien que j’avoue avoir complètement oublié de le lire..) et c’est donc naturellement que j’ai acheté celui de cette année. Sauf que cette fois-ci, je l’ai lu immédiatement.



Nous retrouvons donc le même principe que l’an passé avec 13 nouvelles, de 13 auteurs différents, réunis autour d’une même thématique : les liens entre frères et soeurs.



Pour la plupart des auteurs, je n’avais rien lu d’eux, et cela m’a permis de découvrir un peu leur style, même si une nouvelle c’est un peu court, cela permet malgré tout de se faire une idée.



Sans surprise, les auteurs que j’aime ont constitué les meilleures nouvelles. Douglas Kennedy, Maxime Chattam, Bernard Werber et Karine Giebel sont vraiment au top.



J’ai également découvert Françoise Bourdin dont la nouvelle est vraiment sympathique. Michel Bussi est pas mal aussi, même si je trouve la fin un peu particulière.



Les autres auteurs ne m’ont pas trop marqués, car même s’ils se laissaient lire sans soucis, leurs nouvelles ne m’ont pas laissées un souvenir impérissable. Par contre, je n’ai pas trop apprécié Romain Puértolas et sa nouvelle sur un Rom. J’ai trouvé ça trop facile, trop porté sur la critique, trop moralisateur. Et bien évidemment j’ai détesté la nouvelle de Stéphane de Groodt, qui est la plus courte du livre, et qui est bardée de jeux de mots d’une banalité hallucinante. Ce n’est ni drôle, ni intéressant, c’est juste gênant. Je n’apprécie pas le personnage lorsque je le vois à la tv, dans les journaux ou l’entends à la radio mais je n’avais rien lu de lui et je comprends pourquoi.



Le livre est donc très inégal et cible plusieurs publics. Mais dans l’ensemble il est agréable à lire et il sert la bonne cause. À acheter si la cause vous touche.
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