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Critiques de Stéphane Heska (131)
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Un monde idéal où c'est la fin

Frères et soeurs humains, vous qui êtes toujours sous le feu d'une actualité déprimante (maladies, crises économiques, contaminations, haines de l'autre, crise climatique majeure, dérives de la technologie et des sciences, OGM, eugènisme, massacres ethniques,folies humaines en général..), retrouvez les visions les plus déjantées de ces excès à travers ce nouvel OVNI en provenance de la planète Heska (n'hésitez pas à vous connecter sur son blog : www.jheska.fr)

Onirisme, sagacité, un certain sens de la divination, total égarement et toujours un humour allant du noir profond aux délires les plus fous. On retrouve ici tout et n'importe quoi en terme de scénarios catastrophe pour notre pauvre planète où l'on peut dire que le genre humain ne sort pas grandi. D'épidémies en invasions, de bouleversements climatiques en simples objets de manipulations extra - terrestre ou humaines, le genre humain est perdu. Je retrouve ici le côté "rubriques à brac" si cher à Gotlieb dans ces courts récits une à cinq pages où tous les excès et la folie humaine ne peuvent que nous conduire.

Des exemples, difficile si l'on veut faire garder un certain mystère et le côté loufoque mais aussi prémonitoire de J. Heska.... allez je ne résiste pas à mettre quelques-uns en avant ; une invasion de légumes OGM détruisant l'homme, une civilisation où l'hétérosexualité devient rare, des robots sophistiqués totalement dédiés à notre bien-être mais hélas plus aucun humain pour en bénéficier, les financiers manipulateurs, le président d'un pays qui multiplie les décisions totalement utopiques.....



Multiplication de pistes plus noires, loufoques, sarcastiques, désespérantes les unes que les autres dans un style ménageant le registre de l'ironie et de l'humour, les ingrédients majeurs sont réunis, une fois encore, par J.Heska pour la détente et l'auto critique de nos civilisations dîtes modernes....
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Un monde idéal où c'est la fin

Depuis quelques temps déjà, je vois beaucoup tourner le nom de J. Heska sur la toile et les chroniques sur ses livres fleurir sur les blogs littéraires. Autant d’éléments qui n‘ont pas manqué de piquer ma curiosité ! Aussi, lorsque j’ai été contactée par sa responsable de communication afin de me proposer de recevoir « Un monde idéal où c’est la fin » en version numérique, je n’ai pas hésité une seconde !



Et le verdict est sans appel : dévoré en un rien de temps, voilà un livre qui aura véritablement égayé mes trajets en métro !



Pourtant, de prime abord, le pari était loin d’être gagné ! car dans son livre, J. Heska fait se rencontrer deux genres que je n’affectionne pas particulièrement, à savoir la science-fiction et la nouvelle. C’était sans compter sur les qualités narratives de l’auteur qui parvient en quelques lignes seulement à planter le décor ainsi que les bases d’une véritable petite intrigue, entraînant à chaque fois le lecteur dans ses divagations les plus folles ! Quel que soit l’environnement choisi ou le scénario imaginé, et en dépit de la concision des textes qui s’enchaînent, le lecteur ne se sent jamais dépaysé, se laissant à coup sûr emporté à chaque fois par l’imagination fertile de l’auteur.



Il faut dire que d’une efficacité redoutable, la plume de J. Heska concilie avec brio concision et pertinence du propos. Succinct sur la forme, les textes sont en revanche riches sur le fond, que ce soit en terme de références (aussi bien cinématographiques, qu’historiques voire faisant écho à des faits d’actualité) qu’en matière d’originalité. L’auteur fait en effet preuve d’une imagination foisonnante qui force le respect.



J. Heska cultive en outre la diversité aussi bien dans les thématiques explorées que dans les registres employés. Tantôt drôles, fatalistes, sarcastiques… quel que soit le ton adopté, la mécanique fonctionne parfaitement et les chutes (souvent excellentes !) imaginées par l’auteur sont aussi inattendues que parfaitement amenées. Si certaines nouvelles se démarquent (immanquablement) davantage que d’autres, je dois avouer que sur l’ensemble des textes proposés, peu nombreux sont ceux à m’avoir laissée totalement indifférente.



Par ailleurs, si certaines nouvelles ne semblent avoir d’autres prétentions que celle d’être simplement loufoques, d’autres en revanche paraissent nourrir des desseins plus profonds, poussant le lecteur dans ses retranchements. De manière volontaire ou non, certaines thématiques reviennent à plusieurs reprises. Et sans vouloir verser dans l’analyse de comptoir ni prétendre attribuer à Heska des ambitions qu’il n’avait peut-être pas lors de la rédaction de ce recueil, force est de constater qu’en plus de m’avoir offert un excellent moment de divertissement, certains textes m’ont parfois même interpellée.



Dans ces moments-là, le sourire laisserait presque place au malaise. Sous le vernis de l’humour (parfois grinçant) semble alors transparaître une réflexion plus profonde sur la nature humaine. Et le portrait qui en ressort est, disons-le, plutôt accablant.



Ainsi, sous le prétexte de divertir son lecteur, on peut donc parfois se demander si l’auteur ne l’invite finalement pas à s’interroger. A travers le prisme de ces scenarii apocalyptiques, Heska nous positionne en tant qu’observateurs d’un monde qui, vu sous cet angle et avec ce recul, apparaît comme totalement détraqué, mais auquel les protagonistes principaux semblent s’être accoutumés…



Finalement, le seul « reproche » que je pourrais éventuellement faire serait que si globalement, J. Heska nous propose des textes d’une grande diversité, à mesure qu’on progresse dans la lecture, des ressemblances commencent inévitablement à se faire sentir entre certains d’entre eux. On pourra donc regretter une impression de déjà-lu à certains moments, mais pas de quoi gâcher ostensiblement un très bon moment de lecture par ailleurs.



Avec « Un monde idéal ou c’est la fin », J. Heska signe un recueil de nouvelles (très) réussi sous le signe de l’humour (au 3ième degré) et de l’absurde. Faisant preuve d’une imagination foisonnante qui force l’admiration, doublée d’un cynisme exquis, l’auteur nous offre une multitude de nouvelles se déclinant dans une grande diversité de registres et de tonalités.



Mais au-delà de l’exercice de style parfaitement maîtrisé, « Un monde idéal où c’est la fin », à travers certaines des nouvelles proposées et des thématiques explorées, est surtout une véritable incitation à la réflexion sur le monde qui nous entoure. Armé de sa plume acéré ainsi que d’un cynisme grinçant, J. Heska pointe à diverses reprises certaines dérives de la société, nous invitant finalement, sous le voile de l’humour et avec intelligence à nous remettre en question.



Un petit bijou d’originalité et d’humour à dévorer n’importe où et surtout sans modération.



Je remercie chaleureusement l’auteur ainsi que les Editions Seconde Chance pour m’avoir envoyé ce livre en version numérique !
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Un monde idéal où c'est la fin

Ce roman est un recueil de 100 nouvelles d'une ou deux pages chacune. Ces textes sont extrêmement courts et le rythme s'en ressent, plus nerveux qu'une lecture "classique". Un texte se démarque en étant construit en épisode tout au long de l'aventure.

Mais ces nouvelles sont liées entre elles : elles traitent toutes de la fin du monde. L'auteur choisit une idée et à partir de là extrapole et met fin au monde. Ce côté "Et si ?" m'a beaucoup rappelé la série de strip d'Alain Chabat "Avez vous déjà vu ?".

L'idée est semblable : partir sur un sujet plus ou moins farfelu et laisser libre court à l'imagination.

C'est bourré d'humour (souvent noir), de cynisme et d'absurde.

C'est très particulier et pourra ne pas plaire à tout le monde. Une nouvelle en particulier a pas mal secoué, celle des homosexuels. Elle pourrait relancer le débat "peut-on rire de tout ?". Je ne l'ai personnellement pas aimé, mais je ne me suis pas "impliquée".



Ce recueil doit être lu par petites touches à mon sens, sinon on arrive vite à une saturation délétère. Initialement, ces nouvelles étaient publiées sur le net, ce qui rendait l'ensemble plus digeste. Là c'est trop d'un coup et plus d'une ou deux à la fois c'est indigeste pour moi.



L'idée est originale et fait parfois sourire, mais je suis restée assez éloignée de ma lecture, n'ayant pas réussi à "me prendre au jeu".
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Voici un roman atypique par bien des abords.

Ce roman ressemble à un cliché, une tranche de vécu narrée sans fioriture de manière un peu clinique.

Jérome est un peu un monsieur tout le monde. Il fait bien son travail, ni plus ni moins. Il est un peu timide, un peu maladroit et n'arrive pas à vraiment aller vers les gens.

Petit à petit, le personnage essaye d'établir une typologie des gens qui l'entourent. Des gens qui, sans forcément le vouloir, deviennent les bourreaux de quelqu'un.

Là où l'auteur prend des libertés, c'est en créant le mouvement "cimondiste" : un mouvement où tous peuvent, par des petits gestes qui semblent insignifiants au premier abord, changer le monde.

C'est à la fois un petit traité de réflexion personnelle, sans être moralisateur ce qui est un point positif, et une petite lueur d'espoir : même les gens timides qui ont l'impression de n'être personne peuvent réussir à changer le monde et le rendre meilleur.



C'est original et l'absence de ce côté "moralisateur" est bienvenue. Cependant il manque un petit quelque chose qui aurait pu donner un peu de pep's à l'ensemble.

A noter que ce n'est pas un manuel qui changera la vie du lecteur. C'est juste une manière de forcer le lecteur à se demander s'il n'est pas un peu un bourreau inconscient.



Mais ça change de ce qu'on peut lire en contemporain, et ça fait du bien de changer de temps à autres.

Juste une chose qui m'a chiffonné : le côté secte m'a dérangée, même si c'est "pour la bonne cause".
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Un monde idéal où c'est la fin

Il faut que je vous dise d'entrée de jeu quelque chose. C'est que je ne suis pas une fan des nouvelles. Pour moi, c'est souvent synonyme de lecture frustrante car le lecteur à juste le temps de s'attacher aux personnages ou à l'histoire que tout est déjà fini. Connaissant le blog de l'auteur, j'ai tout de même tenté, car il ne propose souvent que des textes d'une 50aine de lignes, des petites saynètes (pour reprendre le terme juste utilisé par George, dont je plussoie l'avis de lire ces textes en les étalant dans le temps). Pas de quoi s'attacher, me suis-je dit. Eh bah, loupé !

Car oui, j'ai été frustrée que l'auteur ne développe pas plus son monde sur certaines de ces nouvelles. En quelques lignes à peine, il arrive à nous décrire un monde et des personnages dont on aimerait en savoir plus. Sur les thèmes qu'on sait maintenant lui être chers, comme la fin du monde, de l'humanité, les luttes pour un monde plus écologique ou moins dirigé par les considérations économiques, les robots. Le tout souvent transposé dans un univers futuriste, mais non dénué d'humour, parfois corrosif, parfois plus tendre. Souvent en tout cas plein de second degré. Et il y a de quoi tiré un bon film pour certains de ces saynètes.

Forcément, face à cette profusion de textes, il y a certains qui touchent plus que d'autres. Mais l'exercice est intéressant. J'ai tout de même une nette préférence pour les romans de l'auteur, alors j'attends le prochain avec impatience.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Un monde idéal où c'est la fin

Comme beaucoup d'autres blogueuses et blogueurs, j'ai eu l'opportunité (merci aux éditions Seconde Chance) de découvrir le livre « Un monde idéal où c'est la fin » de J. Heska, livre voyageur arrivé gratuitement dans ma boîte aux lettres. Ne connaissant ni cet auteur ni ces éditions et n'étant habituellement pas une grande lectrice de nouvelles, j'étais curieuse de sortir de mes sentiers battus et de lire ce titre. Grand bien m'en a pris car cette lecture détonante m'a ravie.



Les nouvelles sont très brèves - une demi-page, une page ou deux pages grand maximum - et ce choix de format est idéal, il rend la lecture fluide et plus percutante. La construction du roman est cohérente, chaque nouvelle est dotée de son titre, de sa chute et est ponctuée par un petit refrain récurrent... La lecture est limpide et vraiment très plaisante.



Les nombreux thèmes d'actualités abordés incite le lecteur à réfléchir et à se poser des questions. Avec une plume incisive et une imagination débordante, J. Heska s'interroge sur tous les risques - certains absurdes et originaux, d'autres concrets et réellement menaçants - encourus par notre planète et par l'Homme. Il les passe en revue, un à un, à l'aide de phrases mordantes et caustiques, mêlant à la fois humour et gravité. Il nous dresse un très grand nombre de situations apocalyptiques ou post-apocalyptiques insoutenables, qui nous font apprécier notre petit confort banal et quotidien : une bonne douche, un bon repas, un bon lit, du chauffage, de l'eau potable, tous ces petits bonheurs qu'on considère comme acquis et dont on ne réalise pas l'importance. J. Heska nous ouvre les yeux en mettant en scène des cas où l'équilibre du monde est bouleversé, où tous les codes ont disparu, où la menace rôde à chaque porte, à chaque coin de rue, où la lutte pour la survie devient une nécessité. Préparez-vous au pire. Il peut apparaître sous la forme de poireaux rendus fous et dévoreurs d'humains à cause des OGM, d'enfants extra-terrestres mal élevés, de zombies, de robots, ou simplement être le fruit de la bêtise humaine...



J. Heska est un de ces auteurs qui maîtrisent très bien la langue française et la ponctuation. Aucune lourdeur ni maladresse ne vient alourdir son style chantant et harmonieux. Il manie l'ironie, le second degré et l'humour noir à la perfection et nous offre un recueil grinçant, tantôt sérieux, tantôt absurde. Employant différents tons et différents sujets, il parvient à faire passer ses messages avec efficacité. Ce petit roman est une réussite, un petit OVNI littéraire ! On sourit, on panique, on s'horrifie, on fulmine et on rougit.
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

J'avais beaucoup apprécié la plume de J. Heska lors de ma lecture de son recueil de nouvelles Un monde idéal où c'est la fin, j'avais très envie de lire un autre de ses roman. Il se trouve que Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir était dans ma pal depuis un bout de temps. En fait, étant souvent qualifiée par mon entourage de gentille voire trop gentille je me suis sentie attirée par ce roman (d'après mon chéri suis chiante aussi mais bon ça compte pas ça suis une fille ça fait parti du package namého!). Comme en plus une discussion avec l'auteur était prévue sur le forum de Livraddict fin septembre, j'avais une nouvelle bonne raison de le lire ! Je n'ai absolument pas regretté d'avoir décidé de m'y mettre, j'ai adoré !



L'histoire de Jérôme est présentée comme un journal, chaque jour il y note ses mésaventures et essaie de trouver des solutions pour changer ou plutôt pour changer les gens autour de lui. Ces personnes, nommées ici antipathes, on en connait tous plusieurs, ceux qui vous double l'air de rien dans une file d'attente, ceux qui jettent leurs saletés par la fenêtre de la voiture (ou la poubelle par le balcon...ou par le balcon aussi le papier toilette plein de m... oui oui malheureusement c'est du vécu...) et j'en passe. Je pense que ce qui m'a tellement plu dans ce livre, c'est ça, le fait que l'auteur parle de situations, de gens qui nous entoure quotidiennement et l'idée de la création d'un mouvement comme cimonde, même si c'est poussée à l’extrême, on se dit pourquoi pas ! Le tout est bien sûr présenté sur le ton de l'humour ce qui m'a beaucoup plu. Par contre, le personnage de Jérôme m’a exaspérée, j'avais envie de le secouer pour qu'il réagisse, qu'il arrête de se faire marcher dessus. Ben oui quoi y'a gentil et gentil, lui c'est quand même extrême et en plus c'est un mec, pour moi c'est encore plus énervant.



Ce livre est pour moi une bonne réflexion sur notre société actuelle où l'incivisme est de plus en plus présent, je ne peux donc que vous conseiller de le lire !
Lien : http://monuniverslivresque.b..
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Un monde idéal où c'est la fin

J. Heska nous offre toutes les fins du monde au détours de chaque nouvelle



Un recueil de petits textes ne parlant que de fins du monde possibles ... Vous allez me dire que cela va être déprimant à souhaits. Et bien, figurez-vous que cela n'est pas du tout le cas. Vous aurez des moments très cyniques, des moments possibles, des moments drôles... Vous aurez une véritable toile de références, une mine d'idées pour des histoires futures, qui sait ?



L'avantage du format employé ici est le fait que chaque texte ne dépasse pas deux pages. Ainsi, vous pouvez prendre ce livre avec vous et le lire, pardon, le déguster lorsque vous avez deux minutes. Laissez chaque fin du monde vous imprégner et faire son bout de chemin dans votre tête. Qu'elle soit drôle ou profonde, il est sûr qu'elle vous fera réfléchir.



Et c'est pour cela que j'ai tellement apprécié cette lecture. J'ai eu l'impression de participer à un groupe de réflexion sur la fin du monde. J. Heska m'a donné des pistes et j'ai continué toute seule, comme une grande.





Le petit plus du recueil, les références à notre culture.



Outre le fait que ces petites histoires sont très agréables, le contenant n'est pas mal non plus ! En effet, J. Heska a une plume simple, efficace lorsqu'on traite de sujets graves, drôle lorsque le sujet est plus léger, et toujours cette petite pointe espiègle. C'est ce qui me fait dire que ce recueil est comme un paquet de bonbons que l'on trimballe, avec des parfums et des genres mélangés. Au fur et à mesure, vous les piquez, vous les piochez sans regarder et vous vous laissez surprendre par vos papilles.



J.Heska a réussi ce pari de semer dans son recueil des références cinématographiques et littéraires. Aussi, si vous êtes férus d'univers fantastique, fantasy et futuristes (les 3 F magiques), ce livre est fait pour vous, car vous aimerez retrouver ces univers adaptés à notre monde : un monde idéal.
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Un monde idéal où c'est la fin

La composition de cet ouvrage est assez inhabituelle puisqu'il regroupe une centaine de nouvelles, ce qui laisse deux pages environ à chacune d'entre elles. le livre présente des sortes d'entractes, où des ébauches de contexte courent sur un paragraphe à peine, avant de revenir au format de base. Dans un premier temps, j'avoue avoir été assez perplexe par ce choix de présentation et pourtant, chaque histoire campe un décor et un contexte, et est bel et bien bouclée quelques lignes plus bas. Rien que pour cela, cette lecture vaut le détour ! C'était un pari assez osé mais J. Heska a réussi à m'entraîner dans sa démarche, me faisant découvrir une centaine de fins du monde possibles… ou moins !



Certaines nouvelles ont des thèmes similaires, qu'il s'agisse d'invasion extra-terrestre, d'intelligences artificielles prenant le contrôle sur l'humanité qui l'a mise au point, de grandes catastrophes naturelles, de cafouillages spatio-temporels (comme cet étudiant en voyage dans le temps qui ne peut se résoudre à laisser un bébé tyrannosaure périr avec les siens après la chute de l'astéroïde). Passé, présent et futur se mêlent en un curieux mélange, et la recette prend sans difficultés ! On y retrouve aussi des thématiques directement centrées sur notre mode de vie actuel, comme la montée des eaux à cause de la pollution, les conséquences de la surconsommation ou de l'usage abusif des antibiotiques / de l'hygiène extrême, mais aussi les effets secondaires à long terme des ondes électromagnétiques ou le recours aux Organismes Génétiquement Modifiés. Les genres littéraires à la mode en ce moment ne sont pas oubliés, et nous retrouvons ainsi vampires, loups-garous, zombies, fantômes… ou des divinités pour qui nous ne sommes que des jouets.



L'humanité trouve aussi sa fin dans des histoires plus loufoques, naviguant entre sarcasme et ironie décalée, où ses ennemis deviennent de plus improbables. Elle fait ainsi face à des légumes cannibales, des extraterrestres gaffeurs et des phénomènes plus vraisemblables - mais non moins inquiétants - comme cette « épidémie libidineuse » ou cette scientifique se gavant de boissons énergétiques pour ne pas succomber au sommeil avant d'avoir trouvé le remède. On retrouve des références à certains films et chanteurs, des clins d'oeil à la politique et des rappels historiques assez douloureux comme la montée des régimes totalitaires. Je n'ai par contre pas du tout accroché à la nouvelle traitant de l'homosexualité. Je me doute bien qu'elle n'a pas été écrite au premier degré, mais les anti « mariage pour tous » sont déjà tellement rigides et étroits d'esprit qu'il m'a paru un peu déplacé de nourrir quelque part leurs idéologies – que cela ait été fait avec humour ou non. À mes yeux, le problème est encore trop d'actualité dans notre société pour pouvoir l'évoquer aussi légèrement.



Parfois, certains personnages portent le même prénom que d'autres et cela prête à confusion puisque la première nouvelle - où la magie remplace subitement les lois naturelles - est la seule à se poursuivre de-ci de-là à travers d'autres petites histoires, semblables à des tranches de vie, aux moments-clés de la vie du héros. J'ai bien entendu rapidement compris quand il s'agissait d'une suite, et quand il s'agissait d'une autre aventure, mais ce détail me paraît assez gênant vu la petite taille des textes. D'autant plus qu'il existe tellement de prénoms au monde qu'il aurait pu facilement être rectifié pour éviter tout « désagrément » au lecteur.



Comme dans tout recueil, j'ai eu plus d'affinités avec certains textes qu'avec d'autres. J'ai adoré cette fin du monde où les chats ont pris le pouvoir (tous ceux qui vivent avec ces animaux comprennent bien le pourquoi du comment d'une telle histoire !) ; cette autre mésaventure où chaque matin, le monde se réveille amnésique ; cette pandémie de mort subite ; ou ces fantômes (trop) bavards. Je suis toujours conquise par ce genre d'humour ! Sur une note plus grave, j'ai beaucoup apprécié la nouvelle du survivant et de sa chaussette, ou encore celles où les Hommes vont à la recherche d'une nouvelle patrie, de la Terre à Mars, ou plus loin encore – où le recours à une longue période de stase était inévitable. Ces histoires sont plus mélancoliques, plus douloureuses, et j'admire autant la diversité des idées de l'auteur que cette façon qu'il a de passer d'un style à l'autre.



Une centaine de mini-histoires, mais aucune répétition, pour un concept novateur très prenant.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Un monde idéal où c'est la fin

L'histoire : Une centaine de textes, courts, incisifs, drôles ou émouvants, pour expliquer comment va finir l'humanité... De quoi trembler non ? Ou rire. Dans ce troisième ouvrage, J. Heska rassemble de nombreuses idées sur la fin du monde, sa raison, la forme qu'elle prend. Avec des fils rouges, des personnages que l'on retrouve dans plusieurs nouvelles et qui évoluent. Avec un nombre incalculable de références, de Retour vers le futur aux films catastrophes, du Visiteur du futur à Alien... J'en oublie tellement il y en a.



Le style : Chaque texte a un titre commençant par Un monde idéal où..., et fini par Dans un monde idéal. Le texte est court, sans longue explication. Ce sont les situations et les références qui expliquent et c'est très bien. Régulièrement, il y a de plus courts textes encore, des paragraphes, conclusions d'autres histoires ou "flash" à part entière, comme ponctuation au milieu du recueil. La forme même de l'ouvrage en donne une lecture rapide, que l'on peut saupoudrer au long de la journée quand on a moins de temps, que l'on peut dévorer si on préfère. C'est très sympa !



Et la couverture alors ? Un monde idéal, évidemment...ou bien ce qu'il en reste.



En conclusion ? J'ai découvert J. Heska lors de l'opération Coup de coeur, avec le roman Pourquoi les gentils... et j'ai tout de suite aimé son style, ses références tellement nombreuses et si proche des miennes. Quand, à la suite de l'opération, il m'a proposé de m'envoyer cet ouvrage, j'ai accepté sans hésiter. Et je ne regrette pas du tout. Dans un genre totalement différent, ces courtes nouvelles ont toutes (ou presque) une bonne dose d'humour (noir souvent) et laissent à réfléchir sur l'humanité... J'ai beaucoup aimé les changements de points de vue (quand la Terre et ses humains ne sont plus le centre de l'histoire...), les changements de cadre, et la façon de les amener. Je me suis vraiment amusé avec cet ouvrage, que je garde dans ma liseuse, histoire d'en relire une ou deux de temps en temps.... Et je vais me procurer On ne peut pas lutter contre le système...



Pourquoi ce livre ? Parce que comme je l'ai dis plus haut, l'auteur me l'a gentillement proposé. Un grand merci à vous !!
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Une sacrée découverte que ce roman, fait de réflexions, d'humour et de lucidité ! J. Heska partivient à proposer une interrogation et des pistes de réflexion sans tomber dans la moralisation, grâce à son sens de la légèreté et de la dérision (car la vie c'est pas grave ^^). Plus de détails dans la chronique ci-après !
Lien : http://livre-monde.com/?p=1121
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On ne peut pas lutter contre le système

J'avais bien aimé le précédent roman de l'auteur : "Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir". Alors quand celui-ci m'a gentillement proposé de lire son dernier opus, j'ai accepté, sûre de passer un bon moment.



Je ne fus pas déçue, en effet. Car même si on ne comprends rien à la bourse et au délit d'initié, les méandres de la super-société HONOLA sont captivants et vraiment accessibles à la néophyte que je suis.



J'ai suivi avec plaisir les trois combattants de l'écologie et des droits des animaux à travers le monde ; mais aussi Lawrence, le converti à l'ultra-libéralisme.



Tout en cherchant qui pouvait bien être la taupe, vous connaissez mon côté amatrice de romans policiers.



Et puis, encore une fois, l'histoire d'amour est belle, soupirs....



L'image que je retiendrai :



Celle du chapeau de cow-boy de l'ex-ami de Lawrence, que celui-ci garde dans son bureau après avoir pris sa place, sans que je ne m'explique pourquoi.



Une première :



Ce roman m'a été envoyé sous format électronique. Mais je ne peux pas dire que je sois convaincue : la luminosité m'a gêné pour lire, et quand mon chéri ou les enfants avaient besoin de l'ipad, j'étais obligée d'abandonner ma lecture. Sans oublier que j'étais parfois reliée à une prise électrique. Je peux désormais dire que je préfère les formats papier.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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On ne peut pas lutter contre le système

La blogosphère est un excellent moyen pour un auteur de se faire connaître. Évidemment, je ne suis pas réellement objectif en écrivant cette phrase, mais c’est tout de même la vérité. Pour faire le « buzz » sur la toile, il suffit d’obtenir quelques chroniques assez positives (ou même négatives) pour ainsi attirer l’attention d’éventuels lecteurs. Un nom qui revient souvent attise la curiosité, tout simplement.



L’auteur J. Heska a bien utilisé cet outil promotionnel, car beaucoup de blogueurs ont chroniqué son oeuvre « On ne peut pas lutter contre le système », un thriller publié et autoédité le 7 mai 2012. Ce livrel est disponible chez Amazon à faible coût. C’est le deuxième roman de l’écrivain, le premier étant: « Les gentils ne se feront plus avoir ».



HONOLA, OGM, GreenForce. Encore un bouquin politique/sociologique? Non, il s’agit d’un vrai et bon roman à sensations fortes qui nous tient en haleine de la première à la dernière page. Malgré ces termes qui peuvent rebuter certains, l’auteur réussi à bien faciliter le tout pour ainsi mettre de l’avant l’histoire, celui de Laurence Newton. La trame est captivante et les feuilles (numériques) se tournent très rapidement.



La plume est simple et les dialogues sont très présents, ce qui permet un agréable moment. En fait, tout y est pour un succès et J. Heska manie bien les éléments pour créer un suspense et une chute vertigineuse. Une finale qui éclaire l’histoire, qui la retourne. Par contre, c’est gros, peut-être trop. La démarcation entre les héros et les méchants devient énorme. Certains diront que le livre se termine d’une merveilleuse façon, tandis que d’autres trouveront ceci trop parfait pour être imaginable.



Il y a également certaines intrigues qui sont aussi irréalistes, des protagonistes qui réussissent à échapper à des complots, car « ils ont quelques coups d’avance », ceci m’apparaît trop aisé. Nous sommes tous conscients qu’il existe des gens avec un sens de la déduction impressionnante, mais certains des personnages d’Heska détiennent peut-être, tout simplement, une trop grande habileté à voir certains coups venir de loin.



Outre ces petits aspects mitigés, ce fut une agréable lecture qui m’a, je vous l’avoue, très étonné. Souvent, nous prenons comme acquis que ces romans autopubliés ne sont pas d’aussi bonnes qualités que les autres. Ce bouquin-ci crie haut et fort qu’il ne faut pas juger facilement. Je ne serai pas surpris que cet auteur fasse encore parler de lui à l’avenir et pour longtemps.



Finalement,



Un thriller autoédité en numérique que vous devez absolument lire. Malgré quelques points mitigés, il est étonnamment très captivant et abouti. 8 sur 10.



On aime : la plume, la vulgarisation, les thèmes.



On n’aime pas : le sixième sens de certains personnages trop développés, une finale un peu trop surréaliste.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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On ne peut pas lutter contre le système

Je me suis complètement laissé prendre au "jeu". Dès que j’ai commencé à tourner (virtuellement) les pages, j’ai été emportée par le tourbillon de ces "affaires" en tout genre. Y compris l’univers le plus (im)pitoyable (Daaaallas…).



Et pourtant, pas question de "lire distraitement" parce que l’on voyage, dans tous les sens du terme, au travers de ce "roman". Dans l’espace : Londres, Paris, Bruxelles, Ouganda… Mais aussi dans le temps, au fil de séquences qui se focalisent sur un certain présent alternant avec des passages relatifs au passé, tantôt lointain, tantôt (plus) proche. S’ajoutent en outre des extraits d’informations télévisées "à chaud" et autres courriels : une très complète (dés)information.



Le lecteur est tenu en haleine par les (més)aventures des personnages, très rarement tout blancs (!) ou tout noirs (!) : certains que l’on apprécie - ou que l’on est gêné d’apprécier -, d’autres moins, voire pas du tout.



Malgré le sujet de prime abord (de prime abord seulement) un tantinet rébarbatif, jamais l’on ne s’ennuie, toujours les (courts) chapitres appellent la suite et apportent leur lot de faits majeurs sur cet échiquier (!) économico-écologico-financier.



Et la fin ? Elle est renversante même si la morale n’est pas (forcément) sauve.



" - Alors ? demanda Lawrence en délaissant son bloc-notes. L’univers tourne en réalité autour de qui ?



- Mais… De nous ! Des contribuables, du peuple. Qu’est-ce que nous faisons en tant qu’individus ? Nous sommes sympas et nous prêtons de l’argent aux banques ! Nous leur donnons notre pognon, que nous avons acquis à la sueur de notre front, et sans aucun respect, elles le prennent et vont le jouer au casino, à Las Vegas. Elles se font des couilles en or et nous reversent des pourcentages ridicules. Investissent dans des sociétés qui dégagent des gains monstrueux en maintenant en esclavage des populations entières, ou font de la spéculation sur des produits, immobiliers ou alimentaires, qui nous mettent ensuite dans la merde." CQF(malheureusement) D.



À noter que l'humour est présent, qu'il devienne parfois aussi ironie ou cynisme. À l'image de bon nombre des "héros".



Le seul petit bémol, selon moi, c’est qu’il reste quand même dans cette version "électronique" un certain nombre d’erreurs.



Allez, laissez-vous tenter... même si "on ne peut pas lutter contre le système".
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On ne peut pas lutter contre le système

[...]



Mais le contenu, me direz-vous ? Et bien je suis au regret de dire que j'ai été un peu déçue. En réalité, j'ai l'impression que J Heska n'a pas encore trouvé sa voie. Il oscille entre sujets sombres et l'humour parfois décalé qu'on lui connaît bien. Le récit, alternant des chapitres courts situant l'action à des périodes différentes, est étonnament assez facile à suivre. Mais le style ne correspond pas à l'idée que je me fais du sujet. Même si certaines incongruités sont pointées du doigt par l'auteur lui-même (ex: "guère"), elles ne collent simplement pas aux personnages.



Et dans un roman qui se veut assez noir, sur la lutte des altermondialistes contre les systèmes financiers et industriels internationaux, contre les politiques et autres lobbyistes, la morale finale, les amitiés transcendantales etc. semblent un peu gentillettes. Les ressorts sont bien pensés, les clichés bien utilisés, mais il manque encore une pointe de cynisme pour être totalement réaliste. De plus, les deus ex-Machina, même s'ils semblent organisés a posteriori, m'horripilent toujours autant. Je n'en dirai pas plus de peur de révéler trop de l'histoire.



[...]
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Jérôme est un être gentil, naïf, qui se fait régulièrement avoir et humilié par les autres. Il décide un peu par hasard de fonder une nouvelle philosophie, un nouveau concept pour recadrer les méchants, qu'ils surnomment les "antipathes".

Mais les choses ne se passent généralement pas comme prévues et Jérôme va se laisser peu à peu submerger par ce phénomène !



C'est grâce à Georges et à son livre voyageur que j'ai eu la chance de lire ce livre bourré d'humour noir !

Déjà la couverture intrigue un peu, elle rappelle les anciens jeux vidéos et attire bien évidemment l'oeil !

Le livre se présente sous la forme du journal de Jérôme. Il indique régulièrement quelques élèments de sa vie personnelle et l'avancée de son nouveau concept !

J'ai beaucoup aimé les diverses citations sur la vie, présentées à chaque début de chapitre.

L'idée de la création d'une nouvelle philosophie basé sur le redressement des méchants par des gentils m'a fait plusieurs fois sourire et m'a donné envie de lire le livre jusqu'au bout !

Et puis c'est un livre qui fait réfléchir un minimum avec la grande question : Faisons-nous partie des gentils ou des antipathes ? ;)

Enfin, c'est un livre qui se lit vite et bien, et rien que pour ça des fois ça fait du bien ce genre de lecture !



Je vous le conseille sans hésitation !


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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Pour vous situer l’intrigue : Jérôme Laplace appartient à cette catégorie de personnes qui ne veulent pas se faire remarquer. Souvent toisé, dénigré, ses connaissances (car l’homme a peu d’amis) le prennent soit comme objet de raillerie, soit comme chauffeur bénévole, soit les deux. Il a bien une petite amie, Samantha, mais celle-ci se sert de lui et l’envoie bouler sans cesse. Or Jérôme en a marre, et veut lutter contre les antipathes, ces personnes méchantes qui nuisent aux autres.



Histoire simplette ? que nenni ! car J. Heska a l’imagination débordante. Tout d’abord ce roman est à classer dans les romans d’anticipation, catégorie utopie ! Car Jérôme est à l’origine d’un mouvement philosophique (qui va le dépasser totalement!) et qui va révolutionner les relations sociales (tiens c’est vrai que ça nous ferait pas de mal ça, de révolutionner les relations humaines) : le Cimonde. Tout en suivant la vie, au début déprimante de Jérôme, puis un peu plus trépidante, J. Heska expose cette fameuse philosophie et comment la mettre en place.
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Le roman le plus nul du monde

Je suis JeanLucLagarce et j'ai trouvé sa éclatééééééééééééééééééééééé

j'ai laché une farandole de caca en lisant le livre MERCI pour ce moment sa fesait 3 ans bisous sur le fessier ;)))

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Lien : https://pournhoub.com
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On ne peut pas lutter contre le système



J'ai beaucoup apprécié ce roman qui fait des allers retours entre présent et passé, entre écolo et as de la finance. Le scénario (dont je ne parlerai pas trop) est bien construit et réserve son lot de surprise. Le capitalisme s'oppose nettement à l'écologie dans ce roman et j'aime la manière dont l'auteur présente les choses. La partie Africaine est vraiment bonne, j'apprécie le côté cynique de la multinationale et le descriptif de la manière dont les locaux sont froidement exploité : ça se rapproche nettement de la réalité.



Le personnage de Clara est très attachant : j'adore la façon dont elle protège Gribouille (son chat) et le fait qu'elle ne l'oublie jamais. Après, elle est très extrémiste (le passage où elle perd son enfant pour la cause est poignant). L'histoire est passionnante et le tout vraiment bien écrit : on ne sait pas sur quel pied danser





Ce que j'aime : le scénario, la manière dont l'auteur dénonce le système, les retournements de situation





Ce que j'aime moins : j'avoue que certains événements paraissent un peu gros...





En bref : Un très bon roman qui dénonce les dérives du capitalisme. A lire !





Ma note





8/10
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Histoire complètement atypique d’un gentil qui en a assez de se faire marcher sur les pieds par les méchants. En décidant de changer sa vie, il pose les préceptes d’une future « religion » qui, 200 ans plus tard, sera universelle et la plus véhiculée.

Le début a été un peu difficile, je ne voyais pas trop ou Jerôme voulait en venir, un journal intime dans lequel il déballe toutes les expériences gênantes voire embarrassantes de sa vie, tous les moments où on s’est moqué de lui, où il s’est senti nul… et puis après le premier tiers du livre, tout se met en place et devient beaucoup plus intéressant.

Petit roman d’anticipation court mais efficace, qui donne à réfléchir.





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