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Critiques de Stéphane Heska (131)
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Le roman le plus nul du monde

Quand j’ai vu le résumé de ce nouveau roman de Stéphane Heska (anciennement J. Heska) , je me suis dit que ça promettait d’être déjanté. Effectivement, le récit nous emmène aux côtés de Passe-Nulle-Part, un nainimateur de supermarché qui lance par le plus grand des hasards, une partie de Chocanji. C’est une version chocolatée du Jumanji mais sans Robin Williams, ce qui est dommage parce que son absence détonne au milieu de tous les noms présents dans ce livre. On côtoie ici les Storm Troopers, les Expendables, Predator ou les Schtroumps, entre autres. Autant vous dire que les références sont légion ici. Je me suis même demandée comment l’auteur s’est dépatouillé avec les droits d’auteur.





[Avis complet sur mon blog]
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Un monde idéal où c'est la fin

Tout d'abord, je souhaite remercier l'auteur, J. Heska pour m'avoir permis de découvrir son ouvrage.



Cela faisait un moment que ce recueil traînait dans mon disque dur, et j'ai honte de ne l'avoir ressorti que si tardivement. C'est vraiment un livre qui fait rire et sourire. Une centaine de petites histoires très courtes qui nous racontent la fin de notre monde, toutes de manière plus folles les unes que les autres.



J'ai notamment adoré une des toutes premières, qui relatait comment les chats ont pu prendre le contrôle de notre monde, en mettant des chatons en première ligne. Énormissime.



Toutefois, les nouvelles sont tellement courtes que parfois je n'avais pas le temps de me plonger dans le récit que c'était déjà terminé. Surtout quand je les lisais à la suite. du coup, j'ai dû modifier ma méthode de lecture, et n'en lire une que de temps en temps. Cela m'a donc pris plus de temps que prévu pour terminer l'ouvrage, mais j'ai mieux apprécié ce que je lisais.



Je salue l'inventivité de l'auteur, car il faut pouvoir les imaginer, toutes ces fins atroces !
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
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Un monde idéal où c'est la fin

Je voyais partout cette jolie couverture énigmatique et j'avais très envie de le lire du coup et maintenant que c'est fait, je comprends l'enthousiasme des blogueurs littéraire pour ce petit livre de nouvelles sur le thème de la fin du monde.



Que d'imagination, que d'invention, c'est si bien écrit. Avec des références ciné et littéraires :) J'ai beaucoup aimé parcourir ces petits textes courts tragiques et souvent très drôles.



Merci à l'auteur pour ces réflexions sur la nature de l'homme, de l'univers, sur le réchauffement climatique, les virus, sur l'impact de l'humanité sur la Terre... Et tant d'autres thèmes.



Je vais donc ce jour l'envoyer à son prochain lecteur, c'est le principe du livre voyageur. Vous pouvez vous être la prochaine étape de ce livre > par ici.



Dan un monde idéal...



Je pense que je vais piquer cette expression :)
Lien : https://influensmans.com/un-..
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Un monde idéal où c'est la fin

De très courtes nouvelles, parfois apocalyptiques, parfois un peu absurdes, sur des sujets d'actualité. Au début j'ai souri, mais après j'ai trouvé ça trop répétitif, voire lassant. Des textes trop courts pour vraiment accrocher le lecteur.



Ca ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais ça se laisse lire... à la vitesse grand V !
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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Un monde idéal où c'est la fin

Ce recueil rassemble des début d'histoires avec à chaque fois un monde idéal où rien ne se passe comme dans la réalité.



J'avoue que c'est plaisant à lire, j'ai apprécié le style de l'auteur, l'humour de certaines histoires, leur côté sombre, apocalyptique et futuriste. Quelques notes de désespoir, quelques pointes d'humour noir aussi, et surtout de quoi stimuler l'imaginaire.



Scénarios de fins du monde, il y en a à toutes les sauces! Des cas d'invasions extra-terrestres ou des moments où on a bêtement perdu le contrôle de la planète! Je crois que ma préférée reste celle où la planète est mise en vente sur E-bay et justement achetée par des extra-terrestres! Je trouve la chute de cette histoire excellente, et le message très intéressant.



Je n'ai pas forcément adhéré à toutes les histoires mais la plupart sont amusantes, courtes et ça se lit très vite, par petites séquences pour ne pas se lasser.



Mon seul regret, ne pas avoir réussi à suivre les personnages. Je voyais bien certains revenir mais, je ne me souvenais plus ce qui leur était arrivé au départ.



Une expérience de lecture originale.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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Un monde idéal où c'est la fin

Le résumé m'a énormément tentée et j'étais très curieuse de découvrir cent histoires autour de la fin du monde. Globalement, ce fut une bonne découverte, même si je reste sur ma faim pour beaucoup de nouvelles...





Ce qui est appréciable, c'est que toutes les nouvelles sont vraiment différentes. L'auteur a su trouver de très bonnes idées, d'autres qu'il aurait fallu exploiter un peu plus et d'autres encore qui auraient dû être oublié... Néanmoins, les sujets sont bien diversifiés et on y trouve vraiment de tout ! J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié « Un monde idéal où les gays précipitent notre destruction » pour la finesse de la recherche, de l'approfondissement de l'idée ; le sujet est vraiment bien abordé et creusé. D'autres sont, bien sûr, dans la même lignée en ce qui concerne la construction du récit, mais c'est celle-ci qui m'aura le plus marquée.





Beaucoup de nouvelles font réfléchir sur notre façon de vivre, d'autres sont drôles ou émouvantes. Il y en a vraiment pour tous les goûts et comme elles sont très courtes, il est facile de se faire un avis rapidement et de passer à une autre si jamais certaines ne nous plaisent pas. Par contre, le fait qu'il y ait autant de nouvelles coupe un peu l'enthousiasme à tout découvrir au fur et à mesure... Elles s'enchainent très rapidement, mais je pense qu'il vaut mieux en lire quelques-unes de temps en temps pour ne pas avoir une impression de "trop plein".





Pour conclure, je suis assez satisfaite de cette découverte. C'est assez difficile d'appréhender un roman où il y a autant d'histoires différentes car, forcément, elles ne peuvent pas toutes plaire. Beaucoup m'ont frustrée à cause de la longueur (trop courtes) mais j'ai beaucoup aimé découvrir les idées proposées, de voir jusqu'où l'auteur les poussait justement. Une chose est certaine : ce recueil de nouvelles saura trouver son public grâce aux larges choix d'histoires !
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Un monde idéal où c'est la fin

Des nouvelles de fin du monde, corrosives et saisissantes!

J'ai surtout aimé les mille clins d’œil semés dans ces nouvelles, références cachées ou très visibles de noms de héros de film, de personnages de romans et autres allusions drôles et bien trouvées. L'auteur J.Heska est atypique, et a également choisi un surnom clin-d’œil, sa biographie par lui-même vaut le détour et vous permettra de cerner le personnage et donc de vous blinder à son style cynique extrêmement percutant.



L'humour est à l'honneur dans sa version noire. Humour parfois très politiquement incorrect et dérangeant, ou amoral, dévastateur en somme. C'est un livre à destination des adultes, et ça parle de fins du monde, alors même si parfois des pieds de nez font surgir de l'espoir inattendu, en général les scénarios sont juste caustiques, catastrophiques!! Si vous cherchez du positif passez votre chemin. Ces chutes inéluctablement fatales ont un parfum de SF tirant la sonnette d'alarme sur les conduites destructrices de consommation et d'épuisement des richesses naturelles. Ou pas, puisque certaines pages sont juste absurdes et (volontairement?) consternantes ou scandaleuses.



Au final une lecture qui peut être agréable, mais j'ai eu du mal avec le foisonnement, l'impression de redites (forcément, 100 histoires!) et le ton piquant qui oscille entre le désopilant et le déprimant. Un délire littéraire à lire par petites touches plutôt qu'en une fois, donc!
Lien : http://www.petitesmadeleines..
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Un monde idéal où c'est la fin

Je n’ai pas été conquise par ce roman… Ce qui m’a dérangée, c’est le format.. Y’a rien à faire, les nouvelles c’est pas mon truc (surtout des nouvelles aussi courtes, je n’ai pas le temps de me faire à l’idée d’une "histoire", qu’on passe déjà à la suivante…). Maintenant, je suis d’accord avec le fait que c’est très drôle, et que le thème est très bien exploité. En fait, j’imagine davantage ces petites nouvelles de façon théâtrale…Plusieurs fois, je me suis dit que visuellement, ce serait encore plus drôle, et plus cohérent du coup !
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Un monde idéal où c'est la fin

si la fin du monde vous fait peur, n’hésitez pas un instant à parcourir ce livre. Vous vous rendrez compte que vous vous inquiétez pour rien…Il peut toujours y avoir pire ! Et on peut quand même en sourire :-)....................
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Livre assez sympa et qui peut pousser certaines personnes à mieux se regarder ou à mieux se juger sur leurs actes. J'avoue que je sors un peu de mes habitudes avec ce livre, et pourtant, j'ai vraiment apprécié ma lecture. C'est impressionnant la façon dont l'auteur, nous emporte dans son univers. Le livre démarre doucement. Avec un Jérôme plutôt timide et reclus de la société. Mais il commence à observer son monde tout en ayant marre d'être invisible aux yeux des autres. Et ça malgré ses efforts. J'avoue que j'ai pris Jérôme un peu en pitié. Après effet voulu ou pas de l'auteur, ça je ne serais pas. Et du coup, je me suis attaché à lui. J'ai aimé ça façon de parler au travers d'un journal en glissant toutes ses pensées. Et tout ce qui lui passe par la tête. On le voit évolué au fils des pages, devenir une autre personne petit à petit. Devenir ce qu'il voulait. Et en parallèle, on voit son action augmenter et prendre de l'ampleur, sans qu'il le contrôle vraiment. Une ampleur qui lui fait assez peur d'ailleurs. L'auteur parle d'une chose qui peut déranger, que tout le monde voit tout au long de leur journée, mais que surtout, on n'évoque pas. Je trouve qu'il tourne vraiment bien ce malaise en société. Ça ressemble souvent à du vécu, comme s'il nous racontait sa propre histoire. Et si c'est vrai, je trouve que du coup, le livre prend vraiment une jolie ampleur auprès du lecteur. Et du coup on se rend vite compte que tout le monde peut être un "antipathe", même si on ne s'en rend pas toujours compte. J'aime beaucoup la tournure de la fin, même si celle-ci m'a paru bien trop facile, en faite, je crois que je m'attendais à une fin un peu plus grandiose que cette fin, qui au final me paraît bien banal. Par conte, j'adore l'Annexe.



En conclusion, un livre qui pousse à la réflexion, comme si l'auteur voulait nous poussé à voir le monde à travers ses yeux. Il est très agréable à lire, on rentre vite dedans et on a du mal à le lâcher. Je l'ai trouvé très intéressant et j'avoue que du coup cela pousse ma curiosité sur ses autres livres.
Lien : http://plaisirdelire01.blogs..
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Un monde idéal où c'est la fin

En général, je ne lis pas de nouvelles. C'est une forme qui ne me convient que très peu et que je trouve beaucoup trop courte pour réussir à m'embarquer.



Quand on m'a proposé de découvrir Un monde idéal où c'est la fin de J. Heska, j'ai finalement sauté sur l'occasion afin de bouleverser mes petites habitudes mais aussi parce-que le thème de la fin du monde est un de ceux qui m'interpellent.



Un monde idéal où c'est la fin est un recueil qui se compose d'une multitude de petites nouvelles (cent pour être exacte) assez humoristiques et décalées où l'auteur joue avec les problèmes de notre terre, les dérives de la race humaine et avec les limites de la science-fiction afin de créer des scénarios catastrophes tous plus ou moins loufoques. Malgré le ton, c'est un ouvrage qui pousse parfois à réfléchir aux conséquences de nos actes et à nous responsabiliser.



J'ai découvert en J.Heska un auteur de talent, à l'imagination débordante et qui, en un claquement de doigts, arrive à nous faire passer d'un contexte à un autre, d'une ambiance à une autre et réussit à nous raconter des histoires tantôt complètement barges, tantôt tout à fait pertinentes. Certaines de ces nouvelles sont très réussies et s'appuient sur des références culturelles bien connues de tous. D'autres le sont un peu moins tant et si bien que j'ai parfois eu du mal à en comprendre la chute.



Dans l'ensemble, c'est un ouvrage avec lequel j'ai passé un assez bon moment. Toutefois, je le vois plus comme un livre à mettre sur sa table de chevet et à découvrir par petites touches afin de ne pas se lasser.



Je remercie chaleureusement Isabelle des éditions seconde chance et J.Heska de m'avoir permis de sortir des sentiers battus.


Lien : http://plumeandbooks.blogspo..
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Le bouquin se présente comme le journal de notre brave Jérôme, divisé en cinq parties qui reflètent son état d’esprit du moment (Déni – Acceptation – Révolte – Adaptation – Intégration). Chaque chapitre (journée) commence par une référence à Forrest Gump, le film de Robert Zemeckis, en reprenant la célèbre phrase prononcée par Tom Hanks : "La vie, c’est comme une boite de chocolat...", sauf que c’est un peu plus brut de décoffrage sous la plume de J. Heska et que l'humeur de ces phrases introductives évolue avec le personnage de Jérôme.



Bien malin celui ou celle qui parviendra à cataloguer ce bouquin dans un genre précis, pour moi il fait partie de ces OLNI (Objets Littéraires Non Identifiés) que j’ai toujours plaisir à découvrir au fil de mes errances livresques… En l’occurrence c’est plutôt agréable à lire, tant dans son style que dans son intrigue, léger sans être superficiel, jouant parfois sur la touche de l’humour et d’autre dans un registre plus "sérieux" (sans jamais devenir pompeux). Au fil des pages on découvre comment un coup simple coup de gueule de Jérôme va donner naissance à un véritable mouvement populaire qui lui échappera totalement ; sur le fond et la forme le "cimondisme" (je vous laisse découvrir de quoi il retourne) semble être une idée prometteuse mais dans les faits je doute qu’il puisse connaître un engouement tel que décrit dans le bouquin de J. Heska.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Un monde idéal où c'est la fin

C’est avant tout le concept qui m’a attirée… chaque texte imagine une fin du monde. Je me suis plongée dedans sans mal, bien que la nouvelle ne soit pas le support que je préfère. Je me suis prise au jeu en un rien de temps. J’ai apprécié le cynisme de l’auteur, même si parfois j’ai trouvé que cela allait trop loin et que du coup cela perdait tout aspect humoristique.



Certains thèmes reviennent souvent comme la domination par les robots, l’épuisement des ressources naturelles, l’existence d’une intelligence supérieure dans l’univers, l’émergence de zombies, l’avènement de la magie… Certaines nouvelles se ressemblent donc sans pour autant être redondantes.



Je n’en garde pas non plus un souvenir impérissable. Mais c’est un livre agréable et divertissant que l’on peut feuilleter de temps à autres, chaque texte ne faisant pas plus d’une ou deux pages, ou bien lire d’une traite !
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Un monde idéal où c'est la fin

J’ai reçu ce livre grâce à la maison d’édition Seconde Chance, que je remercie vivement de cet envoi. Ceci fut mon premier livre lu sur mon Tardis, donc grande nouveauté!





De cet auteur, j’avais déjà lu On ne peut pas lutter contre le système et j’avais apprécié ma lecture. C’est donc sans crainte que j’ai commencé ma lecture.



Ce livre est constitué de mini-nouvelles. Mais vraiment très très courtes parfois. Et c’est vraiment le seul point négatif de ce roman : c’était terriblement frustrant! J’aurais tellement voulu avoir quelques pages de plus pour plusieurs nouvelles (voir même tout un roman pour certaines!)!





Le thème de ces nouvelles est donc : la fin du monde.

Mais comment arrive-t-elle?





Bien évidemment, je n’ai pas accroché à chacune des nouvelles (il y en a 100!), mais j’ai pris du plaisir à les lire et certaines étaient vraiment géniales!



Ici, J. Heska explore les limites des grands scénarios de science-fiction. Tout y passe : fin du monde à cause des zombies, à cause des extraterrestres, des robots, des vampires ou autres créatures imaginaires et surtout à cause des hommes.



Si les premières causes sont drôles et décalées, dès qu’on passe aux hommes, je trouve que cela devient bien plus sombre et noir : car, soyons honnête, certains scénarios pourraient bien se réaliser (si on pousse l’exagération au maximum).





Bien évidemment, la plus part des histoires sont tellement dans l’exagération (les loups-garou et leur plan diabolique pour récupérer de la chair fraîche? Les poireaux qui attaquent et attrapent les hommes pour en faire de la soupe?) qu’on ne peut réellement y croire.







Mes trois nouvelles préférées sont :



- Un monde idéal où les principes de gestion durable des ressources sont appliqués : quand je me suis rendue compte de la chute, qu’il s’agissait en fait d’un vampire qui élevait des sapiens comme nous élevons des vaches ou des poulets…Cela fait froid dans le dos de s’imaginer de ce côté là.





- Un monde idéal où l’histoire est un éternel recommencement :

La chute encore une fois est fantastique. Quand on se rend compte de ce que cela veut dire, que jamais l’homme n’arrive à apprendre de ses erreurs, puisqu’ils continuent à détruire planète après planète…Je l’ai trouvé intelligente et bien écrite.





- Un monde idéal où nous vivons sur une belle planète :

J’ai trouvé ce texte très beau, très poétique. Il décrit comment se passe des tirs de bombes nucléaires et leurs impacts immédiats sur la terre. Je trouve ce texte vraiment réussi, il a réussi à me rendre mélancolique pendant un petit moment!





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Malgré cette certaine frustration devant des textes si courts d’idées si bonnes, j’ai passé un agréable moment avec ce livre et je le conseille pour les personnes qui aiment les scénarios catastrophe. Je remercie encore une fois les éditions Seconde Chance pour cet envoi.
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On ne peut pas lutter contre le système

L’essentiel du bouquin se déroule pendant la semaine qui a précédé le chaos. L’intrigue se développe suivant plusieurs axes. Bien entendu on sera propulsé au coeur du groupe Honola qui est sur le point d’asseoir encore plus sur emprise sur le monde économique et politique, quitte à multiplier les coups bas pour parvenir à ses fins. On vivra aussi l’intrigue du point de vue de trois militants écolos qui ont mis la main sur un dossier susceptible de mettre Honola à genoux, une victoire incontestable s’ils arrivent à leur fin mais une victoire qui se paiera cher, trés cher. Enfin on ira faire un tour en Ouganda, où la population tend à se rebiffer contre une filiale du groupe Honola.



Une intrigue bien ficelée qui devient rapidement addictive du fait de nombreux rebondissements. Ajoutez à cela des personnages bien travaillés. Quelques flashbacks permettent de suivre l’évolution du couple formé par Lawrence (haut responsable chez Honola) et Clara (militante de GreenForce). Un couple qui représente les deux extrêmes, lui n’a aucun idéal sinon son ambition personnelle, elle a une laitue bio à la place du cerveau, les neurones ravagés par le discours altermondialiste. Difficile de se prononcer pour l’un ou pour l’autre, les deux extrêmes me rebutent. Mais le personnage le plus énigmatique reste Marty, envoyer pour "protéger" les trois écolos mais dont les véritables intentions resteront longtemps inconnues.

L’histoire n’est pas située précisément dans le temps, mais au vu des événements décrits, la quasi-totalité s’étant déjà déroulés, on peut supposer que l’auteur nous offre une sombre version d’un avenir relativement proche ; d’ailleurs à ce titre le bouquin ne dépareillerait pas dans le cadre de mon challenge 100% SF. L’auteur aborde divers sujet (écologie, OGM, finance internationale…) dans un mélange de thriller et d’espionnage plus que convaincant. Je ne suis pas un spécialiste des thèmes abordés mais l’ensemble semble suffisamment documenté pour être crédible.



Une petite touche négative (et encore) afin de tempérer mon enthousiasme. Tel que présentée en quatrième de couverture on pouvait supposer que l’intrigue se concentrerait sur les conséquences de l’effondrement du système monétaire international alors que tout se joue avant le jour J ; il vous faudra attendre l’épilogue (peut être un peu trop happy end) et son ultime révélation pour avoir toutes les clés en main. Quant à l’avenir, laissez oeuvrer votre imagination…
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Un monde idéal où c'est la fin

Je remercie Seconde Chance de m'avoir contactée via le blog pour me proposer la lecture du dernier nouveau-né de J.Heska. C'est un auteur que j'avais découvert par hasard étant donné qu'il faisait partie des auteurs dont un livre avait été sélectionné pour le ''coup de coeur d'auteurs peu médiatisés 2013'' pour lequel j'étais jury.



J'avais été surprise en bien par ce livre, pensant trouver de l'humour lourd voire maladroit. Et ce fut tout le contraire!



Ce cynisme, cet humour noir, je l'ai retrouvé dans ces nouvelles. Certes, pour certaines, je suis restée perplexe voire déçue, mais le plus souvent, c'était le coin de mes lèvres qui remontait, ou le franc éclat de rire. J'ai lu au lit ou encore au travail, en salle de pause, et j'ai été réduite à lire quelques nouvelles à voix haute car vous êtes d'accord avec moi, rien de plus comique que de voir quelqu'un rire en lisant. Ca intrigue, forcément. Donc j'ai pu partager mon hilarité avec ceux qui m'entouraient.



Vraiment, plus c'était cynique, plus c'était vrai et désolant, et plus je riais. Ca fait réfléchir, quoique, je ne suis pas certaine qu'il y ait beaucoup plus à creuser à la fin de ce livre... Tout est dit, ou presque. Bref, en d'autres mots, j'apprécie beaucoup, mais alors beaucoup l'autodérision, lorsqu'elle frôle l'insupportable et qu'on se dit: bah, pourquoi pas après tout! On n'est plus à ça près!

Et je n'ai pu m'empêcher de penser que pour certaines nouvelles, il n'en faudrait pas beaucoup pour étoffer et en faire l'intrigue d'un roman de science-fiction!



Si l'auteur continue sur sa lancée, je pense que je me fournirais ses livres et les laisserais de côté un moment. Puis, quand j'aurais envie de rire un peu de moi-même, de la société ou du monde dans lequel je vis, je prendrais un livre et je me poserais un bon moment au calme.







Mes nouvelles préférées:



Un monde idéal où --> des créatures fourbes et sanguinaires menacent l'humanité



nous vivons sur une belle planète



le renouveau est assuré



les jeux de simulation expliquent beaucoup de choses



le zoo prend enfin en compte le bien-être animal



l'être humain est indestructible



les ressources naturelles sont limitées



la vie est merveilleuse



le débat sur les causes du réchauffement climatique est clos



(l'histoire du moustique!)



la civilisation disparaît sous les eaux



le soleil s'éteint







Celles que j'ai moins aimé:



Un monde idéal où --> on fait une croix sur le passé



l'eau est un bien précieux



n'importe quel imbécile peut détruire le monde




Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
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Un monde idéal où c'est la fin

Ce nouvel ouvrage de J. Heska n’est pas un roman mais un recueil de nouvelles très courtes, d’une page ou deux. Il y a même parfois entre deux nouvelles de très courtes histoires qui ne font qu’un seul paragraphe. Ces nouvelles ont entre elles un point commun : l’humanité se trouve en mauvaise posture, quelle qu’en soit la raison. Plusieurs de ces nouvelles forment une seule histoire qui constitue un fil rouge dans cet ouvrage, j’ai trouvé cela agréable de retrouver des visages familiers. J’ai également aimé retrouver les héros de « On ne peut pas lutter contre le système » le temps d’une nouvelle. Chaque histoire se termine brutalement, la fin tombant comme un couperet.



Un petit bémol, les nouvelles sont nombreuses, et si chacune est différente de la précédente, je conseillerais de ne pas lire tout le livre d’une traite et de faire quelque pause, pour éviter un sentiment de lassitude ou plutôt, d’accumulation.



Dans cet ouvrage, les raisons pour lesquelles l’humanité est menacée sont très variées, ce qui permet à l’auteur de balayer quelques sujets d’actualité, tels que les OGM, le réchauffement climatique, les extraterrestres, les ondes électromagnétiques, la robotisation, les épidémies, l’égalité des sexes… Parfois cela suscite la réflexion, par exemple lorsque les solutions trouvées pour lutter contre le réchauffement de la planète aboutissement à des conséquences pires encore, le pire étant que certains scénarios évoqués ne sont pas si improbables que cela... D’autres fois, le ton est franchement humoristique.



De manière générale, l’humour ou l’ironie sont présents partout, vous croiserez par exemple des poireaux géants et intelligents, ou des extraterrestres étourdis qui détruisent la Terre par erreur. Cette manière d’évoquer des sujets graves par l’humour m’a fait penser au premier roman de l’auteur, « Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir », et provoque chez le lecteur un mélange intéressant de réflexion et de divertissement.



Les histoires sont trop courtes pour que l’on puisse connaître les personnages et s’y attacher, même ceux qui reviennent dans plusieurs histoires. De plus, les personnages ont souvent les mêmes prénoms, notamment Antoine qui revient très souvent, créant de la confusion entre les personnages des différentes histoires. Néanmoins, une chose émerge de ces nouvelles, c’est le formidable instinct de survie de l’homme et sa capacité à se battre, y compris pour des causes désespérées. Et ça, c’est chouette. Dommage qu’il faille parvenir au bord de l’extinction pour cela…



Le style de J. Heska est fidèle à lui-même, fluide et accessible, émaillé d’un certain nombre de références à la culture des jeunes générations (les natifs des années 1970-1980, oui nous sommes encore jeunes !), maniant aisément l’ironie. Il parvient à planter un contexte convaincant pour chaque nouvelle, en quelques lignes.



Ainsi, ce recueil de nouvelles est idéal pour réfléchir un peu sur le devenir des sociétés humaines sans se prendre la tête. Je le classerais volontiers parmi les lectures-détentes, celles dont les pages se tournent sans difficultés. D’ailleurs, en parlant de pages, j’ai lu cet ouvrage au format numérique epub et je tiens à souligner la bonne qualité du fichier, très bonne adaptation à la liseuse et quasiment pas de coquille. Bref, si vous voulez passer un bon moment avec des humains courant à leur perte de toutes les façons possibles, cette lecture sympathiquement décalée est pour vous.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Un monde idéal où c'est la fin

Un recueil de nouvelles – puisque Un monde idéal où c’est la fin en est un – est un genre qui possède de nombreux avantages. En effet, quand vous êtes une lectrice comme moi qui déteste les actions tardant à se mettre en place ou encore les sagas sans fin dans lesquelles les héros évoluent tous les deux tomes, vous êtes ravis de voir qu’en quelques pages un auteur est capable de vous transporter dans un univers suffisamment bien construit pour vouloir en savoir davantage et ainsi tourner la page. Par ailleurs, un recueil de nouvelles peut vous permettre de le grignoter et non de le dévorer. Quatre nouvelles par jour. Dans le bus. En faisant la queue dans un magasin. Avant de dormir. Sur les toilettes (pourquoi pas ? vous avez le droit ^^). Le recueil sous la main à tout moment, vous vous amusez en le grignotant … délicieux qu’il est. Plus particulièrement, Un monde idéal où c’est la fin est un recueil de nouvelles composées d’histoires originales, drôles et savoureusement folles qui vous proposent ‘un monde idéal’ basé sur notre Réalité. En effet, l’art de J. Heska est de détourner la réalité, de s’en jouer en la poussant à son extrême jusqu’à en devenir ridiculement invraisemblables (espérons-le !).



Les adeptes de cinéma et/ou de littérature y reconnaitront sans aucun doute des références cultes (pour ne pas dire cultissimes). Entre Jurassic Park, Retour vers le Futur, Matrix en passant par I-Robot ou Bernard Werber. Un monde idéal où c’est la fin nous propose de découvrir ce que pourrait devenir/ne pas être notre Réalité en évoquant des thématiques économiques, sociales, scientifiques ou religieuses. Tout y passe. Aucun compromis. Nul n’est épargné par la plume ironique et cartoonesque de J. Heska.



Bref, tout ce qu’il y a à retenir c’est qu’avec ce recueil de nouvelles entre les mains, vous passerez sans nul doute un bon moment (j’étouffais des rires pendant ma lecture, c’est pour dire ! … en même temps, je connais pas mal de « végétariens » donc certaines scénettes me faisaient rire). Adeptes des scenarii post-apocalyptiques, de voyage dans le temps, de dinosaures, d’aliens, d’humour décalé ou lecteurs cherchant à s’évader entre deux sagas bit-lit (oui, c’est à la mode en ce moment), vous y trouverez votre Bonheur ! Je vous en fais le serment.
Lien : http://leslescturesdespleenl..
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Un monde idéal où c'est la fin

Un monde idéal où c'est la fin est donc un recueil composé d'histoires courtes saupoudrées d'un humour grinçant à souhait. J'ai particulièrement apprécié les divers clins d’œil culturels à d'autres œuvres telles que Matrix, Harry Potter, WoW, Aladdin, ou encore le tristement populaire 50 Nuances de Grey; et les détournements de faits de société tels que l'écologie, la religion etc... L'humour est donc bel et bien le point fort et central de ce recueil. L'auteur pousse à l'extrême, et souvent dans l'absurde, chaque texte dont les thèmes nous parlent cependant tous énormément. De ce fait derrière le divertissement se cachent pas mal de réflexions, et c'est assez intelligemment présenté pour qu'on y vienne nous-même sans nous en rendre compte et surtout sans prise de tête.



Après c'est forcément un type d'humour qui ne plaira pas à tout le monde, et c'est vrai que si vous n'accrochez pas à ce type d'humour noir, absurde, et grinçant, vous risquez de passer un moment beaucoup moins agréable. Personnellement c'est pile poil mon genre donc je n'ai pas eu ce problème, mais j'ai quand même été un peu gênée par l'inégalité des différentes nouvelles. En effet, certaines sont extrêmement courtes et ne dépassent pas les quelques lignes. Du coup c'est un peu frustrant et je suis restée assez septique sur l'utilité de ces dernières.



A côté de ça, le recueil peut rapidement devenir redondant si vous tentez de le lire d'une traite. Au début j'étais partie pour le lire de la sorte mais je me suis rapidement rendue compte que ça risquait d'être une erreur. Les histoires restent bien plus appréciables quand on prend le temps de les lire les unes indépendamment des autres. C'est un peu comme une boîte de chocolats, c'est bien plus savoureux d'en manger un de temps en temps que de tout engloutir d'un coup comme un ogre !



Pour conclure, Un monde idéal où c'est la fin est le recueil parfait pour une pause lecture rafraîchissante et originale. Adeptes d'humour noir et absurde, cette lecture est faite pour vous !
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Un monde idéal où c'est la fin

Alors, les nouvelles, c'est pas toujours mon truc... Mais dernièrement, les petites maisons d'éditions ont réussi à me réconcilier avec le genre. C'est donc avec grand plaisir que j'ai accepté de lire ce recueil lorsqu'Isabelle des éditions Seconde Chance m'a contacté. Et bien m'en a pris ! J'ai vraiment adoré !



Un Monde Idéal où c'est la fin est un recueil de nouvelles très courtes, pas plus de 2-3 pages, chacune relatant un scénario de fin du monde possible... ou presque ! Je me suis vraiment éclatée a découvrir tous ces scénarios ! L'auteur a une imagination incroyable et il réussit avec brio à faire rire le lecteur en l'espace de quelques pages et je trouve ça vraiment incroyable ! Il manie l'ironie et l'humour noir avec beaucoup de justesse et c'est un vrai régal !



J'ai bien aimé que certaines nouvelles fassent référence à des personnages que l'on connait comme notamment des personnages de Matrix ou de Stargate pour ne citer qu'eux. C'est vraiment rigolo et je suis sûre que je ne les ai même pas tous remarqué !



Ma nouvelle préférée est de loin "Un monde idéal où des créatures fourbes et sanguinaires menacent l'humanité". La chute est juste ENORME et il m'a bien fallu plusieurs minutes pour m'en remettre ! "Un monde idéal où la vie est un bon film porno" est super drôle également et l'auteur ne tombe pas dans la vulgarité, c'est juste génial !



Le style de l'auteur est fluide et incisif ! J'ai été conquise. En plus de cela, toutes les fins du monde sont très différentes les unes des autres et ne s'ennuie pas une seule seconde. Certaines sont même tellement prometteuses qu'elle mériterait un roman rien que pour elles (bon au moins une nouvelle un peu plus longue...) !



En bref, j'ai été conquise par ce recueil et je le conseille vivement à tous ceux qui n'ont rien contre un peu d'ironie et d'humour noir. Bref, J. Heska est un auteur très prometteur et j'ai hâte d'en lire plus sur lui !!
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