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Critiques de Stéphane Heska (131)
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Un monde idéal où c'est la fin

Un recueil de nouvelles parfois drôles, parfois cyniques, une lecture sympathique lorsque vous êtes en manque de temps. Les nouvelles sont courtes et se lisent vite
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Un monde idéal où c'est la fin

Généralement, je ne suis pas trop fan des nouvelles, ni de science-fiction. Mais dans ce cas-ci, le thème me plaisait bien, et c'est pour cette raison que j'ai accepté la proposition des éditions Seconde Chance que je remercie pour m'avoir permis de participer à cette expérience sympathique (c'est la première fois que je reçois un livre voyageur) et pour leur confiance.



Ce qui est sûr, c'est que la quatrième de couverture ne ment pas : il y a des histoires de tous les genres, mettant en scène des hypothèses sur la fin du monde. Du coup, on peut dire que l'auteur a une sacrée imagination ! Et puis du talent aussi ! Car à plusieurs reprises, il est parvenu à me surprendre avec la chute de ses histoires. Ma préférée ? Celle avec les dauphins !



Je pense que le talent de J. Heska réside également dans le fait qu'il est capable de créer un nouvel univers à chaque histoire alors qu'elles tiennent, en général, sur une à deux pages maximum...



D'un autre côté, si le concept est sympa, j'ai trouvé aussi qu'il y a avait trop de textes et j'ai fini par me lasser un peu. Je crois que j'aurais préféré que certains soient plus longs et plus détaillés mais qu'il y en ait moins. Ce qui m'a un peu manqué par rapport à un livre "normal", c'est le fait qu'il n'y ait pas de personnages auxquels s'attacher, chose primordiale pour moi pour arriver à vraiment apprécier un livre.



Mais dans l'ensemble, j'ai tout de même passé un bon moment car, même si je n'ai pas adhéré à chaque histoire (les zombies et extra-terrestres, ce n'est décidément vraiment pas ma tasse de thé), certaines m'ont fait l'effet de "mini coups de coeur", qu'elles soient plausibles ou non.



En quelques mots :



Ce livre rassemble de nombreuses nouvelles présentant chacune une fin du monde, réaliste ou non, parfois dans le présent, parfois dans le futur. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment, même si certaines histoires ne m'ont pas plu tandis que d'autres m'ont vraiment beaucoup plu. C'est original et je trouve que l'auteur a du mérite car cela n'a pas dû être évident de construire un nouvel univers à chaque nouveau texte. Une lecture plutôt sympa, à découvrir !
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Un monde idéal où c'est la fin

Depuis quelques jours, Un monde idéal où c’est la fin est partout sur les blogs et les réseaux sociaux… difficile de passer à côté si vous fréquentez ces lieux. Je suis curieuse (ce n’est pas un vilain défaut), j’avais très envie de découvrir qui était ce J. Heska et de quoi parlait ce recueil… c’est donc avec grand plaisir que j’ai accepté de recevoir le livre-voyageur chez moi et avec plus grand plaisir encore que je m’y suis plongée.

Résultat, même si ce n’est pas un coup de cœur, je sors agréablement surprise de ma lecture, assez impressionnée par toutes les idées proposées par l’auteur ! Je pense même que certaines mériteraient largement d’être développées dans un format plus important…



N’ayant pas été plus loin que la quatrième de couverture (et n’ayant, a priori, pas fait attention à la mention « 100 histoires »), je m’attendais, en ouvrant Un monde idéal où c’est la fin, à trouver un recueil de quelques nouvelles… ce qui n’est pas vraiment le cas. Je ne pense pas qu’on puisse qualifier les textes proposés de nouvelles car ceux-ci n’excèdent jamais les deux pages. Ce sont des réflexions, quelques paragraphes seulement, sur un thème commun : le futur hypothétique de notre planète… et autant vous dire que nous sommes dans la mouise à plus ou moins longue échéance et de façon plus ou moins loufoques !

Un recueil de science-fiction donc, qui se tourne vers certaines idées que j’ai, pour ma part, trouvées assez intelligentes et percutantes car dans ce qui pourrait être la suite logique de notre présent. Certaines idées m’ont évidemment moins emballée et donc marquée, mais dans l’ensemble, je salue la réflexion de l’auteur et suis assez impressionnée par toutes les hypothèses qu’il avance. Quelle imagination ! Quelle abondance !



Et, non seulement les idées sont intelligentes et présentes en nombre assez important mais en plus, J. Heska sait les mettre en scène en très peu de mots. Voilà, à mon sens, une grande force lorsqu’on est auteur : maîtriser assez bien la langue pour élever tout un décor, tout un imaginaire précis dans la tête du lecteur, en quelques paragraphes seulement.

Si tous ne m’ont pas fait voyager, dans l’ensemble, je n’ai eu aucun mal à m’immerger dans chaque texte et, à chaque fois, à construire les principales caractéristiques de celui-ci pour comprendre où l’auteur voulait en venir. Certains écrivains se perdent en descriptions inutiles, d’autres parviennent à nous faire « rêver » en quelques mots, J. Heska fait partie de ces derniers… alors bravo !



Je salue également les différents registres employés par l’auteur. L’humour est effectivement très présent, mais il sait aussi se montrer grave dans certaines situations et parfois même d’un pragmatisme logique qui pourrait « choquer ». Je pense notamment à ces deux pages qui mettent en scène l’avenir de notre planète alors que l’homosexualité est de plus en plus « courante ». Certes, la réflexion peut être un peu déstabilisante, mais je ne crois pas y voir un jugement de l’auteur (enfin, j’espère que non !), mais plutôt une réflexion sur l’avenir logique de l’humanité en partant d’un constat simple. Qu’adviendra-t-il de nous - êtres humains - si de plus en plus de couples homosexuels se forment ?

D’autres sujets, plus « légers » se trouvent entre ces pages. J’ai par exemple beaucoup aimé les textes uchroniques qui, grâce aux voyages dans le temps, modifient un élément du passé… qui aura des conséquences irrémédiables sur l’avenir de notre planète ! Le côté « simulation », mis en scène à plusieurs reprises, un peu à l’image de la Trilogie des Dieux de Bernard Werber, m’a beaucoup plu (et si, au dessus de nous, des dieux - ou autres - s’amusaient, à la manière des Sims ou autres jeux du genre, à nous faire vivre des vies qu’ils ont décidé, eux ? Et si l’apparition des religions, des guerres et des inventions étaient le fait d’une entité « supérieure » qui passerait quelques heures de fun, comme nous le faisons sur nos consoles de jeu ?), de même que le fil conducteur entre plusieurs textes, disséminés dans le recueil, autour de l’idée de l’émergence de la magie sur notre planète. Imaginez-vous être catapulté dans une sorte de World of Warcraft où vous devriez vous défendre contre des gnomes, des trolls et des démons dans une société aussi évoluée que les univers de medieval fantasy !



Alors, invasion extraterrestre, chute d’une météorite, apparition de la magie, voyageurs dans le temps qui modifient tout sans le vouloir, éruptions solaires, attaques de zombies… autant d’hypothèses qui nous catapultent dans un avenir plus ou moins proche… assez peu reluisant ! A mon avis, on ferait mieux de profiter de notre planète telle qu’elle est aujourd’hui… ça ne devrait plus durer très longtemps !



J’ai aimé toutes ces réflexions sur la fin de notre monde, certaines ont été distrayantes, d’autres m’ont fait réfléchir et prendre du recul sur certains sujets… Dans l’ensemble je n’ai eu aucun mal à me projeter dans les textes proposés, malgré leur brièveté… mais le format court, bien que possédant de nombreuses qualités, a aussi quelques défauts, notamment celui de ne pas marquer l’esprit plus que ça. Bien sûr, sur le coup et quelques heures après, j’ai trouvé certains propos percutants mais jamais autant que s’ils avaient occupé ma lecture pendant plusieurs heures… je pense d’ailleurs que certaines hypothèses ont largement assez de matière pour être développées dans un format plus important (peut-être pas un roman de 300 pages, mais pourquoi pas une nouvelle d’une cinquantaine de feuillets ?). Malgré tout, le choix de l’auteur de lancer ses idées comme ça, lapidairement, a de quoi séduire et peut, qui plus est, permettre d’en lire quelques unes, de temps en temps, dès que cinq minutes se présentent : dans une salle d’attente, dans la file de la poste… Un format qui n’est pas idéal mais qui parvient tout de même à me séduire.

C’est donc globalement convaincue que j’ai tourné la dernière page d’Un monde idéal où c’est la fin, curieuse de découvrir les autres textes de J. Heska !
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pourquoi les Gentils ne se Feront plus Avoir?



"C'est sur le blog de George que j'ai vu pour la première ce livre au titre bien alléchant et j'ai fini par céder à la tentation."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Jérôme est un informaticien mal dans sa peau, qui a beaucoup de mal avec ses relations avec la société. Jusqu'au jour où il va enfin décider de ne plus se laisser faire..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"J'ai beaucoup aimé le sujet et l'humour de ce livre. Pour ce qui est de l'humour tout d'abord, c'est à souligner plutôt deux fois qu'une, parce que c'est finalement ce qui manque le plus à la littérature je trouve et lorsque l'on trouve un livre qui nous fait rire, cela mérite d'être dit donc voilà, c'est fait. Pour ce qui est du sujet, je suis toujours très intéressée par tous les sujets qui touche à l'observation de la nature humaine et j'ai moi-même quelques théories sur la gentillesse. Ici le héros ne paraîtra stéréotypé qu'à ceux qui n'ont pas de problèmes sociaux et qui n'ont jamais regardé plus loin que le bout de leur nez. Si vous n'éprouvez d'ailleurs aucne sympathie pour le héros peut-être devriez-vous vous posez une question simple: suis-je un antipathe?"



Et comment cela s'est-il fini?





"Malgré ces bons points, ou peut-être à cause d'eux d'ailleurs, je dois dire que l'évolution du personnage m'a un peu déçue et que j'ai trouvé la fin vraiment rapide. On aurait aimé rêver un peu plus et voir vraiment émerger ce mouvement social dont la quatrième de couverture nous vantait les mérites."


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On ne peut pas lutter contre le système

Vu les avis plutôt favorables sur son premier roman, lorsque l’auteur m’a proposé celui-ci, je n’ai pas trop hésité, malgré le sujet qui ne m’attirait pas forcément.

Dans quelques années, suite à une découverte surprenante dans un entrepôt, Clara, Louise et Hakim, trois activistes écologistes se lancent dans une course poursuite contre la montre. Le GEAD, Grenelle de l’Environnement et de l’Agriculture Durable, se tient dans quelques jours. Il sera une immense tribune pour que la grande multinationale HONOLA annonce une découverte révolutionnaire sur des OGM. Mais nos trois compères ne l’entendent pas ainsi.

Reconnaissons d’entrée que J. Heska sait rendre ce sujet intéressant. Il décortique les tenants et les aboutissants économiques et financiers tout en réussissant l’exploit d’accrocher le lecteur au lieu de le faire fuir. Chaque chapitre est assez court et permet de suivre l’histoire selon les différents protagonistes : le chef de clan Samson Bimda qui lutte pour pouvoir obtenir des semences viables qui permettront à son village de survivre ; Clara, Louise et Hakim qui cherchent des preuves pour arrêter HONOLA ; Lawrence Newton, ancien activiste et mari de Clara, qui travaille pour HONOLA et cherche à étouffer dans l’œuf toute remise en cause des OGM. Quelques bonds dans le passé nous éclairent parfois sur les relations tendues qui existent entre Lawrence et Clara.

On voyage aussi beaucoup. Si le GEAD doit se tenir à Bruxelles, le siège de la multinationale est à Londres, nos écologistes sont plutôt localisés sur Paris, même s’ils se baladent dans d’autres pays au gré de leurs recherches de preuves accablantes : Ouganda, fin fond des États-Unis…

La scène initiale prend tout son sens à la fin du roman, fin peut être un peu utopiste : s’il était si simple de lutter contre le système, quelques terroristes altermondialistes auraient surement déjà tentés l’expérience. Mais même si je ne suis pas fan du happy end, l’histoire reste tout de même habilement construite et j’ai suivi avec beaucoup d’intérêts tout ces personnages.
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On ne peut pas lutter contre le système

Nous sommes dans un futur proche, une société d’agroalimentaire et de biologie, HONOLA développe des OGM capables de révolutionner l’agriculture. Mais une ONG veille au grain, et soupçonne des magouilles financières et capitalistes. Trois jeunes gens, Clara, Louise et Hakim, décident d’enquêter, aidés de leur responsable, bien convaincus que cette société dissimule un véritable scandale sanitaire.



J. Heska plonge donc son lecteur dans un roman trépidant, mené de main de maître, ne laissant aucun répits à son lecteur qu’il trimballe de Londres, à Bruxelles en passant par l’Ouganda ou Bangkok. On ne peut pas dire que le monde de la finance et les rouages des entreprises capitalistes soient mon élément de prédilection, mais J. Heska a le don pour rendre tout cela compréhensible grâce à plusieurs systèmes narratifs : récit, reportage télé, mails et j’en passe, ainsi qu’un va et vient entre passé et présent. La date clef, autour de laquelle tourne tout le roman, est l’ouverture du GEAD, double du Grenelle de l’Environnement. Roman d’espionnage, roman sur la finance et les ONG, roman policier, thriller, il fonctionne parfaitement et le lecteur se laisse mener par le bout du nez.
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Jérôme, la quarantaine est un gentil informaticien, peut être même un peu trop gentil. En effet, personne ne le respecte. De ce fait, il se fait littéralement prendre pour un « con ».



Il inspire le dégoût pour certaines personnes, le bouche-trou pour d’autres et de l’indifférence, voir de l’invisibilité pour le reste.



Un jour, il décide de stopper cet engrenage invivable en créant un groupe pour combattre les « méchants », c'est-à-dire les antipathes.



Notre protagoniste se met enfin à agir à quarante ans pour ne plus se faire marcher sur les pieds, notamment en confrontant directement les antipathes.



Cependant, au fur et à mesure des jours, Jérôme commence à rejeter son groupe trop « révolutionnaire » à son goût, préférant seulement trouver une place dans ce monde et non le changer.



J heska

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est un excellent petit roman bourré d’humour et d’espoir. J.Heska nous offre un roman criblé de vérité et d’humanité.



Bref, Lisez-le !
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Un monde idéal où c'est la fin

Certes, le résumé n’apporte pas beaucoup… Ce recueil est de toute façon impossible à résumer. Il y a de la S-F, du fantastique, de la fantastico-S-F, du barré, du délirant, de l’intéressant,… On pourrait parler du mythe d’Adam et Eve revisité (très bien vu et très drôle. Je me suis souvent interrogé sur cette question d’ailleurs. Bref.), des conséquences (dramatiques) du mariage pour tous,… Je ne vais pas tous les faire, le recueil compte une centaine de nouvelles ("Ooooooooh"). Certes, ça fait beaucoup mais celles-ci sont très (très) courtes et au final, le recueil se lit vraiment très (trop) vite.



On peut s’y perdre, dans ce foisonnement de nouvelles/torrent d’imagination. C’est, paradoxalement, la facette négative du recueil : impossible de se souvenir de la plupart des nouvelles (sauf en les relisant et en se disant "Ah mais oui, j’l'ai déjà lue celle-là"). Mais si d’un côté, 100 c’est trop, de l’autre ça permet d’avoir des nouvelles intenses, percutantes et à chute (mes préférées. Un peu comme les truffes pour le chocolat. Mais ne nous égarons pas). Je n’en avais encore jamais lu d’aussi courtes d’ailleurs.



Pour équilibrer, on retrouvera certains personnages ; plusieurs nouvelles forment ainsi une sorte de feuilleton. Très reposant lorsqu’on s’aperçoit qu’on est en terrain connu. Les terribles poireaux génétiquement modifiés reviennent aussi de temps à autre. Mais ce qui aide à garder un semblant d’aide c’est le modèle commun à chaque nouvelle "Un monde idéal où la physique n’est pas une science d’avenir, Un monde idéal où des créatures fourbes et sanguinaires menacent l’humanité, Un monde idéal où les parasites sont fantastiques, etc…)



J. Heska semble s’être fixé de faire les histoires les plus courtes du monde, ainsi plusieurs histoires ne font pas une page mais un paragraphe (peut-on encore parler d’histoire ? Pour la brièveté de cette critique, nous dirons que oui). Celles-ci vont par groupe, disséminées dans le recueil et faisant écho, ou pas, à d’autres nouvelles. C’est trèès court mais trèès amusant. Bon, sauf une qui est littéralement calquée sur une scène d’Indépendance Day (ce qui m’a étonné c’est le calque, pas la référence). D’ailleurs, le recueil est truffé de références/parodies de films, séries, jeux vidéo,… : Matrix, Terminator, Stargate, Buffy, Avengers, Starcraft, Le visiteur du futur sont présents, avec plus ou moins d’intensité selon les références.



Parlons du style, voulez-vous ? C’est simple, pas prise de tête, percutant (oui, je l’ai déjà dit), drôle. Je ne dis pas que ça fait mouche à chaque nouvelle. Mais vu le nombre ça paraît plutôt normal. Ce qui est agréable c’est de sentir un auteur à l’aise avec les mots, qui veut partager un goût pour une "culture geek" tout en ne se prenant pas la tête (bon, j’extrapole là, je n’ai pas vraiment fait d’interview, mais quand on écrit sur des poireaux sanguinaires j’imagine qu’on n’a pas dans l’idée de décrocher le Goncourt. Et c’est tant mieux^^).



J’aime la S-F, je raffole des recueils de nouvelle. Un monde idéal était tout indiqué, et l’alchimie a fonctionné. L’humour n’empêche pas la réflexion (bien au contraire) et ça aussi le recueil le montre bien (ça dépend toujours quelles nouvelles vous lisez bien sûr, chacune d’entre elles n’est pas un bijou, faut pas pousser). Je ne détaillerai pas toutes les thématiques abordées, le mieux c’est encore de le lire.
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Jérome! J'ai eu énormément de peine pour lui. Tout comme toutes ces personnes qui vivent cet enfer quotidiennement. J'ai eu aussi parfois, envie de le secouer, de lui dire "mais nom d'un chien, ne te laisse pas faire!".



Ce livre parle d'un sujet très profond mais l'auteur en y ayant ajouté une dose d'humour, dédramatise un peu tout ça. Néanmoins, on peut se rendre compte de la souffrance de tous ces Jérome dans leur vie privée, au boulot,...



J'ai aimé les dictons avant chaque chapitre "la vie c'est comme..." et le petit rappel à la série "24h chrono" "cet événement se déroule entre 8h40 et 9h50".



J'ai surtout apprécié voir l'évolution de Jérome, lorsqu'il décide inconsciemment d'abord de se prendre en main, d'arrêter d'être une "larve" aux yeux des autres. Cela va un peu aller plus loin qu'il ne l'imaginait mais, pour ma part, cela lui a donné l'élan pour être enfin lui-même!



Une belle leçon! Finalement, nous vivons dans un monde de requin non?


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Un monde idéal où c'est la fin

Détonnant, hallucinant, comique, loufoque! 100 fins du monde un peu folles ou tragiques!



J'ai beaucoup apprécié, je ne sais pas où l'auteur est allé chercher tout ça mais pari gagné! Une fois commencé, je n'ai pas su m'arrêter avec la fin de la 100ème!



J'ai vraiment beaucoup apprécié le rappel à tous ces personnages (Harry Potter, super-héros, Abel et Caïn, ...) pour ne citer qu'eux ou les rappels aux "livres" du moments (50 nuances de Grey, la 5e vague).



Mes deux "histoires" préférées sont: la fin du monde provoquée par la loi pour le mariage "pour tous" et celle d'Adam et Eve! Bon sang, j'ai adoré. La plus attendrissante (si je peux m'exprimer d'une telle manière vu le sujet du livre) est celle avec les chats qui sont les "méchants" et la plus horrible est celle où les parents sacrifient leurs enfants dans la cave!



Je remercie l'auteur pour ce superbe bouquin et les Editions Seconde Chance!
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

L'histoire : Jérôme est insignifiant pour ceux qui l'entourent. Voir pire, il est leur souffre-douleurs. Au travail, on se moque ouvertement de lui. Il en est réduit à prendre sa pause café dès 9h, pour ne croiser personne. Sa petite amie le traite comme un moins que rien et est un vrai tyran. Et il est l'objet de toutes les mauvaises blagues. Seul Etienne, geek passionné de Star Wars, est un vrai ami. Mais un jour, parce qu'il a lu un article dans un pseudo magasine de psychologie, les choses vont changer. Il va réfléchir à la situation, et essayer de faire évoluer la situation. Très vite, les choses lui échappent. D'une petite réflexion personnelle, cela débouche sur de grand bouleversement. Que Jérôme n'a peut-être jamais voulu...



Jérôme est donc le personnage principal. Entouré de personnes qui se servent de lui pour s'amuser, il n'est pas vraiment heureux dans sa vie ou son travail. Son ami Etienne est dans la même situation, mais en est moins conscient, car il positive au quotidien. Tout va toujours bien...jusqu'à la goutte d'eau. Les autres personnages tournent autour d'eux, de façon plus ou moins proche, et sont responsables, témoins ou encore subissent tous les changements.





Le style : Ce roman est un journal. Chaque chapitre, court, se passe en une journée. Souvent même, ce sont des moments de journée qui sont contés (entre 9h45 et 10h .... ). Cela donne beaucoup de rythme et un récit très vivant. Chaque chapitre ou presque commence par une petit maxime sur la vie, petites phrases que j'ai trouvé irrésistibles (de "La vie c'est comme une boite de chocolat ..." - version un peu plus personnelle de l'auteur, à "La vie c'est comme une pomme...." - je vous laisse découvrir la suite). Le texte est plein d'humour et de références - aussi bien ciné, littérature que web (deux références très claires à NOOB, c'est excellent !), sans que celles-ci ne tombent comme des cheveux sur la soupe. Quand on l'a en main, on ne peut plus le lâcher. Il se lit d'une traite, tout simplement.



Et la couverture alors ? Quand on a lu le roman, on sait de quoi il s'agit ;)



En conclusion ? J'avais croisé quelques critiques sur certains blogs et j'étais intriguée par ce roman. Et je n'ai pas été déçue. J'ai passé un excellent petit moment avec lui. Tout d'abord, parce que j'y ai trouvé beaucoup d'humour et des références qui me parlent clairement, un univers proche du mien. Ensuite, ce texte fait vraiment réfléchir. On se demande finalement s'il n'y aurait pas des "méchants" autour de nous... et qui sait, peut-être est-ce nous ? Une vrai réflexion sur le respect de l'autre, sur sa façon d'être, et sur les conséquences que cela peut avoir sur la vie. Une grande découverte de ce jeune auteur (et une grande envie de découvrir son second roman et son blog).
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Original, ce roman donne le pouvoir aux laissés-pour-compte, les ignorés, les losers de l’ombre. Qui n’a jamais rêvé de rabattre son caquet à la grande gueule du bureau, ou d’oser dire aux gens dans les supermarchés que ce n’est pas très correct de toucher à tous les fruits ou d’ouvrir les emballages? Comme la plupart des gens, le héros ici n’a pas assez de caractère pour prendre la place de meneur et sait juste baisser la tête en constatant que personne ne fait attention à lui. Le voici qui rend concret tout ce que nous voudrions faire dans ces occasions sans l’oser. Et qui se demande si finalement c’est une bonne idée. Car ce que j’ai aimé dans ce héros, ce sont ses nuances: au fond de lui, lui qui fustige les leaders aimerait bien attirer leur sympathie et ne sait pas trop quelle position adopter. Passer ses nerfs en traquant quelques méchants, oui; devenir le chef de file d’un mouvement redresseur de torts, pas sûr qu’il en ait réellement envie. Les rebondissements sont donc nombreux dans une aventure qui va peu à peu échapper à son créateur et se développer sans lui, dont il finira lui-même par devenir la cible.

Ce que j’ai un peu regretté, c’est que le roman soit si court: on s’arrête juste quand le mouvement commence à exister, alors que j’aurais aimé en voir un peu plus sur la manière dont il se répand réellement et dont il gagne de nouveaux adeptes. Mais cela mis à part, cela reste une très bonne lecture, qui donne le sourire voire la satisfaction de la justice rendue, et qui se lit avec une belle fluidité: nous lisons d’abord les articles de journaux consacrés à l’expansion du mouvement cimondiste, puis le journal de Jérôme, ponctuée de petites phrases toutes plus imagées les unes que les autres, telles que “La vie, c’est comme un escargot. On porte un lourd fardeau sur le dos, il faut en baver pour avancer, et ça laisse toujours des traces”.
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On ne peut pas lutter contre le système

Après son premier roman, Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, j'attendais avec curiosité, impatience et un peu de crainte le nouveau titre de J. Heska.

Quand il m'a proposé de participer à son opération livre voyageur, impossible de refuser, donc !

Par contre, passer d'un livre contemporain optimiste, rafraîchissant et drôle, à un thriller économique haletant et extrêmement dense, est-ce possible ?



Le quatrième de couverture nous expose les grandes lignes de l'histoire sans trop nous en dévoiler, j'aime.

Mais il ne montre en rien à quel point ce roman est puissant, lourd et stressant.

Honnêtement, ce genre de sujet n'est vraiment pas ma tasse de thé, je me demandais d'ailleurs si ma lecture allait se dérouler sans encombres. Pour tout vous avouer, cela n'a pas été le cas.

Non pas car je n'ai pas aimé, que du contraire ! Uniquement à cause de la densité du récit. Aux trois quart, j'ai eu besoin d'une pause, d'une bouffée d'air frais. Le temps de lire un livre et je me suis replongée dans la suite, que j'ai avalée presque d'une traite.

Mais bon sang, comment je vais bien pouvoir vous parler de ce bouquin ?! Il y a tellement d'éléments que j'ai envie d'aborder, de mettre en avant. Mais le faire sans vous spoiler est tout bonnement impossible, alors on va essayer d'y aller doucement, hein.



Déjà, ce que j'ai absolument adoré, c'est la facilité déconcertante à laquelle je me suis attachée à certains personnages, ou à quel point j'en ai détesté d'autres.

Franchement, J. Heska nous livre des personnages tellement vivants, tellement réels, qu'il nous mène par le bout du nez exactement à l'endroit, et de la façon dont il veut le faire depuis le début. Entre les mains de cet auteur, nous ne sommes qu'un pantin désarticulé se laissant brinqueballer dans les flots de sa plume.

Comme je l'ai dis plus haut, c'est un livre assez lourd, pesant, très, très dense. Il y a beaucoup de termes techniques, de jargon financier ou scientifique, et beaucoup d'éléments, d'évènements et de personnages à prendre en compte. Il y a tellement de ficelles qui relient tout et tout le monde que l'on se croirait pris dans les fils d'une toile d'araignée.

Et bien malgré ça, j'ai pu poser un visage sur chaque personne. Chacune d'entre elles. Et ça, pour moi, c'est vraiment un exploit, moi qui me mélange toujours les pinceaux et ne retient que rarement les noms des protagonistes, films ou livres.

Mais chaque personne est tellement vibrante de réalisme et de crédibilité, c'en est bluffant. Il y a des intonations différentes pour chacune d'entre elles, une gestuelle, des habitudes, des tics de comportement, etc ...

J'ai rarement vu un tel soucis du détail sans pour autant plomber l'ambiance ou le rythme.

Je crois que c'est réellement ça le gros point fort de ce livre, et au fond, celui de l'écriture de l'auteur.



Ensuite, ce que j'ai trouvé complètement renversant, ce sont ces fils, mentionnés plus haut, qui relient les gens et les évènements.

C'est vertigineux, la façon dont ils sont posés, agencés et ensuite comment l'auteur joue avec, de la même façon qu'il joue avec notre esprit et nos nerfs.

Lire ce livre ou regarder un excellent thriller sacrément bien foutu, ça revient presque à la même chose. La tension est là, le stress étant prédominant, les révélations ne se dévoilant qu'au compte-gouttes, pour atteindre un véritable maelström d'informations dans les dernières pages.

Essayer de deviner, et de saisir tous les détails qui se déroulent sous nos yeux, est un exercice assez périlleux, fatigant mais amusant. Mais alors, quand à la fin, tout nous est révélé, les moindres points d'ombres enfin éclaircis, c'est limite miraculeux.

Si vous me permettez l'expression, j'en suis restée sur le cul.

J'étais tout simplement bouche bée, avalant un flot d'informations et de révélations que je n'aurais jamais pu soupçonner. Jamais je n'aurais pu imaginer un tel degré de machinations. Fascinant, à donner le vertige.



J. Heska nous montre ici qu'il aime jongler, aussi bien avec les genres, les codes ou nos émotions, et qu'il le fait bien. On ne peut pas écrire un livre pareil, et le mener de cette façon, sans passion. Celle-ci est indéniablement présent, comme elle l'était pour son premier titre.

Qui aurait cru que je me passionnerais pour les crises et les malversations financières ?

Un livre que je ne peux que conseiller aux fans de l'auteur, aux curieux, aux amoureux des thriller bien ficelés, ou à ceux qui ont envie d'élargir leur horizon littéraire.

Respirez un bon coup, tendez la main et ayez confiance. C'est J. Heska qui vous guide.
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On ne peut pas lutter contre le système

Waouw ! Bluffant !

On pourrait résumer ainsi mon impression une fois la dernière page lue. Mais c’est un peu court, jeune homme !

Thriller financier haletant, « On ne peut pas lutter contre le système » nous plonge dans l’univers des ONG et dans celui du monde de la finance. Les premiers luttent pour dénoncer les scandales sanitaires et humains perpétrés par les seconds qui sous couvert de progrès scientifiques et d’humanisme ne pensent qu’à dominer le marché et s’enrichir sur le dos des plus faibles.



Lawrence Newton, héritier de l’empire familial et amoureux d’une altermondialiste, tente de conjuguer son métier et ses aspirations profondes.

Le récit alterne chapitre dans le présent et dans le passé, pour nous expliquer au mieux la genèse de ce qui est en train de devenir le plus gros scandale du siècle. Nous faisons connaissance des protagonistes les uns après les autres et peu à peu le puzzle se met en place. Mais alors même qu’on a toutes les pièces en mains pour comprendre, un retournement de situation se produit, nous plongeant dans la plus complexe perplexité.



J.Heska réussit ici un coup de maître en nous entrainant dans les arcanes du pouvoir et de la lutte d’influences de manière simple et compréhensible. Le récit, bien écrit, est fluide et trépidant. Il se lit presque d’une traite (335 pages quand même) tant les chapitres sont courts et poussent à découvrir ce qui va advenir ensuite. L’auteur fait aussi appel à divers types de narration afin de garder intacte l’attention du lecteur. Et cela fonctionne !



En phase, hélas, avec l’actualité, ce roman nous permet de mieux comprendre le combat altermondialiste et les implications financières qui parasitent les décisions politiques. Vous me direz qu’on le savait déjà mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal. Cela nous permet de garder notre acuité aux aguets.



C’est en lisant l’avis de George sur son blog, il y a quelques mois que j’ai pris contact avec l’auteur pour acheter ce roman. Franchement, je ne le regrette pas. Non seulement, il en valait la peine mais l’auteur est charmant, répond personnellement à ses mails et s’inquiète même du genre de dédicace que vous souhaiteriez recevoir.



Je ne peux que vous encourager à prendre contact via la page Facebook de l’auteur, vous ne le regretterez pas.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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On ne peut pas lutter contre le système

Bon sang que j’ai adoré ce roman! Non, il n’a rien d’un obscur thriller financier comme j’aurais pu le craindre, moi qui ne suis pas très au fait de ce monde-là. C’est d’abord un roman d’action, de course-poursuite aux quatre coins de la planète: nous suivons avec angoisse et excitation nos trois héros, sortes de néo-hippies passionnés, à une pêche aux informations qui a tout d’une véritable folie, surtout pour Clara qui en fait une obsession personnelle, véritable Achab derrière sa baleine blanche. Il est assez amusant d’imaginer trois petits militants devenir aussi inquiétants pour une telle firme, d’être pourchassés par un véritable arsenal, et d’arriver à leur filer entre les doigts. Le thèmes du roman sont donc brûlants d’actualité, qu’il s’agisse de manipulations financières à très grande échelle ou de la lutte active contre les méfaits de ces firmes sur l’environnement au mépris même de la santé humaine. Que cherche réellement à faire HONOLA de si gros et de si grave pour qu’elle envoie des tueurs au niveau international pour garantir le projet? Cela a-t-il un rapport avec les semences qu’elle vend en Ouganda et qui détruisent les récoltes entières? L’étonnant réalisme de ce genre de scénario a de quoi faire froid dans le dos…

Et le caractère bien trempé des personnages est à la hauteur de cette lutte, qu’il s’agisse d’Hakim qui ne cesse de dire “guère” au lieu de “pas”, de Louise, ses dreadlocks et ses surnoms cocasses, ou Clara et son chat Gribouille qu’elle se fait un devoir de soustraire à ses agresseurs. Si j’ai eu un peu de mal à cerner le personnage de Lawrence, j’ai en revanche adoré pouvoir suivre son histoire. Parce que régulièrement, le roman fait des flashback, sur la vie de Lawrence avec ses anciens amis, son histoire d’amour avec Clara, leurs anciennes actions pour couper les filets de pêchers de baleine ou faire dérailler les trains de déchets nucléaires, tout ce qui a conduit à leur séparation. Aucun temps mort dans le rythme, juste une irrésistible envie de savoir ce qui a bien pu se passer, un suspens permanent, pour un roman étonnamment addictif qui se laisse raconter tout seul, et surtout bourré d’humour: qu’il s’agisse des nombreuses références au cinéma (le contact des militants a pour nom de code Marty Mc Fly!) ou des dialogues enlevés, on s’amuse franchement et c’est son gros point fort.

En un mot, malgré des thèmes qui auraient pu me faire peur, je n’ai pas pu lâcher ce roman avant de l’avoir fini, parce qu’il a réussi à toucher des sujets vraiment sérieux avec une intrigue qui a de quoi satisfaire à la fois les amateurs de suspens et les midinettes, et surtout un vrai talent pour embarquer son lecteur: mon petit coeur de lectrice déjà très attaché au caractère passionné et entier de Clara a fait bien du yoyo sur les dernières pages!
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Avec Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, J. Heska fait un pari risqué : promouvoir la gentillesse comme valeur universelle dans un monde de brutes et proposer la reconstruction de la société autour de cette qualité. Il faut dire que le thème est touchant et laisse rêveur : faire davantage attention aux autres pour ne pas faire le mal et donc mieux vivre en société, c'est une belle utopie. Qui peut d'ailleurs faire sourire.



Mais c'est là que réside toute la puissance du roman de J. Heska : grâce à un humour mené d'une main de maître, tant au niveau du style que de l'enchaînement des événements, le livre devient une vraie petite pépite ! Les deux leaders du mouvement cimondiste, Jérôme et Etienne, sont drôles malgré eux mais terriblement attachants. Les références culturelles cocasses (les figurines de Han Solo et d'Obiwan Kenobi d'Etienne et la sonnerie Tutti Frutti Summerlove de Jérôme) et les "expériences embarrassantes" des deux protagonistes sont à l'origine de nombreux fous rires tout au long de la lecture et la rendent encore plus plaisante.



Le style de l'auteur m'a particulièrement bluffée : c'est très, très bien écrit. Chaque phrase est travaillée, le texte a été lu et relu jusqu'à obtenir un ensemble très léché qui rend la lecture extrêmement agréable et fluide. Les descriptions, les dialogues et les conversations chat qui composent le roman sont parfaitement maîtrisés, tous les mots sont à leur place. J'ai particulièrement aimé les maximes qui séparent chaque chapitre et qui m'ont beaucoup fait sourire :



"La vie, c'est comme une boîte de chocolats. Comme le dit la mère de Forrest Gump, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Ce qu'elle a oublié de préciser, c'est que lorsqu'on veut les partager, les autres piquent toujours les meilleurs."



"La vie, c'est comme le Gange. C'est crade, boueux et ça pue, mais tout le monde se lave dedans. Et le pire, c'est qu'on en sort avec le sourire."



Vous l'aurez compris, Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est pour moi un gros coup de coeur. J'ai adoré ce roman du début à la fin, et je suis ravie d'avoir découvert J. Heska dont je lirai le second roman sans tarder !
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Alors, j'ai beaucoup apprécié cette lecture que je classerai dans la catégorie "feel good". Le début est très dystopique avec une nouvelle philosophie/ligne de conduite : Le CIMONDE, terme qui sur le coup ne parle pas trop. Ensuite, nous faisons un bond dans le temps à travers le personnage de Jérôme, personne refermée et brimée dont la vie sociale est un désert et qui, comble de malheur, travaille dans une entreprise organisée en open space (rien que le mot open space attire ma sympathie, même si le personnage a son propre bureau à l'écart). On suit le désespoir de Jérôme, son désir d'être accepté et d'exister socialement. Mais, on comprend vite que ses collègues usent et abusent de sa gentillesse et du coup le traitent comme un chien. Ok Jérôme n'est pas une bête de sociabilité mais ce n'est pas une raison (en même temps, c'est une victime très facile, trop bon trop c***)



Un jour, Jérôme subi une humiliation de trop et, au lieu de prendre une arme et de dézinguer tout l'open space (ce qui aurait été une option) il décide de se rebeller foncièrement contre le système qui fait que les trop gentils se font toujours bouffer et identifie une catégorie "les antipathes". Et il commence à "commettre" quelques petits actes de rébellion contre l'égoïsme humain... Il en parle à l'un de ses collègues, Etienne, qui est lui aussi gentil et naïf et à partir de cet instant, toute la théorie que Jerôme avait construit pour lui même devient virale et se transforme en un mouvement révolutionnaire via les réseaux sociaux...



Je n'en dirais pas plus mais j'a beaucoup apprécié ce roman qui campe une véritable philosophie de vie tout en restant très drôle





Ce que j'aime : Jerôme, l'humour





Ce que j'aime moins : j'avoue que, comme Jérôme je me suis parfois un peu sentie dépassée par le CIMONDE





En bref : Une bonne dystopie qui encourage à réfléchir sur ses propres comportements





Ma note





7/10
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Le roman le plus nul du monde

J'ai été déroutée pendant toute ma lecture, ne sachant pas du tout où allait le roman ni que comprendre exactement. Dans un sens, c'était voulu et très réussi. De l'autre, ce n'était du coup pas toujours facile de rester plonger dans le livre.



J'ai beaucoup ri, secoué la tête de dépit devant tant de bêtises (dans le bon sens du terme!) mais surtout, je m'imaginais l'auteur en train de l'écrire. Plus je lisais, plus je me disais qu'il avait dû s'éclater à le rédiger. On voit en tout cas tout le plaisir qu'il y a pris. C'est, pour moi, le point fort du roman. Le point faible est, peut-être, le ''too-much'' qu'il y avait dans ce roman. Au final, c'était peut-être ''trop''. Trop délirant, trop abracadabrant, trop fou. Et c'est là que je me sens empruntée, parce que c'est aussi ce qui fait que ce roman est unique: enfin une histoire où le sérieux n'existe pas. Ca fait aussi du bien.



En résumé, si vous aimez les nains, les Lara Croft, les perroquets, Chuck Norris, les céréales au petit-déjeuner, et une quantité de références piochées un peu partout, si vous appréciez le déjanté et l'humour au 4ème degré, vous devriez avoir plaisir et vous détendre un bon coup. Dans tous les cas, il m'est impossible de résumer ce livre. C'est fou, complètement fou et il faut un lectorat du même genre pour correspondre au livre ;)








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Le roman le plus nul du monde

Complètement allumé! Je me demande comment Stéphane Heska arrive à nous pondre un truc pareil! J'ai beaucoup aimé! Un titre accrocheur, qui pose question. C'est complètement ouf, complètement abracadabrant. Les rappels à Harry, aux Stormtroopers, tous ces êtres sortis d'un peu partout, ces créatures hallucinantes! On se dit que tout ceci pourrait paraître brouillon mais on voit que vous ne connaissez pas la plume de Stéphane Heska. Il a ce don qui fait que tout ce méli-mélo arrivera à en faire une histoire qui tient la route!



Du rire à gogo, des poussées d'exclamations de la part du lecteur, de l'étonnement. Certes, ce livre sort de l'ordinaire comme tous ceux de l'auteur. Un auteur à part, qui me semble vivre dans son monde, dans sa bulle et je donnerais cher pour pouvoir entrer dans cette bulle quelques instants.



Une histoire originale, loufoque et terriblement drôle. Bourrée de personnages les plus dingues les uns que les autres, truffés de petites références à des gens connues, personnages de films ou autres et de blagues débiles! Un très bon moment pour moi! Ce livre ne pourra pas vous laisser indifférent, croyez-moi!
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Un monde idéal où c'est la fin

J. Heska et les Editions Seconde Chance font voyager le livre. Je remercie Isabelle pour cet envoi et cette bizarrerie livresque. Maintenant, il part vers un ailleurs.



Tout commence normalement. Bon, OK, c’est de la Science Fiction, enfin pour ce qu’en j’en connais (qui est égal à zéro), mais rien d’alarmant. Attention à la note finale, une vraie chute de rochers sur la route qui écrase tout. Dans un monde idéal…



Cette antienne sera présente à chaque fin de chapitre, ou, si vous préférez, d’histoire. Car ce sont à chaque fois des histoires courtes, très courtes que nous offre J. Heska. La terre est plus qu’en danger, sabordée, détruite, envahie par nos voisins venus d’ailleurs (de très loin). L’humain est minoritaire ou n’existe plus remplacé par les robots, chats et autres êtres charmants. Si il y a des humains devenus très gentils avec leurs pyjamas roses, ils se font bouffer, détruire.



Chaque histoire a des raccords, volontaires ou pas, (j’opte pour la première alternative) avec notre actualité comme le chapitre « Un monde idéal où l’expérience de Milgram a servi à construire une meilleure humanité ». Il y est question d’euthanasie, mais elle est obligatoire, sinon… on vous étrangle. Là où cela devient cauchemardesque, c’est qu’il n’y a pas de remords…. Donc ils ne sont plus humains les humanoïdes de J. Heska.



Vous avez également « Un monde idéal où l’être humain est indestructible »…. Ça commence déjà ! Ailleurs, la mer arrive au Tibet. Un monde idéal où les objets inanimés se trouvent avoir une âme (plutôt violente !!)



La construction des historiettes (attention, ce n’est pas péjoratif sous mon clavier) commence normalement et bling ! à un moment, nous partons dans une autre dimension.



Il faut bien reconnaître que c’est de la faute de ces humains à la noix, égoïstes qui ont pourri puis détruit la terre où ils habitaient (mais non, ce n’est pas de nous dont il s’agit : nous sommes tous éco-responsables !) s’ils n’existent plus et si les autres ont envahi la terre.



Petit bémol, j’aurais aimé un fil rouge ; toujours ce besoin d’être rassurée, d’être tenue par quelque chose de tangible. Oh et puis, à bien y penser, ce n’est peut-être pas nécessaire. Par contre, il faut picorer par ci, picorer par là et ne pas lire le livre en une seule fois, pour garder un peu de fraîcheur ou de piquant.



Je ne saurais vous dire, si dans ces histoires, il y a des références au monde de la S.F. actuelle puisque je n’en lis pas. Les micro-histoires sont très bien structurées, le rythme est endiablé et, même si je connaissais le fin mot de l’histoire (Dans un monde idéal…), je me suis laissée porter par l’écriture de J. Heska et, surtout, par son humour noir et destructeur.



Il est diabolique ce mec-là, m’étonnerait pas qu’il fasse partie de ces petits lutins rouges, ou alors c’est un robot, une amide, un gnome…. Enfin bref, il n’est plus dans notre dimension. Ce livre qui ne se prend pas au sérieux n’en n’est pas dénué et se joue de nos outrances.



JSK, j’ai passé de bons petits moments de lecture avec votre livre


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