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Citations de Stéphane Mallarmé (426)


Oui, c'est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte!
Vous le savez, jardins d'améthyste, enfouis
Sans fin dans de savants abîmes éblouis,
Ors ignorés, gardant votre antique lumière
Sous le sombre sommeil d'une terre première...

HERODIADE
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La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourants violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolle
- C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au cœur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l’œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
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et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
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Dire au peintre qu'il faut prendre la nature
comme elle est, vaut de dire au virtuose
qu'il peut s'asseoir sur le piano
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Le néant à cet Homme aboli de jadis ;
"Souvenir d'horizons, qu'est ce, ô toi, que la Terre ?"
Hurle ce songe ; et, voix dont la clarté s'altère,
L'espace a pour jouet le cri : "Je ne sais pas !"
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Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
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Apparition.

La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.
- C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
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Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx,
Aboli bibelot d'inanité sonore,
Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.
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Le Mystère, dans les Lettres 4

Lire

— Cette pratique

— Appuyer, selon la page, au blanc, qui l’inaugure, son ingénuité, à soi, oublieuse même d’un titre qui parlerait trop haut : et, quand s’aligna, dans une brisure, la moindre, disséminée, le hasard vaincu, mot par mot, indéfectiblement le blanc revient, tout-à-l’heure gratuit, certain maintenant, pour apprendre que rien au-delà et authentiquer le silence.

L’air ou chant, sous le texte, conduisant d’ici là une divination, y applique son motif en fleuron et cul-de-lampe invisibles

Virginité qui solitairement, devant une transparence du regard adéquat, elle-même s’est comme divisée en ses fragments de candeur, l’un et l’autre — preuves nuptiales de l’Idée.

Stéphane Mallarmé
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Le Nénuphar Blanc

J'avais beaucoup ramé, d'un grand geste net assoupi, les yeux au-dedans fixés sur l'entier oubli d'aller, comme le rire de l'heure coulait alentour. Tant d'immobilité paressait que frôlé d'un bruit inerte où fila jusqu'à moitié la yole, je ne vérifiai l'arrêt qu'à l'étincellement stable d'initiales sur les avirons mis à nu, ce qui me rappela à mon identité mondaine.

Qu'arrivait-il, où étais-je ?

Il fallut, pour voir clair en l'aventure, me remémorer mon départ tôt, ce juillet de flamme, sur l'intervalle vif entre ses végétations dormantes d'un toujours étroit et distrait ruisseau, en quête des floraisons d'eau et avec un dessein de reconnaître l'emplacement occupé par la propriété de l'amie d'une amie, à qui je devais improviser un bonjour. Sans que le ruban d'aucune herbe me retînt devant un paysage plus que l'autre chassé avec son reflet en l'onde par le même impartial coup de rame, je venais échouer dans quelque touffe de roseaux, terme mystérieux de ma course, au milieu de la rivière: où tout de suite élargie en fluvial bosquet, elle étale un nonchaloir d'étang plissé des hésitations à partir qu'a une source.

L'inspection détaillée m'apprit que cet obstacle de verdure en pointe sur le courant, masquait l'arche unique d'un pont prolongé, à terre, d'ici et de là, par une haie clôturant des pelouses. Je me rendis compte. Simplement le parc de Madame ..., l'inconnue à saluer.

Un joli voisinage, pendant la saison, la nature d'une personne qui s'est choisi retraite aussi humidement impénétrable ne pouvant être que conforme à mon goût. Sûr, elle avait fait de ce cristal son miroir intérieur à l'abri de l'indiscrétion éclatante des après-midi; elle y venait et la buée d'argent glaçant des saules ne fut bientôt que la limpidité de son regard habitué à chaque feuille.

Toute je l'évoquais lustrale.

Courbé dans la sportive attitude où me maintenait de la curiosité, comme sous le silence spacieux de ce que s'annonçait l'étrangère, je souris au commencement d'esclavage dégagé par une possibilité féminine: que ne signifiaient pas mal les courroies attachant le soulier du rameur au bois de l'embarcation, comme on ne fait qu'un avec l'instrument de ses sortilèges.

"- Aussi bien une quelconque ..." allais-je terminer.

Quand un imperceptible bruit me fit douter si l'habitante du bord hantait mon loisir, ou inespérément le bassin.

Le pas cessa, pourquoi ?

Subtil secret des pieds qui vont, viennent, conduisent l'esprit où le veut la chère ombre enfouie en de la batiste et les dentelles d'une jupe affluant sur le sol comme pour circonvenir du talon à l'orteil, dans une flottaison, cette initiative par quoi la marche s'ouvre, tout au bas et les plis rejetés en traîne, une échappée, de sa double flèche savante.

Connaît-elle un motif à sa station, elle-même la promeneuse: et n'est-ce, moi, tendre trop haut la tête, pour ces joncs à ne dépasser et toute la mentale somnolence où se voile ma lucidité, que d'interroger jusque-là le mystère.

"- A quel type s'ajustent vos traits, je sens leur précision, Madame, interrompre chose installée ici par le bruissement d'une venue, oui ! ce charme instinctif d'en dessous que ne défend pas contre l'explorateur la plus authentiquement nouée, avec une boucle en diamant, des ceintures. Si vague concept se suffit: et ne transgressera le délice empreint de généralité qui permet et ordonne d'exclure tous visages, au point que la révélation d'un (n'allez point le pencher, avéré, sur le furtif seuil où je règne) chasserait mon trouble, avec lequel il n'a que faire."

Ma présentation, en cette tenue de maraudeur aquatique, je la peux tenter, avec l'excuse du hasard.

Séparés, on est ensemble: je m'immisce à de sa confuse intimité, dans ce suspens sur l'eau où mon songe attarde l'indécise, mieux que visite, suivie d'autres, l'autorisera. Que de discours oiseux en comparaison de celui que je tins pour n'être pas entendu, faudra-t-il, avant de retrouver aussi intuitif accord que maintenant, l'ouïe au ras de l'acajou vers le sable entier qui s'est tu !

La pause se mesure au temps de ma détermination.

Conseille, ô mon rêve, que faire ?

Résumer d'un regard la vierge absence éparse en cette solitude et, comme on cueille, en mémoire d'un site, l'un de ces magiques nénuphars clos qui y surgissent tout à coup, enveloppant de leur creuse blancheur un rien, fait de songes intacts, du bonheur qui n'aura pas lieu et de mon souffle ici retenu dans la peur d'une apparition, partir avec: tacitement en déramant peu à peu sans du heurt briser l'illusion ni que le clapotis de la bulle visible d'écume enroulée à ma fuite ne jette aux pieds survenus de personne la ressemblance transparente du rapt de mon idéale fleur.

Si, attirée par un sentiment d'insolite, elle a paru, la Méditative ou la Hautaine, la Farouche, la Gaie, tant pis pour cette indicible mine que j'ignore à jamais ! car j'accomplis selon les règles la manœuvre: me dégageai, virai et je contournais déjà une ondulation du ruisseau, emportant comme un noble œuf de cygne, tel que n'en jaillira le vol, mon imaginaire trophée, qui ne se gonfle d'autre chose sinon de la vacance exquise de soi qu'aime, l'été, à poursuivre, dans les allées de son parc, toute dame, arrêtée parfois et longtemps, comme au bord d'une source à franchir ou de quelque pièce d'eau.
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Mignonne

(Stéphane Mallarmé)

Mignonne, sais-tu qu’on me blâme
De t’aimer comme je le fais ?
On dit que cela, sur mon âme !
Aura de singuliers effets;
Que tu n’es pas une duchesse,
Et que ton cul fait ta richesse,
Qu’en ce monde, ou rien n’est certain,
On peut affirmer une chose:
C’est que ton con vivant et rose
N’est que le con d’une putain !
Qu’est-ce que cela peut foutre ?
Lorsqu’on tient ces vains propos,
Je les méprise, et je passe outre,
Alerte, gaillard et dispo !
Je sais que près de toi je bande
Vertement, et je n’appréhende
Aucun malheur, sinon de voir,
Entre mes cuisses engourdies,
Ma pine flasque et molle choir !…
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Billet

Pas les rafales à propos
De rien comme occuper la rue
Sujette au noir vol de chapeaux ;
Mais une danseuse apparue

Tourbillon de mousseline ou
Fureur éparses en écumes
Que soulève par son genou
Celle même dont nous vécûmes

Pour tout, hormis lui, rebattu
Spirituelle, ivre, immobile
Foudroyer avec le tutu,
Sans se faire autrement de bile

Sinon rieur que puisse l’air
De sa jupe éventer Whistler.
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Stéphane Mallarmé
"Le monde est fait pour aboutir à un beau livre." Mallarmé
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Et son ventre sembla de la de la neige où serait ,
Cependant qu'un rayon redore la forêt,
Tombé le nid moussu d'un gai chardonneret .
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… ils [les peintres impressionnistes] sont parvenus à un résultat méritoire, nous faire comprendre quand nous regardons les objets les plus familiers le plaisir que nous éprouverions si nous pouvions seulement les voir pour la première fois.
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Les nobles visionnaires des autres temps, dont les œuvres sont à l’image des choses matérielles vues par des yeux surnaturels (non les représentations réelles des vrais objets), apparaissent comme des rois et des dieux dans les lointaines époques de rêve de l’humanité, solitaires à qui fut donné le génie d’un empire sur une multitude ignorante. Mais aujourd’hui la multitude demande à voir de ses propres yeux ; et si notre art moderne est moins glorieux, moins intense et moins riche, ce n’est pas sans la compensation de la vérité, de la simplicité, et du charme natif.
À cette heure critique pour la race humaine où la nature désire travailler pour elle-même, elle exige de certains de ceux qui l’aiment — hommes nouveaux et impersonnels, en communion directe avec le sentiment de leur temps — qu’ils desserrent les contraintes de l’éducation, pour laisser la main et l’œil agir à leur guise, et qu’elle puisse ainsi à travers eux se révéler.
Pour le simple plaisir d’agir ainsi ? Certes non, mais pour se manifester, calme, nue, habituelle, à ces nouveaux venus de demain, dont chacun consentira à être une unité anonyme dans le nombre formidable d’un universel suffrage, et pour mettre en leur pouvoir un moyen plus nouveau et plus succinct de l’observer 
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Les Fleurs


Des avalanches d’or du vieil azur, au jour
Premier et de la neige éternelle des astres,
Jadis tu détachas les grands calices pour
La terre jeune encore et vierge de désastres,

Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin,
Et ce divin laurier des âmes exilées
Vermeil comme le pur orteil du séraphin
Que rougit la pudeur des aurores foulées,

L’hyacinthe, le myrte à l’adorable éclair,
Et, pareille à la chair de la femme, la rose
Cruelle, Hérodiade en fleur du jardin clair,
Celle qu’un sang farouche et radieux arrose !


Et tu fis la blancheur sanglotante des lys
Qui roulant sur des mers de soupirs qu’elle effleure
À travers l’encens bleu des horizons pâlis
Monte rêveusement vers la lune qui pleure !

Hosannah sur le cistre et dans les encensoirs,
Notre dame, hosannah du jardin de nos limbes !
Et finisse l’écho par les célestes soirs,
Extase des regards, scintillement des nimbes !

Ô Mère, qui créas en ton sein juste et fort,
Calices balançant la future fiole,
De grandes fleurs avec la balsamique Mort
Pour le poëte las que la vie étiole.
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ÉVENTAIL DE MADEMOISELLE MALLARMÉ

Ô rêveuse, pour que je plonge
Au pur délice sans chemin,
Sache, par un subtil mensonge,
Garder mon aile dans ta main.

Une fraîcheur de crépuscule
Te vient à chaque battement
Dont le coup prisonnier recule
L'horizon délicatement.

Vertige ! voici que frissonne
L'espace comme un grand baiser
Qui, fou de naître pour personne,
Ne peut jaillir ni s'apaiser.

Sens-tu le paradis farouche
Ainsi qu'un rire enseveli
Se couler du coin de ta bouche
Au fond de l'unanime pli !

Le sceptre des rivages roses
Stagnants sur les soirs d'or, ce l'est,
Ce blanc vol fermé que tu poses
Contre le feu d'un bracelet.
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DON DU POÈME

Je t'apporte l'enfant d'une nuit d'Idumée !
Noire, à l'aile saignante et pâle, déplumée,
Par le verre brûlé d'aromates et d'or,
Par les carreaux glacés, hélas ! mornes encor,
L'aurore se jeta sur la lampe angélique,
Palmes ! et quand elle a montré cette relique
À ce père essayant un sourire ennemi,
La solitude bleue et stérile a frémi.

Ô la berceuse, avec ta fille et l'innocence
De vos pieds froids, accueille une horrible naissance :
Et ta voix rappelant viole et clavecin,
Avec le doigt fané presseras-tu le sein
Par qui coule en blancheur sibylline la femme
Pour des lèvres que l'air du vierge azur affame ?
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DÉDICACES, AUTOGRAPHES, ENVOIS DIVERS

Muse, qui le distinguas,
Si tu savais calmer l'ire
De mon confrère
Degas,
Tends-lui ce discours à lire.

*

Louys, ta main frappe au
Sépulcre d'Edgar
Poe.

*

Attendu qu'elle y met du sien
Vous feuillets de papier frigide
Exaltez moi musicien
Pour l'âme attentive de
Gide.

*

Exultez le temps mes vers
Que vous accorde une œillade
Bénigne et pas de travers
Le princier
Laurent
Tailhade.

*

Envoi de «
Vaihek »

Amusez-vous du
Conte
Arabe
Moi, me voici devenu crabe.

*

O fin de siècle,
Hiver ! qui truques
Tout, excepté le sentiment,
J'aime quand tu mets gentiment
Aux camélias des perruques.

.

*

Vous n'avez pas su nos
Exclamations :
Qu'est-ce ?
Avant tant de pruneaux
Savourés dans leur caisse.

*

N'allez pas, je le dis en vers, Éva, rose qu'on ne cueille
Regarder la vie à travers
La fumée acre du
Bird's eye.

Contre de l'huile de marsouin
Ou même un peu de goudron, vais-je
Exporter par un touchant soin
Mes deux fillettes en
Norvège ?

Vous me prêtâtes une ouïe
Fameuse et le temple ; si du
Soir la pompe est évanouie
En voici l'humble résidu.

Tant que tarde la saison
De juger ce qu'on fait rance,
Je voudrais à sa maison
Rendre cette conférence.

*

Quatrain écrit pour un ami (Edouard
Manet) qui voulait meure deux ou quatre vers au-dessous d'un
Polichinelle peint par lui

Polichinelle danse avec deux bosses, mais
L'une touche le sol et l'autre l'Empyrée :
Par ce double désir âme juste inspirée,
Vois-le qui toujours tombe et surgit à jamais.

.

*

Improvisé en écoulant la musique de
Léopold
Dauphin

...Ainsi qu'une fontaine à la fois gaie et noire Étincelle de feux, se cache sous le pin
Coule et veut être celle où la brise ira boire,
Un sanglot noté par
Chopin.

En renvoyant un filet à poisson

Je vous rends,
Claire de
Paris
Le filet, mais j'y reste pris.

»

Je souhaite que ce buvard
Sous tes doigts devienne bavard.

*

Il ne faut pas serrer les nœuds de ton hymen
Avant d'avoir passé le sinistre examen.

*

J'ai mal à la dent
D'être décadent !

*
Sur un panneau communal désaffecté à la campagne

Salut ô passant qui te fiches
De lire en été les affiches !

*

A une petite chienne.

Quand je passe qui rit à
Mes caresses, toi,
Rita.
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