Citations de Stephen Chbosky (200)
- Charlie, est-ce que tu réfléchis toujours autant ?
- C'est grave ?
- Pas forcément. Mais parfois, on se réfugie derrière ses pensées pour ne pas avoir à s'impliquer.
- Et c'est grave ?
- Oui.
- Mais je crois que je m'implique. Vous êtes pas d'accord ?
Du coup, je me dis que c’est pour des tas de raisons différentes qu’on est comme on est. Et qu’on les connaîtra jamais toutes, ces raisons.
Quand quelque chose semble trop beau pour être vrai, c'est toujours le cas.
« Il adore voyager à l’avant quand sa mère conduit. Il a le sentiment d’appartenir à un club. Un club spécial pour lui et cette dame très mince et super. Il la regarde, dans l’encadrement du soleil matinal. Sa peau colle au siège en vinyle. Ses épaules sont rougies autour des bretelles de son débardeur. Sa peau est pâle à la limite du short découpé dans un jean. Elle tient sa cigarette dans une main, ça fait très chic. Comme ces vedettes dans les vieux films qu’ils regardent ensemble lors de leurs Soirées Ciné du vendredi. Il aime le rouge à lèvres à l’extrémité de sa cigarette. Les professeurs, là-bas à Denver, disaient que c’était mauvais pour la santé de fumer. Quand il avait répété ça à sa mère, elle avait plaisanté en répondant que les professeurs étaient mauvais pour la santé, et elle avait continué à fumer. »
- Charlie, on accepte l'amour qu'on croit mériter.
Mais parfois, on se réfugie derrière des pensées pour ne pas avoir à s'impliquer.
«Il m'a même apporté une lettre de Sam qui disait qu'elle revenait à la fin du mois d'août, et que si j'allais mieux d'ici là, Patrick et elle m’emmèneraient rouler dans le tunnel. Et cette fois, si j'avais envie, je pourrais me mettre debout à l'arrière de son pick-up.» (citation choisie par Manel)
-Charlie, on accepte l'amour qu'on croit mériter
"Bon, tu crois peut-être que c'est parce que je suis jaloux de lui. C'est pas ça. Juré. C'est juste que Craig l'écoute pas vraiment quand elle parle. Je ne veux pas dire que c'est un sale type, vu que c'est pas le cas ; c'est juste qu'il a toujours l'air ailleurs. On a l'impression que quand il prend Sam en photo, c'est la photo qui est belle. Il pense qu'elle est belle parce qu'il l'a bien prise. Si c'était moi qui faisais cette photo, je saurais qu'elle est belle simplement parce que Sam serait dessus. Je crois juste que c'est mal, quand un garçon regarde une fille et s'imagine que sa façon de la regarder la rend plus belle qu'elle l'est en réalité; et je crois que c'est mal, si un garçon a besoin d'un appareil photo pour regarder une fille avec sincérité ; et c'est très dur pour moi de voir que Sam est mieux dans sa peau juste par un garçon plus vieux la voit de cette façon."
Mary Elizabeth a offert des boucles d’oreilles à Sam. Et Alice aussi. Et Sam leur a aussi offert des boucles d’oreilles (ça doit être un truc de filles).
Dans le silence, je me suis rappelé un moment que j’avais jamais raconté à personne. La fois où on marchait. Juste nous trois. Et j’étais au milieu. Je ne me souviens pas où on allait ni d’où on venait. Je ne me rappelle même pas la saison. Je me souviens juste que je marchais entre eux et que ç’avait été la première fois où je m’étais senti à ma place.
Et pendant la fête, un type, Mark, celui qui m'a donné ce "truc", a surgi de nulle part et a regardé le ciel et m'a dit de regarder les étoiles.
Alors, j'ai levé les yeux et on était dans un dôme immense comme une boule de neige en verre, et Mark a dit que les super étoiles blanches étaient en fait que des trous dans le verre noir du dôme, et que quand on allait au ciel, le verre se brisait et qu'il y avait rien d'autre qu'une immense couche de blanc étoilé, une couleur plus vive que tout le reste mais qui fait pas mal aux yeux. C'est vaste, immense et tout silencieux, et je me suis senti tellement petit.
Patrick s'est mis à conduire super vite, et juste avant d'arriver au tunnel, Sam s'est mise debout et le vent a fait des vagues énormes avec sa robes. Quand on est entrés dans le tunnel, tous les sons ont été avalés d'un seul coup par le vide et remplacés par la chanson dans l'autoradio. Une belle chanson qui s'appelle Landslide. Quand on est sortis du tunnel, Sam a lancé un cri super marrant, et voilà. On était en centre-ville. Les lumières des immeubles et tout ce qui fait qu'on se pose des questions. Sam s'est assise et s'est mise à rire. Patrick s'est mis à rire. Et je me suis mis à rire.
Et à cet instant-là, je te jure, on était éternels.
Ce qui m'ennuie, c'est ne pas comprendre...
"Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de te sentir comme ça. De vouloir dormir pendant milles ans. Ou juste de pas vouloir exister. Ou juste de pas te rendre compte que tu existes. Ou un truc comme ça. Je crois que c'est très morbide comme idée, mais quand je suis comme ça, c'est ce que je veux. C'est pour ça que j'essaye de pas penser. Je veux juste que ça s'arrête de tourner."
Je ne sais pas si c’est mieux d’être proche de ta fille ou d’être sûr qu’elle a une meilleure vie que toi. J’en sais franchement rien.
Les gens qui ont peur que rien ne marche comme ils veulent essayent tout le temps de contrôler la situation.
« Je ne savais pas que les autres pensaient des choses sur moi. Je ne savais pas qu'ils me regardaient. C'était ma première vraie fête et j'étais assis par terre dans un sous-sol entre Sam et Patrick, et je me suis rappelé que Sam m'avait présenté comme son ami à Bob. Et je me suis rappelé que Patrick avait dit pareil à Brad. Et je me suis mis à pleurer. Et dans cette pièce, personne m'a regardé d'un drôle d'air parce que je pleurais. Et là, je me suis mis à pleurer pour de bon. »
she did get me a present. And for the first time, something nice like that made me smile and not cry. I guess Sam and Patrick went to the same thrift store because their gifts went together. She took me to her room and stood me in front of her dresser, which was covered in a pillowcase with pretty colors. She lifted off the pillowcase, and there I was, standing in my old suit, looking at an old typewriter with a fresh ribbon. Inside the typewriter was a piece of white paper. On that piece of white paper, Sam wrote, "Write about me sometime." And I typed something back to her, standing right there in her bedroom. I just typed. "I will."
“I don’t know if you’ve ever felt like that. That you wanted to sleep for a thousand years. Or just not exist. Or just not be aware that you do exist. Or something like that. I think wanting that is very morbid, but I want it when I get like this. That’s why I’m trying not to think. I just want it all to stop spinning. If this gets any worse, I might have to go back to the doctor. It’s getting that bad again.”