Citations de Stephen R. Lawhead (108)
Le respect est un précieux trésor qui ne coute rien. Si tu savais tenir ta langue, peut-être verrais-tu tout le bénéfice qu'on peut tirer de la courtoisie.
Le tintement d'une cloche résonna. Quentin, perplexe, chercha la signification de la sonnerie : pour autant qu'il se souvint, il ne l'avait jamais entendue. Puis il comprit brusquement. Une alarme !
Avec un sourire satisfait, Morcant empoigna l'épée à deux mains et tira. Le robuste roi s'arc-bouta en poussant des grognements. Son visage s'empourpra et ses muscles se tendirent sous l'effort. Mais l'épée était aussi solidement coincée que jamais. Il était impossible de l'ébranler. Il renonça, vaincu.
La confiance est, à mon sens, la plus fragile des vertus : toujours vulnérable, elle vole facilement en éclats et, une fois brisée, ne peut jamais être complètement restaurée.
La peur est le premier ennemi de l'homme, et aussi son dernier.
- Ce sont des oiseaux malhabiles et difficiles à interpréter.
- Rien n'est malhabile dans la nature, Blaise, le reprit Hafgan. Chaque corps est créé pour un mode d'existence particulier. Par conséquent, quand il se trouve contraint à une tâche inhabituelle, il peut se comporter avec maladresse. Nous observons, nous voyons et quand les raisons de ce que nous voyons sont connues, nous savons. Hafgan montra les pigeons. A présent, regarde à nouveau et dis-moi ce que tu vois.
[...] - Un milan... ou un autour. Les pigeons volent bas et en groupe pour lui échapper.
- Bien vu mon garçon !
Un des traits les plus curieux, chez les humains, veut que l'apparence d'une chose soit tenue en plus grande estime que sa véritable nature.
La force et la sagesse constituent l'épée à double tranchant d'un roi.
Le peuple des Fées... le nom d'adoption des derniers enfants de l'Atlantide...
Il n'est guerre surprenant que nous soyons souvent considérés comme de véritables dieux par les habitants aisément mystifiés de ce pays.
- Nous pensions que vous aimeriez avoir quelques renseignements sur votre nouveau troupeau
- Votre présomption vous a détourné du droit chemin Monseigneur. C’est le troupeau qui doit apprendre à connaître et à suivre le berger, pas le contraire.
Quand la nouvelle se répandit dans toute la vallée de l'Elfael, touts ceux qui entendirent parler du vol et de l'incendie surent ce que ces dernier événements signifiaient : La guerre que menaient le Roi Corbeau contre les Ffreincs était entrée dans une autre phase, plus désespérée. La perte des réserves de l'entrepôt et du grenier provoqueraient une réaction terrible et rapide de l'abbé Hugo et du shérif.
Comme certains le disent : Merlin est l'Âme de la Bretagne.
Mieux vaut un ennemi digne de foi qu'un ami félon, et nous avons connu assez d'alliés comploteurs.
Mieux vaut un bol vide avec un véritable ami qu'un festin avec un ennemi.
L'Epée impériale de Bretagne sera gagnée par le roi qui, parmis vous, courbera le dos pour élever les autres, elle sera donnée au roi qui mettra de côté orgueil et arrogance, qui mettra de côté vanité et ambition, et qui adoptera l'humilité du dernier des valets d'écurie...
Il lui apparut, comme jamais auparavant, qu'une forêt ne se résumait aucunement à un lieu où chasser et ramasser du bois.Qu'elle signifiait bien plus qu'une étendue d'arbres lourds de mousse, qu'une source d'eau douce jaillissant de la base de quelque montagne distante, qu'un étang d'huile miroitant, aussi éclatant qu'un joyau dans un vert vallon caché, qu'une prairie parsemée de fleurs entourée d'une multitude gracieuse de blancs bouleaux oscillants, qu'un blaireau creusant sous les racines d'un orme à l'écorce épaisse, qu'un renardeau échappant à un faucon en chasse, ou qu'un fier cerf veillant sur son clan...Plus que tout cela, la forêt était elle-même une chose vivante, sa vie constituée de toutes les vies plus petites qu'elle abritait à l'intérieur de ses frontières.
Espèce d’infecte racaille normande, gronda le frère. Tuer d’abord et se repentir ensuite. C’est tout ce qu’ils savent faire. Pire que les Danois !
Ces Normands étaient, pour ce qu’il en savait d’eux, ambitieux et assidus, capables de grands actes de piété et d’une brutalité plus grand encore. […] On disait des Ffreins qu’ils pouvaient allègrement brûler un village, massacrer tous les hommes, pendre tous les enfants et les femmes, puis se précipiter à l’église de peur de louper une messe.
Au moins les Ffreins étaient-ils chrétiens. […] L’Eglise avait par conséquent décidé qu’il fallait traiter les Normands comme des frères en Jésus-Christ – du moins comme des frères aînés autoritaires, violents et imprévisibles.
Le fils de Brychan était un voyou, et sa mort a permis d’économiser les gages d’un bourreau. Si quelqu’un doit se lamenter de la mort de Bran ap Brychan, c’est bien le bourreau qu’elle a privé de sa paie.
Il fut un temps, fit remarquer Brychan avec amertume, où le dernier guerrier qui atteignait le lieu du rendez-vous était mis à mort par ses camarades pour le punir de son manque de zèle. On le considérait comme le premier mort sur le champ de bataille.