Citations de Sue Grafton (184)
Quelquefois, ça vaut la peine de se faire avoir par amour. Au moins, vous savez que vous êtes vivant et capable d'éprouver des sentiments, même si vous ne récoltez finalement qu'une douleur dans la poitrine.
comme sa mère, elle s’était fait engrosser hors des liens du mariage et avait mis au monde un garçon
(...) la compassion, la générosité, le désir de venir en aide aux personnes dans le besoin.
Je sais qu’ils existent mais je préfère porter mon attention sur ce que la nature humaine a de meilleur.
Je ne veux pas penser aux prédateurs de ce monde
Le whisky et lui avaient connu plus de trente ans de séparation. Maintenant, tels de vieux amants, ils fêtaient leurs retrouvailles, et il s'employait activement à renouer leur liaison sans laisser rien ni personne se glisser entre eux.
Même si je parle à tort et à travers et mène une vie de bâton de chaise, je me sens complètement anesthésiée, comme si j'étais déjà morte en dedans.
Noel et le Nouvel An filèrent en froissant à peine le tissu de la vie ordinaire.
Les réserves de bonne volonté sont insondables
Ce n'est pas joli de mentir aux vieilles dames. Même moi je le savais.
Mentir est parfois un travail de bagnard qui me laisse à bout de souffle.
Sans vouloir me vanter, je suis moi-même des plus versées dans l'art du mensonge et je peux vous décrire la technique.
Quand on récure la cuvette des toilettes, on ne risque guère d’être dérangé par un importun qui brûle de s'y coller.
Je ne vais pas râler, mais à l'avenir, j'y réfléchirai à deux fois avant de rendre service à l'ami d'un ami. Jamais je n'ai eu autant d'ennuis. Au départ, cela m'avait paru tellement anodin! Je n'aurais franchement pas pu deviner ce qui m'attendait, je le jure. J'ai failli y laisser ma peau, ou, pis encore - pour quelqu'un qui a la phobie des dentistes -, mes deux dents de devant. A l'heure qu'il est, j'ai une bosse grosse comme mon poing sur le front. Et tout ça pour un boulot pour lequel je n'ai même pas été payée!
Comme toujours dans les réceptions californiennes, on relevait une proportion d'invités habillés bien plus chic que moi et une proportion de quasi-clochards. Les gens très riches semblent maîtriser avec brio le style clodo, arborant des pantalons en coton trop larges, des chemises informes et des chaussures de bateau sans chaussettes. Les un-peu-moins-riches sont tenus de se donner un peu plus de mal, ajoutant une profusion de bijoux en or, faux ou non, au choix.
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Quand le sol se dérobe sous vos pas, le ménage constitue l'antidote idéal à tous les mauX.
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Nos souvenirs ne sont pas seulement déformés par une perception faussée des événements gardés en mémoire, mais encore gauchis par ceux qu'on a oubliés. La mémoire ressemble à deux étoiles jumelles en orbite, l'une visible, l'autre noire, la trajectoire de ce qui est manifeste étant éternellement modifiée par le poids de ce qui est occulté.
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Pour moi, les hommes sont comme des boîtes-échantillons de chocolat. J'aime bien goûter un peu de tout avant que la boite entière ne se gâte.
C'est à ce moment-là que je me rends compte du désir qu'il m'inspire. Un désir d'une violence inouïe. Je laisse échapper un son guttural. La réaction de Charlie est tout aussi primitive, et instantanée.
Thomas eut alors envie de lire un roman policier d’un auteur inconnu. Il se rendit chez sa libraire préférée au lieu dit Les Lucioles. Il y vit un livre de Sue Grafton, au titre inoubliable, O … comme oubli. Il y lit les deux dernières lignes. « Tu as fait du bon travail, mec, lui ai-je murmuré, lorsque tout fut enfin silencieux ». Les mots lui plurent. Il acheta le livre.