Nous sommes au XIXe siècle dans une bourgade des îles Anglo-Normandes.
La famille du jeune William emménage rue du Dauphin Vert. L'adolescent se lie à ses deux voisines, la jolie et souriante Marguerite, et la grave Marianne, plus ingrate.
On rêve, on rit, on pleure ; et l'on se moque de ce benêt de William qui, malgré sa préférence marquée pour Marguerite, ne peut s'empêcher de mélanger les prénoms des deux soeurs. Un détail idiot qui va bouleverser le cours de trois existences.
William s'établit comme colon en Nouvelle-Zélande, toujours épris de son amoureuse d'hier. Prenant un jour son courage à deux mains, il demande par lettre la main de Marguerite. Quelques mois plus tard, il a la surprise de sa vie : c'est Marianne qui débarque du bateau.
1783. Après avoir pris part à la Guerre d'Indépendance, le jeune et fougueux Ross Poldark quitte l'armée britannique et l'Amérique pour retrouver les siens. C'est un homme blessé qui rejoint ses falaises de Cornouailles. Là, il trouve le domaine familial en déshérence : son père vient de mourir et Elizabeth, sa fiancée, a rompu sa promesse pour en épouser un autre... Se repliant sur lui-même, il décide de relancer le domaine. Agriculture, élevage, prospection minière, il se bat sur tous les fronts. Et se lie même avec ses fermiers et ouvriers quitte à se brouiller avec ses proches et l'aristocratie locale. Un jour, lors d'une foire aux bestiaux, il prend la défense d'une fillette de treize ans, Demelza, qu'il ramène chez lui et engage à son service comme domestique. Les années passent, Demelza s'épanouit. Et ce qui devait arriver... Quitte à choquer une fois de plus les bien-pensants, Ross n'écoutera que son coeur.