La maladie ne serait-elle pas le moment où une lampe nous est remise, afin de nous éclairer?
Le lacrime che non escono si depositano sul cuore, con il tempo lo incrostano e lo paralizzano come il calcare incrosta e paralizza gli ingranaggi della lavatrice.
Ciò che dovevi dire alla persona cara resta per sempre dentro di te; lei sta là, sotto terra, e non puoi più guardarla negli occhi, abbracciarla, dirle quello che non le avevi ancora detto.
Au moment de ma naissance, j'ai pleuré moi aussi, bien sûr, mais ça a été la dernière fois. Il n'était pas difficile de comprendre qu'il faut toujours voir les choses de haut. L'altitude est un excellent antidote à l'émotion.
Au fond, me disais-je, en regardant les fous, ce sont eux les plus sincères, ils ne feignent pas de ne pas être seuls. C'est peut-être pour cela qu'ils dérangent tellement. Personne n'aime recevoir en plein visage la solitude de la vie humaine, absolue et terrible. Pour la cacher, on s'agite, depuis le jour de notre naissance jusqu'à celui de notre mort. On danse avec des castagnettes et des tambourins pour ne pas voir le cadavre qui remonte à la surface, pour que le cadavre ne hurle pas quand nous sommes seuls, quand nous sommes tous désespérément seuls. Poussière en mouvement, et rien d'autre.
Alors, il m'a expliqué que la structure du genre humain est celle d'une pyramide. Dans la pyramide, ces malheureux se trouvaient tout en bas, là où le monde animé rejoint le monde inerte. Nous, au contraire, nous nous trouvions au niveau le plus haut, au sommet. C'était notre degré de conscience qui nous situait là. De même qu'ils étaient en contact avec la terre nue, ainsi nous étions en contact avec l'espace infini du ciel. Nous étions enfermés dans cet hôpital en vertu de la loi des contraires. Pour diverses raisons, le niveau le plus bas et le niveau le plus haut dérangeaient ceux qui végétaient au milieu. Ou plutôt, l'un dérangeait, et l'autre représentait une menace.
"Nous vivons sou la dictature de la norme, tu ne t'en es jamais aperçu ? m'avait-il dit en m'effleurant l'épaule.
Personne ne supporte le sur'homme.
Ne t'étonne pas si j'ai dit :
Il vous faut naître d'en haut.
Le vent souffle d'où il veut
et tu entends sa voix,
mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va.
Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit.
(L'Evangile selon Saint-Jean,3, 1-9)