Suzanne Wright

- J'en ai vraiment plein le cul de tes conneries, Porter, grogna-t-il.
- Peut-être, mais si tu veux encore toucher au mien un jour je te conseille de me faire sortir d'ici avant que les chauves-souris se réveillent.
- T'es qu'une malade, Riley. Une putain de malade...

- Qu'est-ce que je peux bien faire pour te rendre heureux ?
- Tu n'as pas à faire quoi que ce soit. Il suffit que tu sois près de moi.

- Je ne peux décider de rien dans notre couple, de toute façon ! (Elle marqua une pause.) Pourquoi tu souris comme un con ?
- Tu viens de dire "couple".

- [...] Quelqu'un doit t'accompagner, et je veux que ce soit moi. Si vraiment ça te dérange, je ne viendrai pas.
- Vraiment ?
- Non. Je me suis juste dit que la formule avait de la gueule.

Patrick lança à Tao un regard noir.
— Tu le savais… et tu ne nous as rien dit ?
Nouveau haussement d’épaules.
— C’était à Riley de prendre cette décision.
Dominic haussa un sourcil.
— Et ça t’a pas posé de problème de garder pour toi un truc qu’on ignorait ?
— J’ai fait des recherches sur Riley parce que je voulais m’assurer que son passé ne mettait pas en danger les membres de la meute, elle y compris. Je n’avais aucune envie de faire de son histoire la dernière rumeur à la mode. Elle mérite mieux que ça. (Il se tourna vers Riley.) Quelqu’un doit t’accompagner, et je veux que ce soit moi. Si vraiment ça te dérange, je ne viendrai pas.
— Vraiment ?
— Non. Je me suis juste dit que la formule avait de la gueule.
Elle fit de son mieux pour réprimer un sourire, mais elle n’en sentit pas moins ses lèvres tressaillir. 

- Je vais te prendre, Roni, affirma Marcus dans un grognement. Tu seras mienne, quel que soit le prix que j'aurai à payer pour parvenir à mes fins.
Il en faisait la promesse.

- Tu ne doutes jamais de rien, n'est-ce pas ? lui lança-t-elle, la respiration saccadée, en montant derrière lui l'escalier succulpté dans la falaise.
- Et tu aimes ça, non ? lui dit-il en souriant et en lui ouvrant la porte.
Il avait raison : elle aimait ça.

Je suis incapable de prévoir ce que tu vas faire ou dire. Tu es comme un grand brasier brûlant, original et compliqué dans mon monde parfaitement cartésien et prévisible. Alors, tu vois, même si j’ai tout ce que je veux, je ne suis quand même pas satisfait. Au contraire, je suis encore plus blasé et agité. Avant toi, je n’avais jamais été confronté à un défi ou à un obstacle que j’étais incapable de surmonter, vaincre ou contrôler. (Cela le rendait fou mais le stimulait terriblement.) J’aime que tu sois dans ma vie et j’ai bien l’intention de te garder

Espèce d’enfoiré de merde de putain de psychopathe de bordel de connard !

- Connasse, lui dit-il.
-Enfoiré, répondit-elle.
- Je t'aime, bébé.
- Moi aussi, Popeye.

- Es-tu croyant ? Parce que j'ai l'impression en te voyant que toutes mes prières ont été exaucées.
- Elle vient de .... L'as-tu entendue.... ? Dieu du Ciel, j'espère qu'elle acceptera de m'épouser.

Ouais, soupira Devon, quand je vois à quel point Khloë est organisée, méticuleuse et fonceuse, je ne peux pas m’empêcher de l’admirer et de me dire qu’elle ferait un excellent général des armées. Sauf qu’elle finirait par se faire fusiller par ses propres troupes. 

— Harper ne leur est pas inférieure, affirma Knox.
Cela l’irritait même terriblement qu’on puisse le croire.
— On ne le pense pas non plus, dit Levi. Je ne crois pas que les autres démons se sentent supérieurs aux elfes. Ils s’en méfient, ça oui. Les elfes sont effrayants d’une certaine manière. Ils sont rusés, fonceurs et incontrôlables. Et imprévisibles. On ne sait jamais quand et comment ils vont se venger. Jolene est le parfait exemple de l’électron libre. Elle fait tourner le diable lui-même en bourrique.
D’après Harper, Jolene avait déjà servi à Lucifer des cookies au cannabis. Le diable avait alors fait un striptease et, revêtu uniquement de son caleçon, il s’était mis à chanter Baby Got Back. 

— Ça n’a rien à voir, mais pouvez-vous me dire qui déplace toujours mon agrafeuse ? grommela Khloë comme s’il s’agissait d’un crime.
— Parfois, je me demande si tu n’as pas un TOC, déclara Harper.
— J’aime l’ordre et la précision, c’est tout, grogna Khloë.
Ah oui ?
— À quand remonte la première fois où on t’a parlé d’un TOC ?
— Cela fait huit ans, six mois, quatre jours et quatre-vingt-dix minutes.
— Ouais, je vois, rétorqua Harper sèchement. Tu n’as pas de TOC, c’est clair. 

Harper leva les sourcils. Le dauphin s’était bien renseigné.
— J’ai toujours pensé qu’une ex cinglée, dit Devon à Harper, est plus douée pour la recherche que la police.
— Une ex cinglée ? répéta Alethea en écarquillant les yeux.
— Il ne faut pas trop regretter votre moment de folie, dit Khloë en tapotant l’épaule de la garce. Avec Facebook, on est tous devenus un peu des harceleurs. 

Chapitre 6 :
" - As-tu fini de bouder ? Demande-t-elle à Knox. Je suis curieuse de savoir à quelle rencontre Jonas faisait allusion.
- Je ne boude jamais, affirma Knox en se mettant devant elle. Je t’en veux encore par contre de t’être ainsi exposée au danger.
- Ce n’est pas comme si je m’étais précipitée devant un bus en marche.
- Mais tu as chevauché un taureau.
- C’est moins grave que de baiser un dauphin.
- Quoi ? s’exclama Knox, éberlué.
- Je veux parler de toi avec Alethea, expliqua Harper en levant un doigt. Sérieusement, Knox, je n’aime pas sa façon de te regarder, comme si tu étais à elle. C’est normal, je suppose, qu’elle estime avoir des droits sur toi vu que vous vous connaissez depuis tellement longtemps, depuis avant ma naissance même.
Knox fronça les sourcils.
- Elle n’a aucun droit sur moi, affirma-t-il.
Harper était la seule personne à en avoir.
- Je sais, dit-elle.
- Tu essaies de changer de sujet, soupira Knox.
- Effectivement. Mais tu as bel et bien baisé un dauphin. "

La peau de Jeanna crépitait sous les flammes des enfers. Trépignant de rage, elle lança plusieurs boules de feu des enfers à Harper, dont une l’atteignit à la jambe et une autre lui effleura la tempe.
— Ça t’amuse de lancer ça, je vois. Et bien, regarde ce que moi je sais faire !
Sentant l’adrénaline couler dans ses veines, Harper arracha une de ses épingles à chignon, fit jaillir le feu des enfers à sa pointe, la lança et atteignit la garce à l’épaule.
Le choc et la colère arrachèrent un grand cri à Jeanna.
— Ça fait très, très mal, déclara-t-elle en arrachant l’épingle et en la jetant au loin.
Euh… c’était le but recherché ! 

— Alors, elle est où, cette femelle chacal ?
Ils se retournèrent tous au son de la voix de Taryn qui arrivait avec son compagnon, suivis de Dante et Jaime.
— Dans la remise, répondit Eli. Où est Ryan ?
— Jaime le remplace, expliqua Dante. Elle a insisté pour nous accompagner et, je cite : « Tabasser allégrement la pétasse qui a voulu injecter un sédatif à Roni ! » Comme vous pouvez le constater, ma compagne est timide et a du mal à s’exprimer.

On ne pouvait occulter le fait qu'elle souffrait du symptôme de la MTP - mémoire toute pourrie-, mais là c'était différent.

- Qu’est-ce que ça fait d’être latente ? De savoir que ta louve restera captive à tout jamais ?
- Je ne sais pas. Qu’est-ce que ça fait d’être si vieille qu’on a un acte de naissance en chiffres romains ?