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Citations de Sylvain Ricard (99)


Grand-père dit toujours que papa est rouge, papa lui répond qui lui, il est trop blanc, alors que tous les deux ils sont noirs !
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Point #1 : nous voulons la liberté. Nous voulons le pouvoir de définir la destinée de notre peuple noir.
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Il n’y a pas de solitude plus amère que le petit tas de fringues du fusillés
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Je n’ai pas réussi à changer le système, mais je ne lui permettrais pas non plus de me changer
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Ce que signifiait notre signature pour leur Etat à la con, j’ai jamais pu comprendre. Qu’ils torturent pour faire avouer quelque chose, je comprends la logique. Ils ont peur, ils veulent se protéger… Mais une telle cruauté pour des signatures de trois mômes… Et pourtant, c’est ça qui nous a fait rester debout. Leur refuser ce qui leur semblait si important
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La plupart entrent ici pour un simple vol ou une escroquerie et ressortent avec un diplôme de grand banditisme . La prison ne peut pas les aider .
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[…] j’imagine que vous vous en doutez, les doses nécessaires à son bien-être risque d’être proches des doses létales tant son corps est fatigué.
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- Dans quelques jours, une semaine ou deux au plus, tu ne vas plus me reconnaître.
- Qu’est-ce que tu racontes ?
- Ce que je veux dire, c’est que je ne ressemblerai plus à ce que tu connais. Je sens mon corps devenir quelque chose qui n’est pas moi, que je ne veux pas être. Et puis avec les doses de morphine qui augmentent, je vais avoir des phases où moi non plus je ne te reconnaîtrai plus. Ils me l’ont dit. Et ce n’est pas l’image que je veux que tu gardes de moi. Je sais que c’est idiot, que c’est presque de la coquetterie, mais j’y tiens.
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Cet acharnement qu’ont les médecins à vous garder en vie le plus longtemps possible, comme si chaque jour était une victoire supplémentaire à inscrire à leur tableau de chasse, c’est souvent faire la négation de l’individu. Ils feraient mieux d’assumer leur fonction et de mettre fin aux souffrances de leurs patients condamnés.
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Si la vie est un don, alors je peux en disposer comme je le souhaite.
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Et laissez-moi encore insister : nous croyons que notre combat est une lutte de classes et non pas une lutte raciale. Nous ne combattons pas le racisme par le racisme. Nous ne combattons pas le capitalisme exploiteur par le capitalisme noir. Nous combattons le capitalisme par le socialisme. Nous ne combattons pas l’impérialisme par un impérialisme plus grand. Nous combattons l’impérialisme par l’internationalisme prolétarien
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J’ai l’impression d’être un pantin que les médecins manipulent à leur gré.
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Un tuyau. J’ai commencé une collection. Il n’est jamais trop tard.
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La peine encourue en cas d’euthanasie est la réclusion criminelle. C’est plus facile d’y être favorable quand on ne prend pas la responsabilité d’un tel geste.
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Par les jours et les nuits d'un mortel échiquier
Dans la diagonale des reines
Vont les fous cavaliers
Du Roi Blanc
Et tour à tour jaillit le sang
Noir d'ébène

Qu'un seul guerrier d'ivoire assombri par le doute
Trouble le blanc Kuklos
Pour mater à jamais tout espoir sur sa route
Au Roi Noir on le jette en pâture
Comme à un chien son os
Et s'inverse la main au jeu de la torture

Inexorablement la haine noire
Arpente le damier de sa mémoire
Et de ses doigts manquants
De case en case à coups de gouge
De ce pion blanc
Laisse une trace rouge

Sur le damier des noirs
Sur l'échiquier des blancs
La vengeance sans fin terrifiante et sereine
Qu'elle soit dame ou reine
Mère aveugle des siens nourrit les désespoirs
Et veille sur le clan

Etienne Ricard
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Je suis né en 1908 dans le Sud des Etats-Unis...A cette époque , le simple fait d'être noir était beaucoup plus qu'un handicap , plus vraisemblablement un calvaire...
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J'avais mis la main sur l'habit du Klaniste. Une robe blanche et une cagoule pointue. De son statut de géniteur, mon père passait au rang d'idole !
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Oui , comme je vous le dis ! C'est l'amanite sidérale qui parle par ma bouche...
La vermine ne doit pas entraver l'action de justice dont nous sommes le bras séculier ...
Ces parasites terrestres ne doivent pas oublier que leur chemin ne peut pas
croiser le nôtre sans en payer le prix ! Ils doivent tous mourir ! (...)
A commencer par ce jeune étranger qui a cru bon de profaner ce lieu sacré !
Oui , mes frères , voici l'infâme , le suppôt , la gangrène ! Que nous allons livrer en offrande ...
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De quelle prison parle-t-on ? Des murs inutiles qui nous entourent ou de l’enfermement de notre esprit duquel vous ne souhaitez pas que l’on sorte ? (…) Vous savez bien que derrière chaque personne qui entre ici il y a une douleur, il y a un besoin, il y a un manque. Rien de tout cela n’est trivial. Nous y arrivons inachevés, en souffrance. Nous en ressortons détruits, déshumanisés. Pensez-vous que ces murs n’y sont pour rien ? Pensez-vous que vous n’avez aucune responsabilité à endosser ? Le régime carcéral est barbare et inutile. Il ne construit rien d’autre que des sentiments de haine et de révolte quand il devrait être un lieu de reconstruction, de soins et d’épanouissement. Au lieu de ça, chacun vit dans son infrontière : un temps suspendu, l’illusion d’une vie qui s’écoule, l’incertitude d’exister
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C’est un monde hermétique ici. Une lente glissade vers le fond. Pour la majorité des gars. Moi, j’apprivoise et je dresse des souris. C’est ma façon de retrouver une certaine humanité et d’éviter de me perdre totalement. La plupart entrent ici pour un simple vol ou une escroquerie et ressortent avec un diplôme de grand banditisme. La prison ne peut pas les aider. Ne compte pas sur eux pour t’en sortir mon gars. Ne compte sur personne, tu seras pas déçu
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