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Citations de Sylvie Granotier (94)


Un matin, en allant à la fac, Jeanne croise dans le métro, Ali et tombe amoureuse de lui. Cette rencontre la mène à une bande de terroristes déterminés à commettre un attentat contre la République. A la fois inconsciente, peureuse et têtue, elle va essayer de les empêcher de le faire. Elle va décider de sauver sa peau pour conquérir Ali car c'est un vrai coup de foudre donc elle veut le conquérir par n'importe quel moyen.

CDIROOSEVELT
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bien écrit, un joli suspens
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j'étais une enfant peureuse. Je pensais connaître la peur, je n'en avais même pas le début du commencement de l'idée. Ce jour-là, j'ai su que c'était vraiment une sensation abjecte, avilissante, déshumanisante. Ce jour-là, je suis devenue un fétu de paille emporté par une tempête. La tempête ne considère pas le fétu, elle le broie, c'est tout. Parce que c'est sa nature.
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super....simplement
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Dans cette époque paranoïaque où chacun se croit l'objet d'une surveillance machinale et systématique, il suffit d'être démuni pour rester invisible. Sans portable, ni carte de crédit ou de transport, les pauvres sont intraçables. (p. 214)
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Maître Renaud commence par dire [à la jeune avocate] qu'il faut choisir. Soit elle plaide l'innocence, en sachant que c'est un quitte ou double. Soit elle plaide le doute et argumente dans ce sens-là. Mais elle ne peut pas faire les deux. Il faut tracer une ligne claire pour les jurés. Surtout ne pas les embrouiller. (p. 241)
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L'enfance de Myriam [au Gabon] se résume à la proximité des corps, sensations plutôt que souvenirs. Le rythme du pas de sa mère décolle son ventre de bébé du dos protecteur, puis l'y recolle en ventouse. Le corps n'est jamais enfermé dans le froid de la solitude, il est posé sous le bras, écrasé contre la poitrine, manié par les grandes mains, contact permanent de la chair tiède, souffle de la respiration, un coeur marquant le tempo de l'autre, palpitation grouillante des organes, ronronnement du ventre, éclats des voix, des rires. Jamais séparée, la petite fille est toujours reliée à une autre vie. (p. 113)
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C'est l'angoisse de la solitude sans recours qui étreint le petit enfant dans le noir, le malade dans sa souffrance, le fou dans l'incompréhension, celle qui nous surprend aux détours de la vie, petit mouchoir agité au nez des hommes pour leur rappeler qu'ils sont seuls et mortels et qu'ils devront se rendre un jour ou l'autre. (p. 91)
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Martine faisait des ménages et moi, j'acceptais les heures supplémentaires. Des gens très courageux. Et économes. Pourquoi danser quand on a la télé ? Pourquoi parler d'amour quand c'est pour toujours ? On finit par économiser la vie comme le reste. Autant la jeter par les fenêtres, vu l'absence d'intérêts. On croyait désirer la même chose, des rails sans aiguillage qui filent droit vers la mort, alors qu'on rêvait de détours pour brouiller les pistes. Rien que de très banal encore.
[Notre fils] Pierre-François était mon clone, timide jusqu'à la servilité, prêt à tout pour être accepté. Je me suis bagarré contre le destin. Je l'ai inscrit au rugby parce que j'ai horreur du contact physique, aux scouts parce que, comme lui, j'aime la solitude. Rien n'y a fait. "Arrête de lire, on dirait ton père", disait Martine.
[...] Anna est arrivée trois ans plus tard, une Martine miniature. Là, j'ai désespéré de l'existence. Je n'avais pas assez réfléchi au mot reproduction. J'ai rêvé mes enfants à défaut de me rêver moi-même, je le sais aujourd'hui. Et je les ai chargés du fardeau de ma déception.
(p. 167-168)
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Deux collégiennes roucoulaient autour d'un blanc-bec tout gonflé de ses exploits de la veille : une beuverie après bagarre entre supporters d'Anderlecht. Dès la cour d'école, l'enfant singe la volaille de basse-cour et le temps n'arrange rien, se dit Rudy Duquesne qui détestait le foot. (p. 132)
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- Tout le monde parle de lui comme d'un blagueur.
- Ça n'empêche. Les blagueurs ne sont pas forcément des joyeux.
(p. 210)
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Irène détestait les églises qui lui rappelaient les bonnes soeurs du pensionnat de son enfance.
"Comment peut-on contraindre les gens à vivre avec l'image d'un supplicié ? On était des petites filles, et on devait dormir sous la représentation d'un homme cloué à deux poteaux de bois, des épines enfoncées dans le crâne, dégoulinant de sang."
(p. 150)
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A quinze ans, l'avenir n'est qu'une rallonge du présent. (p. 9)
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Je fais comme si [ce viol] était arrivé à quelqu'un d'autre tout en sachant que c'est à moi que c'est arrivé. Mais une chose est sûre : ce type-là ne détruira pas ma vie. Même, il ne l'affectera pas. La seule idée qu'un type comme lui puisse déterminer mon destin m'est insupportable. Je dois rester à distance ! Sinon je replongerai dans son monde dégueulasse où je n'ai rien à faire. (p. 27)
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Que la merde retourne à la merde .
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Elle est nerveuse , inquiète , flippée . Elle a beau se raisonner qu'après tout , tout va bien , son malaise ne cesse de croître .
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Elle aurait pu aussi bien se taire , elle est réduite à la valeur zéro par le sourire enchanté qui accueille sa mise en garde .
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Ne me croyez pas cynique . Je suis pris dans un étau impossible à desserrer.
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L'avocate sait que les bandes organisées donnent des somnifères aux petits pour faire de dociles accessoires de mendicité et que la police est impuissante face à ces réseaux tentaculaires .
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Il obéit , s'installe à la grande table en acier poli , sursaute , comme une chochotte , au contact du métal .
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