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Critiques de Tabitha King (21)
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Calliope : La voix des flammes

Voici un roman né dans la mort, tel une histoire de renaissance. Un contexte qui rend ce livre différent. D’autant plus qu’il renaît une deuxième fois aujourd’hui, en 2023.



Calliope est le dernier manuscrit de Michael McDowell, resté inachevé à sa mort en 1999. Et qui se serait perdu dans les méandres de la création si le compagnon et la famille de l’auteur n’avaient pas souhaité qu’une autre personne prenne la main pour mener le projet à terme. Un ultime et touchant hommage.



C’est Tabitha King qui a pris le relais. Oui, la femme de Stephen. Dans la famille King, l’écriture coule dans les veines, que ce soit chez le mari, la femme ou les fils. Ce projet atypique à deux, et à distance temporelle, est avant tout une histoire d’amitié et d’amour pour les histoires.



Plusieurs centaines de pages étaient déjà écrites par McDowell, et Tabitha King a accompli autant un travail pour recoller le puzzle que pour le compléter.



Michael McDowell a connu un grand succès de son vivant aux États-Unis, mais sa gloire est posthume en France, grâce à un roman fleuve qui a rencontré un succès fou en 2022, Blackwater, 40 ans après sa publication initiale.



Les éditions Télémaque surfent sur cette vague pour ressortir Calliope près de 15 ans après sa première publication en français, sous un très bel écrin en grand format. Si cela peut permettre de découvrir ou redécouvrir ce livre, c’est une idée qui se tient.



D’autant plus que ce roman a été assez mal jugé lors de sa première édition française, sans doute présenté de la mauvaise manière. Ceux qui connaissent maintenant d’autres écrits de l’auteur pourront sans doute l’approcher de la manière adéquate.



Autant clarifier immédiatement les choses, ce roman n’a strictement rien d’un thriller, encore moins d’une histoire d’horreur. Que ceux qui cherchent ces genres d’ambiance passent leur chemin, ce texte sera insupportable à leurs yeux.



Calliope est un roman d’ambiance et surtout un récit de personnages. En rien une histoire au rythme haletant, l’écrivain prend tout son temps pour parler de ses protagonistes de papier et les rendre tangibles. Et pour nous dessiner une peinture d’une certaine Amérique des années 50, version décalée.



Avec une étrangeté présente en toile de fond, la réalité quotidienne prenant subitement çà et là une teinte fantastique, pour revenir ensuite à la matérialité.



C’est l’un des liens que l’on peut faire avec Blackwater, cette manière étonnante de mélanger les ambiances, en déstabilisant le lecteur pour titiller davantage sa curiosité. L’autre concerne l’endroit où se déroule l’action, pas si loin de celle du livre à succès. L’éditeur parle de Calliope comme d’un spin-off de l’univers Blackwater, je trouve l’idée assez exagérée, ces liens sont ténus.



Ceux qui ont adoré la série Blackwater sauront trouver des qualités à cette histoire-là, écrite vingt ans après. Ce mélange des genres, cette manière de suivre le destin d’une famille, ces personnages souvent proprement antipathiques et pourtant attachants.



Le même genre de magie imprègne ces pages, même si, à mon sens, elle ne fonctionne pas à plein comme pour Blackwater. Ça n’en rend pas Calliope inintéressant, bien au contraire.



Calley Dakin, de son vrai nom, est une petite fille de six ans presque sept, au début du livre. C’est ce personnage qui parle, écriture à la première personne, comme des réminiscences d’une vie passée.



Elle vit auprès d’un père aimant et d’une mère au caractère horrible, pour sa fille comme pour le reste de son entourage, sauf son fils.



La petite fille est très intelligente, même si sa mère ne cesse de la dénigrer. La petite fille est très intelligente, même si sa mère ne cesse de la dénigrer. Très éveillée, même si on ne s’occupe pas d’elle.



Leurs deux vies communes, elles qui s’échappent de leur environnement après le meurtre sordide du père, seront continuellement ponctuées de piques et « d’échanges » verbalement blessants. Cette mère n’aura jamais un seul mot positif pour sa fille, ne cessant de l’utiliser.



Ça donne lieu à de nombreux sarcasmes et autres méchancetés. Une mère très créative à ce niveau, cachant son incapacité à communiquer avec qui que ce soit.



Un exemple ? Lorsque Calliope a 12 ans et ses premières règles, sans qu’on ne lui ait jamais rien expliqué avant : « Tu as déjà vu deux chiens faire ça sur la route, non ? Eh bien maintenant, te voilà prête pour la même chose ». Édifiant.



Ces échanges difficiles sont tellement poussés à l’extrême que l’auteur arrive au contraire à nous les faire lire avec une certaine légèreté, un petit sourire en coin. Parce que la jeune fille a du répondant et ne se laisse jamais enfoncer.



Car l’un des sujets sous-jacents est la capacité de cette gamine à survivre dans un monde prédateur, comme elle le dit elle-même avec lucidité.



Le roman est gros, 500 pages, souffre de certaines longueurs parfois. Il est impératif que le lecteur se laisse porter par l’ambiance pour en profiter. Se laisse bercer par l’écriture et la narration hypnotique du couple McDowell / King.



Cette fille ne semble pas avoir été aidée par la nature et le hasard, pas mignonne et affublée de grandes oreilles (qu’elle arrive à faire bouger).



Son physique est source de quolibets, mais elle n’en a cure, tant son mental est d’acier. Et aussi parce qu’elle a quelques dons en poche, comme ceux d’entendre bien mieux que tout le monde ou encore d’imiter à la perfection toutes les voix qu’elle a pu écouter. Ah oui, et elle communique parfois avec les morts…



Si l’histoire repose davantage sur une atmosphère particulière, les personnages se révèlent être épatants. Le ton décalé et le soin apporté à leurs relations constituent le sel de ce récit, où la famille est au cœur, comme c’est souvent le cas avec cet auteur.



Cette gamine qui se retrouve le centre de l’attention pour certains, de l’inattention pour ceux de son sang.



Une phrase résume bien l’intérêt porté à la petite Calley : « J’apprécie le talent, les dons particuliers. Les gens qui ont des talents particuliers ont des besoins particuliers. Leurs talents ont besoin d’être protégés. Les gens qui sortent du lot, dit-elle, comme les oreilles trop grandes sur une tête de Calley Dakin, attirent la haine parfois meurtrière de ceux qui, tristement dépourvus de talent, constituent la multitude banale. Connait-on comportement plus caractéristique de l’espèce humaine que la mise au bûcher des sorcières ? ».



En fin de compte, en acceptant de prendre le temps et en s’attachant aux protagonistes, Calliope se révèle être un roman intéressant où les émotions s’entrechoquent dans une ambiance étrange, mêlant réalité et fantastique. La patte de Michael McDowell y est clairement reconnaissable.
Lien : https://gruznamur.com/2023/1..
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Contacts

Une histoire d’adolescents américains, un bon gars et une fille étrange, réunis par leur passion pour le basketball.



La fille est surnommée « La Mutante », elle a le crâne rasé, des tatouages, des piercings et des chaînes. Victime de violence à la maison, rejetée par ses compagnes, elle offre au monde un air de révolte rébarbatif. Son seul défoulement, c’est le ballon et elle est la meilleure de son équipe.



Le gars, c’est Sam, surnommé Samgod, un dieu du basket, qui transporte une bible dans son sac de sport. Il souffre de problèmes d’apprentissage et seul son immense talent de basketteur lui permet de poursuivre sa scolarité.



Leur histoire c’est celle de l’adolescence, la découverte de l’autre et de la sexualité, les interrogations sur l’avenir et le sens de la vie, les choix face à la drogue, les études, le sport et l’amour.



Le roman souffre de quelques longueurs (530 pages en poche), mais c’est un tableau représentatif d’une jeunesse américaine des années 90, avec ses joies et ses problèmes.

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Calliope : La voix des flammes

Qu'est-ce que je suis heureuse d'arriver à la fin de ce livre.

Il était lourd, difficile à suivre, je ne suis pas certaine d'avoir tout compris des actions de l'épilogue non plus.

L'histoire commence quand Calliope à 7 ans et c'est elle qui raconte. Et le style était très enfantin, je me suis dit, Bravo, c'est extra comme façon d'écrire et puis l'histoire se lance.

Elle perd son père kidnappé et torturé. À partir de là, le style n'y est plus, des descriptions à ne plus finir, des sauts dans le temps pour expliquer des choses qu'elle ne sait pas encore à 7 - 8 ans.

Si l'auteur prend la peine de faire une histoire linéaire, pourquoi passer son temps à expliquer des choses qu'elle ne sait pas encore et qu'elle découvrira plus tard. Pourquoi pas nous le dire au moment où elle l'apprend ?

Si je suis aller au bout, c'est surtout parce que je voulais la conclusion de l'histoire, savoir pourquoi le père avait été torturé. J'ai lu l'épilogue mais je n'avais pas la solution ce qui m'a obligé à lire tout en entier.
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Calliope : La voix des flammes

Une petite fille laide dotée d'oreilles démesurées et d'un nom impossible (Calliope, dite "Calley", dite "Dumbo") , son sale chouchou de grand frère avide et agressif, sa mère en quête de reconnaissance sociale, son père qui finit en petits morceaux sanglants dans une malle de fer.

En quelques mots, voici l'histoire de ce roman, imaginé à l'origine par Michael Mc Dowell (l'auteur de Blackwater), puis rédigé par Tabitha King .

Un roman souvent mal considéré, peut-être parce qu'on en attend autre chose que cette histoire brutale, bancale, où l'on peine à se repérer.

Le crime, puisque crime il y a, change radicalement la vie de l'héroïne: sans le sou, aux abois, sa mère se voit contrainte d'abandonner le susdit chouchou, et traîne Calley au bout du bout de la Floride .

C'est là, dans une pension de famille quelque peu étrange, que la gamine va pouvoir bénéficier d'un peu d'attention, d'une certaine éducation, et se poser des questions sur le monde qui l'entoure. Sur la façon dont elle reçoit des images, des sons, que nul autre n'entend. Sur le lien entre tous les gens qui composent son petit monde, depuis les clients de la pension jusqu'aux femmes démentes qui ont torturé puis dépecé son père.

Au total, un livre que j'ai eu plaisir à découvrir, avec juste assez de surnaturel pour éveiller une légère angoisse, un peu trop de "gore" par moments peut-être, et surtout une héroïne qui mérite d'être connue.
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Calliope : La voix des flammes

La femme de King a vraiment la plume légère et ce roman est vraiment bien écrit. Mais ce que je me suis demandée, c'est où est l'intéret de ce bouquin ? On attend tout le long quelque chose, mais rien ne vient. A part le meurtre du début, il ne se passe rien. Ce n'est pourtant pas ennuyant, ça se lit vite et bien, mais on ne va nulle part. Dommage
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Calliope : La voix des flammes

Mais que c'est long!!! A l'origine je souhaitais lire la bibliographie de Mcdowell et ce livre est à l'origine d'une de ses idées et mise sur le papier à la façon de Tabitha King. Je ne la connaissais pas et ai découvert que c'est la femme de Stephen King.

Malheureusement je trouve que déjà la couverture est trompeuse! On s'attend à un thriller surnaturel et finalement pas du tout. Il y a bien un peu de surnaturel mais rien pour faire trembler! Et si je me conforme au spynosis du livre, il faut se coltiner 200 pages pour arriver au cœur de l'intrigue. Mais c'est mou...des descriptions à n'en plus finir, des morceaux qui font avancer l'histoire sont trop éparpillés. Bref cela aurait dû être beaucoup plus court. Calliope n'a que 7 ans au début du livre alors elle subit l'histoire mais même en grandissant, j'aurais secouer les autres personnages pour faire avancer l'intrigue. Et puis zut, même la fin tout ça pour que ça! J'ai même pas le courage d'en dire plus sur mon désœuvrement!
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Calliope : La voix des flammes

Le bouquin du jour : Calliopée, la voix des flammes, de Tabitha King et Michael McDowell.



Il est bien rare que je dise du mal d' un bouquin sans rien lui trouver de positif, mais là, j'ai beau chercher...



C'est long, c'est bavard, et l'histoire qui n'a ni queue ni tête ne présente aucun intérêt.

Mais vraiment aucun intérêt.



#chronique #lecture #bouquin #livre



Le quatrième de couverture :



Calliope a sept ans, elle adore son papa, self-made man audacieux à la tête d'un empire automobile en Alabama. Quand il est affreusement torturé et assassiné à la Nouvelle-Orléans par deux démentes obèses et à moitié demeurées, Calliope et sa mère doivent s'enfuir pour échapper à un complot monstrueux. Au fin fond de la Floride, dans une pension de famille hors du temps, perdue au bout d'une lagune sauvage, elles vont trouver refuge. Quel est cet endroit ? Qui sont vraiment leur hôtesse, ses pensionnaires et les visiteurs étranges qui se succèdent à Pensacola Beach ? A qui sont ces voix que seule Calliope peut entendre, à la flamme des bougies, au coeur de la nuit ?
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Calliope : La voix des flammes

Roman étrange, comme tous les romans de Michael McDowell.



Malgré les super personnages créés par l'auteur original, j'ai bien ressentis la rupture entre l'écriture de McDowell et celle de Tabitha King qui a repris le flambeau après le décès du créateur.



L'Amérique dénaturée et désabusée de l'auteur, traversée par des personnages décalés et torturés, avec un soupçon de paranormal et de fantastique, que je n'arrive toujours pas bien à comprendre même après la fin du récit.



J'ai trouvé un certain manque de fludité dans la narration et la chronologie du roman, de l'évolution de ces personnages qui semblent traverser dix ans en deux pages tout en passant deux cents pages sur une période d'une semaine.



L'intrigue n'en est une qu'au tout début et à la toute fin du roman, laissant un sentiment de flottement entre les deux, heureusement comblé par un récit assez intéressant et des personnages attachants.



J'avoue avoir surtout choisi ce livre après ma récente découverte des écrits de McDowell et un désir d'en découvrir toujours plus, tant sa plume particulière arrive à me saisir sur des récits invraisemblables.



C'est donc pour moi une lecture mitigée, sur un récit intéressant, mais qui ne méritait pas, selon moi, 500 pages et 4 jours de ma vie.
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Survivre

C'est la première fois que je m'attardais à un roman de la femme de Stephen King. Je l'ai pris parce que je croyais être un thriller en fait je ne sais pas ce que j'ai lu durant mes deux cent quelques pages. Au début du roman de Tabitha King, on dirait un drame classique mais lorsqu'elle accouche de bébé, l'auteure ma complètement perdue. Pourtant l'arrière de couverture disait qu'elle serait écartelé entre deux hommes mais je me suis pas rendu assez loin. Je reste mitigé face à ce talent qui vient de la femme de Stephen King, je sais que son fils Joe Hill si ait mis aussi et que je n'ai pas aimé ces oeuvres.
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Calliope : La voix des flammes

Le debut du livre est prenant. Mais j'avoue que je m'attendais a mieux pour la fin.

Pour moi, la fin a été baclée.

Tant de detail au debut, je m'attendais a un denouement mieux expliqué, que la on apprend la verite sur quelques pages
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Chaleurs

Chaleurs / Tabitha King

Pearl Dickenson, belle métisse noire divorcée de trente cinq ans revient au village de Nodd’s Rideg dans l’état du Maine en Nouvelle Angleterre pour hériter de la maison de son oncle Joe, une figure du village qui vient juste de mourir. C’est Walter Mac Kenzie le gardien du domaine qui l’accueille. Pearl qui veut se lancer dans la restauration, un domaine qu’elle connaît bien, acquiert après d’âpres négociations le restaurant de Roscoe Needham, un homme au caractère difficile et versatile.

Belle réussite pour Pearl, une femme dynamique dont les affaires sont vite florissantes. Le tempérament et la présence de Pearl va alors rompre l’équilibre de ce petit village. Un certain David semble avoir des vues sur la beauté exotique de Pearl ; mais il n’est pas le seul : le garagiste Reuben lui aussi tente une approche. Deux aventures amoureuses qui ne vont pas aller sans anicroches

Beaucoup de personnages assez pittoresques dès le début de ce roman. Mais il faut attendre près de 200 pages pour que se passe enfin quelque chose dans cette histoire qui traîne en longueur. Une histoire un peu convenue et parfois mièvre.

Tabitha King est la femme du célébrissime Stephen King. Son écriture est simple et fluide mais son talent n’égale pas celui de son mari pour nous faire vibrer. Seule la personnalité de Pearl retiendra notre attention par son charisme, son indépendance et sa volonté pour faire face aux préjugés d’une population rétrograde.

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Calliope : La voix des flammes

Calliope la voix des flammes raconte le meurtre sordide (vraiment sordide) de Joe Dakin et l'histoire de sa fille Calley après le meurtre dans une drôle de pension de famille sur une île de Floride. Elle s'y installe avec sa mère qui ne l'aime pas, pour fuir quelque chose.



Si l'histoire semblait prometteuse, le résultat n'est vraiment pas à la hauteur, c'est affreusement long, il ne s'y passe rien à part le quotidien de Calley dans cette pension (qui est très sympa au demeurant) et cela durant plusieurs années où il y a quelques mystères (Calley entend quelques fois des voix de gens décédés) et si dans les 50 dernières pages, Calley devenue adulte essaye d'en savoir plus sur ce meurtre, cela ne suffit pas à relever le niveau...

Bref une déception car j'espérais vraiment mieux de ce livre !
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Calliope : La voix des flammes

Un roman sur une base fantastique où il ne se passe strictement. C'est pourtant bien écrit et facile à lire mais j'ai été très content de voir le mot "fin" pour pouvoir passer à un livre plus prenant.
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Calliope : La voix des flammes

A part l'écriture plus que correcte, ce roman ne passionne pas. La couverture et le résumé du livre nous promettent une histoire des plus alléchante, mais au final, le flop total.
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Traquée

Traquée fait partie des romans que Tabitha King a imaginé autour de la ville de Nodd's Ridge, située dans le Maine, et qui au final constituent une sorte de série autour des mêmes caractères. Dans Chaleurs, j'avais fait la connaissance de ce petit village dont les habitants m'avaient beaucoup plu et intriguée, et j'ai retrouvé la plupart d'entre eux dans Traquée. Reuben, bien sûr, dont j'ai très envie de découvrir la jeunesse dans L'Histoire de Reuben, ou encore le grand-père de Pearl Dickenson, qui était seulement évoqué dans Chaleurs, et bien d'autres...



Mais là où Chaleurs apparaissait comme un roman beaucoup plus sulfureux, Traquée (The Trap en anglais) est définitivement un très bon thriller au suspens bien mené et au récit quasiment sans temps mort.



Pat et Liv Russell forment un couple de trentenaires bien installés dans la vie. Lui est cinéaste et elle artiste. Avec leurs deux enfants, on pourrait s'imaginer que leur vie se déroule sans problème, mais ce n'est pas le cas : Liv et Pat traversent une crise. Les absences répétées de Pat nuisent à leur couple, et sans que l'auteur approfondisse trop le sujet, le lecteur sent bien que Liv est au bord de la dépression. Chaque été, la petite famille part se ressourcer à la campagne, dans un chalet situé sur les bord d'un lac où Liv et ses enfants se retrouvent bien souvent seuls, car Pat est extrêmement accaparé par son travail. Cette année-là, de retour chez eux après un été lamentable ponctué de disputes, chacun chacun réalise que la rupture n'est plus très loin. Alors peu de jours après Noël, Liv laisse sa fille derrière elle ainsi que son époux et elle part rejoindre, avec son petit garçon, la retraite paisible de son chalet de Nodd's Ridge.



Alors qu'une tempête de neige se prépare, Liv surprend trois cambrioleurs dans sa maison. Escrocs, voleurs, adeptes des petits et gros larcins, les frères Nighswander se retrouvent en fâcheuse posture et n'ont pas d'autres choix que de séquestrer Liv et son fils. Durant toute une nuit d'horreur et au plus fort de la tempête, les sévices et les brutalités vont s'enchaîner, jusqu'à ce que Liv trouve un moyen de s'échapper de l'enfer...



On est très loin, encore une fois, du triangle amoureux et des états d'âmes des personnages de Chaleurs. Les préoccupations de Liv sont radicalement différentes de celles de Pearl puisqu'elle doit survivre et protéger son fils du mieux qu'elle peut contre trois agresseurs dénués de scrupules. Je ne connaissais absolument pas l'histoire avant d'ouvrir ce livre, et je dois dire que je l'ai littéralement dévoré. Tabitha King ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs ! Rien n'est épargné à la pauvre Liv qui va pourtant montrer un sacré sang-froid et une volonté à toute épreuve devant ce coup du sort.



Le suspens est maintenu jusqu'au bout même si, dès le début de l'histoire, on entrevoit par quelle pirouette Liv pourra semer ses agresseurs. Tout au long du récit, les chapitres sont entrecoupées de scènes tirées du film sur lequel Pat travaille comme scénariste, et qui viennent mettre en lumière la réalité de cette affreuse nuit à Nodd's Ridge.



Je sais qu'il est difficile de se procurer les romans de Tabitha King, excepté Calliope : La Voix des Flammes sorti assez récemment, mais cette série dont les histoires peuvent se lire séparément est un vrai plaisir ! (Je note d'ailleurs que Contacts et Caretakers - non traduit je pense - du même auteur semblent s'inscrire dans cette série.) Alors si vous avez envie de découvrir l'écriture de Tabitha King, faites une étape à Nodd's Ridge ! Vous ne serez pas déçus !
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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Calliope : La voix des flammes

J’ai acheté ce livre en pensant retrouver l’univers singulier de Michael McDowell que j’apprécie tant et je dois avouer que c’est malheureusement plutôt raté..

J’ai le sentiment que Tabitha King n’a pas suffisamment retravaillé le manuscrit et ça se ressent avec toutes ces lenteurs qui pénalisent grandement le récit.

On attend des choses qui ne viennent jamais et le final est très discutable. C’est dommage parce que ça reste tout de même agréable à lire..
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Calliope : La voix des flammes

Les éditions Télémaque ont sorti une nouvelle éditions plus de 10 ans après sa première sortie en France, et celle-ci est a tomber.

Quand j'ai vu que Calliope était partiellement écrit par Michael McDowell et que c'était un spin-off de Blackwater, je n'avais qu'une envie, c'était de le lire. Malheureusement, bien que l'histoire soit intéressante, l'exécution par Tabitha King l'est moins. J'ai trouvé le personnage de Calliope très attachant et on ne peut que ressentir de la peine pour elle, qui est entouré d'une famille absolument abominable. Cela-dit, elle fait également preuve de répondant, et heureusement ! La seule personne qui la traitait normalement et avec amour était son père, qui malheureusement est assassiné au début du livre. McDowell réussi d'habitude a nous faire aimer lire des personnages plus qu'ambigus, mais ici, c'était impossible pour moi. Sachant que ce livre repose plus sur ses personnages que sur son intrigue, ma lecture a été difficile.

J'ai également trouvé le rythme très lent. Bien qu'une question de goût, si c'est bien fait, ça ne me dérange pas, cela-dit, je pense que ce livre aurait été plus a mon goût si le récit avait eu un rythme plus soutenu.

Alors oui, je n'ai pas été conquise par ce livre, cependant, je pense que pour ceux qui aiment les personnages plus qu'imparfaits et qui aiment prendre leur temps à les observer, alors ce livre est pour vous.



Merci aux éditions Télémaque pour m'avoir envoyé un exemplaire.

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Passion fatale

Ce livre représente assez bien la pensée des états-unis, moralisatrice et conservatrice, mais en même temps très sexuelle, bref pour moi c'était chaud patate pour pouvoir apprécier et j'ai choisi de laisser tomber !
Lien : https://mellecupofteabouquin..
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Traquée

NUL
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Passion fatale

nul
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