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Critiques de Tan Twan Eng (41)
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Le chant du héron au crépuscule

Juste après son départ à la retraite de juge suprême à Kuala Lumpur, Teoh Yun Ling décide de se rendre à Yuguri, un jardin japonais merveilleux où elle a vécu quelques années après la guerre.



Va lui revenir alors toute une partie de sa vie. Internée à 19 ans dans un camp japonais pendant la seconde guerre mondiale, elle en est ressortie brisée et pleine de colère. Souhaitant créer un jardin japonais en hommage à sa soeur qui en était passionnée, elle va rencontrer le grand maître japonais Aritomo dont elle va devenir la disciple. Ensemble, ils vont remettre en état le jardin de Yuguri. A cette époque, le parti communiste malais qui avait lutté contre l'occupation japonaise, a pris les armes contre les colons britanniques. Les répressions sont sévères, les exactions quotidiennes dans ce petit coin de Malaisie où vivent de nombreux "européens" producteurs de thé.



J'aime ces romans qui ont une base historique et qui me permettent d'allier plaisir de la lecture et nouvelles connaissances. C'est tout à fait le cas avec ce roman où j'ai appris beaucoup de choses sur la Malaisie pendant et après la seconde guerre mondiale.



Très intéressant aussi l'art des jardins japonais, qui obéit à des règles rigoureuses afin que le jardin se fonde dans son environnement en offrant aux visiteurs des perspectives, en dirigeant son regard et en lui laissant des surprises.



L'écriture est douce et poétique, le roman est bien construit. On ne se perd pas dans les différentes parties de vie de l'héroïne.



Le parallèle peut être fait entre le côté contemplatif du jardin et la colère de Yun Ling, ou entre les règles rigoureuses de l'art du jardin et la duplicité de certains protagonistes.



Un roman très riche et ça sera mon bémol : il y a tellement de choses dans ce roman que j'ai peur de n'en retenir que très peu.



Par contre, je ne comprends pas le titre qui a été changé par rapport au premier tirage et au titre anglais. C'était : le Jardin des brumes du soir, et cela correspondait beaucoup plus au roman.
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Le chant du héron au crépuscule

Teoh, juge à la Cour de Kuala Lumpur, est progressivement atteinte d’aphasie, décide de prendre sa retraite anticipée et se réfugie à Majumba, un lieu de souvenirs. Sur les conseils de l’un de ses amis, elle décide de coucher par écrit son histoire et sa rencontre avec Aritomo, l’ancien jardinier de l’empereur du Japon, en 1951, au temps où gronde l’insurrection communiste…

Ce livre était une grosse surprise. Je pensais me retrouver face à une histoire proche de Pachinko. Ce ne fut pas le cas. Je pensais être plongée dans l’art du jardinage. Ce ne fut pas le cas non plus. A la place, j’ai été totalement immergée dans les forêts luxuriantes de la Malaisie… C’est un livre qui ne nous laisse pas indemne, et qui m’a beaucoup appris sur l’histoire de ce pays, que je ne connaissais pas du tout! L’histoire de Teoh n’est pas seulement la sienne, mais celle de milliers de personnes, dont la vie a été ravagée par les guerres, et qui tentent tant bien que mal de survivre. C’est un magnifique roman, très dur mais poétique, au rythme langoureux.

Mon seul regret concernant ce livre est l’absence totale de notes de bas de page, qui parfois auraient été la bienvenue… car ne l’oublions pas, la Malaisie est un fabuleux melting pot de cultures : malais, chinois, japonais, anglais, etc.
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Le don de la pluie

A la recherche d'un voyage littéraire, j'ai été happée par ce livre presque comme si c'était lui qui m'avait choisi à la librairie.

En le lisant, on pénètre dans un monde en accompagnant de près Philip, le personnage principal.

L'auteur nous dépeint son pays d'origine, la Malaisie, à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. On découvre alors un pays à la croisée de différentes cultures (Occident, Orient, Japon, Malaisie, Chine...), on s'émerveille devant tant de mystères, de traditions ancestrales et beauté de la nature.

La beauté de ce livre émane également de ses personnages principaux et des sentiments d'amour et d'amitié qui les relient, des contradictions qui les tiraillent.

J'ai aimé le mélange de force et de pudeur avec lequel l'auteur établi sa narration.

Les réflexions philosophiques qu'il suscite sont nombreuses, parmi elles : sommes-nous prédestinés ?

Dans quelle mesure nos choix ont-ils un impact sur notre destin ?

Que faire de nos souvenirs (du pire comme du meilleur) ?

Qui sommes-nous ? Est-ce le passé, l'héritage, les vies antérieures qui nous définissent ? Ou bien encore celles à venir ?



Un très bon livre, puissant et beau, que je recommande.



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Le don de la pluie

C'est une histoire pleine de bruit et de fureur.

C'est une histoire entre un sensei et son élève.

C'est une histoire entre un japonais et un jeune métis en Malaisie.

C'est une histoire terrible car c'est pendant la guerre ; et rien, des actions, des choix, ne pouvait changer l'issue de cette histoire.

Du libre arbitre à la route toute tracée, ce livre, c'est l'histoire de deux visions et deux vies qui se croisent et s'affrontent. C'est une histoire terrible, douloureuse, mais magnifique.

Honnêtement, je ne m'attendais pas à l'aimer autant, j'avais flashé sur l'écriture bien avant le résumé, mais c'est pourtant toute imprégnée de cette relation étrange, de cette dichotomie sur la vision de la vie, que je viens de fermer ce livre.



L'histoire a pour contexte la seconde Guerre mondiale en Malaisie et en Asie. le Japon est à l'époque belliqueux et cruel, et dans ce contexte deux hommes se rencontrent et nouent une relation. Seulement, le Japon est un pays ennemi, de fait la relation du jeune Philip Hutton avec un diplomate japonais Endo-San est mal vue et venue, et beaucoup la critique. Et même si certains comprennent cette amitié et les bénéfices sur le jeune Philip, il leur est malgré tout difficile pour eux de comprendre la place qu'elle prend dans sa vie. Qu'elle prend aussi dans cette Malaisie en guerre abandonnée par les Anglais, et dans cette Malaisie en souffrance et occupée où les japonais n'ont rien à envier aux allemands niveau atrocité. Oui, c'est une histoire compliquée.

Pour être franche, cette relation est aussi difficilement compréhensible par le lecteur, car elle s'approcherait presque d'une histoire d'amour insensée et malsaine devant les faits implacables de Endo-San. Mais pourtant, cette incompréhension qui m'a été donné par l'auteur, c'est pour moi la réussite de cette histoire, car avec ce livre le lecteur est ici quasiment un personnage. Il réagit à peu de chose près de la même manière que les protagonistes du livre, et même quand on apprend au fil des pages, que c'est une histoire sur plusieurs vies et qu'il faut qu'elle finisse, que c'est le destin qui agit et que chacun a ses raisons d'agir, l'attachement de Philip pour Endo-San reste quand même incompréhensible par moment, et ceci même si on n'a l'avantage de tout savoir.

Comme on le voit, ce roman ce n'est pas que l'histoire d'un malheur annoncé, c'est aussi beaucoup d'ambiguïté y compris pour le lecteur. Rien n'est clair, rien n'est gagné d'avance, puisque l'auteur joue énormément sur les sacrifices, avec la mort, sur ces faits et ces sentiments qui nous échappent et nous obligent à quelques actions - et pas toujours les bonnes d'un point de vue ou d'un autre.

Bref. C'est vraiment un roman puissant qui nous entraîne on ne sait où, et pour ma part ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre où je suis quasiment logée à la même enseigne que les perso. Et ça, je ne risque pas de m'en plaindre !



Enfin, un autre atout de ces lignes (que j'ai vite abordé quelques lignes plus haut), c'est que ce livre réunit à une histoire, l'Histoire de la Malaisie à cette époque ; et même si tout n'est pas vrai, par exemple sur la Chine, j'ai apprécié découvrir la seconde Guerre mondiale de ce côté-ci du globe. Ça change des mêmes histoires que l'on raconte ici, et que d'ailleurs je ne lis plus car c'est toujours la même chose et que c'est chiant. Voilà, en plus de l'histoire, le contexte, bien que terrible, vaut le détour par ces pages car on apprend des choses et on ne peut pas se plaindre de ça.



En conclusion, je n'ai rien à dire de mauvais sur ce livre. Oui il est épais, oui ce n'est pas une lecture facile, oui c'est philosophique, oui c'est triste, mais c'est tellement bien raconté, dosé, profond et beau, que je ne peux que vous conseiller de lire ce livre. Pour tout ce qu'il raconte et nous apprend, on doit le lire.
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Le chant du héron au crépuscule



Malaisie, 1951.

La Seconde Guerre mondiale est finie depuis six ans lorsque Teoh Yun Ling se décide à quitter Kuala Lumpur pour rejoindre les montagnes qui s’élèvent au coeur du pays. C’est là que s’est retiré Nakamura Aritomo, l’ancien jardinier de l’empereur du Japon, l’homme qui pourra l’aider à honorer la promesse faite à sa soeur : créer le plus beau des jardins. Celui dans lequel elles se réfugiaient en pensée pour survivre dans le camp d'internement japonais où elles ont passé la guerre… et dont sa soeur n’est jamais revenue.

Tiraillée entre son serment et sa soif de vengeance, Teoh Yun Ling débute un apprentissage auprès de l’énigmatique Aritomo. Tandis que l’insurrection communiste fait rage dans le pays, des liens se nouent entre ces deux êtres, le maître et l’élève, que la vie aurait dû irrémédiablement séparer.

Roman de l’affrontement entre la barbarie et la civilisation, Le Chant du héron au crépuscule est une subtile quête identitaire portée par un style poétique d’une grande finesse







Lu en LC avec @ et @  ce roman me faisait envie ! La juge Teoh Yun Lin prend sa retraite et retourne en Malaisie dans une plantation de thé. La maladie qui la frappe fera d'elle une ombre, alors elle écrit ses souvenirs. Dans ce roman au décor détaillé, nous plongeons dans une partie de l'histoire de la Malaisie. Par ses souvenirs, Teoh Yun Lin nous raconte le camp japonais, les traumatismes qui en ressortent et la perte de sa sœur à qui elle a promis un jardin en sa mémoire. Dans un mélange de culpabilité du survivant, d'amour et de souvenir, elle doit faire face à son envie de vengeance et se lie avec Aritomo, ancien jardinier de l'empereur.  Bien qu'à la fois dur, beau et poétique, Le chant du héron au crépuscule est un roman très bien construit retraçant deux périodes délicates. La plume de l'autrice est simple, légère et nous permet une belle immersion malgré la dureté et la violence. Je regrette cependant les longueurs parfois sans réel intérêt qui me faisaient décrocher à certains moments (cela reste mon avis personnel). Je salue par contre l'immersion dans cet apprentissage du jardin qui est splendide. Ce roman n'est pas un coup de cœur, mais une belle découverte.
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Le don de la pluie

1939 en Malaisie, à Penang. Philip a 16 ans et ne s’est jamais senti à sa place dans sa famille. En effet, il est né d’un deuxième mariage de son père anglais et d’une jeune chinoise. Métis, beaucoup plus jeune que ses deux frères et sa sœur aînée, il refuse de les accompagner en Angleterre qu’il ne considère pas comme sa patrie. C’est alors qu’il rencontre Endo-san, un japonais qui a loué l’île voisine où le jeune homme allait souvent. Une forte amitié commence à lier les deux hommes. Endo-san lui apprend l’aïkijitsu (les prémices de l’aïkido) tandis que Philip lui montre la beauté de sa région natale.



J’avais adoré le précédent roman de l’auteur Le Jardin des brumes du soir, qui se passait également en Malaisie, parlait déjà de la guerre, d’une amitié contrariée par des rivalités politiques et d’art. Ici, on retrouve les mêmes éléments. Philip est à moitié anglais, à moitié chinois, a toujours vécu en Malaisie, connaît tous ces dialectes et va se lier d’amitié avec un japonais dont le peuple va rapidement devenir l’ennemi du sien. De nombreuses choses dans le roman se rapporte à l’aïkido en tant que philosophie, que se soit dans la manière de trouver sa place dans le monde, ou d’agir. L’amitié est très forte, très palpable et dans la première partie du roman, on est totalement entraîné au fin fond de la Malaisie, baignée dans la philosophie et la poésie qui caractérise à la fois les peuples qui y vivent, mais également les arts martiaux.



Les réflexions de ce roman sont donc profondes et magnifiquement bien écrites.



J’ai trouvé néanmoins que ce roman accusait un petit coup de mou à la fin de la première moitié, dans le début de la guerre. On perd l’innocence de l’enfance, mais on est pas encore totalement dans l’âge adulte. De même le passage où Philip (qui déjà raconte son adolescence à Michiko venue le voir) rencontre son grand-père qui lui raconte sa conversation avec un autre homme à qui il raconte encore une histoire, nous plongeait un peu trop dans une mise en abîme qui, si elle intéressante, ralenti et alourdi un peu le récit.



Quant à la fin, le roman reprend de l’ampleur et finit en beauté.



Même si j’ai trouvé que la guerre était plus présente que dans le premier livre, et peut-être un peu trop, j’ai trouvé intéressant la prise de parti de l’auteur.



J’ai peut-être un peu moins aimé ce second roman, à cause de quelques lourdeurs par moment, mais dans l’ensemble, j’ai passé un agréable moment, totalement dépaysant de par le paysage malaisien, et absolument passionnant concernant l’amitié mêlée d’arts martiaux qui unit Philip à Endo-san.



Un très beau roman que je vous recommande vivement !
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Le chant du héron au crépuscule

Une nouvelle belle découverte des éditions Charleston.



Ce roman nous entraîne en Malaisie, dans l’après Seconde Guerre Mondiale. Le point de vue sur la guerre est ici différent de celui qu’on a l’habitude de lire puisqu’il traite du conflit entre la Malaisie et le Japon. Bien que les événements se soient déroulés plusieurs années en amont, ils ont profondément marqué l’héroïne du roman, Teoh, et c’est toute sa vie qui s’en est trouvée chamboulée.

Dans le présent, c'est la guerre civile menant à l’indépendance du pays qui va rythmer l’histoire, même dans ces montagnes reculées.



Au-delà du contexte historique omniprésent, le roman est surtout empreint d’une très grande poésie. L’art du jardin à la Japonaise apparaît quasiment comme un personnage à part entière et va permettre à la narratrice de se réconcilier à la fois avec la vie, mais aussi avec le pays ennemi qu’est le Japon, par la personne d’Arimoto, son maître.



L’écriture est sincère, douce, et terriblement belle. On ressent avec force les tourments intérieurs qui habitent Teoh, et on ne peut que souffrir avec elle lorsqu’elle se plonge dans ses horribles souvenirs. Les éléments naturels y ont aussi une part prépondérante, que ce soit dans ses randonnées en montagne ou dans le jardin d’Arimoto.



Le seul bémol qui m’a empêché d’apprécier totalement ma lecture est une certaine confusion dans la description des événements historiques. Je ne connaissais pas le contexte avec de débuter ma lecture et il m’a fallu faire quelques recherches pour ne pas être perdue.



J’ai malgré tout passé un très bon moment !


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Le jardin des brumes du soir

Yun Ling Teoh, juge à la Cour suprême en Malaisie, prend sa retraite après avoir instruit de nombreux procès visant des criminels de guerre. Au crépuscule de sa vie, elle se remémore le passé.

Elle est la seule survivante d’un camp de prisonnier tenu par l’armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Toute sa vie, elle portera le fardeau de son évasion, avec la culpabilité d’avoir laissé derrière elle des centaines de prisonniers.

Après la guerre, elle se donne comme objectif de créer le jardin japonais que sa sœur aurait aimé avoir. Pour y parvenir et malgré sa haine des Japonais, elle sollicite l’énigmatique Aritomo, ancien jardinier de l’empereur du Japon.

Yun Ling et Aritomo sont les deux protagonistes de ce superbe roman où le souvenir, le pardon, la résilience, les jardins et la domestication de la nature sont mes thèmes principaux. J’ai été transportée en Malaisie, au milieu de la forêt dans le calme du jardin de Yugiri, mais aussi dans les heures sombres de la guerre, de la décolonisation anglaise et de l’insurrection communiste précédant l’indépendance de la Malaisie.

Le roman se savoure, les descriptions de la nature sont belles et poétiques, l’atmosphère de Yuguri ne vous laissera pas indifférentes.

Auteur malais, écrivant en anglais (et traduits dans plusieurs langues), Tan Twan Eng a reçu pour ce roman le prix Man Asian du meilleur roman asiatique et le prix Walter Scott de la fiction historique.


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Le jardin des brumes du soir

La page de présentation sur Babelio à propos des livres de Tan Twan Eng est obsolète.

J'ai pu lire en français son second livre "Le Jardin des Brumes du Soir" paru en 2016.

Les deux Prix qui ont honorés ce roman ne sont pas usurpés: Prix Man Asian du meilleur roman asiatique et Prix Walter Scott de la fiction historique.

Cet ouvrage aux effluves poétiques nous entraîne chez la juge Yun Ling Teoh, à la retraite qui écrit ses mémoires avant qu'une maladie neurologique l'emporte.

Sa sœur est morte dans les camps de travaux forcés durant le seconde guerre mondiale. Pour rendre hommage à sa mémoire, elle désire réaliser un jardin japonais. Devenue apprentie auprès de Nakamuro celui-ci va lui confier sa disgrâce auprès de l'empereur Hirohito

.

Malgré la cruauté des Japonais et la guérilla communiste, j'ai ressenti une grande détresse paisible et en même temps de la colère chez Teoh.

Parfois le temps est suspendu par des retours en arrière enchâssés par des contes comme le magnifique conte des dix soleils.

Je ne peux que vous conseillez ce voyage exotique qui procure dépaysement avec une chute de toute beauté.

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Le jardin des brumes du soir

Debute à singapour pour lire un livre ressemblant au lieu de vacances



Ce livre est merveilleux et nous apprend tant de choses sur l'invasion japonaise de la Malaisie et ses camps de concentration mais surtout les jardins japonais : je suis impatiente de revisiter un jardin japonais et de le voir sous un autre œil
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Le chant du héron au crépuscule

Je pense que je suis passée à côté de cette lecture. J'avais vu de bons meme de très bons avis.

Pourtant, j'ai lu plusieurs livres de littérature asiatique (plutôt japonaise), mais là le rythme est trop mou pour moi : chapitres trop longs, de nombreuses descriptions et nombreux personnages, un manque de repère entre passé et présent en débutant un chapitre, de l'Histoire, de l'art (peinture, tatouage, jardinage) ...finalement trop d'éléments dans un seul et même roman et je me suis sentie perdue, je ne m'attachais pas aux protagonistes.

J'en attendais beaucoup, sans doute trop, car ce livre m'attirait. Je suis déçue et déçue de ne pas avoir apprécié ce roman.
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Le chant du héron au crépuscule

Remarquable, tant par l'écriture que le récit. Ce livre ne me quittera pas de sitôt.

La Malaisie, à peine sortie de la seconde guerre mondiale, connaît des insurrections menées par des forces communistes. Le pays est divisé en zones de protection, les autorités traquent l'ennemi intérieur, tandis qu'une femme, brisée par les soldats japonais. entame sa retraite en 1951. Elle revient sur les lieux d'un jardin créé par le jardinier de l'empereur Hiro Hito, en terre malaise.

Voyage dans l'histoire récente de la Malaisie, des communautés qui la peuple, voyage intérieur d'une femme, qui peine à pardonner.
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Le chant du héron au crépuscule

Je suis passée à côté de cette lecture bien que le roman ne soit pas mauvais.



Quelques années après la seconde guerre mondiale, Yun Ling souhaite rencontrer un jardinier renommé du nom de Aritomo pour créer un jardin en l'honneur de sa sœur. Il va alors lui apprendre tout ce qu'il faut pour qu'elle puisse y parvenir.



Le début a été compliqué, entre les personnages et leur nom dont on n'a pas l'habitude ici en France, les noms des villes à retenir, l'alternance d'époques qui n'est pas claire. En effet, aucune date n'est donnée hormis l'année 1951 et plusieurs aller-retour entre deux périodes sont réalisés. Difficile donc de rentrer dans ce roman facilement.



La plume de l'auteure est très belle et poétique. La description des paysages permet une immersion dans ce pays aux paysages majestueux. On apprend également beaucoup sur les jardins japonais.



Mais voilà, il y avait pour moi trop de descriptions ce qui donne un rythme lent à la lecture, j'ai trouvé ce roman trop contemplatif. Je m'attendais tout bonnement à autre chose, à un roman historique plus dynamique.



Pour les faits historiques, justement, l'alternance des époques qui me perdaient et les trop nombreuses descriptions m'ont empêcher de retenir ce pan de l'histoire de la Malaisie. J'ai comme une impression de n'avoir rien appris en refermant ce livre. Et c'est fort dommage.



J'ai aimé le dernier quart du livre, où toutes les pièces du puzzle se mettent en place et l'on comprend où l'auteur veut en venir. Malheureusement il y a 400 pages qui précèdent cette partie, ce qui m'a paru long.



Ceci reste mon avis, ce roman a eu de très beau retour et je n'ai aucun doute sur le fait qu'il plaira à d'autres.
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Le chant du héron au crépuscule

Il ne s'agit pas à proprement parler d'une critique mais, en lisant le résumé de ce livre, je m'aperçois qu'il s'agit, en format poche, du "Jardin des brumes du soir" et non d'un troisième livre. Je ne sais pas si je peux me permettre de le signaler. Meilleurs sentiments.
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Le don de la pluie

En Malaisie où, au début de 2nde Guerre Mondiale, diverses communautés cohabitent dans une paix précaire, un jeune sino-anglais rencontre un japonais d'âge mûr qui le fascine. Écrasés par les engrenages de la guerre qui, par essence, n'épargne personne, le jeune Philip et tous ceux qu'il aime seront contraints de faire des choix.

Posant avec justesse la question de la loyauté, à ceux que l'on aime, à ses idées et à son pays, en période de conflit, et décrivant avec un talent de peintre l'île de Penang, Tan Twan Eng nous fait vivre, dans une langue magnifique, la lutte de Philip pour rester fidèle à lui-même dans une Malaisie déchirée.
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Le don de la pluie

Superbe ! Poignant ! Bouleversant !

La Malaisie un peu avant puis sous l’occupation japonaise...

Et nous, qu’aurions-nous fait dans ces circonstances ?

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Le jardin des brumes du soir

Puissant coup de coeur pour ce roman contemplatif et historique qui m'a infusé et bouleversé.



Lors de l'occupation de la Malaisie par le Japon, Yun Ling a été internée dans un camp de travail dont elle est la seule survivante. Sa soeur y est morte, et elle s'est promis de lui réaliser un jardin japonais. Malgré ses traumatismes, elle devient l'apprentie d'un jardinier japonais qui vit dans la montagne au milieu de la jungle malaisienne.



Je ne sais pas vraiment comment rendre justice à ce livre en quelques lignes. J'ai l'impression d'y avoir vécu. Sa lenteur et ses échos, ses personnages si tangibles et profonds, son ambiance sensorielle et poétique, sa mélancolie... Je ne voulais plus quitter ce livre, alors je l'ai lu le plus lentement possible à la fin.
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Le chant du héron au crépuscule

J'ai un avis mitigé sur ce livre.

Je vous explique pourquoi :



Malaisie 1951, Yun Ling, quelques années après la fin de la guerre avec le Japon dont elle a été faite prisonnière, se rend dans les montagnes pour tenter de convaincre Nakamura Aritomo, ancien jardinier de l'Empereur, de créer un jardin pour sa sœur décédée.



Jusque là tout ce qu'il faut pour à priori me plaire, de l'historique, de l'Asie, pleins de choses à découvrir sur une guerre dont je ne connais rien, de la nature et des plantes.



Mais.



On alterne entre deux temporalités, ce qui ralentit encore plus le récit qui est déjà très lent au démarrage.



Les relations entre les personnages ne m'ont pas convaincues, elles évoluent sans que le lecteur ne saisisse vraiment ce qui a déclenché les changements.



Tout ce qui nous intéresse vraiment, ce qu'on est dans l'attente de découvrir pour mieux comprendre et s'attacher aux personnages survient dans le dernier quart du livre, ce qui est à mon sens dommage.



Et enfin il m'a été très difficile de détacher le vrai du faux à cause de la tournure de l'intrigue et c'est quelque chose que je n'aime pas en roman historique.



Pour autant la plume est belle, très poétique, elle nous fait voyager dans un pays qui a l'air sublime. Et on apprend énormément de choses sur des tas de sujets différents et intrigants. Il y a pleins de détails que j'ai adoré lire, et des recherches qui ont été entreprises pour en apprendre encore plus.



Donc je le recommande mais avec modération, pour les amateurs du genre ou pour les personnes qui veulent spécifiquement lire sur cette période/ce pays.

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Le chant du héron au crépuscule

Une chinoise de Malaisie au crépuscule de sa vie , cherche à rencontrer un japonais maître jardinier qui a jadis travaillé pour l'empereur. Elle a un projet, faire un jardin japonais pour honorer la mémoire de sa soeur morte en détention dans un camp de prisonniers lors de la guerre. Les premières rencontres sont difficiles car le poids de l'histoire reste dur à oublier, mais peu à peu les relations changent.

J'ai beaucoup aimé ce livre car il m'a fait découvrir l'histoire de la Malaisie mais aussi beaucoup d'autres choses sur l'histoire du Japon notamment. L'auteur écrit très bien avec beaucoup de sensibilité et de nuances.

Un très beau roman que je recommande vivement.
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Le jardin des brumes du soir

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, à la fois pour son côté historique (39-45 vu du côté des Malaisiens et des Japonais), mais aussi culturel (on y évoque les estampes et les tatouages traditionnels), poétique (avec les descriptions du jardin, sa lente croissance) et enfin pour ses personnages énigmatiques et attachants.

A lire et à relire !
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