AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ted Hughes (47)


Anton Jarvis · Le renard de la pensée par Ted Hughes

Ce renard enflammé est apparu à Hughes dans un rêve mémorable dans lequel il est entré dans la chambre de Hughes sur deux pieds et a traversé son essai encore inachevé, laissant une empreinte de patte brûlante sur le papier avant de se tourner vers Hughes et de dire : « Vous nous tuez.

Le renard-pensée
J'imagine la forêt de cet instant de minuit :
Quelque chose d'autre est vivant
A côté de la solitude de l'horloge
Et de cette page blanche où bougent mes doigts.

Par la fenêtre je ne vois aucune étoile :
Quelque chose de plus proche
Quoique plus profond dans l'obscurité
Entre dans la solitude :

Froid, délicatement comme la neige noire
Le nez d'un renard touche brindille, feuille ;
Deux yeux servent un mouvement, qui maintenant
Et encore maintenant, et maintenant, et maintenant

Pose des empreintes soignées dans la neige
Entre les arbres, et avec méfiance une
Ombre boiteuse traîne par souche et dans le creux
D'un corps qui est audacieux à venir

À travers les clairières, un œil ,
Une verdeur qui s'épaissit,
Brillamment, avec concentration,
Venant à ses propres affaires

Jusqu'à ce que, avec une soudaine et forte puanteur de renard
Il pénètre dans le trou noir de la tête.
La fenêtre est toujours sans étoiles ; l'horloge tourne,
la page est imprimée.
Commenter  J’apprécie          00
Perchoir de faucon


Je suis assis en haut du bois, les yeux fermés.
Inaction, pas de rêve falsifié
Entre ma tête crochue et mes pieds crochus :
Ou dans le sommeil répéter des tueries parfaites et manger.

La commodité des grands arbres !
La flottabilité de l'air et le rayon du soleil
Me profitent;
Et le visage de la terre vers le haut pour mon inspection.

Mes pieds sont verrouillés sur l'écorce rugueuse.
Il a fallu toute la Création
Pour produire mon pied, chacune de mes plumes :
Maintenant je tiens la Création dans mon pied

Ou je m'envole et je fais tourner tout lentement -
Je tue où je veux parce que tout est à moi.
Il n'y a aucun sophisme dans mon corps :
Mes manières arrachent des têtes -

L'attribution de la mort.
Car le seul chemin de mon vol est direct
A travers les os des vivants.
Aucun argument n'affirme mon droit :

Le soleil est derrière moi.
Rien n'a changé depuis que j'ai commencé.
Mon œil n'a permis aucun changement.
Je vais garder les choses comme ça.
Commenter  J’apprécie          00
Une femme inconsciente

La Russie et l'Amérique se tournent autour ;
Les menaces poussent un acte qui était sans aucun doute
Une fusion du moule dans la mère,
Des pierres qui fondent autour de la racine.

Le vif de la terre a brûlé :
Le labeur de tous nos âges est une perte
Avec des feuilles et des insectes. Pourtant la pensée fuyante
(Ne pas être considérée comme ridicule)

Évite le noir qui annule le monde
De son ombre qui joue : il a appris
Qu'il n'y a pas de confiance (confiance à la chance)
Dates où le monde doit être brûlé ;

Que l'avenir n'est pas un changement calamiteux
Mais une simulation du présent,
Des histoires, des villes, des visages qu'aucune
méchanceté ou accident ne dérange beaucoup.

Et même si bombe contre bombe,
Bien que toute l'humanité tressaille et que rien ne dure -
La Terre disparue dans un éclair instantané -
Est-ce qu'une mort moindre est venue

Sur le lit d'hôpital blanc
Où l'une, engourdie au-delà de son dernier sens,
A fermé les yeux sur les preuves du monde
Et dans les oreillers a enfoncé sa tête.
Commenter  J’apprécie          00
[…]

Les sels marins,

Mes terres indigènes, m’ont préparé cortex et intestin

A accueillir de telles reliques.

Tel l’incinérateur, tel le soleil,

Telle l’araignée, j’ai eu un univers entier dans les mains.

Telle la fleur, je n’ai rien aimé.

[…]
Commenter  J’apprécie          00
St Botolph’s



extrait 2

  Et Chaucer
Aurait attiré l’attention sur la position, ce jour même,
Du Soleil en Poissons, en conjonction avec ton ascendant,
En opposition précise avec mon Neptune,
Et fixé dans ma Maison Dix,
Celle de la fortune, bonne ou mauvaise.
Notre Chaucer, je crois, aurait soupiré.
Il nous aurait convaincus, d’un triste hochement de tête,
Ce jour où le système solaire nous a mariés
Que nous le sachions ou non.
                        Falcon Yard :
Une petite amie comme une arbalète chargée. Les ondes sonores
Jouées, torturées, par le groupe de jazz Joe Lyde’s Park.
Le couloir
Comme le pont incliné du Titanic :
Un film muet, avec tout ce vacarme au-dessus. Soudain —
C’était une idée de Lucas — soudain, toi.
Première vision. Premier instantané, unique,
Irrévocable, fixé dans un flash.
Plus grande
Que jamais ensuite. Si mince, te balançant,



/ Traduction par Sylvie Doizelet
Commenter  J’apprécie          00
St Botolph’s



extrait 1

Notre revue n’était qu’un prélude
À la soirée, à la fête. J’avais prédit
Un coût désastreux : une certitude
Planétaire, selon le livre de Prospero.
Jupiter et la pleine lune en conjonction
Opposés à Vénus. D’après ce livre,
Un coût désastreux. Particulièrement pour moi.
Pour mon Soleil natal, une conjonction explosive.
Vénus, clouée en plein centre de mon ciel.
Pour un astrologue fataliste, ce n’est rien ou presque,
Un frôlement d’aile de chauve-souris, facile à exorciser.
Notre Chaucer serait resté chez lui, avec son Dante.
Il aurait cherché à localiser les planètes avec plus de précision,
Approfondi ses recherches. Quoi d’autre ? J’ai laissé
De plus sérieux astrologues s’inquiéter
De cette conjonction, mon Soleil et ta planète natale Mars.



/ Traduction par Sylvie Doizelet
Commenter  J’apprécie          00
Alimentation – Hivernage des bovins au crépuscule

Le vent est à l'intérieur de la colline.
Le bois est une lutte --- comme un bois
Luttant à travers un bois. Une panique
Tout juste tient hors --- chaque coup
INFRACTIONS le ciel murs et il semble, cette fois -ci ,
la mer tout l' air déversera à travers,
le tonnerre se saisiront en profondeur, les racines
auront - ils à sortir, tout lâche
Will devoir soulever et partir. Et les vaches, sombres morceaux de crépuscule
Attendent, comme des clous dans un toit de tôle.
Pour le moment crucial, en prenant la tension
Dans leur immobilité émouvante. Comme si leurs sabots
tenaient leur champ en place, tenaient la colline
à sa forme tremblante. Épaisseur nocturne Les oiseaux passent comme des éclairs elfes. Combattant les balles de foin de moi, les vaches
violets d' dans la tourmente, rendant
tout plus alarmant. Non identifiable, minuscule


bousculent et s'écrasent, comme des coques soufflées de leurs amarres
Et s'entassent à la jetée. Le vent
A pénétré dans leurs peaux de bison hivernal,
Leurs cloisons laineuses sauvages, leurs respirations féroces et joyeuses
Et la force téméraire de leurs cous.
Qu'est-ce qu'ils se soucient, leurs sabots
Sont jusqu'aux genoux dans un porage de terre ---
Le foin souffle des lambeaux lumineux de leurs mastications,
Une perte ardente, s'effritant sous le vent, Enlevé
par le bord proche
Où le monde devient eau
Tonnerre comme une inondation- rivière la nuit.
Ils grognent joyeusement, à moitié dissous
sur leur bord escarpé et précipité, alors que je patauge en arrière
Vers les phares.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Ted Hughes (64)Voir plus

Quiz Voir plus

L'aiguille creuse,après le mystère,les questions !

Qui est l'enquêteur principal de cette mission ?

Nestor Beautrelet
Nestor Baudrelait
Isidor Beautrelet
Castor Beaureflet

5 questions
165 lecteurs ont répondu
Thème : L'Aiguille creuse de Maurice LeblancCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..