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Citations de Théodore de Banville (161)


Théodore de Banville
Ballade pour une Guerrière de marbre

Toi qu’au beau temps appelé Renaissance
Un statuaire, habile ciseleur,
En ce château fit par réminiscence
Des anciens Grecs, vierge à la lèvre en fleur,
Vois le soleil qui baise ta pâleur.
Puisque son oeil amoureux te festoie,
Que devant lui ta chevelure ondoie!
Montre ton corps superbe au fier dessin,
Et, sous le vent caressant qui tournoie,
Souris, Guerrière, et fais voir ton beau sein.

Ah! la splendeur de ton adolescence
Et ton regard terrible et cajoleur
Éveilleront par leur seule puissance
Le geai folâtre et le merle siffleur
Et tout le gai renouveau querelleur.
Car, pour revivre, il suffit qu’on te voie!
Dans le feuillage adouci qui verdoie
Et de qui l’ombre emplit le clair bassin,
Que ta blancheur sous les rayons chatoie!
Souris, Guerrière, et fais voir ton beau sein.

Fais resplendir en leur magnificence,
Pour cet Avril ruisselant de chaleur,
Tes charmes nus, dont la sainte innocence
Fait oublier le crime et la douleur.
Malgré le doux printemps ensorceleur,
Notre âge affreux sous la tristesse ploie;
Cette Euménide a fait de lui sa proie,
Il est malade, il veut un médecin.
Ah! pour guérir le mal qui le foudroie,
Souris, Guerrière, et fais voir ton beau sein.

Reine, prodigue à l’astre qui flamboie
Ce sein aigu qui brilla devant Troie!
Quoi qu’en ait dit notre siècle malsain,
Rien ici-bas n’est divin, que la joie:
Souris, Guerrière, et fais voir ton beau sein.
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Théodore de Banville
Camille, quand la Nuit t’endort…

Camille, quand la Nuit t’endort sous ses grands voiles ;
Quand un rêve céleste emplit tes yeux d’étoiles ;
Quand tes regards, lassés des fatigues du jour,
Se reposent partout sur des routes fleuries
Dans le pays charmant des molles rêveries,
Camille, que vois-tu dans tes songes d’amour ?

Nous vois-tu, revenant par les noires allées,
Tous deux, donner des pleurs aux choses envolées
Que l’oubli dédaigneux couvre de flots dormants,
Ou dans le vieux manoir, au fond des parcs superbes,
Pousser de l’éperon parmi les hautes herbes
Les pas précipités de nos chevaux fumants ?

Dans les moires de l’eau dont l’azur étincelle,
Nous vois-tu laissant fuir une frêle nacelle
Sur le grand lac paisible et frémissant d’accords,
Où devant les grands bois et les coteaux de vignes,
Glisse amoureusement la blancheur des beaux cygnes,
Aux accents mariés des harpes et des cors ?

Moi, je vois rayonner tes yeux dans la nuit sombre,
Et je songe à ce jour où je sentis dans l’ombre,
Pour la première fois, de ton col renversé
Tombant à larges flots avec leur splendeur fière,
Tes cheveux d’or emplir mes deux mains de lumière,
Et ta lèvre de feu baiser mon front glacé.
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Théodore de Banville
La Chimère

Monstre Inspiration, dédaigneuse Chimère,
Je te tiens ! Folle ! En vain, tordant ta lèvre amère,
Et demi-souriante et pleine de courroux,
Tu déchires ma main dans tes beaux cheveux roux.
Non, tu ne fuiras pas. Tu peux battre des ailes ;
Tout ivre que je suis du feu de tes prunelles
Et du rose divin de ta chair, je te tiens,
Et mes yeux de faucon sont cloués sur les tiens !
C’est l’or de mes sourcils que leur azur reflète.
Lionne, je te dompte avec un bras d’athlète ;
Oiseau, je t’ai surpris dans ton vol effaré,
Je t’arrache à l’éther ! Femme, je te dirai
Des mots voluptueux et sonores, et même,
Sans plus m’inquiéter du seul ange qui m’aime,
Je saurai, pour ravir avec de longs effrois
Tes limpides regards céruléens, plus froids
Que le fer de la dague et de la pertuisane,
Te mordre en te baisant, comme une courtisane.
Que pleures-tu ? Le ciel immense, ton pays ?
Tes étoiles ? Mais non, je t’adore, obéis.
Vite, allons, couche-toi, sauvage, plus de guerres.
Reste là ! Tu vois bien que je ne tremble guères
De laisser ma raison dans le réseau vermeil
De tes tresses en feu de flamme et de soleil,
Et que ma fière main sur ta croupe se plante,
Et que je n’ai pas peur de ta griffe sanglante !
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BALLADE DES PENDUS


Sur ses larges bras étendus,
La forêt où s’éveille Flore,
A des chapelets de pendus
Que le matin caresse et dore.
Ce bois sombre, où le chêne arbore
Des grappes de fruits inouïs
Même chez le Turc et le More,
C’est le verger du roi Louis.

Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensers qu’on ignore,
Dans les tourbillons éperdus
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les, cieux éblouis,
Danser dans les feux de l’aurore.
C’est le verger du roi Louis.

Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore.
Tandis qu’aux cieux, d’azur tendus,
Où semble luire un météore,
La rosée en l’air s’évapore,
Un essaim d’oiseaux réjouis
Par-dessus leur tête picore.
C’est le verger du roi Louis.

Envoi

Prince, il est un bois que décore
Un tas de pendus, enfouis
Dans le doux feuillage sonore.
C’est le verger du roi Louis !
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SCULPTEUR, CHERCHE AVEC SOIN…


SCULPTEUR, cherche avec soin, en attendant l’extase,
Un marbre sans défaut pour en faire un beau vase ;
Cherche longtemps sa forme et n’y retrace pas
D’amours mystérieux ni de divins combats.
Pas d’Héraklès vainqueur du monstre de Némée,
Ni de Cypris naissant sur la mer embaumée ;
Pas de Titans vaincus dans leurs rébellions,
Ni de riant Bacchos attelant les lions
Avec un frein tressé de pampres et de vignes ;
Pas de Léda jouant dans la troupe des cygnes
Sous l’ombre des lauriers en fleurs, ni d’Artémis
Surprise au sein des eaux dans sa blancheur de lys.
Qu’autour du vase pur, trop beau pour la Bacchante,
La verveine mêlée à des feuilles d’acanthe
Fleurisse, et que plus bas des vierges lentement
S’avancent deux à deux, d’un pas sûr et charmant,
Les bras pendant le long de leurs tuniques droites
Et les cheveux tressés sur leurs têtes étroites.
Février 1846.

p.95
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ARIANE

Et Dionysos aux cheveux d’or épousa
la blonde Ariadnè, fille de Minos, et
il l’épousa dans la fleur de la jeunesse, et le
Kroniôn la mit à l’abri de la vieillesse et
la fit Immortelle.
Hesiode, Théogonie. —
Trad. Leconte de Lisle.


DANS Naxos, où les fleurs ouvrent leurs grands calices
Et que la douce mer baise avec des sanglots,
Dans l’île fortunée, enchantement des flots,
Le divin Iacchos apporte ses délices.

Entouré des lions, des panthères, des lices,
Le Dieu songe, les yeux voilés et demi-clos ;
Les Thyades au loin charment les verts îlots
Et de ses raisins noirs ornent leurs cheveux lisses.

Assise sur un tigre amené d’Orient,
Ariane triomphe, indolente, et riant
Aux lieux même où pleura son amour méprisée.

Elle va, nue et folle et les cheveux épars,
Et, songeant comme en rêve à son vainqueur Thésée,
Admire la douceur des fauves léopards.

p.225-226
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Théodore de Banville
Sa mère fut quarante ans belle.
Dans ses yeux la même étincelle
D’amour, d’esprit et de désir,
Quarante ans pour notre plaisir
Brilla d’une grâce nouvelle.

Le même éclat paraît en elle ;
C’est par cela qu’elle rappelle
Notre plus charmant souvenir,
Sa mère.

Elle a les traits d’une immortelle.
C’est Cypris dont la main attelle
A son chariot de saphir
Les colombes et le zéphyr ;
Aussi l’Enfant au dard l’appelle
Sa mère.
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Théodore de Banville
La Danseuse

Salomé, déjà près d’accomplir son dessein,
Sous ses riches paillons et ses robes fleuries
Songeait, l’oeil enchanté par les orfèvreries
Du riant coutelas vermeil et du bassin.

Sa chevelure éparse et tombant sur son sein,
La Danseuse au front brun, parmi ses rêveries,
Regardait le soleil mettre des pierreries
Dans les caprices d’or au fantasque dessin,

Mêlant la chrysoprase et son fauve incendie
Au saphir, où le ciel azuré s’irradie,
Et le sang des rubis aux pleurs du diamant,

Comme c’est votre joie, ô fragiles poupées!
Car vous avez toujours aimé naïvement
Les joujoux flamboyants et les têtes coupées.
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Théodore de Banville
Viens. Sur tes cheveux noirs jette un chapeau de paille.
Avant l’heure du bruit, l’heure où chacun travaille,
Allons voir le matin se lever sur les monts
Et cueillir par les prés les fleurs que nous aimons.
Sur les bords de la source aux moires assouplies,
Les nénufars dorés penchent des fleurs pâlies,
Il reste dans les champs et dans les grands vergers
Comme un écho lointain des chansons des bergers,
Et, secouant pour nous leurs ailes odorantes,
Les brises du matin, comme des soeurs errantes,
Jettent déjà vers toi, tandis que tu souris,
L’odeur du pêcher rose et des pommiers fleuris.
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Théodore de Banville
Elle était blanche comme un cygne
Et parfaitement nue, et puis
Sans aucune feuille de vigne,
Car elle sortait de son puits.

Moi, je pris le blanc et le rouge
Et sur son visage et son flanc,
Sans souci du zéphyr qui bouge,
Fier, je mis du rouge et du blanc.

Avec ces couleurs de théâtre,
Que sans remords nous étalons,
Je maquillai son corps folâtre
De la nuque jusqu’aux talons.

Et je disais: Le Beau respire
Chez l’auteur suave et mesquin;
Aussi doit-on, fuyant Shakspere,
Aimer éperdûment Berquin!

Épris de la gloire et du lucre,
Il serait bon qu’on les briguât
Avec une Revue en sucre
Et des romanciers en nougat!

Pas de choses éblouissantes!
Foin de la Rose au coeur vermeil!
Surtout craignez les indécentes
Éclaboussures de soleil!

On peut célébrer le Hanôvre,
Ou Londres, avec Tom et Bob;
Mais que la rime soit très pauvre!
Oh! beaucoup plus pauvre que Job!

Certes, le vrai morceau de prince
Qu’il faut louanger en un lai,
C’est une demoiselle, mince
Comme un svelte manche à balai.

Le style très sobre, sans honte
Avec la vertu correspond:
Ce sont les vrais lions de fonte
Qui rugissent au bout du pont! –

Ainsi je parlais, magnanime,
Tâchant, dans ma péroraison,
D’agenouiller la nymphe Rime
Sous le dur fouet de la Raison.

Et toujours, avec politesse,
Éteignant la pourpre du sang,
Parmi les lys de la déesse
Je mettais du rouge et du blanc.

Et comme, en cette ardente fièvre,
Sur le rouge, sans l’effacer,
Je passais la patte de lièvre,
Un critique vint à passer.

Alors, tout à coup faisant halte,
Oubliant sa rédaction,
Il admira, droit sur l’asphalte,
Mes discours et mon action.

Que vois-je? Quel est ce prodige?
Dit-il avec sévérité.
Que faites-vous là? — Moi? lui dis-je;
Mais — je farde la Vérité!
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Théodore de Banville
Camille, en dénouant sur votre col de lait
Vos cheveux radieux plus beaux que ceux d’Hélène,
Égrenez tour à tour, ainsi qu’un chapelet,
Ces guirlandes de fleurs sur ces tapis de laine.

Tandis que la bouilloire, éveillée à demi,
Ronfle tout bas auprès du tison qui s’embrase,
Et que le feu charmant, tout à l’heure endormi,
Mélange l’améthyste avec la chrysoprase ;

Tandis qu’en murmurant, ces vins, célestes pleurs,
Tombent à flots pressés des cruches ruisselantes,
Et que ces chandeliers, semblables à des fleurs,
Mettent des rayons d’or dans les coupes sanglantes ;

Que les Dieux de vieux Saxe et les Nymphes d’airain
Semblent, en inclinant leur tête qui se penche,
Parmi les plâtres grecs au visage serein,
Se sourire de loin dans la lumière blanche ;

Les bras et les pieds nus, laissez votre beau corps
Dont le peignoir trahit la courbe aérienne,
Sur ce lit de damas étaler ses accords,
Ainsi qu’un dieu foulant la pourpre tyrienne.

Que votre bouche en fleur se mette à l’unisson
Du vin tiède et fumant, de la flamme azurée
Et de l’eau qui s’épuise à chanter sa chanson,
Et dites-nous des vers d’une voix mesurée.

Car il faut assouplir nos rhythmes étrangers
Aux cothurnes étroits de la Grèce natale,
Pour attacher aux pas de l’Ode aux pieds légers
Le nombre harmonieux d’une lyre idéale.

Il faut à l’hexamètre, ainsi qu’aux purs arceaux
Des églises du Nord et des palais arabes,
Le calme, pour pouvoir dérouler les anneaux
Saints et mystérieux de ses douze syllabes !
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Théodore de Banville
Il est un triste lac à l’eau tranquille et noire
Dont jamais le soleil ne vient broder la moire,
Et dont tous les oiseaux évitent les abords.
Un chêne vigoureux a grandi sur ses bords,
Et, courbé par le Temps jusqu’aux ondes, étale
Sur la cime des flots sa masse horizontale.
Son feuillage muet se tait malgré le vent ;
Le nymphaea, l’iris, le nénufar mouvant,
Le bleu myosotis et la pervenche sombre
Penchent étiolés, ou meurent sous cette ombre.
Ainsi, quand sur le coeur, dans sa jeune saison,
Amour ! tu fais tomber ta large frondaison
Et tes rameaux géants dont le fardeau l’accable,
Tout s’étiole et meurt sous ton ombre implacable.
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Théodore de Banville
LE THÉ

Miss Ellen, versez-moi le Thé

Dans la belle tasse chinoise,

Où des poissons d'or cherchent noise

Au monstre rose épouvanté.



J'aime la folle cruauté

Des chimères qu'on apprivoise :

Miss Ellen, versez-moi le Thé

Dans la belle tasse chinoise.



Là, sous un ciel rouge irrité,

Une dame fière et sournoise

Montre en ses longs yeux de turquoise

L'extase et la naïveté :

Miss Ellen, versez-moi le Thé.
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Théodore de Banville
CHANSON DE BATEAU

Le canal endort ses flots,
Ses échos,
Et le zéphyr nous verse
Des parfums purs et doux.
Le flot nous berce,
Endormons-nous !

Les voix emplissent les airs
De concerts,
Et le vent les disperse
Avec nos baisers fous.
Le flot nous berce,
Endormons-nous !

En vain ton époux caduc,
Comte ou duc,
Se jette à la traverse
De nos gais rendez-vous.
Le flot nous berce,
Endormons-nous !

Ah ! que les cieux étoilés
Soient voilés, Tandis que je renverse
Ton front sur mes genoux !
Le flot nous berce,
Endormons-nous !

Qu'importe si, dans la nuit
Qui s'enfuit,
L'orage bouleverse
Les éléments jaloux !
Le flot nous berce,
Endormons-nous !
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Une tête merveilleusement charmante, la peau d’une pâleur chaude et couleur d’ambre, les sourcils droits et soyeux. L’œil enflammé, noyé, à la fois humide et brûlant, perdu dans la rêverie n’y voit pas mais est délicieux à voir. La bouche, voluptueuse, songeuse, empourprée de sang, la barbe à la fois douce et enfantine, l’abondante chevelure brune, l’oreille petite et délicate concourent à un ensemble fièrement viril malgré la grâce féminine. Avec ce physique invraisemblable, Alphonse Daudet avait le droit d’être un imbécile ; au lieu de cela, il est le plus délicat et le plus sensitif de nos poètes.

(à propos d'Alphonse Daudet)
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Elle fit une tragédie, elle en fit deux, elle allait en faire d'autres ; nous allions la perdre à la fois cette verve, cet esprit, ces vives historiettes, ces anecdotes sorties de la meilleure veine française, tout ce qui faisait la grâce, le charme, la séduction irrésistible de cette poétesse extra-parisienne, et tout cela allait se noyer dans le vague océan des alexandrins récités par des acteurs affublés de barbes coupant la joue en deux, et tenues par des crochets qui reposent sur les oreilles.
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Mais bien plus, le Chat veut que sa robe soit pure, lustrée, nette de toute souillure [...] Sous ce rapport, le moindre Chat surpasse de beaucoup les belles, les reines, les Medicis de la cour de Valois et de tout le 16e siècle, qui se bornaient à se parfumer sans s'inquiéter du reste.
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Théodore de Banville
Sculpteur, cherche avec soin, en attendant l'extase,
Un marbre sans défaut pour en faire un beau vase ;
Cherche longtemps sa forme et n'y retrace pas
D'amours mystérieux ni de divins combats.
Pas d'Héraklès vainqueur du monstre de Némée,
Ni de Cypris naissant sur la mer embaumée ;
Pas de Titans vaincus dans leurs rébellions,
Ni de riant Bacchos attelant les lions
Avec un frein tressé de pampres et de vignes ;
Pas de Léda jouant dans la troupe des cygnes
Sous l'ombre des lauriers en fleurs, ni d'Artémis
Surprise au sein des eaux dans sa blancheur de lys.
Qu'autour du vase pur, trop beau pour la Bacchante,
La verveine mêlée à des feuilles d'acanthe
Fleurisse, et que plus bas des vierges lentement
S'avancent deux à deux, d'un pas sûr et charmant,
Les bras pendant le long de leurs tuniques droites
Et les cheveux tressés sur leurs têtes étroites.
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Roi
Veux-tu un soldat ?
Loyse
Non, sire. Rester à la maison quand mon mari subirait les hasards et les dangers de la bataille ! Ne serait-ce pas endurer lâchement un supplice de toutes les minutes ?
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Nicole
Oui, sire, c'est ainsi que, sous le règne du feu roi, votre père, la demoiselle Godegrand épousa un pendu, que des écoliers avaient décroché par plaisanterie et mis dans la chambre de la vieille fille, pendant qu'elle était à vêpres.
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