Thierry Jigourel

Voir le tome I

Fin du Ve siècle, des conflits opposent les druides et les moines. Alors que le christianisme prend de l'ampleur, les druides sont voués à disparaître ce qui incite certains à transmettre leur savoir par écrit alors qu'elle était orale.

Des morts horribles et inexpliquées les amènent à s'allier pour trouver le ou les coupables.

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Une intro replace les faits dans son contexte historique et dans la civilisation celtique tout en mentionnant que les auteurs ont pris des libertés pour servir le graphisme et le récit.

Le graphisme est vraiment très beau.

Un premier tome où l'intrigue est mise en place et qui donne envie de découvrir la suite.

Histoire détaillée (trop?) de la succession de Nominoe avec l'accession au pouvoir de son fils Erispoé et de leurs héritiers.

C'est précis, fouillé mais à la limite de l'indigeste. Le dessin est parfois fouillis. Ce n'est pas toujours séduisant mais le propos reste intéressant. C'est plus un documentaire qu'un récit, donc parfois ardu. Bref difficile d'être objective et d'avoir un avis d'autant que je ne sais pas si l'histoire telle qu'elle nous est racontée est fiable ou pas.

Le tome précédent de ce thriller alto-médiéval, scénarisée par Jean-Luc Istin et Thierry Jigourel et mis en image par le canadien Jacques Lamontagne, avait non seulement trouvé l’équilibre parfait entre action, intrigue et histoire de la vieille Armorique, il avait également emmené le lecteur vers un sommet, à l’image des éléments qui se sont déchaînés autour d’Is la blanche.



Malheureusement, ce tome de transition, qui accumule les voyages en mer inintéressants, fait retomber le rythme de la série. En plus des déplacements inintéressants de nos héros, le sort de Taran, sensé tenir le lecteur en haleine, n’est pas aussi prenant que voulu étant donné que le destin du narrateur est connu d'avance.



Bref, malgré le petit chaperon rouge ( :) ) assez sympathique, que nos héros rencontrent au fond des bois, ainsi qu’un aspect historique qui demeure intéressant (qui nous permet de retrouver Merlin et Arthur), le lecteur n’a pas grand chose à ce mettre sous la dent au niveau du scénario.



Heureusement, au niveau graphisme, Jacques Lamontagne livre à nouveau des planches somptueuses, même si le scénario de ce quatrième tome ne lui permet pas de nous impressionner autant que lors du tome précédent.

J’ai comme l’impression que ce thriller alto-mediéval, scénarisée par Jean-Luc Istin et Thierry Jigourel et mis en image par le canadien Jacques Lamontagne, a finalement trouvé son rythme de croisière. Alors que les tomes précédents avaient tendance à délaisser l’intrigue basée sur une série de meurtres rituels incriminant l’ordre des druides, en privilégiant le contexte historique de cette époque où les anciennes croyances celtiques devaient faire place au christianisme, ce tome-ci trouve l’équilibre parfait entre action, intrigue et histoire de la vieille Armorique.



Niveau graphisme, Jacques Lamontagne livre à nouveau des planches somptueuses. Outre le côté alto-médiéval (certes légèrement informatisé) qu’il dépeint à merveille, c’est au niveau des décors qu’il excelle dans ce tome : La partie cachée de la merveilleuse cité d’Is est splendide, ainsi que la bibliothèque enfouie des druides ... et que dire des éléments qui se déchaînent autour d’Is la blanche : de toute beauté !

Suite de ce thriller alto-mediéval, scénarisée par Jean-Luc Istin et Thierry Jigourel, mis en image par le canadien Jacques Lamontagne, et faisant partie d’une collection Soleil Celtic qui se concentre sur les contes et légendes celtiques.



Suite au rebondissement à la fin du tome précédent, on s’attendait à une avancée plus rapide de cette intrigue basée sur une série de meurtres rituels incriminant l’ordre des druides. Si les événements qui suivent la ‘découverte’ des enfants n’ont pas l’effet escompté, ils contribuent cependant à accentuer le climat tendu qui règne en cette période tourmentée qui sonne le crépuscule des druides. Le flashback à l’approche de la merveilleuse cité d’Is et le mystère qui entoure l’énigmatique Dahud contribuent également à immerger le lecteur dans un contexte historique très crédible et très réussi.



Si le côté alto-médiévale annoncé par l’éditeur est présent, l’aspect thriller reste cependant un peu à la traîne. L’intrigue, déjà assez simpliste à la base, n’avance en effet pas beaucoup lors de ce deuxième volet et donne finalement l’impression de n’être qu’une excuse afin de pouvoir conter l’histoire de la vieille Armorique, à l’époque où les anciennes croyances celtiques doivent faire place au christianisme. Côté graphisme, cela reste par contre somptueux, avec quelques superbes doubles planches.

Un bon raccourci de ce qu'a pu faire Eric Tabarly. Une BD ne suffit pas à expliquer l'ensemble de la vie de ce personnage extraordinaire et cela mérite de completer cette première approche par la lecture d'un des nombreux livres forcément plus complet, par exemple «,A Eric», qu'a écrit sa femme.

Un livre magnifique, parlant de druides comment ne pas aimer?



On mélange enquete et légende et ça nous donne cette oeuvre fantastique j'ai hate de lire la suite

Tome 2 peut-être un brin plus sombre. Toujours la même ambiance, cette fois un peu plus mystique car ressuscitant les vieilles légendes bretonnes et la ville mythique d'Ys l'Engloutie. Ville toute neuve car construite en un an, avec les moyens du Moyen Âge. Et splendide avec ça. Peut-être la seule fausse note du tome.

Et puis, il y a les dernières pages, où on sent la sauce qui monte. Un peu plus d'aventure, d'ennemis (dont on cerne enfin mieux le visage), et bien sûr de magie... Pourtant, quelque chose me dit que la série peut encore s'améliorer. Espérons qu'elle tienne bon la barre.

Des sujets intéressants mais l'auteur aurait pu faire plus court. On se lasse par moment de développements sans fin !

Ce livre est difficile à critiquer car l’auteur dit s’appuyer sur les versions originales des légendes bretonnes (et même ne pas les retoucher !). Les textes datant d’une certaine époque, il n’est pas évident de les juger au vu de notre propre culture… Sept contes et légendes bretonnes sont rassemblées ici : La Submersion de la ville d'Is, L'Enfance de Merlin, Tristan et Iseult, Pipi Menou et les messagères de l'Autre Monde, Le Frère de lait, La Légende Mélar et Le Seigneur Nann et la fée.



J’ai toujours été attirée par les contes et légendes de Bretagne. Pourtant, les quelques livres que j’ai lus sur eux étaient retravaillés pour plaire au grand public – jamais je ne me suis risquée à lire une version plus fidèle ! C’est pourquoi j’ai été déstabilisée en lisant ce bouquin. Déjà, je ne connaissais que trois légendes sur les sept, et j’ai eu l’impression qu’il manquait des passages (notamment quand Tristan – étonnamment renommé Drustan – combat le dragon. On ne le sait qu’à postériori et on n’assiste pas au combat ! Très frustrant…). D’autres m'ont semblé avoir été rajoutés, car l’auteur s’est donné la peine de détailler le contexte de chaque histoire et les raisons de l’action. Par exemple, dans L’Enfance de Merlin, il explique pourquoi le seigneur qui veut construire une tour imprenable sur une colline est en fuite. Avec les détails. Je ne me rappelle pas les avoir trouvés dans une autre histoire – mais bon, mes autres lectures commencent à dater.



Chacune de ces histoires a un trait commun – au-delà de la magie, des beaux héros, des belles filles, je veux dire –, qui est l'opposition entre croyance bretonne et foi catholique. Le catholicisme est montré sous un jour répressif et restrictif : il est interdit de croire en la magie (expression même du Malin), il est obligatoire de se soumettre à la volonté du Vrai Dieu, et toute ville se doit d'avoir son église. Les anciennes croyances, elles, sont vues comme étant plutôt libératrices : elles ne culpabilisent pas les hommes (péché de chair, péché originel, etc.), elles favorisent la foi en un Autre Monde et, finalement, ne déforment pas la réalité. Car, pour les anciens Bretons, les fées, les korrigans, les morganezed existent bel et bien, et c'est se voiler la face que de nier leur existence. J'ai trouvé que cela diabolisait un peu les catholiques, mais c'est souvent le cas des conquis quand ils subissent la progression du conquérant.



La principale caractéristique de Merlin, Tristan, Is et autres contes brittoniques est son souffle épique : le surenchérissement est de mise, les Bretons deviennent une armée (mais étaient-ils assez nombreux ? Oo’), les jeunes filles sont toutes sorties du même moules (incroyablement belles, avec leurs cheveux d’or et de miel, leurs yeux pareils à l’océan, leurs peaux douces, leurs tailles fines et souples…), les jeunes hommes sont des héros… Les histoires sont très manichéennes – mais là, je m’égare, ce n’est pas du fait de l’auteur mais des légendes. On remarque bien les critères de beauté de l’époque qui se répètent (encore et encore) : la blondeur, la pâleur, les yeux bleus ou verts… La personne la plus laide des sept histoires est brune et je n’ai pas vu un seul roux ! Si c’était un texte purement contemporain, je ne me serais pas gênée pour dire que l’auteur manque d’imagination…



Cependant, malgré la fidélité du texte à l’origine de la légende, certains passages m’ont laissée sur ma faim – comme le moment où Iseult, à côté de Tristan-Drustan, demande à sa servante de chercher du vin. Juste après qu’elle ait fait sa demande, l’histoire donne ça : « Un échange furtif de deux regards de braise. Un sourire au coin des lèvres de la sorcière iroise. Des cheveux blonds tirés en arrière, touchant presque les flots. Un éclair de vin vermeil au fond d’une coupe d’argent. Des lèvres rouges comme le feu. Drustan, déjà, ne s’appartient plus. » Si on ne savait pas déjà que le vin n’était pas du vin, mais la potion d’amour qui les ferait tomber irrémédiablement amoureux, ce paragraphe serait vraiment obscur…

Il y a plusieurs passages de ce style. Par moment, l’auteur a tendance à faire des phrases courtes, voire nominales. Ce genre très moderne tranche avec l’origine ancienne des légendes qu’il raconte et fait perdre de la crédibilité à sa prétention de ne pas retoucher les textes. Moi, personnellement, j’ai eu du mal. Car à côté de ça, il emploie des mots bretons très anciens qui nécessitent une traduction (vous savez ce que c’est, vous, une ban-sidh ? Et le Tir na n’Og ?). Il y a une espèce de décalage qui m’a donc mise mal à l’aise. D’ailleurs, pourquoi avoir appelé Tristan « Drustan » ? Je n’ai pas vu d’explication à ce fait. Est-ce son vrai nom, qui a été déformé par les années ?

Autre chose : le dictionnaire des mots bretons est au début du livre. Comme il y a des mots à traduire sur presque toutes les pages, on est obligé d’y revenir souvent et c’est très agaçant. À mon sens, il aurait été mieux de mettre les définitions en pied de page, cela nous aurait évité de faire des allers-retours.



Chaque histoire est accompagnée d’un commentaire explicatif. Je n’étais pas assez intéressée pour tous les lire, mais j’en ai survolé la plupart, et je dois dire que ça s’avère assez pratique si on a un exposé à faire. Mais dans le cas contraire, je doute que les lecteurs prennent le temps de les lire – hum, comme moi…



Au final, c’est une lecture qui se finit très vite (quand on saute les commentaires) et qui a été décevante pour moi. Je ne pense pas que cela me marquera profondément. Le grand intérêt de ce livre, c’est qu’il permet de se rappeler des principales légendes bretonnes, d'en découvrir de nouvelles... Et aussi d’apprendre quelques vieux mots bretons – histoire de briller en société.

EXTRAIT : "Pas mal du tout, ce polar alto-médiéval (de haut moyen-âge) comme le qualifient ses auteurs. Un excellent cadre spatio-temporel, une bonne intrigue, je comprends mieux pourquoi PG a adhéré à cette histoire. On y apprend plein de choses, en plus, sur l’organisation spirituelle de cette époque, de cette région si particulière. Autant dire que nous avons là un récit très complet qui, s’il est mené ainsi sur la durée, peut s’avérer des plus passionnants."
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..

Voir le tome I

La Bretagne avec ses mythes, ses légendes, ses endroits cachés, ses histoires vraies.

Comment ne pas tomber sous son charme quand on y passe quelques jours, et comment ne pas vouloir y retourner après avoir lu ce guide, afin de la découvrir sous un nouvel angle.

La cité d'Is est engloutie après le vol de la lance de Lug. Accompagnés de quelques moines, Gwenc'hlan et Taran poursuivent leur enquête qui ne manque pas de dangers et de conflits notamment sur les croyances. Un joli graphisme et une lecture qui reste dynamique.

Plus de confrontations et de rencontres avec leurs ennemis, les deux protagonistes partent à la recherche du manuscrit. Sur leur route, des meurtres de moines veulent être imputés aux Saxons. Entre action, rebondissements et trahison, ce tome est dynamique.

Gwenc'hlan, accompagné de Taran et Budog, part pour la cité d'Is à la rencontre de Gwénolé.

L'enquête se poursuit un peu plus lentement dans un univers mystique, magique avec ce conflit permanent de croyance.

Le graphisme reste sur la lignée du 1er tome.

Les Bretons connaissent certainement cette ville, les Français sans doute aussi, mais alors moi, personnellement : ce fut une grande découverte ! Alors qu’on apprend assez vite l’importance archéologique et historique de Vitré, aux marches de Bretagne !



Thierry Jigourel s’est appuyé sur le personnage d’Arthur Le Moyne de la Borderie – en avant plan sur la couverture, tenant une plume par-dessus son livre – qui écrivit sur sa ville natale durant le siècle dernier. Un historien accompagné, par la magie d’une brèche dans l’espace-temps, de deux étudiantes de notre époque. Voilà qui change des concepts des précédentes « Villes en BD » sans pour autant perdre de son charme.



Ensemble, par le biais de moult dessinateurs et coloristes, ils vont remonter le temps jusqu’aux premières traces de civilisation dans cette région. Chaque période sera d’ailleurs entrecoupée d’illustrations et de documentations plus approfondies des sujets abordés pour faire de cet ouvrage : un véritable outil didactique.



Une ville riche d’un passé insoupçonné. Tantôt riche marchande de canevas, même outre atlantique, état tampon entre le duché de Bretagne et le reste de la France, scène de guerres, … autant d’anecdotes que de découvertes qu’on abordent avec aisance, même si le dessin n’est pas toujours aux goûts de chacun. Très classique dans l’ensemble, certains manquent de précision, d’autres un peu trop marqués dans les traits, mais non dénué d’intérêt, notamment dans les représentations architecturales et les diverses colorisations, homogènes de bout en bout de l'ouvrage, parfois mâtinée de teintes jaunies comme pour marquer le temps qui est passé sur cette ville.



Une ville à rajouter à la longue liste déjà présentées – ou à venir – par Petit à Petit, pour le plus grand bonheur des amateurs d’Histoire et les plus jeunes qui pourraient se lasser rapidement des manuels alors que de telles pépites éducatives existent.
Lien : https://sambabd.net/2023/02/..

Nous embarquons avec les éditions Elytis et la collection « Passeport pour… ». Une très belle collection illustrée et accompagnée de photos pour voyager depuis chez soi ou faire un cadeau original. Je me suis laissée tenter par un récit sur le Commandant Charcot et sa disparition en mer. Cet explorateur et scientifique m’a toujours subjuguée et rien qu’à l’évocation du Pourquoi pas ? mon esprit vagabonde déjà. En quelques pages nous découvrons ou redécouvrons la vie de ce grand homme, les photographies permettant une immersion totale, le style est très agréable et tout en apprenant nous transporte. Un petit passeport pour un grand voyage et un peu d’aventures sans quitter son chez soi.

Un bon récit historique sur la Bretagne, qui nous en apprend beaucoup sur ce pays et nous donne à voir quelques belles villes de la région, à travers les âges.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..