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Critiques de Thierry Smolderen (275)
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Une année sans Cthulhu

Dans l’ombre de Grands Anciens



A l’instar d’un Stranger Things, Une année sans Cthulhu surfe sur la nostalgie des années 80 avec un récit plein de charmes ténébreux mettant en scène une bande de rôlistes qui vont voir leur réalité et leurs univers imaginaires se mêler et s’emmêler de façon inextricable…



Porté par un dessin au graphisme léché et un découpage d’une grande précision, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse nous livrent un scénario pop coloré et inventif truffé de références où l’on voit comment une partie de JdR allait bouleverser la petite vie d’une petite bourgade de la banlieue toulousaine.



Les amateurs de L'été diabolik ou du Souvenirs de l'empire de l'atome (et ils sont nombreux !) apprécieront à sa juste valeur cet album créé par un duo d’auteurs iconoclastes et inventifs… Pour les autres, plongez sans attendre dans cette Année sans Cthulhu, album où fond et forme se rejoignent de façon particulièrement saisissante…
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Dans l'ombre du soleil - Intégrale

La Terre, une fois encore, est asséchée, stérile, chacun cherche à se préserver. Une épidemie a semble t'il eradiqué une bonne partie des humains.

3 amis Rael, Mantell et Alia, voleurs, sont enlevés sur un gigantesque vaisseau spatial pour fournir de main d'oeuvre aux maîtres du vaisseau. Ce vaisseau fait parti d'un lot de 3, qui n'ont plus de contact les uns avec les autres ; il est quasi en perdition faute d'une maintenance adéquate. Et en plus, ils cherchent désespérément un remède contre la maladie qui a décimé une grande partie de la Terre. Nos 3 héros après avoir lutté contre les dictateurs vont devoir trouvé des solutions pour maintenir en vie la population du PG3.

Pas mal de confusion dans l'histoire sur les 2ers tomes, on a du mal à connaitre les tenants et les aboutissants sur les raisons d'être des différents vaisseaux, les explications données dans le 1er tome sont un peu nébuleuses, donc du coup on a un peu le niveau d'infos de nos apprentis héros, on navigue un peu dans le brouillard. Cela s'eclaircit sur la fin et devient même trés intéressant avec une envolée vers les IA et les nouvelles technologies surtout que la BD date des années 80!

Bref c'est plutôt bien avec un beau dessin de Colin Wilson.

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L'été Diabolik

Bon scénario, jolies couleurs, bien dessinée. Une BD assez sympa, avec des mystères, des intrigues, des jolies filles, un soupçon de Guerre Froide, des références certainement mais que j'ai pas forcément, des questions... ce qui fait que justement, je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, et que je suis un peu sur ma faim. Une histoire prenante cependant.
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L'été Diabolik

« L’été diabolik » c’est une bande-dessinée thriller sur fond d’espionnage à la James Bond, un graphisme excellent, une ambiance Sixties prépondérante dans le découpage, les illustrations et les couleurs utilisées, une montée progressive du suspense, des interrogations multiples et un mystère qui reste entier jusqu’à la fin de l’histoire.
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L'été Diabolik

J'avais adoré Souvenirs de l'Empire de l'atome avec un récit plein d'imagination et le rendu graphique incroyable. Alors c'est avec plaisir que je me suis plongée dans le nouveau roman graphique d'espionnage de Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse. Leur style inégalable est toujours présent pour le plus grand plaisir du lecteur. L'histoire se déroule pendant deux périodes, avec d'une part  l'une dans les années 60 et l'autre de nos jours. Thierry Smolderen s'est inspiré de ces lectures jeunesses pour réaliser son scénario. D'ailleurs, il va nous parler de sa fascination pour Arsène Lupin, Fantômas, Tigris ou Mandrake. D'ailleurs, le titre "L'été Diabolik" est un petit clin d'oeil à la série italienne qui se nommait "Diabolik" crée en 1962 par les soeurs Angela et Luciana Giussani.



Le rendu avec les code graphique des années 60 réinventé est vraiment incroyable. C'est un vrai délice pour les yeux. Une grande maîtrise d'illustrator montre le talent incroyable d'Alexandre Clérisse. J'ai trouvé magnifique les couleurs éclatantes, le travail des ombres, les explosions de teintes, le corps voluptueux des femmes, les paysages rayonnants... Chaque page est vraiment un plaisir pour le regard. Il peut aller partout pour découvrir des détails qui accompagne cette histoire remplie de mystère et de secrets. 



Encore une réussite pour ce duo de choc qui savent mettre en déroute le lecteur. Un régal autant pour le regard que pour l'esprit. A quand la prochaine histoire? 
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L'été Diabolik

Je savais que cette BD avait gagné (entre autres) le Prix BD FNAC 2017 et j'avais lu un avis plus qu'enthousiaste de la part de Monsieur Le Prof à son sujet. Je me suis donc laissée tentée quand je l'ai trouvée à la médiathèque.



Le polar n'est pas vraiment ma tasse de thé et pourtant j'ai été complètement plongée dans cette histoire, en grande partie pour l'univers graphique incroyable de cette BD. Les auteurs ont parfaitement su retranscrire l'ambiance et les codes graphiques des années 60, période à laquelle se déroule le plus gros de l'histoire. Construite comme un flashback, elle revient sur l'été 1967 du héros et ses vacances qui vont marquer un tournant dans sa vie, au point d'hanter jusqu'à sa vie d'adulte, que l'on découvrira à la fin du tome.



Si vous suivez bien, on a donc plusieurs temps de narration : le passé d'Antoine, raconté par l'adulte qu'il est devenu, et sa recherche de la vérité, puis, des années plus tard, l'enquête qu'il menait et restait sans réponses qui va prendre un nouveau tournant.



Je n'en dis pas plus sur l'histoire, j'ajoute juste que le héros étant un adolescent, on retrouvera aussi dans cette BD des thèmes propres à cet âge comme l'amitié, la relation père-fils, les premières amours et expériences en tout en genre (présence de plusieurs scènes de sexe et de consommations illicites).



Mais que s'est-il bien passé durant cette année 67 ? ;)


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L'été Diabolik

Très bonne bande dessinée (ou roman graphique) que cet « Été diabolik » écrit par Thierry Smolderen et illustré par Alexandre Clérisse. Elle a d'ailleurs remporté plusieurs prix comme le prix de la BD FNAC ou celui du polar SNCF au festival d'Angoulême de 2017.



« L'été diabolik » se divise en deux partie. La première nous plonge en plein été 1967 dans un contexte de Guerre froide et d'espionnage. Et c'est bien d'espionnage qu'il s'agit ici. le scénariste joue à brouiller les pistes et si, à travers le témoignage du narrateur, on se doute rapidement des double-jeux des personnages et de l'étrangeté de certaines situations, l'auteur prend un malin plaisir à brouiller les cartes et rôles. Il en résulte une atmosphère de mystère et de tension qui plane tout le long de cette première partie. Celle-ci se dissipe avec les révélations apportées dans la seconde moitié dont l'action se déroule vingt après les faits. Sans les qualifier de décevantes, les réponses sont finalement assez simples et provoquent une baisse d'intensité et de rythme dans notre lecture.



Les dessins sont, quant à eux, tout simplement sublimes. le style graphique de Clérisse reprend celui des années 60 tout comme les couleurs, flashy, proche du pop art, et qui rappelle les dessins que l'on pouvait voir dans les magazines pulp de cet époque. Thierry Smolderen qualifie lui-même le travail de son comparse de « psychédélisme rococo » ; une description qui colle à merveille à ce visuel.



En bref, une bonne surprise tant au niveau du scénario que du dessin qui saura satisfaire les amateurs de polars comme les amateurs exigeants de bandes dessinées. Je la conseille.
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L'été Diabolik

L’été d’Antoine devait être tranquille. Routinier. Sa mère et sa sœur en voyage en Irlande, il se retrouve en tête à tête avec son père. Ce dernier, un ingénieur qui travaille dans une usine fabriquant des turbines, est un homme très investi dans son travail. Souvent absent, il parvient pourtant à se libérer un peu de temps pour assister au tournoi de tennis que son fils remporte haut la main.



Pourtant, un incident émaille la cérémonie de la remise de prix. Le père de l’autre finaliste le prend à parti. Un mauvais perdant, c’est ce que tout le monde conclu. Puis, il y a cette rencontre fortuite le soir-même lorsque, installé à la table d’un prestigieux restaurant local, le père d’Antoine est interpellé par un homme qu’il a croisé lors d’un déplacement professionnel. Puis il y eu cette course poursuite dangereuse en pleine nuit sur les routes sinueuses de la côte. Il y eu la rencontre avec juan, cette fille mystérieuse et si attirante.



Non décidément, cet été 1967 ne ressemblait à aucun autre été. Antoine avait 15 ans. Les événements étranges qui se sont succédés en très peu de temps et qui se sont soldés par la disparition de son père, Antoine ne les a toujours pas digérés au point que 20 ans plus tard, Antoine en ait fait un livre, comme une catharsis… comme une vaine tentative de reconstituer le puzzle de ces quelques jours qui ont fait de sa vie un chaos.







Double-sens, double personnalité, double jeu… les reflets que le miroir de la vie nous renvoient sont parfois trompeurs. A tel point qu’il est nécessaire de prendre le temps de s’arrêter pour les examiner à la loupe. Voir les incohérences, les comprendre ou les gommer. Raisonner. S’apaiser.

Double jeu comme cet effet qui nous prend dès qu’on ouvre l’album. Le livre nous force à ouvrir le livre d’un autre, la fiction s’empare du récit. « Antoine Lafargue », son nom s’étale sur cette couverture épurée où apparaît la mention « récit » et indique un nom d’éditeur « Editions Clairville »… Clairville… du nom de cette localité où se déroule l’intrigue de « L’Eté Diabolik », mais ça, on ne le comprend qu’ensuite.



Double personnalité, du moins c’est la question que l’on se pose à force de voir le narrateur empiler les incohérences dans le comportement de son père. Et cet adolescent avec lequel Antoine commence à lier amitié ne semble pas si sincère qu’il en a l’air. En fait, dans ce microcosme, chacun semble tirer des ficelles qu’Antoine n’est pas en mesure de comprendre. Thierry Smolderen jette son jeune héros dans la fosse aux lions. Il dresse le portrait d’un adolescent tranquille qui se retrouve confronté à des événements qui le dépassent, qui se contente de relever les fausses notes dans le comportement de son entourage et qui n’a de cesse de relativiser la situation… car nous savons tous que notre imagination peut être notre pire ennemie. Etape par étape, le scénariste électrise son scénario et nous met – lecteurs – sur le qui-vive. On cherche la petite bête, tendus, à l’affût de l’indice qui nous mettra sur la voie… et on se noie de la même manière que le narrateur. On se noie… mais dans une délicieuse intrigue qui nous aimante. On hésite face à ces faux-semblants qui n’en sont peut-être pas, on se raisonne à l’idée d’être trop suspicieux. Comme on se projette dans ce personnage ! C’est diabolique.



Il faut dire que Thierry Smolderen met le paquet pour semer le trouble. Il est question d’espionnage industriel, de sentiments, de dépucelage, d’absence, de mort, d’étranges coïncidences et de références nombreuses à d’autres littératures. Car ce personnage masqué s’inspire en premier lieu des fumetti des sœurs Angela et Luciana Giussani. Mais la figure du justicier masqué nous renvoie à tant d’autres, à commencer par Fantomas.

Les illustrations d’Alexandre Clérisse contribuent grandement à nous plonger dans cet univers sixties. Là aussi, les références abondent. Le dessinateur puise généreusement et respectueusement dans le Pop Art. David Hockney, Andy Warhol, James Rosenquist… de l’ambiance graphique où l’auteur pousse son trait jusque dans le moindre accessoire, de la pochette d’un vinyle de Procol Harum jusqu’à la « robe Mondrian » d’Yves Saint-Laurent.

Après « Souvenirs de l’Empire de l’atome », le duo d’auteurs formé par Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen nous scotche une fois de plus. Un must !
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Ghost Money, tome 3 : Mourir à Dubaï

Épisode de bruit et de fureur dans cette série : pendant qu'un groupe terroriste s'attaque à un grand hôtel de Dubaï, où a lieu une réunion de chefs d'Etat, Chamza goûte aux plaisirs de la chair avec Umar, l'émir des lumière. Le tout visionné, ou plutôt maté, par les services secrets qui lui ont implanté une puce dans l’œil, leur permettant de voir tout ce qu'elle voit. Tout à son bonheur, Chamza en oublie son amie Lindsey, prise au piège dans l'hôtel, mais qui, telle Bruce Willis dans Die Hard, parvient quand même à s'en sortir.

Smolderen rejoue son 11 septembre avec attaque terroriste, tours infernales, dictatures d'Asie centrale jouant double jeu, pro et anti occidental... Projeté dans un futur pas si lointain, ce démarquage n'est pas toujours très facile à suivre. Sauf dans cet épisode, où cela pétarade de partout, et où Chemza finit rapatriée dans son pays natal, son père se posant beaucoup de questions sur l'origine de son train de vie et sur sa paternité biologique.
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L'été Diabolik

On sent que les auteurs aiment cette période fin 50 début 60, où le monde vivait entre deux pôles bien séparés et aux ennemis facilement identifiables. C'était une époque où l'on croyait au futur. Les corps se libéraient, la technologie promettait monts et merveilles. On voyait la vie en technicolor. Les 160 planches de cet album, éclatantes de couleurs, de dynamisme, dont le graphique vintage revisité en sont le premier hommage. Elles illustrent à merveille une histoire, au départ teen movie puis virant au polar pour finir en mode espionnage. Tous les codes de l'époque y sont, (nous sommes dans la première partie en été 67) de l'Aston Martin sortie tout droit de James Bond, aux espions russes de la guerre froide en passant même par la robe Mondrian d'Yves Saint-Laurent ou l'évocation d'Andy Warhol. Au milieu des couleurs flashies que la culture pop commençait alors à adopter, l'histoire se déroule sans l'ombre d'un temps mort. De l'aventure, du suspens, des morts violentes, de l'érotisme, sont les ingrédients imparables de cette aventure, à laquelle s'ajoute une figure masquée rappelant les fumetti, petits fascicules de BD d'origine italienne, et donc ce dénommé Diabolik. Bien sûr, il ne faut pas être trop regardant sur les enchaînements des événements assez téléphonés et dont on peut aisément deviner la suite. Mais l'ensemble est, il faut bien le reconnaître, autant par le dessin que par l'histoire, une formidable évocation de cette époque, où tout pouvait être possible alors que tout semblait l'interdire.

Plus sur le blog
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Ghost Money, tome 5 : Le Black Cloud

D’une redoutable efficacité, ce dernier opus de Ghost money, véritable thriller de politique-anticipation, plonge le lecteur dans le maelstrom les luttes pour le contrôle de l’information numérique.
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Cette bd m'avait beaucoup surpris : son graphisme, la compréhension de l'intrigue ... J'ai été à deux doigts de le refermer ...et de ne jamais apprécier le talent de Smolderen et Clérisse : ce sont des personnages secondaires, les sbires de Zelbub qui ont ranimé mon intérêt !... Ou plutôt leur tenue : cette bd n'hésite à "emprunter" quelques éléments à des confrères !...

Ainsi les hommes de main "volants" du "savant fou" de service proviennent de "les grosses têtes" , le second épisode de la série "Babiole et Zou" créée par le prolifique Greg au début des années 60, contemporain de sa série "Rock Derby" : en combinaisons d'hommes-grenouilles, les casques sont munis d'une double enveloppe que l'on peut gonfler et ainsi "nager" dans les airs, flottant et dérivant à quelques dizaines de mètres maxi d'altitude, selon le vent favorable au-dessus d'enceintes militaires bien gardées, sous la couverture-radar , excellent matos d'espionnage !...

On évoque beaucoup le cas de Cordwainer Smith ( et ses "seigneurs de l'Instrumentalité " ) .... mais en ignorant que Zarth Arn est un personnage de Edmond Hamilton , apparu dans sa saga space-opera de 1947, " les rois des étoiles" !... Lui aussi est prince-scientifique vivant à 200.000 ans dans le futur, et avec une "résidence secondaire" sur Terre, devenue une petite "sous-préfecture" dans un empire qui s'étend à toute la galaxie !... Lui aussi communique à travers le Temps avec un de nos contemporains,( comme Paul ) , mais simple employé commercial, pas technicien au Pentagone !... Par contre, Paul utilise son bagage scientifique pour soutirer des schémas technologiques à son correspondant !... Le Zarth Arn d'Hamilton lui, ne livre rien : ils échangent même leurs esprits pour que chacun puisse découvrir la civilisation de l'autre !... Parasite comme Zorglub, Zelbub va réussir à fracturer l'esprit de Zarth Arn pour piller les réalisations de nos lointains descendants !... En vain ,, puisque comme il va le découvrir trop tard, il n'a pas volé les modes d'emploi : il dispose de plans de machines dont l'utilisation lui reste inconnue !...

La suite sera donc un immense bluff : faire croire à un cercle d'initiés qu'il a effectivement développé les nouvelles technologies et que son entreprise s'étend déjà dans le système solaire, sur plusieurs planètes !... Il espère ainsi qu'on lui accordera des crédits mirifiques pour continuer sur sa lancée!... Là, l'influence du scénario est plutôt celle du "le congrès de futurologie" de Stanislas Lem !... Grâce notamment à Zarth Arn (1) qui lui a conservé son amitié, Paul parvient à découvrir l'imposture et à prévenir ses amis !... En fin de roman , Zelbub se retrouve piégé par ses technologies volées et transféré dans le futur ,comme dans le tome 2 de la saga d'Hamilton ( "Retour aux étoiles" ) mais comme criminel en détention sur une planète terrifiante !...



(1) étrange prophétie d'Hamilton : on découvrira vers 1960 le rôle "mémoriel" de l'acide ribonucléique , dont l'acronyme est A.R.N. ( Arn ) !...

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Souvenirs de l'empire de l'atome

Hommage à la SF des 50’s, au trait délicieusement suranné et à la narration astucieusement alambiquée, cet album est une belle réussite, autant dans son fond que dans sa forme. Partant d’un fait divers/histoire vraie ce « Souvenirs » nous narre l’histoire de Paul, écrivain de SF qui a un contact télépathique avec un habitant du futur. Son cas, exposé au grand public par l’intermédiaire d’un article de son psychiatre, va intéresser le Pentagone qui va lui faire subir, à lui ainsi qu’à d’autres, des expériences hypnotiques aux retombées désastreuses. Alternant les passages dans le présent, le passé et le futur, le scénario de Thierry Smolderen fait preuve de trouvailles réjouissantes, superbement portées par le dessin et les couleurs d’Alexandre Clérisse qui nous offrent l’un des plus bel album de ce début d’année.

http://bobd.over-blog.com/
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Souvenirs de l'empire de l'atome

En voilà un bien bel OVNI ! Il est difficile de parler, de résumer cette bande dessinée tant elle est riche, variée, originale et inspirée.



C'est l'histoire de Paul, auteur de SF, qui depuis l'enfance est en contact télépathique avec un habitant de l'espace vivant dans le futur, un grand guerrier intergalactique. Le cas psychiatrique de Paul intéresse dans les hautes sphères du pouvoir, et si ses visions pouvaient permettre au gouvernement américain de concevoir les armes de demain ?



Se déroulant dans les années 50, les auteurs rendent hommage à tous les codes graphiques de l'époque, à l'essor du design, des beaux objets, où le futur s'écrit aujourd'hui. La guerre des étoiles est bien là, cachée, même s'il est peu question du bloc soviétique. Truffée de références à la science-fiction, à la bande dessinée (on peut y croiser Franquin), à la belgitude...



Une bande dessinée absolument formidable !
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L'été Diabolik

Après la grosse déception que fut le Une année sans Cthulhu je me suis décidé à tout de même lire cet opus qui semblait avoir fait bien plus l'unanimité. Et en effet, ça a parfaitement mieux marché que l'autre BD.



Le dessin est le même et je trouve qu'il colle bien à cette ambiance de l'été dans le sud, avec les couleurs qui flashent dans les yeux et les décors qui se fondent dans la lumière. On sent aussi que l'auteur se fait plaisir dans les représentations des personnages, accentuant des traits du visage pour leur donner une personnalité, comme ce héros à la coupe Beatles ou ce père tout en angle aigus.

L'histoire se découpe en deux parties, avec une première qui pose toute les bases de l'histoire et épaissit le mystère, tandis que la seconde révèle l'ensemble dans une fin à la Agatha Christie qui dévoile tout ce qui s'est passé dans l'ordre jusqu'à une dernière révélation que le personnage comprend par lui-même. Si j'étais plus tatillon, je dirais que cette toute dernière révélation est un peu prévisible, en tout cas je l'ai senti venir. Par contre le reste de l'histoire se tient parfaitement bien, alliant différentes trames narratives qui se rejoignent toutes dans un final où la révélation centrale se joue sur quelque chose qui a été posé là depuis le début.

Sans faire d'analyse trop poussée, je trouve qu'on est dans une bonne histoire de relations père-fils, explorée par plusieurs personnages. La question du mystère de qui sont nos parents, la violence de certains hommes envers les femmes, mais aussi l'espionnage en temps de guerre froide et l'adolescence. Cette dernière thématique est d'ailleurs abordée de façon plus crédible que dans l'autre BD que j'ai lu du duo, preuve que c'est bien le traitement et non leur talent que je remettais en question. Ici, c'est plus fin dans l'exécution et sans la dernière page qui semble proposer un happy end un peu trop facile (ou au moins le suggère) j'aurais dit qu'on est sur quelque chose d'assez crédible sur cette partie d'adolescence où tout semble difficile et possible à la fois.



La BD m'a beaucoup plus, elle contient en elle ce qu'il faut d'intérêt, de mystère et de pistes de réflexion pour que l'ensemble soit un plaisir à lire jusqu'au bout, servi par un dessin agréable et une histoire aux retournements plutôt bien trouvés. Franchement agréable, peut-être pas inoubliable ou indispensable, mais rudement conseillé !
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L'été Diabolik

Été 1967. Nous suivons Antoine, 15 ans, dans cette bd qui oscille entre le passage de l’adolescence à l’âge adulte et l’espionnage. Un cocktail détonnant s’il en est, original aussi bien au niveau de l’histoire que des illustrations.



Très chouette moment de lecture. Je ne m’attendais pas vraiment au côté espionnage mais c’est habilement amené. La construction en deux parties/époques amène un éclairage à tout ce mystère même si je n’ai pas eu toutes les réponses à mes questions. Les personnages sont intéressants, beaucoup sont très mystérieux, ça rajoute à l’ambiance, on se prend au jeu d’Antoine qui s’interroge et doute de tout le monde.



Encore épatée et charmée par le style d’Antoine Clérisse qui me ravie avec ses couleurs pop, parfois carrément psychédéliques et ses graphismes particuliers. On est en plein dans les années 70! J’ai particulièrement aimé les paysages de nuit avec des couleurs vives et tous les petits détails. La mise en page n’est pas classique non plus, j’adore!



Le petit + : 6 pages sur les journaux d’espionnage qu’on pouvait trouver en kiosque avec le graphisme des années 60/70.



C’est la deuxième bd illustrée par Antoine Clérisse que je découvre cette année, certainement pas la dernière!!

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Marshal Blueberry, tome 2 : Mission Sherman

"Mission Sherman" est la suite de "Sur ordre de Washington". Dans ce triptyque parallèle à la série initiale, Blueberry est nommé par le général Sherman marshal (shérif) de la ville de Heaven car c'est là-bas qu'est la tête d'un gigantesque trafic d'armes.

Après avoir échappé à un nouvel attentat perpétré par un Apache rebelle, Blueberry découvre la ville de Heaven, ses notables (le maire, le juge et le richissime Nelson Carmody), son principal lieu de débauches (le saloon garni de prostituées) et une personnalité intéressante (Tess Bonaventura) qui possède un ranch où d'anciennes prostituées repenties travaillent la terre.

Le lecteur, avant Blueberry, découvre également qui est à la tête du trafic d'armes, et surtout qu'il a décidé la mort du shérif...



J'ai trouvé le scénario, l'action, les rebondissements plus intéressants que lors du premier tome. Peut-être parce que Vance a dessiné une tête plus conforme à Blueberry en lui ayant coupé la barbe !

Et quel suspens final insoutenable... d'autant plus que je viens de m'apercevoir que je n'ai pas le troisième album... horreur !
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Cauchemars Ex Machina

Cette couv m’avait instantanément attiré… ambiance noire, glauque, type polar, une atmosphère graphique qui me parle d’emblée…



Et effectivement j’ai été très impressionné par le travail de Jorge Gonzalez, fantastique autour du noir, du gris, des personnages fantomatiques et des décors sublimes qui placent le récit à la fois dans une réalité historique (la 2ème guerre mondiale) mais aussi parfois dans un temps parallèle… C’est en tout cas ce que j’ai ressenti dans une histoire qui flirte entre polar d’espionnage et farce à tiroirs.



1991, Corneille Richelin est retrouvé mort dans son appartement fermé de l’intérieur une hache en pleine tête… Une énigme qui trouve sa source pendant la Seconde guerre mondiale où un complot est mis en place par le contre espionnage britannique pour atteindre un dignitaire nazi. Les méthodes utilisées par les agents anglais seront pour le moins surprenantes…



Au final un polar original, machiavélique et fantasque dans une incroyable atmosphère. J’ai été bien davantage convaincu par la forme que par le fond et je vais me plonger sans tarder dans les autres albums de Jorge Gonzalez.

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Souvenirs de l'empire de l'atome

Que peut donc bien être l'empire de l’atome ? Un simple rêve, un fantasme d'adolescent mal grandit ? Le délire d'un analyste surdoué ?

Ou l'émanation d'un futur inimaginable venu se confronter à la vie d'un homme dès son enfance ? La vision d'une réalité à venir apparaissant dans son esprit au travers du temps, tout comme les remous du temps seraient à l'origine de l'inspiration des auteurs de science fiction ?

C'est à cette question que s'attelle le scénario complexe, sans faille, de cet ouvrage. Le dessin, lui, nous fait voyager au travers de l'imagerie des années 50 avec un style remarquable. Au passage, on s'interroge nous-même sur l'influence des rêves sur notre réalité quotidienne, sur ce qu'ils peuvent créer de tangible dans nos vies. C'est brillant, à lire.
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Une année sans Cthulhu

Une étrange atmosphère émane de cette BD, qui prend appui sur un fait divers particulièrement horrible, à savoir un massacre inexpliqué dans un petit village français du Lot en 1982. Très vite cependant, l'œuvre s'écarte de cette histoire. Elle combine diverses références aux univers des années 80 de l'informatique, des jeux vidéos et des jeux de rôle, ainsi qu'à des œuvres plus contemporaines comme la série Stranger Things. Par ailleurs, jouant sur le graphisme psychadélique, elle nous propulse dans une constellation aux confins du réel, de la mythologie, du rêve ou de la folie... L'architecture du scénario est conforme à l'ambiance, c'est à dire foisonnante, et du coup, on se retrouve souvent perdu, sans bien comprendre qui sont les personnages, s'ils sont bien réels, dans quelle échelle de temps ils se meuvent et dans quel monde ils vivent. Tous ces mondes, réel, fictif, électronique, imaginaire ou mythologique, s'entre-pénètrent tout au long du récit donnant le sentiment, renforcé par l'

exubérance des couleurs, d'un voyage au pays de l'opium. Le tourni n'est pas totalement désagréable mais il est clair qu'il désoriente le lecteur, cherchant appui sur quelques piliers de la raison, pour ordonnancer toute cette matière colorée et lui donner du sens...

Un point intéressant : les auteurs semblent donner réalité à l'existence d'une incarnation du mal que diverses expériences peuvent exacerber y compris sous l'effet de la simple curiosité (notamment des jeux de rôles, des incantations, des maléfices...). L'enseignement semble être qu'il vaut mieux, par mesure de précaution et soucis de bonne santé mentale, éviter de titiller cette force invisible.

Au global, une impression mitigée : la virtuosité graphique et scénaristique, bien présente dans l'ouvrage, a fini par faire perdre le fil au lecteur, qui déconfi (mais toujours confiné), a relâché progressivement son attention.
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