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Critiques de Thierry Smolderen (275)
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Une bande dessinée de science-fiction atypique et fascinante.



Par le graphisme premièrement, en ligne directe des années 50 techno, tout en aplats, lignes et courbes, c’est magnifique et absolument réussi.



Ensuite l’histoire qui nous perd un peu, un peu trop complexe avec un schéma narratif alambiqué. C’est un peu mon gros zut ! Mais finalement, ce n’est pas si grave !



Et enfin, toutes les références SF, BD belge et comics, scientifiques et para scientifiques donnent à cet ovni sa touche « clin d’oeil averti » qui m’a beaucoup amusé.
Lien : https://www.noid.ch/souvenir..
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Marshal Blueberry, tome 2 : Mission Sherman

Envoyé par le général Sherman en mission, Blueberry va devenir le shérif de la petite ville de Heaven ... quartier général présumé de l'organisation qui détourne des armes militaires au profit des rebelles mexicains.



Mais Heaven est loin d'être un paradis et Blueberry se retrouve confronté à la violence, les réseaux de prostitution du lieu, jusqu'à ce que son ennemi Newman resurgisse.



Un très bon tome dont je lirai la suite avec plaisir.
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Ghost Money, tome 1 : La dame de Dubaï

Quête du "trésor de guerre" d'Al Qaida, plongée dans la violence du combat antiterroriste auprès de quelques mercenaires américains prêts à tout....

Et plus tard rencontre entre une jeune fille londonienne et une richissime jeune femme très seule, qui se lient d'amitié. Deux histoires qui se rejoignent à la fin de ce premier tome de la série...(va falloir que je trouve la suite).

Dessin très réussi, couleurs également, quoique sans vraiment d'originalité ; les personnages sont bien caractérisés, avec juste ce qu'il faut de dialogues et de textes :  on n'est pas obligé de revenir voir qui est qui dans les pages précédentes....

Trouvé dans un carton de livres à jeter, une bonne surprise !
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Cauchemars Ex Machina

1991, Corneille Richelin, écrivain oublié de tous, est retrouvé dans son appartement parisien, une hache plantée en plein front. Sa chambre fermée à double tour.

Cette scène d’ouverture, emblématique de bien des crimes en chambre close, nous ramène aux heures les plus sombres de la seconde guerre mondiale. En 1938, Paris, qui n’est plus tout à fait une fête, regorge de nazillons en puissance, d’écrivains en quête de gloire, de collaborateurs de la pire espèce et d’espions de tous les bords.

Alors que la guerre éclate en Europe, Corneille écrit des romans à suspense, couvé par un proche du pouvoir nazi. De l’autre côté de la Manche, d’autres romanciers à succès mettent leurs talents au service des services secrets anglais.

Entre fiction et réalité, entre manipulations et course poursuite vers la victoire, de la campagne anglaise aux Alpes françaises, les deux auteurs ont fabriqué une histoire au scénario aussi ébouriffant qu’à un parti pris esthétique de toute beauté. Un découpage resserré alterne avec des images pleine page. Des camaïeux de gris des cieux plombés par des avions de guerre et des cimes enneigées contrastent avec de rares éclats vert prairie ou jaune d’or. Cette maitrise technique renforce la dramaturgie du récit pour y apporter à la fois une densité et une tension insoutenables. Une pure merveille.



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Une année sans Cthulhu

Les auteurs se livrent à une mise en abyme, voire une double, sur base d'un fait divers et d'une partie de jeu de rôle. Pas n'importe quel JdR... L'Appel de Cthulhu. Le jeu qui vous fait perdre votre santé mentale à mesure que vous progressez dans la partie.



On part des années 80 et d'un fait divers comme en raffolaient les médias de l'époque. Des cimetières profanés... en général. Ici, ce seront des parties de JdR jouées à deux pas des caveaux. Puis les choses dérapent et on démarre dans le Mythe. Mélusine, fille de druide, soeur d'un désaxé en institution, relate sa découverte d'une cité engloutie dans le Moyen-Orient. On est pas loin de R'Lyeh. Et si...



Sur cette base les auteurs déroulent leur récit sur une trame gothique. On alterne entre réalité et fantastique. Quelle explication préférera le lecteur? Ajoutons qu'un protagoniste s'appelle Le Fanu... un de mes auteurs fétiches de nouvelles gothiques. Sans doute un des plus intéressants mais méconnu. Et la boucle est bouclée.



Reste le graphisme. Déroutant, criard pour certains. Fascinant et prenant pour d'autres. Personnellement, j'ai effectivement été rebuté au départ, mais les auteurs savent jouer de cette option graphique en utilisant les noirs et les contrastes, les mauves pour le glauque et le malsain. Cela a fini par me plaire. Chouette découverte.
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L'été Diabolik

L'été Diabolik de Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse est un roman graphique que j'ai emprunté à la bibliothèque.

Diabolik est un personnage qui fût crée en 1962 , par Angela et Luciana Giussani. Il a été adapté au cinéma. J'avoue que je ne connaissais pas du tout, j'ai donc découvert Diabolik ici :)

Pour Antoine, 15 ans, l'été 1967 sera celui de toutes les découvertes...

Un agent secret sorti de nulle part, un accident dramatique, une fille troublante et la disparition de son père, le tout en deux jours...

Il se souviendra de cet été toute vie, notamment 20 ans plus tard...

L'été Diabolik est un mélange de roman d'espionnage, roman policier et romance.

Ce roman graphique est vraiment très réussi. L'histoire est bien trouvée et bien ficelée. Nous allons de surprises en surprises.

J'ai beaucoup aimé les graphismes.

L'ensemble donne un roman graphique très abouti, qui se dévore. Je l'ai emprunté par hasard, et je suis ravie de la découverte, d'où le quatre étoiles :)

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Marshal Blueberry, tome 2 : Mission Sherman

La suite de Sur ordre de Washington.

Un Blueberry somptueux et hiératique, avec une vision sculptée dans le froid.

Vance nous offre sa vision graphique du célèbre lieutenant.

C'est à la foi différent et si familier!
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Marshal Blueberry, tome 2 : Mission Sherman

On retrouve le brave Blueberry dans une nouvelle mission où il doit mettre fin à un trafic d'armes. Le voilà marshal de la ville de Heaven et l'accueil n'est pas des plus chaleureux. La corruption transpire des notables mâles. L'idée qu'une femme puisse tenir une ferme avec d'anciennes prostitués repenties ne plaît pas du tout. Tess Bonaventura est une nana de caractère qui donne un peu de densité à ce conflit. Son visage ne nous paraît pas inconnu. William Vance va l'utiliser dans d'autres de ces séries par la suite. Elle va jouer un rôle pour l'arrestation du criminel que recherche le héros.



Comme c'est un triptyque, le tome du milieu pose juste quelques jalons. C'est un peu mou et sans vraiment de surprises. Ce qui change c'est que Blueberry se fait faire un joli costume et se rase. Il a la classe dorénavant. On apprécie les bagarres dans le saloon, les courses de chevaux, de la triche aux jeux de cartes... Le temps passe assez vite car tout est dans l'extrême et la violence. Pour faire plaisir au lecteur masculin, on a le droit bien entendu à des femmes totalement nues qui montrent leurs poitrines opulentes. La femme objet sexuel reste toujours un élément basique du western, malheureusement. Difficile d'avoir un autre rôle qu'épouse, maîtresse ou prostitué. Donc quand on sort du schéma classique, on marque bien la digression. On n'a pas le choix d'aller jusqu'au bout. Aura t'on le droit à un renversement de situation surprenant à la toute fin?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Une année sans Cthulhu

Il y a quelque chose de pourri dans le monde ludique



Parce que péchos en pleine partie de jdr dans un cimetière, une bande de copains se retrouve, promisjurésinonçavachier, à devoir commencer une nouvelle année scolaire sans jouer à L'Appel de Cthulhu.

Sauf que, l'étrange n'a pas besoin de d20 pour venir frapper à la porte et cette année ne sera pas aussi calme que (dés)espéré.



Magie, occulte, et étrange, pas besoin de tentacules pour faire vibrer pages et pentacles. Et si j'ai mis longtemps à ouvrir ce livre étant bof charmée par l'univers graphique, une fois le livre entamé, nom d'un Tron, les cases se sont lues bien vite.

Et si, pour moi, ce n'est pas la bd de l'année, je comprends pourquoi l'ouvrage a fait grand bruit.

Bien rythmé, découpé, le récit nous replonge dans les années 80 sans les couleurs orangemarronmoches et donne furieusement envie de sortir ses dés.

Ça tombe bien, je joue ce soir il paraît !
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Une année sans Cthulhu

2 ados adorent les jeux de rôles. Nous sommes dans les années 80 avec les prémices des premiers jeux vidéos et de l'informatique. Très vite une nouvelle venue, Mélusine, va apporter du fantastique à leurs histoires, mystérieuse, elle connait les mythologies du Moyen Orient. Un autre vieux copain, Dany, plus féru de langage informatique, parti il y a quelques années, va revenir faire parti de leur bande. Un massacre va avoir lieu, qui va éliminer la famille de Dany et celui ci va être le coupable tout désigné, mais est ce vraiment si simple?

Le graphisme à la fois anguleux et rond, avec des couleurs parfois flashy, est toujours surprenant et peut dérouter, mais il s'adapte à l'atmosphère sombre de cette histoire.

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L'été Diabolik

C'est la curiosité de la couverture qui m' a permis de découvrir cette bande dessinée. Les couleurs et arabesques psychédéliques sont surprenantes au début, mais correspondent bien à l'époque je dois dire et surtout on s'y habitue et j'ai même fini par apprécié ! L'intrigue est très bien menée, se scindant en deux parties, la première exposant les faits relatés par le jeune homme et la seconde le point de vue de son père, déroulant les clés de l'énigme. Une très belle découverte !
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L'été Diabolik

Bim bam, du suspens, une enquête à la James Bond, un graphisme détonnant... et puis du sexe, de l'érotisme, et du mystère, un brin de nostalgie. En veux-tu, en voilà, des couleurs acidulées, un rythme effréné, on en prend plein les yeux, ça décoiffe, ça dézingue, boum, stop, zoom avant, flash back et compagnie, on en a plein la vue de cette histoire qui s'étale sur toute une vie, ou presque, une vraie pépite, une histoire à cent à l'heure. C'est pop, c'est psychédélique, on en a pour son compte, et on n'en revient pas !



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L'été Diabolik

Je dois avouer que je suis restée de marbre en face de cette histoire.

Je n'ai pas aimé le découpage en deux parties avec des objectifs de narration bien distincts.

Je n'ai pas accroché non plus au graphisme. J'ai lu, de ci delà qu'il s'inspire du graphisme des années 60 : mais je suis trop jeune pour que cela soit ma madeleine, et pas assez férue de BD pour que sa titille ma culture sur le sujet.

Je ne peux pas non plus dire que j'ai détesté : c'était une lecture plaisante, sans plus.

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Vauvert et Selena, tome 1 : Le détective extr..

série dans la droite ligne

d x files ou des romans de

Maurice g dantec .ou la

police s efface derrière les

mystères du paranormal

sa donne une série bourré

d humour entre Selena et vauvert.Selena a besoin de vauvert pour ses enquêtes sauf que se dermier n ai pas d accord, alors elle est

obligé de l hypnotisé pour

qu'il est ses dons de médium





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Souvenirs de l'empire de l'atome

« (…) Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse se plongent avec délectation dans l’imagerie fluide et aérodynamique de la SF des années 50. Très loin des parodies nostalgiques habituelles, ce récit chatoyant prend cependant la période au sérieux, et s’intéresse aussi bien aux sources du Zorglub de Franquin qu’aux techniques de persuasion utilisées dans les milieux publicitaires et militaires. S’inspirant d’un cas psychologique réel (qui a défrayé la chronique au milieu des années 50), l’intrigue tient à la fois de l’énigme psychiatrique et du space opera. (…) Souvenirs de l’Empire de l’Atome joue autant sur ses images brillamment évocatrices que sur son scénario aux zigzags imprévus pour emporter le lecteur dans un autre monde –au cœur d’un Âge de l’Atome, qui tour à tour nous enchante et nous glace d’effroi » (synopsis éditeur).



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Mexique, 1964. Shangaï, 1926. Bruxelles, 1958. Empire de l’Atome, à près de 121000 années dans le futur.



Paul navigue entre passé, présent et un lointain futur. Morceaux de mémoire éparpillés dans le temps. Homme intelligent mais égaré qui tente de reconstituer la chronologie des événements, gérer ses angoisses et garder le lien télépathique qu’il a, depuis l’enfance, avec Zarth Arn, héros issu de la mémoire collective terrienne et grand combattant.



Le scénario de Thierry Smolderen est éparpillé entre différentes époques dont nous suivrons les intrigues, le tout formant un ensemble cohérent mais charge au lecteur d’en reconstituer l’unité. Je me suis attachée au personnage principal pourtant, je n’ai pas l’impression de l’avoir investi. J’ai aimé la perception qu’il a des choses, l’analyse qui fait des évènements auxquels il est associé de gré ou de force mais je n’ai ressenti aucune empathie pour sa détresse. Fou ou visionnaire, la question reste entière pour moi.



Le scénario d’une grande richesse est trop foisonnant à mon goût. Image symbolique d’une société utopique qui ressemble à s’en méprendre aux sociétés terriennes de l’Antiquité. Projection lointaine d’une espèce humaine qui sera, tôt ou tard, confrontée à l’obligation de s’exiler de sa planète natale pour tenter de survivre dans l’espace. Suppositions quant au fait que cette même espèce excellera un jour dans la maîtrise de la matière, dominera et s’adaptera aisément à un univers qui lui est pourtant hostile, colons de planète inconnue supposée exister quelque part dans un coin de l’univers… Si l’intrigue m’a captivée, son décor me laisse de marbre. Déjà vu, déjà visité à d’autres occasions, le voyage onirique n’a pas été à la hauteur de mes attentes.



Je reste ambivalente face à l’accueil que j’ai réservé à cet album. Satisfaite par la réflexion qu’il sous-tend, questionnant la présence éventuelle d’une analyse critique que l’auteur aurait également faite de la guerre froide, intéressée par le regard accusateur qu’il pose sur la société de consommation. Sa remarque est d’autant plus pertinente qu’il en revient aux prémices du merchandising.



Côté graphique, moins d’accroche malgré le travail de composition d’Alexandre Clérisse qui crée une ambiance intemporelle. On navigue de manière fluide entre des époques qui se matérialisent au travers de différentes teintes colorées. Le futur en revanche s’affranchit d’un noir et blanc doté d’assez peu de dégradés de gris… étrange choix. En revanche, le style de dessin retranscrit à merveille l’atmosphère des années 1950. Ce graphisme a également l’énorme avantage de nous permettre de matérialiser assez facilement les multiples références présentes dans le récit (comics, séries télévisées…). Les corps longilignes des personnages côtoient des courbes rectilignes ou arrondies utilisées tour à tour pour l’architecture, les objets de décoration intérieure, les vaisseaux du futur ou les automobiles d’hier… Un graphisme très racé auquel je n’ai malheureusement pas accroché.



(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Début des années 50, alors que l'Amérique invente la pin-up, un bruxellois est tiraillé sur le monde qui l'entoure. A le regarder pourtant, ce brave homme ressemble au mari modèle, aux petits soin pour sa femme et sa fille. Mais il n'en n'ai rien. Les apparences sont souvent trompeuses. Ce petit monsieur de prénom Paul, est écrivain de Science-Fiction et il souffre d'un étrange trouble de la personnalité : une relation télépathique avec le grand chef militaire Zarth Arn venu tout droit d'une épopée galactique proche d'un très très lointain futur. Et si c'était vrai...
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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Une année sans Cthulhu

Une bande dessinée détonante et atypique qui plonge le lecteur dans le milieu des Jeux de rôles, de l'univers de Lovecraaft, des années 80, de l'adolescence sur fond d'enquête et de mysticisme.

Le graphisme est vraiment super. Des aplats de couleurs franches et une ligne brisée découpent personnages et décors créant de très belles planches. C'est un vrai plaisir pour les yeux.

J'ai beaucoup aimé cette lecture même si je suis en partie passée à côté de certaines références des années 80 (bornes arcades, références informatiques...). Néanmoins, l'ambiance Pulp, mélange de pop culture et d'horreur m'a beaucoup plu.
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Ghost Money, tome 5 : Le Black Cloud

Chamza, renié par son père le président Azimatov, qui n'est pas vraiment son père, est sauvé par ceux qui vont enfin lui révéler d'où vient l'héritage de sa mère. Alors trésor d'Al-Qaïda ou fumisterie des services secrets américains? Lindsey, elle, va encore et toujours tenter d'aider son amie quitte à prendre de plus en plus de risques.



Avec ce cinquième tome va se donc se clôturer ce thriller politico-financier d'anticipation. Toutes les révélations attendues seront au rendez-vous. Alors bien sur, comme tout au long de la série, il faut s'accrocher un peu et rester concentrer. Les différentes intrigues politiques ne sont pas toujours simples à suivre et ont tendance à nous embrouiller les méninges.

Dans l'ensemble c'est une bande dessinée intelligente et rudement bien pensé autour du mystère du trésor d'Al-Qaïda le tout dans une ambiance futuriste malgré des questions qui elles sont d'actualités.



Le dessin est toujours élégants, épuré, jouant avec simplicité et efficacité sur les balances ombre/lumière de façon très intéressante.
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L'été Diabolik

Dès les premières pages, voire dès la couverture, on est frappé par les couleurs dont use Alexandre Clérisse. Vives, criardes parfois, peu courantes dans les bandes dessinées, elles collent à l'époque décrite, la fin des années 60. Même les paysages parfois subissent cet afflux de couleurs, collines roses ou rouges, champs violets... et tout cela donne une BD totalement atypique et formidable visuellement. Ajoutons à cela des cases de différentes tailles, formes, voire pas de cases, justes des dessins qui se suivent et vous comprendrez mon enthousiasme pour cet ouvrage franchement réjouissant.



Le scénario, maintenant : entre roman initiatique et roman d'espionnage disais-je au début de ma recension, c'est tout à fait cela, et les deux s’entremêlent, se joignent, s'imbriquent pour nous surprendre ou nous faire plaisir. Pari réussi. Construite en deux parties (la seconde expliquant les manques de la première), cette BD est une vraie découverte pour moi et un pur bonheur. Surpris, je l'ai été, tant mieux j'adore ça.



Pas long mon article, pas besoin, jetez-vous sur cette BD.
Lien : http://lyvres.fr
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Retour à zéro

Alors que cette collection consacré aux oeuvres de Stefan Wul avait plutôt bien commencé Niourk, Oms en série ou encore La peur géante, j'ai senti une véritable baisse de régime et voir une déception pour Piège sur Zarkass et Rayons pour Sidar. Cela se confirme avec ce titre. Retour à zéro est volontairement rétro dans un dessin pour créer un effet de style qui ressemble un peu à Souvenirs de l'empire de l'atome avec son côté Métropolis. Graphiquement, je dirai que c'est loin d'être beau et je reste poli.



L'histoire est à se tirer les cheveux. C'est dommage car il aurait fallu une adaptation plus futuriste et plus réaliste sur le mode d'une colonie qui se retourne contre la planète mère. C'était sans doute possible. L'adaptation est sans doute très fidèle au roman mais le résultat est une déception pour le lecteur que je suis.
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