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Citations de Thomas Clearlake (129)


Souvent, il avait eu l'immense d'être comme un énorme tronc d'arbre, bringuebalé dans le cours de son existence au gré du courant, heurté et meurtri par les impasses obscures où il avait échoué.
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La vie est faite d’une curieuse manière, c’est quand on est au plus bas que l’on s’aperçoit que l’amour est bien la seule véritable chose qui compte.
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La philosophie est une illusion du langage. Elle n’aboutit à aucune vraie réponse. Chaque question en entraîne une autre. De même, chaque réponse ne peut conduire qu’à une question supplémentaire. Le vrai philosophe est celui qui finit par abandonner la philosophie, car il a l’impression de tourner en rond dans un labyrinthe.
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La peur ne se trouvait pas ailleurs que dans sa tête.
Tout comme ce monstre hypothétique. Il n’existait peut-être pas du tout. Nulle part. Comme un père Noël inversé. Un père Noël qui était censé faire peur.
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Même si j’écris des histoires très noires, c’est dans les ténèbres que la lumière trouve sa source.
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L’existence peut se définir par un espace que nous traversons, et au temps que nous mettons pour le traverser. Mais encore faut-il savoir où nous nous trouvons, et vers quoi nous allons. Sans itinéraire, sans objectif, notre vie est perdue.
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« l’inspiration est comme une maîtresse perfide, cruelle. Un jour elle vous sourit et vous cajole, l’autre elle vous délaisse sans raison, et se volatilise ».
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[Ici, le tableau ne faisait que glorifier la mort, de la façon la plus brutale que l’on puisse concevoir. Il dévoilait avec une subtilité machiavélique les bacchanales sanglantes de son auteur. Ce n’était qu’un trou noir visuel qui happait le regard, l’oeil, puis la raison de l’observateur…]
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«Seule la peur subsistait. Impératrice glaciale qui avait conquis toutes les terres de son être»
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Personne n'est innocent, Gardner. Tout le monde participe au mal dans ce monde. Il y a ceux qui l'accomplissent et ceux qui ferment les yeux. Les seconds sont les pires.
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Le sommeil n'est pas quelque chose qui vient quand on l'appelle, comme un animal de compagnie. En fait, c'est une drôle de bête, extrêmement sauvage. Et il suffit qu'on se mette en quête de la débusquer pour qu'elle se rende insaisissable.
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Cette vie qui luttait sans trêve…
Parce que le corps, l’organisme ne réfléchissent pas, parce que la survie domine la raison.
Au-delà de toute peur. Elle ne recule devant rien.
Elle ne connaît aucune limite. 
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-Un prédateur organisé, qui a le souci du détail. Tu as noté la méticulosité avec laquelle il l'a attachée à cette chaise ? Cette corde noire, parfaitement ajustée, autour du ventre, des épaules... et des jambes, aussi. Il aurait pu s'en passer.
-Se passer de quoi ? demanda Margot dont les yeux se fermaient tout seuls.
-De lui lier les jambes.
-Exact. On sent une volonté de mise en scène.
-C'est presque... esthétique, souffla Denis.
-Esthétique, je ne sais pas, mais on peut dire qu'il a apporté un soin méticuleux à l'apparence de sa victime. Une œuvre... murmura Denis d'un air fasciné.
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-Il écrit que le tableau semble avoir été peint avec le sang de la victime ! Comment peut-il affirmer ça ? s'exclama Margot.
-Le labo est en train de vérifier ce point, dit Laurent.
-Moi, la première question qui me vient, lança Denis, c'est : comment a-t-il pu découvrir le corps de Claire Lansac alors qu'elle était dans la véranda du pavillon ? Un pavillon abandonné de surcroît... Est-ce qu'il a pour habitude de se balader à cinq heure du matin dans les rues de Bobigny et d'explorer les jardins des vieilles baraques ?
-Peut-être que la rumeur est vraie, dit Denis.
-Quelle rumeur ? l'interrogea Margot.
-J'ai entendu dire certains journalistes que ce serait le tueur en personne qui aurait informé J.-M Lasier du lieu de la scène de crime.
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Le but ultime de toute autorité en droit de légiférer et omnipotente, sur un territoire délimité est d'organiser la communauté des êtres vivants sur ce territoire dans la cohésion, le travail et l'échange constructif. Ces entités, comme vous les appelez, sont à l'origine du vivant sur notre planète. Il est légitime qu'il leur revienne le droit, et le devoir, de gouverner le vivant qu'elles ont elles mêmes créé.
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Ces insensés étaient aveuglés par le pouvoir qu'ils pensaient détenir et leur avidité à en avoir davantage. Argent, suprématie politique, tout cela parvenait à corrompre les esprits les plus déterminés. Le monde n'était finalement gouverné que par son ignorance. Le chaos s'installait peu à peu. Et rien de positif pour l'Homme ne pourrait en émerger.
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Un bon bouquin, bien souvent, cela ne repose que sur une ou deux personnes intéressantes auxquelles il arrive des choses relativement extraordinaires.
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Madame la survie n'est pas du genre bourgeoise guindée qui satisfait son palais dans les restaurants gastronomiques. Non, c'est une gueuse criarde en haillon qui vous poignarde pour un bout de pain rassis.
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La connaissance suprême ne connait d'autre loi qu'elle même et punira par la mort le profane.
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- Oui ?
Pour réponse, elle n’eut que le silence.
- Allô ? insista-t-elle.
Un silence abyssal.
Après un long, trop long moment, la voix d’un homme s’éleva enfin :
- Bonjour, Claire.
Elle hésita, interloquée par ce timbre étranger sur lequel elle ne parvenait à mettre aucun visage :
- Qui est à l’appareil ?
Encore ce même silence oppressant.
- Allô ?! répéta-t-elle, sentant son cœur battre plus fort.
- Est-ce que tu es seule, Claire ?
Un froid glacial parcourut ses veines. Non, Claire n’était pas seule. Son chat l’observait depuis le canapé d’un air détaché. Sa main se crispas sur l’appareil.
- Qui êtes-vous ?
- On ne se connaît pas.
Et il ajouta :
- Pas encore.
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