Thomas Edward Lawrence

Nous étions liés d'affection à cause de l'immensité des libres espaces, de la saveur des vents sans limites, de l'éclat du soleil et des espoirs pour lesquels nous œuvrions.

La plus grande industrie des Arabes est la fabrication des croyances : ils ont presque le monopole des religions révélées. [...] La frange des déserts arabes est jonchée de croyances brisées.

Les efforts des puissances européennes pour prendre pied dans le Levant ont toujours été désastreux : nous ne haïssions assez aucun peuple occidental pour le pousser dans cette voie.

J'étais vite trop à l'étroit dans les idées. Aussi je me méfiais des experts, qui n'étaient souvent que des intelligences confinées dans de hauts murs, connaissant en vérité chaque pavé de la cour de leur prison, tandis que moi, je savais peut-être dans quelle carrière les pierres avaient été taillées, et quel était le salaire du maçon.

Je ris de son énergie excessive, qui le poussait à croire, comme un officier régulier, qu'on avançait la guerre en tuant un individu.

Lawrence était vraiment subjugué par la vitesse depuis sa jeunesse comme cycliste et c'est, sans doute, ce qui le conduisit à la mort avec sa motocyclette en 1935.

Lawrence se rappelait de son époque d'étudiant comme d'une absurde et fâcheuse perte de temps que je détestais et condamnais

L'instinct règle leurs convictions ; l'intuition, leurs activités.

Ce sont là les succes des Sémites. Ils gardent pour eux leurs échecs.

Une révolte est la plus grande décision que puisse prendre un homme d'Etat.

l'habitude est si forte en eux qu'en présence d'une oeuvre essentielle ils ne tardèrent pas à la transformer en futilités.

On ne demandait pas s'il était scrupuleux ; il montra plus tard qu'il pouvait rendre confiance pour confiance et soupçon pour soupçon. Il avait plus d'esprit que d'humour.