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Citations de Thomas Merton (180)


L’un des moines, nommé Serapion, vendit son Évangile et donna l’argent qu’il en retira aux affamés, en disant : «  J’ai vendu le livre qui m’ordonnait de distribuer tous mes biens pour les pauvres. »
(page 58)
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L’Abbé Jean disait : nous avons rejeté un fardeau léger, nous condamner nous-mêmes, et avons choisi d’en porter un lourd, nous justifier et condamner les autres.
(page 105)
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L’Abbé Poëmen disait : il y a deux choses qu’un moine devrait détester par-dessus tout, car, ce faisant, il peut devenir libre en ce monde.
Un frère demanda : « Quelles sont ces choses ? »
L’Ancien répondit : « La vie facile et la vaine gloire. »
(page 43)
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Ainsi, exilé loin de Dieu et de son moi profond, l’homme est tenté de chercher Dieu, et le bonheur, en dehors de lui-même.
Si bien que sa quête de bonheur devient en fait une fuite loin de Dieu et de lui-même, fuite qui l’éloigne toujours d’avantage de la réalité.
En fin de compte, il lui faut habiter la « région de la dissemblance », puisqu’il a perdu sa ressemblance intérieure à Dieu en perdant la liberté d’entrer dans son propre intérieur, qui est sanctuaire de Dieu.
(page 80)
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Dans cette condition, l’esprit humain est esclave d’un intérêt inexorable pour tout ce qui est extérieur, éphémère, illusoire, et sans valeur.
Irrésistiblement entraîné par sa poursuite d’ombres et de formes étrangères à son être, l’homme ne peut plus voir son vrai « visage » intérieur, ou reconnaître son identité dans l’esprit et en Dieu, car cette identité est secrète, invisible, et incommunicable.
(page 80)
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Si le Verbe émergea des profondeurs du mystère insondable du Père, « que personne n’a jamais vu », ce ne fut pas seulement pour que l’humanité vienne se prosterner à ses pieds.
Il est venu pour être un homme comme nous, et pour, en sa Personne, unir l’homme à Dieu.
De cette union de Dieu et de l’homme dans l’unique Personne du Christ, s’ensuivit la possibilité pour tout homme d’être uni à Dieu en sa personne comme vrai fils de Dieu, non par nature, mais par adoption.
(page 84)
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L’Esprit Saint ne se contente pas d’élargir notre horizon. Il nous élève jusqu’à un monde totalement différent - jusqu’au monde surnaturel, où Lui, l’ « Esprit de la Promesse » nous révèle les choses cachées en Dieu qui nous sont destinées.
(page 144)
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Comme l’a dit un théologien : « Le Christ naturel nous rachète, le Christ mystique nous sanctifie. le Christ naturel est mort pour nous, le Christ mystique vit en nous. Le Christ naturel nous réconcilie à Son Père, le Christ mystique nous unifie en Lui. »
(page 130)
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Par conséquent, celui qui, éclairé par l’Esprit divin, découvre en lui cette union avec le Père dans le Fils, et avec tous les hommes dans le Christ, est en même temps unifié au plus haut point en lui-même, et parfaitement uni à tous ceux qui sont unis au Christ.
(page 147)
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Connaître Dieu créateur de l’univers est une chose. Connaître le Père comme Celui qui a envoyé Son Fils et S’est révélé en Lui est tout différent.
Dans le premier cas, on connaît quelque chose « sur » Dieu ; dans le second, on pénètre dans le mystère infini de Dieu Lui-même. Nous pouvons vraiment comprendre un peu l’amour de Dieu quand nous Le reconnaissons comme la source de notre être.
(page 146)
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De même, l’homme spirituel, qui a les sens purifiés et assujettis à l’esprit, tire des choses sensibles, et cela dès le premier contact, une savoureuse attention à Dieu et une contemplation pleine de délices. (St Jean de la Croix)
(page 193)
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… l’expérience contemplative est quelque chose de très réel, mais d’insaisissable et de difficile à définir. Elle a lieu dans les profondeurs de l’être spirituel du sujet, et pourtant, c’est une « expérience » de la présence personnelle transcendante de Dieu. Une expérience qui demande à être soigneusement analysée, parce que son caractère paradoxal en fait une perception expérientielle de ce qui ne saurait être objet d’expérience sur terre. C’est une connaissance de Celui qui est au-delà de toute connaissance. Ce qui fait qu’elle le connaît en tant qu’inconnu. Elle connaît par « l’inconnaissance ».
(page 199)
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De tous les esprits religieux, le contemplatif est celui qui est le plus susceptible de se rendre compte qu’il n’est pas un saint, et le moins désireux de passer pour tel aux yeux des autres. Il est en effet libéré de la sujétion aux apparences, et n’en a que faire.
(page 189)
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Partout, dans tous les types de religion, on trouve l’élevé et le vil, le spirituel et le grossier, le beau et le sordide.
Si d’un côté il y a des orgies bachiques de femmes en état d’ivresse et si la prostitution sacrée tient lieu, dans certains cultes de fertilité, de découverte de notre moi contemplatif secret, il y a, de l’autre côté, des mystères purs et sublimes, et, notamment en Extrême-Orient, des formes de contemplation spirituelle éminemment élaborées et raffinées.
(page 69)
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Il est important de toujours garder clairement à l’esprit la distinction entre vraie et fausse religion, vraie et fausse intériorité, sainteté et possession démoniaque, amour et passion débridée, contemplation et magie. Dans tous ces cas, on retrouve une aspiration à l’éveil intérieur, et les mêmes moyens, bons ou indifférents en eux-mêmes, peuvent être utilisés au service du bien ou du mal, de la santé ou de la maladie, de la liberté ou de l’obsession.
(page 65)
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La pénétration dans les profondeurs de notre être consiste donc à se libérer du flux ordinaire des impressions sensorielles conscientes et semi-conscientes, mais aussi et plus spécifiquement des pulsions inconscientes et des vociférations de la passion débridée.
(page 48)
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Le moi intérieur est précisément ce moi que nul, pas même le diable, ne saurait tromper ou manipuler. Tel un animal sauvage et très farouche, il ne se montre jamais quand il est à proximité d’une présence étrangère, et ne sort que lorsque tout est parfaitement paisible et silencieux, qu’il est seul et sans appréhension. Rien ni personne ne peut l’appâter, car le seul appât auquel il ne peut résister est celui de la liberté divine.
(page 30)
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Car le fait pour un individu de connaître semble-t-il son propre nom ne garantit pas pour autant qu’il a conscience de ce nom comme représentant une personne réelle.
Au contraire, ce peut être le nom d’un personnage fictif, qui passe son temps à jouer un rôle très actif dans le monde des affaires, de la politique, de la recherche, ou de la religion.
(page 29)
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La première chose à faire, avant même de songer à une forme quelconque de contemplation, c’est d’essayer de recouvrer votre unité naturelle fondamentale, de réintégrer votre être compartimenté pour en faire un tout coordonné et simple, et d’apprendre à vivre en personne humaine unifiée. Cela veut dire qu’il vous faut rassembler les fragments de votre existence dispersée de telle manière que, lorsque vous direz « je », il y ait réellement quelqu’un de présent derrière le pronom que vous avez utilisé.
(page 27)
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If only they could all see themselves as they really are. If only we could see each other that way all the time. There would be no more war, no more hatred, no more cruelty, no more greed. I suppose the big problem would be that we would fall down and worship each other.
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