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Citations de Tom Wolfe (267)


Dès que Ruskin entra dans le vestibule et que la lumière de la célèbre statue du restaurant, "Le Sanglier d'Argent", se refléta sur lui, les caresses commencèrent. Le maître d'hôtel, Raphaël, bondit de derrière son pupitre, abandonnant son livre. Pas un, mais deux garçons s'avancèrent. Ils rayonnaient, faisaient courbettes après courbettes, emplissaient l'air de "Monsieur Ruskin". Le grand financier baissa un peu plus de menton, jusqu'à ce qu'il flotte sur un coussin goitreux, murmura quelques remerciements, son sourire s'élargit, s'élargit et, curieusement devint de moins en moins assuré. C'était le sourire d'un petit garçon à sa propre soirée d'anniversaire, la gamin qui est à la fois intimidé et complètement exalté parce qu'il se rend compte qu'il est dans une pièce pleine de gens qui sont heureux, anormalement heureux, pourrait-on dire, d'être en sa présence et de le voir en vie.
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_ Aïe ! (C'était Serena juste derrière lui) Charlie ! Une abeille m'a piquée !
_ C'tait pas une abeille, dit Charlie sans même regarder, c'tait une mouche !
Probablement une mouche noire, songeait-il. Méchantes petites salopes : noiraudes, avec un aspect malsain, et des ailes déployées en arrière comme celles d'un avion de chasse ou d'un bombardier furtif. Elles ne rataient jamais leur cible.
_ Charlie ! cria Serena. Qu'est-ce que c'est que ces petites... pffft pffft pffft pffft... bêtes blanches ? Elles sont dégoûtantes !
Charlie les vit aussi, une autre sorte de mouche, plutôt dans les blancs.
_ C'est des mouches d'aisance, dit-il. Elles ne te piqueront pas. Elles volent autour des...pffft pffft pffft pffft... lieux d'aisances.
_ Quels lieux d'aisances ?
_ Les chiottes extérieures.
_ Monsieur Crocker ! s'exclama Heidi. Regardez arbre !
_ Des chenilles processionnaires, expliqua Charlie.
Elles avaient infesté la totalité de l'arbre. Elles le dénuderaient de ses feuilles en un rien de temps.
_ Ce qu'on entend, dit Serena, c'est le ...pffft pffft pffft pffft... bruit qu'elles font en se nourrissant ?
_ Ouaip, fit Charlie.
Elles émettaient une espèce de crunch crunch. En réalité, c'était le bruit de leur défécation et des excréments de dizaines de milliers de chenilles touchant le sol. Mais inutile de donner cette information à six mètres à peine de la porte d'entrée. Inutile de mentionner également qu'en juin à Baker County, sous l'ombre des grands chênes et des magnolias, il y aurait des moustiques, des moustiques géants, de la famille des Culicidae, toute la sainte journée. Le marais de Jook - là où, en cette saison, les moustiques se multipliaient par milliards et prospéraient en suçant le sang de leurs victimes - était à quelques pas. Inutile aussi d'attirer l'attention sur cette souche de grand chêne, là-bas, à l'ombre. Qu'on essaie de s'y asseoir pour jouir quelques instants du soleil, ou de s'allonger sur le joli tapis d'aiguilles de pin ! Les moustiques, mouches jaunes, taons, mouches noires et moucherons tomberaient du ciel, et les chenilles attaqueraient aussitôt les chevilles, les cuisses, le cou, et le gros cul imprudent avant même qu'on ait eu le temps de prononcer leur nom. Juin était le mois des chenilles. Pour elles, juin c'était Thanksgiving, Noël et le 4 juillet réunis.
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Dans les hauts parleurs, Doc Refouloir Doc Doc chantait (si on pouvait appeler ça chanter) une nouvelle chanson (si on pouvait appeler ça une chanson). Combien est-ce que je peux l'aimer bien, chantait-il ou rappait-il, quand j'la surprends avec mes frangins ? Ces images d'amour-jalousie, si typiques chez ces troubadours complètement illettrés du "On baise-comme-des-bêtes", irritaient Martha à un point insoupçonnable. Mais que faisait Martha Crocker, née Martha Starling, de Richmond, Virginie, du plus beau quartier de Richmond...Que faisait-elle dans une salle de gym de Buckhead à Atlanta, à subir cette "musique de nègres", comme son père l'avait toujours appelée, musique obscène, sans esprit, totalement vulgaire...? Que faisait-elle à se laisser bousculer, cogner et rabaisser par une bande de filles futiles, sans cervelle, narcissiques et folles de leurs corps, totalement soumises à un tortionnaire turc chauve nommé Mustafa Gunt, qui prenait plaisir à l'expédier, elle, Martha Starling Crocker, dans un footing de cinq étages jusqu'à son seuil de tolérance cardiaque ? Elle avait passé la ménopause. Elle n'était plus assez jeune pour être à l'abri d'une attaque cardiaque...
Pourquoi était-elle dans cette situation ridicule ?
Charlie. C'est toi, Charlie, et toi seul, toi et tes caprices, toi et ton égoïsme sans bornes, qui m'a fait ça ! Tu as éviscéré ma vie si agréable, Charlie ! Et me voilà à cinquante-trois ans, suant comme une bête pour renaître en tant que femme dans cette ridicule fabrique de garçons avec des seins !
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Brrrannnnnng ! Brrrannnnnng !...Soudain le terrible bruit cessa. Serena avait fini par trouver le bouton. La sonnerie résonnait encore dans le crâne de Charlie quand il se tourna vers le placard. Serena en sortit, débordant de sa petite nuisette. Elle respirait bruyamment et évitait de le regarder.
Tout à coup on frappa à la porte de la chambre.
_ Papa ! Papa ! Tu es là ?
C'était Wally, l'air dérouté, endormi, décomposé, maigre, gauche. Il portait une robe de chambre en laine sur le tee-shirt et le caleçon dans lesquels il dormait.
_ Que s'est-il passé ? demanda Wally.
_ Pas de quoi s'inquiéter, le rassura Charlie. C'est juste Serena...juste le système d'alarme qui nous a fait une de ses petites attaques.
Wally passa la tête dans l'entrebâillement de la porte. Il vit la nouvelle femme de son père, assise au bord du grand lit avec ses longues jambes nues croisées. Ses cheveux tombaient en cascade sauvage sur ses épaules dénudées. Elle avait les bras sur sa poitrine, assez pudiquement, mais il n'y avait pas une chance pour qu'une telle fille, pourvue d'un tel corps et portant une aussi minuscule nuisette soit pudique. Les yeux de Wally lui sortaient de la tête comme les crochets à chapeau d'une église de campagne de Baker County. Charlie était mortifié, et pour des raisons qui allaient bien au-delà de la pudeur. Son fils de seize ans avait un aperçu de la tanière du plaisir, de la chambre du maître, et, sur le bord du lit du maître lui-même, un aperçu interdit de ce pour quoi son père avait quitté sa mère. Charlie regarda Serena. Il avait envie de dire : "Wally, ne regarde pas ! Sors d'ici !" Il avait envie de dire : "Serena ! Pour l'amour du ciel ! Disparais ou couvre-toi !" Mais les mots restaient bloqués dans sa gorge.
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Et qui, à part elle, prenait le temps de s'apitoyer sur les solitaires ? Personne de sa connaissance. Ils voyaient tous la solitude comme un stigmate, un signe d'échec, une erreur grave. C'était une violation de l'étiquette, une source d'embarras.
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il sortit une calculette HP-12C de la poche de sa veste, le sillon au milieu de son front se creusa, et il commença à calculer. Ce satané HP-12C, c'était le Wiz sous forme de hardware. C'était la baguette magique des techno-guignols. Charlie ne supportait pas cette vision, parce qu'elle le déconcertait complètement et lui faisait sentir combien il était coupé de la nouvelle génération diplômée des écoles de commerce. Curieux tout de même, il avait demandé un jour au Wiz de le laisser essayer une minute. Il avait tenté d'entrer 2+2. Il n'avait pas pu obtenir 4 ! Il n'avait pas pu obtenir 2+2=4 ! Il s'avéra qu'avec cette satanée machine il fallait entrer +2 plus +2. Ca marchait à l'envers ou quoi ? Seuls les gens possédant un MBA de Wharton étaient apparemment en mesure de la faire fonctionner.
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Tête de merde était le terme réel utilisé dans la banque et dans l'industrie. Les employés de banque disaient "tête de merde" avec le même naturel qu'ils disaient "emprunteurs", "cosignataire" ou "débiteur" (version polie de "tête de merde" puisque aucun emprunteur n'était déclaré débiteur avant de manquer à ses engagements). Quand les gens de la banque se référaient désormais à Crocker en tant que tête de merde, ils voulaient vraiment dire ça. Ses affaires bousillées tournaient à la malfaisance. Un demi-milliard de dollars ! Son gaspillage d'une insouciance mortelle les faisait tous passer pour des idiots ! des crétins ! des pigeons !...l'industrie bancaire dégraissait, et on voyait plein d'anciens cadres des banques d'Atlanta qui étaient maintenant terrés dans leurs tanières au beau milieu de leur existence et désespérant de retrouver un emploi, regardant par la fenêtre le panier de basket de leur fils accroché à la porte du garage.
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La vanité du mâle est telle qu’il répugne à laisser un autre mâle se repaitre de ses infirmités, quel qu'il soit.
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Dire que les animaux ont évolué jusqu’à devenir des êtres humains revient à soutenir que le marbre de Carrare a évolué jusqu’à être le David de Michel-Ange.
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Son comportement était impardonnable, elle le savait, mais il n'y avait aucun moyen de faire descendre de son piédestal l'Autodestruction enlaçant amoureusement la Douleur. p503
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- Mason ! Ramène un peu de soupe à la tortue à ces braves gens !
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...les Maitres de l'Univers, ceux qui manient les leviers qui soulèvent le monde...et pourtant ces idiots les admirent comme s'ils étaient des pipelines directs vers les dieux... ( p.475)
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Or Charlotte n'avait pas du tout souffert du fastidieux voyage. Il avait été interminable, comme on dit - très précisément le genre de voyage qu'un individu en proie à la dépression souhaite puisque tous ses sujets d'inquiétude et de désespoir flottent dans une sorte de no man's land entre leur point d'origine et le point où, inévitablement, ils resurgiront. Pendant cette parenthèse, quoi de mieux que de vous retrouver sur un fauteuil inclinable, environné de complets étrangers, à bord d'un vaisseau spatial qui vous enmène rapidement au loin, protégé du monde par d'épaisses vitres teintées...
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Non, elle était de très bonne humeur. Elle était intoxiquée, non par l'alcool - l'alcool faisait grossir - mais par la Mondanité.
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Dieu merci, Maman est revenue avec un plateau qui embaumait la dinde rôtie ; elle l'a posé devant Papa avec un vénérable couteau, une longue fourchette et un fusil à aiguiser. Un seul regard à la peau dorée, craquante mais encore juteuse qui se tendait sur l'impressionnante poitrine de la bête, et l'on comprenait ce qu'était la perfection, même si c'était la première fois que l'on se trouvait devant pareil spectacle... Ensuite, Dieu merci, Papa a eu son moment de gloire, nouveau répit pour Charlotte : se levant, il a entrepris de passer la lame sur le vieux fusil, produisant un son râpeux qui a fait sortir Buddy et Sam de la cuisine pour contempler la prestation de leur père. Avec dextérité et précision, il a commencé à trancher l'attache des cuisses à la carcasse, les séparant apparemment sans effort, puis il a découpé le premier blanc en belles tranches d'une finesse idéale. Pâmés devant son habileté, les garçons attendaient qu'il attaque l'autre côté de la poitrine car il marquerait alors une pose pour aiguiser de nouveau son couteau avec de grands gestes.... "Bravo, Mr Simmons !" s'est exclamée Laurie...
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Charlotte s'est sentie ulcérée, mais aussi angoissée, par le verdict tacite que Bettina venait de rendre. Adam avait-il l'air ringard à ce point ? Elle a soupesé la question. Même si c'était le cas, il n'était pas impossible de transformer son image. Pour commencer, des lentilles de contact à la place de ces très moches lunettes, ou une opération de sa myopie. Ensuite, élaguer sévèrement cette masse de boucles, ce qui mettrait plus en valeur son visage, lequel n'était pas mal du tout... il aurait été séduisant, même, si seulement il l'avait voulu et s'il avait déringardisé son look. Parce que son pantalon en laine bleue, à pinces et à revers... Aucun étudiant ne porterait un falzar pareil, surtout avec cette ceinture de croulant munie d'une passant en imitation argent au lieu d'une boucle normale ! Et la chemise à carreaux vert, marron et rouille sur fond gris comme de la bouillie d'avoine rancie ? Le pire, c'est qu'elle ne pouvait s'empêcher de soupçonner qu'il avait voulu se mettre sur son trente et un pour petit-déjeuner avec elle, et que le résultat était... Ces chemises écossaises sentaient le diplômé en chimie ou en ingénierie agricole à cent mètres ! Et que dire des tristes souliers marron dont les semelles faisaient penser à une corniche en pierre ? Comment arrivait-il à pousser le mauvais goût à un tel degré ? Une chemise unie, un jean, un pantalon en toile, des tongs ou des mocassins - elle devrait les choisir pour lui, s'il s'agissait de mocassins -, et il serait... un autre homme !
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Frederick Cutler III, diplômé de Harvard et Dupont, brillant universitaire spécialisé en histoire du Moyen-Orient et pour l'heure assis à ce vaste bureau, était le président de Dupont.
Le gros lard stupidement boudiné par son pull gris qu'il avait en face de lui appartenait à une autre espèce, estimait-il, même s'ils étaient tous deux juifs et si les opinions sur les principaux sujets du moment qu'ils professaient en public coïncidaient souvent. L'un et l'autre étaient des défenseurs passionnés de la cause des minorités, en particulier les Afro-Américains ainsi que les juifs. L'un et l'autre tenaient Israël pour la nation la plus importante au monde, bien qu'aucun d'eux n'ait été tenté de vivre là-bas. L'un et l'autre éprouvaient une sympathie instinctive envers les opprimés et les laissés-pour-compte, et se montraient particulièrement indignés par les cas de violence policière. L'un et l'autre étaient partisans de la liberté d'avortement, non tant parce que quiconque de leur connaissance aurait voulu y recourir que pour les limites que cela imposait à une chrétienté à bout de souffle et à ses étranges préjugés religieux. Pour la même raison, l'un et l'autre soutenaient les droits des homosexuels, des femmes, des transsexuels, des renards, des ours, des loups, des espadons, des flétans, de l'ozone, de la forêt tropicale, et défendaient la limitation du port d'armes, l'art contemporain et le parti démocrate. L'un et l'autre blâmaient la chasse et donc les bois, les champs, les pistes de montagne, l'escalade, la voile,la pêche et plus généralement toute activité de plein air, à l'exception du golf et de la plage.
La différence entre eux, ainsi que la voyait le président, résidait en ce que Quat était fondamentalement un intellectuel juif confit dans ses principes petits-bourgeois, comme les marxistes disaient dans le temps...
Dans la théorie secrète de Fred Cutler, le problème résidait en ce que les parents de tous ces Jerome Quat n'avaient jamais atteint le niveau professionnel et social où les non-juifs recherchaient sciemment votre compagnie, où leurs intérêts et les vôtres devenaient inextricablement liés...
Pour résumer : les Quat étaient les petites gens sans vision d'ensemble, tandis que les Cutler étaient de vrais citoyens du monde.
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Plus tard, le téléphone a encore sonné plusieurs fois, mais Charlotte n'a pas répondu. Elle voulait dormir et oublier jusqu'à l'existence de Dupont, ou rentrer chez Maman et Papa et... oublier jusqu'à l'existence de Dupont. Mais oublier Dupont à Sparta ? Il aurait fallu se lever de bonne heure ! Le comté entier ne voudrait l'entendre parler que d'une seule et unique chose : Dupont ! Quel gigantesque mensonge pourrait-elle concevoir afin d'expliquer le retour ignominieux de Charlotte Simmons léchant ses plaies après avoir abandonné l'autre côté des montagnes où un avenir grandiose l'attendait ? Par un enchaînement d'idées typique de Charlotte Simmons, remontant son pédoncule cérébral, est apparue l'image de Lucien de Rubempré dans le porte-bagages de la diligence qui le ramenait de Paris à Angoulême, vaincu, défait - laquelle a fait exploser à son tour le souvenir du compte-rendu de lecture qu'elle devait remettre le lendemain...
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"Charlotte ! - Miss Pennington a fait mine de la prendre par les épaules pour la secouer, ce qui n'était pourtant pas son style, réservée comme elle l'était. - Réveille-toi ! Tout ça, tu vas le laisser derrière toi. Dans dix ans, ces garçons essaieront de faire les intéressants en racontant qu'ils t'ont bien connue, que tu étais charmante et magnifique. C'est peut-être dur à avaler pour toi, à ce stade, mais je suis prête à parier que même eux sont fiers de toi. Oui, même eux ! Tout le monde s'attend à un grand avenir pour toi. Je vais te dire quelque chose que je devrais sans doute garder pour moi, Charlotte...
Je crois bien connaitre ce que la plupart des jeunes pensent des professeurs de lycée, mais cela ne m'a jamais dérangé et je n'essaye même pas de leur expliquer à quel point ils se trompent. Un enseignant qui voit un enfant progresser, passer à un nouveau stade de compréhension de la littérature, ou de l'histoire, ou de n'importe quoi, qui sait que c'est grâce à lui ou à elle, éprouve une satisfaction qu'il est impossible de décrire. En fait, même à un niveau infime, c'est contribuer à créer un être différent, nouveau. Et quand on a la chance de tomber sur un ou une élève, une seule, comme Charlotte Simmons, et que l'on passe quatre ans à assister à sa transformation, Charlotte, cela justifie quarante ans de lutte et de déceptions. Toute une carrière est couronnée de succès, soudain. Alors non, je ne te laisserai pas, je ne tolérerai pas que tu regardes en arrière. Tu dois penser à l'avenir, un point c'est tout. Il faut que tu me le promettes."
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On passe la moitié de sa vie à se demander quelle image de soi on a donnée à tel ou tel parfait étranger...
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