roman splendide et bouleversant sur l'amerique des annees 50 :le rascisme ; l'oppression ; la pauvreté et la condition féminine;
une écriture incisive et magnifique
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Un peu de mal à entrer dedans et à se souvenir de qui est qui mais très vite l'impression de lire un beau et grand livre, tellement bien écrit sans mot en trop ... Et j'ai bien aimé le procédé d'écrire à la première personne à un moment du livre qui met en aîme le livre, donne une autre vision.
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Nous sommes dans les années 50. Un homme noir, revenu de la guerre de Corée prends la route pour rejoindre sa sœur qui est malade. Il va traverser l’Amérique pour la rejoindre.
Une belle écriture, des personnages touchants, Toni Morrison a écrit un superbe roman, qui se lit d’une traite. Beaucoup d’images nous interpellent, nous sommes dans l’Amérique profonde et quelques notes de jazz chuchotent à nos oreilles. Toni Morrison nous décrit parfaitement les paysages mais aussi les sentiments de ces personnages.
Un livre coup de cœur de la rentrée littéraire 2012.
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Une triste histoire avec une belle écriture, des mots qui font mal mais qui sont justes, pas d'exibitionnisme, une grande pudeur, un grand roman mais un petit format, trop court peut-être...........
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Superbe livre. Peut-être pas un chef d'oeuvre mais assurément un bon livre. C'est l'histoire de Cee et Franck Money. Deux personnages brisés par la vie mais la lutter c'est espérer.
Les sujets abordés dans cette oeuvre son les thèmes favoris de Tony Morrisson, la situation des noirs américains, la ségrégation, la misère. C'est peut-être l'histoire de l'amérique.
C'est poétique, beau, dense mais léger.
Je le conseille
Cdlt
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Un très beau texte, dommage, cependant, que la traduction ne soit pas à la hauteur et rende parfois la lecture laborieuse ...
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En 1950 la vie n'est pas facile pour Frank qui a vécu la guerre de Corée. Il a quitté son village natal et s'apprête à y revenir car sa soeur Cee est sur le point de mourir. Ce voyage nous est raconté avec sobriété et petit à petit se montrent la souffrance d'être des enfants de parents pauvres Noirs, la méchanceté d'une Grand Mère, la fuite de ce monde cruel pour aboutir à celui d'adultes tout aussi difficile. Seul l'amour fraternel permet de sauver ces deux personnages du marasme de la pauvreté et de la folie des hommes.
A lire absolument
Commenter  J’apprécie         10 ![Home par Morrison Home](https://m.media-amazon.com/images/I/31Oturc76cL._SX95_.jpg)
Toni Morrison est romancière et universitaire américaine, elle a reçu le prix Nobel de littérature en 1993.
Dans ce 10ème roman elle explore la société américaine des années 1950.
Son personnage principal Frank Money, né dans une modeste famille noire de Géorgie, revient traumatisé de la guerre de Corée.
L'auteure grande spécialiste de l'Histoire et des civilisations Nord-américaines n'en dresse pas pour autant une analyse historique et sociologique de l'époque; elle campe des personnages aux sentiments à fleur de peau, qui vivent pleinement les situations dans lesquelles ils se débattent malgré la pauvreté et la violence souvent présentes.
C'est à travers l'incarnation de ses personnages que ressort en pleine lumière la dureté des conditions faites aux noirs dans la société américaine des années 1950.
La ségrégation est ainsi évoquée par des événements individuels : expulsions des noirs de leur logements, refus contractuel de vente immobilière à des non-blancs, séparation raciale dans les transports publics, contrôles policiers ciblés pour les noirs etc.
Nous suivons Frank Money de Seattle (démobilisation de l'armée) à Lotus (Géorgie) en passant par Portland et Chicago; c'est au cours de ce périple, qu'en réponse à un appel au secours pour la vie de sa soeur Cee, il trouvera la rédemption pour les horreurs qu'il a vu et le crime qu'il a commis en Corée.
La narration sensitive au plus près du souffle des protagonistes et des enivrements de la Nature, révèle pour l'humanité souffrante la possibilité d'un avenir meilleur au-delà des contingences du présent.
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Poétique, fleuri mais très déroutant, j'ai eu du mal à suivre les différentes histoires de chacun des personnages de ce livre.
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Prix Pullitzer 1988 sur la condition des noirs américains.
Commenter  J’apprécie         10 ![Un don par Morrison Un don](/couv/cvt_Un-don_1705.jpg)
Lecture Jeune, n°131 - septembre 2009 - C'est à la fin du XVIIe siècle, dans une Amérique naissante et chaotique, alors que racisme et esclavage ne se confondent pas encore, que se déroule le nouveau roman de Toni Morrison (prix Nobel de littérature 1993). Dans ce contexte historique bien particulier où les esclaves peuvent être noirs, blancs ou indigènes, l'auteur mène une réflexion sur la signification de la « servitude » en suivant Florens, une jeune fille donnée par sa mère à Jacob Vaark dans l'espoir de lui offrir une vie meilleure. À la voix principale de Florens, que l'on voit passer, au fil du roman, du statut d'esclave à celui d'esclave de la passion, se mêlent, comme autant de variations sur la notion de servitude, les voix des autres habitants du domaine Vaark : Rebekka, la femme de Sir choisie par arrangement, Lina, la gouvernante totalement dévouée, ou encore la bien nommée Sorrow, la sauvage simple d'esprit aux étranges pouvoirs.
Au-delà de la réflexion sur l'esclavage, on retrouve les thématiques chères à Toni Morrison, comme celle de la maternité : Florens est hantée par sa mère, a minha mae, qui revient de manière obsédante lui expliquer qu'elle ne l'a pas abandonnée, mais a tenté de lui faire « don » d'une vie meilleure. Le roman est servi par la magnifique plume de Toni Morrison (totalement respectée par la traduction d'Anne Wicke), maniant les beautés de la langue avec une incroyable fluidité et une grande poésie, réussissant ainsi à faire surgir la beauté fulgurante de l'horreur du quotidien. Marianne Joly
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Inspiré d'un fait divers survenu en 1856, Beloved exhume l'horreur et la folie d'un passé douloureux.
Sethe est une ancienne esclave qui, au nom de l'amour et de la liberté, a tué l'enfant qu'elle chérissait pour ne pas la voir vivre l'expérience avilissante de la servitude. Quelques années plus tard, le fantôme de Beloved, la petite fille disparue, revient douloureusement hanter sa mère coupable. Loin de tous les clichés, Toni Morrison ranime la mémoire, exorcise le passé et transcende la douleur des opprimés.
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Attention avant d'ouvrir ce livre, cette histoire est incandescente!
C'est le premier livre de Toni Morrison que je lis. J'en lirais d'autres.
Pour la puissance de ce chant, pour la profondeur avec laquelle Toni Morrison raconte ce qui brule dans le coeur des hommes et des femmes.
La structure même du récit : des allées et venues dans le temps, des ellipses, le choeur des voix qui racontent les unes après les autres, a pour moi la structure de la Vie elle même.
Dans les premiers temps d'une Amérique qui se construit, Toni Morrison raconte l'histoire d'une enfant esclave, Florens, qui sera arrachée à sa mère pour payer une dette de son propriétaire.
Elle rejoint donc Jacob et sa femme Rebekka, deux colons qui sont aussi les maîtres de Lina, une amérindienne, et de Sorrow, fille étrange et dérangée.
Une telle "famille" ne peut pas vivre en équilibre, sans histoires...
J'ai beaucoup aimé la façon dont Toni Morrison raconte la condition de femme, de mère, d'esclave, d'amérindienne, de colon... Avec tellement de justesse, avec tellement de feu.
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un souvenir encore intact
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