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Citations de Torey Hayden (214)


Malgré moi, j'eus de la sympathie pour cet homme, et je ressentis pour lui une immense pitié.
Sheila n'était pas la seule victime; son père, sans aucun doute, désirait et méritait autant de tendresse qu'elle. Il y avait eu autrefois un petit garçon dont personne n'avait jamais soulagé la souffrance.
Aujourd'hui c'était un homme.
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Elle est belle .c'est la plus belle femme que j'ai jamais vue.c'est pourquoi je l'ai épousée. C'est aussi simple que cela. je voulais pouvoir la toucher, sentir son odeur, la regarder bouger. Je voulais m'éveiller chaque matin en sachant qu'elle serait à moi pour toujours. Drôle de conception du couple, hein? je sais que beaucoup de gens trouvent cela bizarre. Je sais qu'on a plus que notre part de problèmes. Mais je l'aime en dépit de tout. Vous voyez, si on a un Rembrandt, on ne va pas le vendre sous prétexte qu'il jure avec le papier peint.
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Malheureusement, ce n'est jamais aussi simple. La réalité ruine la vie de petits êtres, détruit des foyers et déchire des cœurs. Le mal et le bien sont des concepts relatifs et l'absolu n'existe pas.
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- La règle, c'est que je ne te permets pas de faire du mal aux autres. Je ne te permets pas de faire du mal, ni à moi ni à toi. Tu comprends?
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- On s'est apprivoisées, toutes les deux, hein ?
- Certainement.
- Ça fait pleurer d'apprivoiser quelqu'un, c'est pas vrai ? Ils pleuraient tout le temps, dans ce livre, et je comprenais pas pourquoi. Avant, je croyais toujours qu'on pleurait seulement quand quelqu'un nous battait.
P. 235
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J'oubliais souvent qu'elle n'avait que six ans. En juillet, elle en aurait sept. Je l'oubliais à cause de son regard, qui étais si vieux.
P. 231
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- Je sais. J'ai pas fait exprès de pleurer.
P. 219
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Tu es pas fou, Peter, dit William. Personne est vraiment fou. C'est rien qu'un mot. Pas vrai, Torey ? Rien qu'un mot. Et personne est juste un mot.
P. 202
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Derrière ce regard hostile vivait une toute petite fille qui savait déjà que la vie n'était pas une partie de plaisir ; et que le meilleur moyen de se protéger du rejet des autres était encore de se rendre aussi détestable que possible. Ainsi, on ne s'étonnait plus de ne pas être aimé. On trouvait cela normal.
P. 30
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Kevin ne pourrait jamais récupérer son enfance perdue. Ne vaudrait-il pas mieux tenter de le lancer dans une vie décente d'adulte ? (p.336)
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Il vivait enfermé depuis si longtemps, maintenant, qu'il acceptait sa réclusion comme allant de soi. (p.290)
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- Vous savez de quoi meurent la plupart des gens ?
Je secouai la tête.
- D'un pourrissement du coeur. C'est une sorte de cancer invisible. Il vous prend dans le coeur. On le sent. Il vous ronge à l'intérieur. C'est quand votre seule raison d'être au monde, c'est d'y être né un jour. Le coeur ne sert jamais. Alors il se met à pourrir lentement. Parfois longtemps avant le corps. Mais peu importe alors, puisqu'une fois mort dans son coeur, on est mort. (p.266)
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Mais parfois, ce sont les imbéciles qui tiennent les commandes. Le plus souvent, hélas. Parce que ceux qui sont intelligents, généreux et larges d'esprit ont trop à faire ailleurs. (p.246)
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Le but du puzzle, ce n'est pas d'apprécier la qualité artistique de l'image terminée. C'est de rassembler les pièces. (p.202)
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- Si seulement j'avais pu être Bryan, si j'avais pu vraiment être lui. Mais je ne le suis pas. J'ai le coeur d'un Bryan et l'âme d'un Bryan mais je suis coincé dans le corps d'un Kevin. Et dans la vie d'un Kevin. J'aurais bien voulu qu'il en soit autrement. Je ne suis qu'un reflet-fantôme moi aussi. (p.197)
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Jeff et moi n'étions que des gamins nous-mêmes, Kevin nous avait fourni un prétexte pour nous amuser de nouveau, pendant que nous lui apprenions à jouer. Et c'était une impression délicieuse. (p.167)
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Le Dr Rosenthal et moi étions très différents l'un de l'autre. Nos points de vue en matière de psychiatrie et de psychologie étaient diamétralement opposés - lui le déiste, moi l'athée. C'était un fervent de Freud. J'étais une enragée de l'indépendance intellectuelle. Il fondait ses conceptions sur la théorie. Les miennes s'appuyaient sur mon expérience personnelle du monde extérieur. Il expliquait. J'acceptais qu'il n'existât pas forcément une explication, ou du moins que nous ne la connussions pas forcément. (p.129)
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Ce gamin dessine les victimes qu'il rêve d'assassiner. Ce gamin câline sa haine comme nous cajolons des petits chats. (p.128)
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C'était moi, le Perroquet de Dieu. (p.116)
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Je poursuivais, ainsi que je le faisais depuis le début, une relation des plus singulières avec Kevin. Il me parlait comme si j'étais une part de lui-même et que, tandis qu'il me disait ces choses, c'était à lui qu'il se les révélait, simplement. D'une certaine façon, je me sentais presque invisible. Face à Kevin, je n'avais d'autre identité que celle de son propre reflet. (p.108)
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