Citations de Torey Hayden (214)
Quand la situation est déjà désespérée, tu ne risques plus de l'aggraver en agissant. Donc ca vaut toujours la peine de prendre le risque, uniquement pour voir si tu as une petite chance de l'améliorer.
Il y a des choses que l'on renonce à désirer. Et au bout d'un moment, elles disparaissent. Elles s'effacent complètement, et ne se rappelle même plus qu'on en a eu envie.
C'est ça, qui cloche, dans ce monde. Trop d'entre nous n'auraient pas dû naître. [...] Nous sommes tous des fantômes, absolument. Au lieu d'être des âmes sans corps, nous sommes des corps sans âme. Des coquilles vides, qui renferment parfois un individu qui n'aurait pas dû y être. Ou ne contiennent personne du tout. Des reflets fantômes. Un demi-million, un demi-milliard, bon sang, la moitié du monde sans doute, de reflets fantômes. Des corps, qui prennent de la place et qui circulent, sans rien dedans.
- Les services sociaux doivent faire attention....
- Non, pas vraiment.. Ils s'en fichent en fait.Si on se fait tabasser juste un peu, ils tournent la tête et font semblant de de ne rien voir. Si on nous embête juste un peu... Ils ont des problemes plus grave sur les bras. Mais ce qu'ils ne savent pas , c'est que ce ne sont âs les choses graves qui finissent par avoir votre peau. Ce sont les petites chose. Si un type vous bat tous les soirs parce que vous êtes en vie, çà fait beaucoup plus mal que de se faire tuer en une seule fois
Boo demeurait un enfant féerique. Comme tous les enfants autiste s que j'avais connus, il possédait une étrange beauté physique:Il semblait trop beau pour appartenir à ce bas monde
J’ai souvent l’impression d’avoir enfin perdu mon innocence. Je me dis chaque fois, bon, je viens de voir ce qu’il y a de pire, la prochaine fois je n’aurai pas aussi mal. Et je découvre que j’ai toujours aussi mal.
J'avais de plus en plus conscience aussi qu'elle occultait quelque chose. Conversation après conversation, je sentais que nous parlions sur deux niveaux à la fois, qu'elle évoquait en silence autre chose que le sujet qui nous occupait. J'étais convaincue qu'elle s'en rendait compte et que cela alimentait en grande partie les accès de colère auxquels nous avions eu droit cet été.
Mais je ne crois pas que ce soit une question d'amour. L'amour et la perfection n'ont rien à voir. On n'aime pas les gens pour les récompenser d'être bons ou parfaits. Ni pour compense leurs souffrances. On les aime, c'est tout.
- Mais pour quoi faire ? Le seul résultat, c'est qu'on souffre aussi. Si ça ne sert à rien, si ça ne compense rien, si ça ne rend pas les gens meilleurs, pourquoi se tuer à les aimer alors ?
- Parce que, quand tu réfléchis bien, tu t'aperçois que c'est la seule véritable liberté dont tu disposes.
Il y a toujours quelque chose que l'on ne sait pas faire. Personne au monde ne sait tout faire.
La douleur et la terreur d'être si imparfait ne s'en iront jamais.
Les souvenirs des jours enfuis permettent de ressusciter le passé.
Parfois, des gens disent qu'il ne faut pas parler parce que c'est un secret. Ils disent qu'on doit garder les secrets. Mais les seuls secrets qui soient bons, ce sont les surprises. Comme quand tu offres un cadeau à quelqu'un pour son anniversaire. Mais on ne doit pas garder les mauvais secrets.
Nous vivons en démocratie, pas dans une dictature. On ne peut pas se mêler de la vie d'autrui en se fondant sur de simples soupçons. Et, aussi horrible que cela puisse paraître, c'est le prix à payer si nous voulons vivre dans un pays libre.
Les valeurs s'enseignent à l'église, pas à l'école.
On est méchant quand on ne fait pas attention à ce que les autres nous disent !
Acheter leur sagesse... avec des friandises ! Si encore nous utilisions du raisin ou quelque chose de bon pour la santé !
Souvent, les enfants de type autiste ressentent les stimuli sensoriels de façon plus intense que la moyenne... les bruits leur paraissent plus forts, les odeurs plus prégnantes.
Dans le monde réel, ignoble et pathétique, où nous étions empêtrés, je ne voyais pas d'autre façon de remettre de l'ordre dans le chaos.
Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.
Il est difficile de parler quand on a pris l'habitude de se taire. C'est un gros changement, ça fait peur.