AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Umberto Eco (1117)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


A reculons, comme une écrevisse

Dans cet essai, Umberto Eco nous livre une brillante analyse de notre monde à travers ce qu'il a été.

Il démonte les mécanismes de l'Histoire pour tenter de découvrir si celle-ci est déréglée et pourquoi les choses semblent se mouvoir à reculons.

Comme toujours, c'est très érudit et très documenté.

Brillant !
Commenter  J’apprécie          80
A reculons, comme une écrevisse

Essai d'un homme cultivé sur la société italienne sous Berlusconi : bien vu et bien décrit.
Commenter  J’apprécie          60
A reculons, comme une écrevisse

Umbero Eco est un romancier très apprécié, mais c’est surtout un essayiste de première. Il a la culture nécessaire, le ton... Un don aussi de la formule joyeuse et incisive, qui fait de chacun de ses ouvrages un moment jubilatoire.



[Aparté : c’est bien la première fois que je ne vomis pas en lisant le mot jubilatoire, galvaudé et perdant de sa force…]



Umberto tu es jubilatoire mon bonhomme, et tu le sais, qui te fais plaisir dans ces quelques articles et conférences, regroupés dans un ouvrage à mettre entre toutes les mains.



A reculons comme une écrevisse est normalement le genre de truc qui m’agace, c'est-à-dire un recueil d’articles ou de chroniques, pour faire un livre... Quand ce sont des people genre Nicolas Bedos ou Stéphane Guillon qui s’y collent, cela m’agace, parce que ce n’est rien d’autre qu’une compilation opportuniste.

Quand c’est Umberto Eco, c’est une splendeur, parce que c’est l’alignement régulier et implacable d’une pensée qui passe au microscope les pires travers et joies de notre société moderne.



Et cette société, elle marche sur la tête, ou à reculons, comme une écrevisse. Cette société, elle est à se flinguer de stupidité parfois, réactionnaire et frileuse, qui réinvente sans cesse des guerres, des pinailleries, des affrontements abscons…



Au travers de ses chroniques pour le Corriere della Serra, Umberto Eco aborde le 11 septembre, ses conséquences illogiques et désastreuses, la réédition des affrontements anciens chrétiens/islam, la guerre en Irak, le populisme médiatique, le triomphe des crétins, le triomphe des Berlusconi et des discours raccourcis de bêtises et brillants des mille feux de la déraison.



Dois-je préciser que j’ai aimé ?



Lisez-le, et apprenez comme on peut être intelligent et pourtant se vautrer dans la facilité, dans les hormones et le sentiment primaire du « moi j’ai raison ».



Lisez-le et apprenez comme il ne suffit pas de s’offusquer qu’on nous manipule, qu’on nous prenne pour des enfants bêtes…
Lien : http://danslessouliersdocean..
Commenter  J’apprécie          20
A reculons, comme une écrevisse

Umberto Eco...Un auteur, un penseur inclassable, tant son oeuvre est diverse et prolifique. J'apprécie énormément sa plume même si je ne parviens pas toujours à le suivre.

Quant à ce recueil de textes, qui tire la sonnette d'alarme pour faire prendre conscience à l'humanité que, quoique certains en disent et malgré la mégalomanie des politiques, nous n'avons pas progressé d'un iota. Bien au contraire!!!

Comme une écrevisse, l'humanité avance à reculons : le 11 septembre, la guerre en Afghanistan, en Irak, et j'en passe ( je rappelle que les textes de ce recueil ont été écrits entre début 2000 et fin 2005, ce qui explique que certains sujets ne sont plus d'actualité, mais l'idée est là)...

Il serait plus que temps d'en prendre conscience et de faire machine arrière toute...c'est-à-dire d'enclencher la première vitesse et d'appuyer à fond sur l'accélérateur !!!

A lire malgré que cela date un peu...
Commenter  J’apprécie          40
A reculons, comme une écrevisse

Sémiologue et romancier internationalement connu, Umberto Eco était également connu en Italie pour être un observateur attentif du monde contemporain. Ce livre est un recueil d'articles qu'il a publiés de 2000 à 2005. Avec un sens aigu de l'analyse, Ce spécialiste des signes, qui se fait aussi intellectuel engagé contre Berlusconi, interroge notre monde dit "post-moderne" : les néo guerres, le terrorisme, la paix mondiale, la dernière chance de l'Europe, l'intolérance ou la manipulation médiatique de Silvio Berlusconi. Un ouvrage intelligent et engagé qui appel au sursaut de l'intelligence et de la tolérance pour sortir des nouvelles barbaries.
Commenter  J’apprécie          20
Apostille au Nom de la rose

Complément indispensable à tous ceux qui ont lu et aimé le nom de la rose.

On y découvre, outre le processus d'élaboration de cette oeuvre, la réponse à de nombreuses questions qui éclairent la relecture du roman.

Mieux comprendre Eco, c'est l'approcher un peu.

Commenter  J’apprécie          140
Apostille au Nom de la rose

Un petit ouvrage passionnant où Umberto Eco donne quelques clés sur son processus d'écriture. Certaines pages sont lumineuses de simplicité et d'évidence.
Commenter  J’apprécie          80
Apostille au Nom de la rose

un essai dans lequel l'auteur nous explique comment il a écrit son oeuvre "le nom de la rose", j'ai bien aimé me plonger dans l'univers de l'écrivain et les circonstances de son écriture
Commenter  J’apprécie          20
Apostille au Nom de la rose

Un livre essentiel. La pensée claire et limpide d'Eco vous dira comment il écrit, comment il construit, comment il imagine. C'est court, simple et exquis. A lire, et à relire, spécialement lorsqu'on écrit soi-même. Les conseils sont essentiels.
Commenter  J’apprécie          20
Apostille au Nom de la rose

C'est le genre de livre qui vous suit toute une vie. Paradoxalement je n'en avais plus à la maison car je ne cesse de l'offrir mais je viens de recevoir un autre exemplaire, d'où la critique. Quel plaisir de (re)découvrir les secrets de création du Nom de la rose, depuis le titre énigmatique à la construction de l'univers de l'histoire, savant mélange de réalité et d'éléments fictifs ! A la fois érudit et plein d'humour, le texte nous donne aussi un autre regard sur l'oeuvre (et aussi sur le film qui doit apparemment ressortir bientôt dans une version retravaillé.
Commenter  J’apprécie          10
Apostille au Nom de la rose

Plutôt intéressant, bien que je n'aie pas (encore) lu le "Nom de la rose". Ayant vu le film qui en a été tiré, je connaissais néanmoins déjà l'intrigue, donc n'ai pas été surprise par les "spoilers" de l'auteur (je le déconseille donc à ceux qui n'ont pas encore lu le livre et veulent garder un peu de suspense: c'est à lire en postface plutôt qu'en préface). Eco explique les problèmes qu'il a rencontré dans son écriture et la façon dont il y a fait face ; il se refuse à interpréter son texte, mais explique comment et pourquoi il l'a écrit. Lire ou écouter les auteurs parler de leur œuvre me fascine toujours, et cette lecture n'y fit pas exception: il décrit vraiment bien son esthétique et son orientation littéraire (théorie de la réception des textes, postmodernisme, etc.) J'ai hâte d'avoir le temps de découvrir l'application de ces principes dans son œuvre "Le nom de la rose" même.
Commenter  J’apprécie          40
Apostille au Nom de la rose

Une apostille, un gros « Post Scriptum » de la part d’Umberto Ecco pour son chef d’œuvre « Le nom de la rose ».



Un petit opus que tous les amateurs du désormais célèbre « roman policier médiéval » ne doivent pas manquer de lire ; accompagnés par les curieux (comme moi) de la genèse d’une œuvre. Umberto Eco revient en effet en sept courts chapitres pour expliquer.



Pourquoi le Moyen Age ? Pourquoi en 1327 ? Pourquoi fin novembre ? Pourquoi une bibliothèque conçue en labyrinthe ? Pourquoi ? Pourquoi ?…

Un petit ajout érudit au remarquable « Le nom de la rose ». Un petit ajout qui ne répond pas à toutes les questions que suscite la lecture du Nom de la Rose, mais qui apporte un éclairage particulier à l’œuvre, notamment au sujet des bibliothèques médiévales.

Commenter  J’apprécie          250
Apostille au Nom de la rose

J'apprécie encore plus Eco quand il explique que quand il romance. Bref, je suis convaincue par l'essayiste. Dans cette réponse aux lecteurs sur le pourquoi du comment du nom de la rose j'ai été frappée par certaines opinions qui m'ont renvoyé à d'autres lecture du mois précédent. En particulier le fait que les dialogues étaient "cinématographiques" et "temporellement justes", ce qui m'a fait réaliser que Wilde et son Dorian Gray l'étaient beaucoup moins (avec des conversations de 20 minutes qui prennent temporellement la journée), et qu'il s'en découlait une sensation étrange de moindre crédibilité. J'aime quand ces lectures font ricochet sur d'autres.

Je n'ai toutefois pas pu apprécier la discussion sur le modernisme et post-modernisme littéraire, car je ne crois pas avoir lu d’œuvres qui entrent dans ce champ d'idées, mais cela me motive pour de futures lectures, dont le référence de Eco à Joyce avec Dubliners, qui attend sagement son tour sur mes étagères.
Commenter  J’apprécie          80
Apostille au Nom de la rose

Le roman référence de l’écrivain italien. Fidèle à sa spécialité médiéviste, Le nom de la rose nous plonge dans l’univers d’une abbaye du nord de l’Italie au milieu du 12ème siècle.

Guillaume De Baskerville, ancien inquisiteur, est accompagné du jeune Adso qui est la plupart du temps le narrateur du texte, pour élucider un meurtre au sein même de l’abbaye. Pire, les assassinats s’accumulent. Qui tue des moines ? Pour quelles raisons ?

A travers les rencontres du maître et son disciple, on découvre la structure des moines, leur jardin, des descriptions incroyables (qu’on ne trouve nul par ailleurs) des plantes, des décorations, des tenues, l’architecture, les mœurs et les valeurs de ce temps méconnu. Eco sublime les mises en scène où se mêle érudition, rebondissements et profondeur des personnages. Le Moyen-Age a souvent une image négative, Eco l’embellit : le mélange des langues, des découvertes, de la quête insatiable de la vérité. Mais jusqu où ?

Un texte érudit tout en étant accessible grâce à sa forme « polar », un véritable chef d’œuvre !

Toutefois, pour les moins courageux ou pour les PAL qui débordent, lire les 100 dernières pages suffisent pour découvrir les fabuleuses argumentations de Guillaume, très actuelles, pour lutter contre toute forme de fanatisme. Et si jamais l’écriture d’Eco ou les descriptions vous font peur, il reste toujours le super film avec Sean Connery
Commenter  J’apprécie          50
Apostille au Nom de la rose

Ce livre dont l'importance est inversement proportionnelle à son épaisseur, constitue l'indispensable complément au Nom de la rose.

Que ne l'ais-je lu depuis longtemps qu'il était à ma disposition!

Umberto Eco explique de façon simple et accessible à tous, le processus de création littéraire d'une sorte de chef-d'œuvre... Et avec quel brio!

C'est passionnant, avec en ligne de mire la réconciliation de l'art et de l'amabilité.

Umberto Eco le dit et y parvient: Peupler les rêves des lecteurs par l'obsession plus que par le bercement... Même s'il souligne l'importance de la musique propre à chaque roman réussi.... Et l'importance des cent premières pages (un cap à passer) pour lire Le nom de la rose.

Babéliotes, lecteurs du Nom de la rose qui n'avez pas encore lu cet Apostille... n'attendez pas pour le consulter et en goûter l'intelligence.

Commenter  J’apprécie          681
Apostille au Nom de la rose

« J'ai écrit ce roman parce que l'envie m'est venue (...) J'avais envie d'empoisonner un moine. Je crois qu'un roman peut naître d'une idée de ce genre, le reste est chair que l'on ajoute, chemin faisant.»





L'un des intérêts principaux que je trouve dans un livre est la démarche de l'écrivain. J'aime ces postfaces dans lesquelles les auteurs donnent les tenants et les aboutissants du livre. Je consulte régulièrement leurs interviews parus ou enregistrés à la sortie des livres… Bref, la démarche d'écrivain me passionne !

Aussi, lorsque j'ai découvert qu'Umberto Eco avait écrit cette apostille à son roman le plus célèbre (et, accessoirement, coup de coeur de mes lectures des années 80'), je me suis précipitée et n'ai pas été déçue !



Tout, tout, vous saurez tout :

- sur le titre : « un titre doit embrouiller les idées, non les embrigader »

- sur la démarche préliminaire à l'écriture du livre : « Je pense que pour raconter, il faut avant tout se construire un monde, le plus meublé possible, jusque dans les plus petits détails… Il faut construire le monde, les mots viennent ensuite, presque tout seuls… Il faut se créer des contraintes pour pouvoir inventer en toute liberté. »

- sur la démarche du lecteur : « Entrer dans un roman, c'est comme faire une excursion en montagne : il faut opter pour un souffle, prendre un pas, sinon on s'arrête tout de suite »

- sur la notion de roman, « machine pour générer des interprétations » et de ‘'grand roman'' : « Un grand roman, c'est celui où l'auteur sait toujours à quel moment accélérer, freiner, comment doser ces coups de frein ou d'accélérateur dans le cadre d'un rythme de fond qui reste constant. »

- sur la valeur d'un livre ayant rencontré l'approbation du public, le succés ayant longtemps attribué une valeur négative au livre : « Je crois pourtant qu'il est différent de dire ‘'si un roman donne au lecteur ce qu'il attendait, il reçoit son approbation'' et ‘'si un roman reçoit l'approbation du lecteur c'est parce qu'il lui donne ce qu'il attendait'' »



Le paragraphe précédent n'est qu'un amuse-bouche… Cette apostille est beaucoup plus que ces quelques citations. Vous y découvrirez également pourquoi ce roman se situe au XIVe siècle (et non de nos jours comme prévu initialement par U. Eco), pourquoi un roman historique et une intrigue policière, d'où vient l'idée d'une bibliothèque-labyrinthe, ce qui a présidé au choix des noms des personnages, etc… ; et, plus largement, art expérimental et art de masse, moderne et postmoderne.





PS – Cet opuscule ne manque pas d'humour ; j'en veux pour preuve ce passage : « J'avais envie d'empoisonner un moine (…) J'ai demandé à une ami biologiste de m'indiquer un remède qui ait des propriétés déterminées (être absorbé par voie cutanée, en manipulant quelque chose). J'ai aussitôt détruit la lettre où celui-ci me répondait qu'il ne connaissait pas de poison correspondant à ce que je cherchais ; ce sont là des documents qui, lus dans un autre contexte, pourraient vous conduire tout droit en prison. »

Commenter  J’apprécie          151
Apostille au Nom de la rose





Umberto Eco nous éclaire dans cet Apostille sur certains aspects du roman Le Nom de la Rose. Il nous explique ses recherches, son goût pour cette période, les contraintes qu’il s’est imposées, comment ce livre s’inscrit parmi d’autres références. C’est passionnant de découvrir pourquoi les cent premières pages de ce roman ont découragé plus d’un lecteur. Nous avons désormais certaines clefs afin de mieux appréhender non seulement la genèse mais également la ‘construction’ du roman. Comme l’écrit Umberto Ecco « Faire tout comprendre par les mots de quelqu’un qui ne comprend rien », ce fut le sentiment ressenti lors de ma lecture. Je voyais très bien que certaines références m’échappaient complètement.



Ce texte, tout à la fois érudit mais facilement accessible, fut pour moi une révélation m’incitant à me replonger dans le roman.











Commenter  J’apprécie          354
Baudolino

Personnellement, je n'ai pas été enthousiasmé par ce livre. C'est vrai que c'est bien écrit, qu'il y a beaucoup d'humour et d'imagination. Mais j'ai trouvé l'histoire trop longue.
Commenter  J’apprécie          10
Baudolino

Un peu long mais j'ai bien aimé le ton, la légèreté, le personnage, le décor.
Commenter  J’apprécie          10
Baudolino

pas tout lu..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Umberto Eco Voir plus

Quiz Voir plus

Le Nom de la Rose

Quel est le nom du personnage principal ?

Guillaume d’Ockham
Guillaume de Baskerville
Sherlock d’Holmes
Sherlock de Melk

10 questions
729 lecteurs ont répondu
Thème : Le nom de la rose de Umberto EcoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}