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Critiques de Umberto Eco (1117)
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Le Nom de la rose

a detective book with an intriguing story in the dark mid ages. when the religion was as influential as it could be. at the same time, it's rotten to the core. the churches were extremely powerful and rich which was out of the original essence of the chritianality. the Jesus was born poor and occupied nothing but essentials to live. in this prestigious Abby where stored the richest books. the most powerful figure in the Abby was the librarian. the strange thing was that 6 people were dead. they were all somehow linked to the famous library. William as an external came to the Abby to Crack the Cas with his assistant Alonzo. at the end they found who wwa behind the murder - blind George. he did not want the book of Aristotle on natural science to prouve all the basic Jesus theory was wrong. natural science looks at the earth but Christianity looks at the sky. another book he tried to censor is about laughs and comedy. the mocking and easiness of laughes might someday be at his precious religion. at the end of the day it's whom started the unreversible fire. the Abby was in ashes. the books were buried with him. the extremists of anything would lead to something bad. over obsessed over indulging over messed up are destructive. the ultimate way to have the peace and happiness is to balance and to harmonize. we know how to comprise and adapt for greater good instead of walking till death towards the deadend without changing minds
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Le Nom de la rose

Intrigue très dure à lire avec beaucoup de passages sur l'hérésie, la pénitence, le démon de la femme, le rire et la pauvreté du Christ... J'ai du persévérée pour finir.

Je dirai que le moyen âge n'est pas pour moi! Les débats entre moines sont compliqués et j'ai mal compris les différents courants religieux entre les bénédictins, les francisquains, les fraticelles, les spirituels....

Une époque bien sombre remplie de violence et de religion.

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Le cimetière de Prague

Ma première tentative de lecture avait été un échec, je n'avais pas dépassé la 30ème page, alors je suis très satisfaite d'être parvenue à lire ce livre jusqu'u bout cette fois-ci. Pour être honnête, si vous cherchez une lecture facile et reposante, passez votre chemin, ce livre n'est pas pour vous. C'est même tout le contraire, c'est une lecture que j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver, les personnages sont nombreux et j'ai manqué de connaissances historiques pour pouvoir parfois suivre le déroulement de l'histoire et faire la part entre histoire réelle et intrigue romanesque. L'auteur met d'ailleurs à la disposition du lecteur, à la fin de son ouvrage, un tableau explicatif pour comprendre la trame du roman et les faits historiques correspondants. J'ai un autre livre de cet auteur que j'essaierai de nouveau, en espérant qu'il soit plus accessible.
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Le Nom de la rose

Guillaume de Baskerville, tant par son nom que par sa perspicacité à inférer à partir de menus détails, est inspiré de Sherlock Holmes (dont le célèbre retour "sur demande populaire" est conté dans Le Chien des Baskerville). Moine franciscain au passé d'inquisiteur, Guillaume est lui aussi "de retour", mais plutôt comme enquêteur... Serait-il, comme son modèle, tiraillé par des démons intérieurs, dans l'addiction à une sorte de drogue ? (Le personnage de Conon Doyle est consommateur de morphine et de cocaïne...) Tant le narrateur que le personnage lui-même attirent l'attention sur une faiblesse : un penchant à l'orgueil lorsqu'on en vient à la connaissance. Guillaume se méfie de lui-même : délaisser la recherche du bien en toute circonstance - à l'exemple du prophète, dieu descendu sur Terre -, pour la passion de la vérité, celle qui permet d'être sûr de distinguer entre ceux dans le droit chemin et ceux dans l'erreur, de tracer une ligne entre orthodoxie et hérésie, de juger ses semblables - se substituant ainsi au Dieu du ciel -, est une grande faute. Et une faiblesse récurrente chez l'Homme qui se cherche toujours une supériorité... C'est exactement le type de péché que commet l'Inquisition (se délectant d'être dans le vrai et de châtier l'erreur - là où Jésus appelle au contraire à la compassion et au pardon : "pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font", Évangile de Luc, 23). Le censeur, à la manière dont il coupe le livre, tranchant entre l'acceptable et le non-acceptable, agit de manière comparable. Supprimant l'exemple du péché, l'Église ne voudrait garder que le bon chemin... Alors que le péché est pour Jésus partie de la vie ("Que celui qui n'a pas péché lui jette la première pierre...", Évangile de Jean, 8). Du point de vue pédagogique, erreur fondamentale de croire que la faute doit être évitée alors qu'au contraire elle permet de prendre conscience de ses limites, de ses faiblesses, et donc de s'améliorer. C'est par la confrontation au péché et à l'erreur que le religieux, comme le laïc, peut apprendre à distinguer bien et mal.



Dans cette période où la chrétienté se perd dans des affrontements d'ordres et dans la chasse aux hérésies (ici les méconnus Dolciniens), Bernard Gui (personnalité réelle célèbre pour son Manuel des inquisiteurs), plus qu'un inquisiteur sévère, est présenté comme un intriguant ambitieux, l'abbé qui interdit la bibliothèque est un avare obsédé de précieuses pierres, le vieil aveugle qui réprimande les jeunes qui s'amusent, un aigri imbu de lui-même, pape et empereur se livrent une guerre politique... On pourrait reprendre ici le constat que fera un chef indien après son voyage en France à la fin du XVIIe : les chrétiens sont très stricts dans les règles morales qu'ils se donnent et pourtant le vice est partout éclatant (à l'inverse des Hurons, cf. Dialogues avec un sauvage). Comme si l'intense lumière inquisitrice braquée sur les petits méfaits du quotidien - péchés de chair, petits larcins pour s'adoucir la vie, grossièretés, moqueries... -, produisait en retour une ombre épaisse dans lesquelles des vices bien plus importants s'épanouissaient. C'est sûrement l'une des leçons fondamentales et souvent oubliées des Évangiles : Jésus minimise systématiquement le péché des gens de peu et ne pardonne rien aux grands prêtres donneurs de leçon (qui le feront condamner en retour...). C'est un monde chrétien à l'envers que semble avoir réalisé l'Église. Le règne de l'obéissance par la peur aboutit inévitablement à la persécution des portions les plus fragiles de la société : pauvres, marginaux, femmes, minorités, jeunes...



Dans L'Oeuvre ouverte, Umberto Eco présente le récit policier comme une illustration de sa conception de l'art : l'oeuvre d'art est un dispositif incomplet qui attend la participation du spectateur/lecteur pour être achevé et produire son effet. L'interaction ne s'arrête pas pour lui à ce jeu entre narration et lecteur, lequel cherche à découvrir les secrets de l'intrigue avant qu'ils ne soient explicités par l'enquêteur officiel. Dans ce roman, enquêteur et narrateur ne sont que des personnages de fiction, faillibles. Il n'y a pas d'auctoritas pour imposer une interprétation. C'est au lecteur de donner sens à sa lecture et à l'enquête qu'il a menée avec l'aide des personnages (dans le contexte religieux, c'est une vision non-littéraliste qui va à rebours de l'Église qui fixe le sens des textes). Quelles conclusions tirer quant à l'Inquisition (ne faut-il pas tout de même des enquêtes ? les Dolciniens semblent se rapprocher davantage de la secte criminelle) ? la censure (n'est-il pas tout de même préférable de restreindre l'accès à certaines oeuvres) ? la hiérarchie de l'Église (toutes les interprétations se valent-elles) ? Comment aller vers le bien sans une figure d'autorité pour définir bien et mal, sans imposer une discipline morale (sans tomber dans la morale du monde des affaires...) ?



L'assistant Adso, docteur Watson du roman (ressemblance phonique), moine novice et apprenti enquêteur maladroit mais bien intentionné, représente le lecteur dans le récit (le Lector in fabula, en paraphrasant un autre essai d'Umberto Eco). Comme tout jeune en formation intellectuelle - comme tout lecteur donc -, il vit, s'amuse, découvre le désir, commet des erreurs, découvre le décalage entre l'idéal et les dures réalités... Il est une victime collatérale de l'Inquisition : son apprentissage de la vie par l'expérience est stoppé (il ne lui restera que l'ascèse et les lettres) ; on le punit indirectement en rendant impossible toute suite. La partie perdue de la Poétique d'Aristote symbolise bien cette partie de l'existence amputée par la rigueur morale de l'Église : amour, sensualité, joie, insouciance, jeunesse... Un champ lexical auquel on pourrait ajouter "la rose" : métaphore de la femme aimée dans Le Roman de la rose ; mais aussi fleur, beauté, éphémère, jeunesse, trouble des sens, épines. La rose est une métaphore tellement usée au Moyen-Âge qu'on en oublie l'amour vécu qu'elle désigne, tout comme le concept du péché originel (inventé par Saint Augustin), la vision de la femme tentatrice mère de tous les maux, la rose avec ses épines, recouvre comme un filtre photoshop la vraie femme que les hommes ont devant leurs yeux... La seule femme du roman d'Eco paiera pour les fautes de tous. Le narrateur, Adso devenu vieux, a continué sa carrière religieuse et semble raconter cette aventure pour retrouver les bribes de ce quelque chose qu'il n'a pu vivre, dont il ne connaît que le nom. (N'a-t-on pas nous aussi des mots si usés qu'ils nous empêchent de voir et de vivre dans la réalité ?)
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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Le Nom de la rose

Lu étudiante. J'avais eu envie de découvrir ce livre, bien après avoir vu le film de Jean-Jacques Annaud (1986).

Au delà de l'intrigue historico-policière, j'avais apprécié cette réflexion sur l'opposition entre la religion et la philosophie, sur la séparation entre le séculier et le temporel, qui permettait à l'Église de se laver les mains et la conscience de ses impitoyables crimes... Un roman captivant, à l'intrigue originale et haletante. Un petit bémol cependant à la lecture de nombreux passages en latin.
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Comment voyager avec un saumon. Nouveaux pa..

Han, oh là là ! Quel petit plaisir ! Mais quel bonheur la lecture, vraiment. J'en suis amoureux.



Bien, passons un petit moment ensemble pour parler du livre. Vous êtes bien installées ? Je vais vous raconter le bonheur qu'est ce livre.

Alors, je suis dans un petit parc près de chez moi, un nouveau mais que je connais. La ville est calme, il faut agréablement bon, les premiers jours de chaleur après l'hiver. Bien assis sur une chaise verte pastel, avec les moineaux (j'aime autant les livres que les oiseaux). J'ai passé une très belle journée hier, avec mon chaton puis ma meilleure amie, j'ai bien dormi, je me sens bien détendu (un bon mood). Puis un visage familier s'assoit à côté de vous car j'avais déjà lu Le nom de la rose que j'ai un peu loupé, j'étais trop jeune lecteur pour apprécier. Cependant je vous recommande la série qui me donne envie de lui redonner une seconde chance en roman. Bref, Umberto Eco arrive paisiblement, il vous sourit, vous offre un verre de thé glacé et vous parle de son saumon et des problèmes quand on met des choses dans les frigos des chambres d'hôtels. Je pense que je n'ai pas besoin d'en dire plus si vous avez déjà été dans un de ces Novotel pas cher...



GRANDE PARENTHÈSE



Hier matin je suis allé me promener sur les quais St-Vincent à Lyon, c'est à faire surtout que je vous conseille aussi de remonter les quais pour faire les bouquinistes, le marché avec des fleurs, des fruits, des légumes. Plein de saveurs et d'odeurs qui me font aimer la vie. C'est là que j'ai trouvé au tout début ce petit livre de poche à 3€. Je viens de passer un an et demi sans lire plus que l'introduction d'un Chattam. (Xyphophore)

La dépression c'est très dur et handicapant mais ça va mieux, je grandi et je l'accepte mieux. Surtout depuis que j'ai ma Boulette, ma patate, mon amour. Elle est adorable, elle est joueuse, affectueuse, elle gère mieux ses premières chaleurs, c'est une grande fille qui devient femme sous mes yeux de papou.

FIN DE LA PARENTHÈSE



Et ces petits écrits d'une page ou deux sont à savourer quand vous sentez que vous en avez besoin, métro, en audio pourquoi pas en allant au travail, dans le bus serré comme un trop gros saumon pour un trop petit frigo de chambre d'hôtel. Le premier rayon de soleil de votre journée.

Ça m'a tellement manqué de lire, je suis très content de faire partie de la communauté Babelio, de retrouver mon beau compte dont je suis fier. Je reste fidèle à cette plateforme qui l'est aussi avec ses contributrices. Chaque mois je reçois ma newsletter qui me retient aux nouveautés, aux Masse Critiques, aux contributions de la communauté, les listes très larges comme très spécifiques, parfaites pour découvrir un genre. Pour avoir des vrais avis comme à la librairie. Ce livre je le vois souvent passer, il est drôle, toujours actuel, c'est selon moi c'est une main tendue vers le bonheur simple de l'humain moderne. On pourrait le mettre à jour tant on a fait un bon très rapide avec le numérique et internet mais il est très bien aussi. Il ne fait aucune promesse qu'il ne tient pas. C'est un livre à toujours avoir sur soi en cas de besoin ou pour offrir volontiers, à laisser traîner sur un banc de métro ou dans une boîte à livres.

Cette critique et cet instant passé ensemble est ma façon de vous le prêter en numérique. Je vous avoue ne pas avoir lu la longue introduction Galons et galaxie, je suis tout de suite passé au second chapitre, modes d'emploi. Et si je devais n'en garder qu'une je dirais la deuxième "Comment faire tomber une valise à roulettes" car il m'est arrivé la même chose il y a une semaine, il faut juste remplacer les sortes de valises.



Une pépite, mon nouveau livre de sac.
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Le cimetière de Prague

Je me sens comme après un cours intensif sur la propagande antisémite de la fin du 19ème siècle.

La première partie est tellement intrigante qu'on ne voit pas les pages passées mais j'ai trouvé qu'à un certain moment, les textes et les discours de propagande prennent tellement de place qu'on doit ralentir le rythme.
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Le Nom de la rose

Ce livre m'a fait découvrir l'écriture de l'épuisement. Il s'agit de décrire une pièce jusqu'au moindre détail, typiquement une fresque par une énumération à l'infini des trolls, démons et autres éléments du bestiaire moyenâgeux qu'elle comporte. Je confirme, ça épuise. J'ai découvert aussi les passages en latin non-traduits, il fallait oser effectivement ... j'ai le malheur de n'avoir fait latin qu'une année en collège et grec ancien jusqu'à la fin de mes études, dommage il n'y a pas de grec ancien, ce qui aurait été pourtant de circonstances. Dernière découverte, la religion est moins une question de philosophie et de tolérance que de pouvoir, de politique et de monnaie sonnante et trébuchante. Effectivement ... mais était-il indispensable de nous infliger sur des chapitres entiers l'histoire romancée du supposé hérétique Fra Dolcino, dont on ne sait pas grand chose à vrai dire ?



Heureusement, Jean-Jacques Annaud transforme le plomb en or. Et le seul reproche que j'ai à lui faire est de m'avoir fait croire que le livre était à la hauteur du film.
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Le Nom de la rose

Je vais me risquer d'écrire une critique sur ce livre, enfin, avec une telle bibliothèque présente dans un seul livre, je vais plutôt faire une critique sur plusieurs livres !

Umberto Eco est un grand auteur. On ne peut que constater le travaille gigantesque qui a dut être fait pour l'écriture.

Sans parler de toutes les parties philosophiques, qui ne sont vraiment pas faciles d'accès. Mais ces parties rajoutent du contenu, de la valeur historique. Je me suis même surpris à faire quelques recherches pour mieux comprendre les différents débats.



L'intrigue est bien amenée et elle a un rythme, un peu comme une partition de musique. Il a su nous distiller suffisamment d'indices pour garder notre curiosité éveillée

L'ensemble donne un beau bébé de plus de 600 pages !



J'ai néanmoins dû m'accrocher aux 150 premières pages (voulu par l'auteur), pour ensuite trouver cette envie de ne pas fermer le livre.

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Le Nom de la rose

Quand je lis certaines critiques, le bras m'en tombent. Comment peut-on se permettre de tutoyer déjà un auteur qui est d'ailleurs décédé? Comment peut-on être aussi irrespectueux et ignare, et en plus l'admettre? J'en suis écoeuré. On a le droit de ne pas aimer un ouvrage; mais avoir une telle ignorance au sujet de l'auteur, cela m'effraie.



Ceci est une réaction à chaud!
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L'Île du jour d'avant

Très long roman délivrant l'histoire déjantée de Roberto, lui-même auteur d'un "carnet de bord" et d'un roman farfelu, dans un naufrage; mais pas seulement car le naufrage et sa grande solitude l'amène à repenser à l'ensemble de sa vie.

On est plongé dans l'histoire réelle du 17eme siècle, mais aussi dans un monde marin et chrétien, la philosophie de ce siècle avec les grandes pensées et les théories scientifiques. C'est un condensé complexe de savoir, de réflexion mêlé à une histoire sans queue ni tête, un délire de Roberto dans le délire qu'il vit lui-même. Eco assemble des hypothèses sur ce qui se passe, poursuit son récit avec comme trame conductrice les écrits incroyables et incrédules du jeune homme amoureux.

Il y a plusieurs phases dans le roman, le premier que j'ai peu apprécié mais qui prépare toute l'histoire, le second dans la guerre du siège de Montferrat, puis l'époque parisienne avec sa philosophie et la rencontre amoureuse; puis le lancement de l'aventure marine farfelue et charlatane, la dimension catholique qui se heurte aux sciences avec force, les nombreuses théories de l'univers, puis enfin la mort, le délire, l'enfer… grosso modo!

Je l'ai trouvé trop plein, avec trop de details inutiles (les soucus mécaniques des objets du père Caspard...) et autres, que j'y ai perdu l'envie de lire malgré les propos intéressants de la fin du livre: tout ce qui précède m'a empêché d'y prendre le temps et de savourer l'intelligence de ces réflexions. C'est bien dommage!

Livre très compliqué à lire, avec longueurs et un langage vieilli très particulier.



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Comment écrire sa thèse

Un "manuel" bien écrit, parfois même un peu amusant et qui fait agréablement voyager en Italie.



Il y avait beaucoup de conseils, quelques-uns assez cools mais pas révolutionnaires. Je peux toutefois comprendre que des personnes y lisent parfois un ton un peu condescendant, du moins en anglais.

Dommage que ce ne soit pas réellement utile pour la méthodologie en sociologie.
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Le Nom de la rose

Cher Umberto

Je m'excuse par avance, mais quelle catastrophe ce roman !

Le film est réussi, mais lire le livre est une épreuve que je vais arrêter à la page 300. C'est aussi mauvais que le texte de Sade, La philosophie dans le boudoir. Le parallèle t'étonne ? Je m'explique.

Quand on est ado et qu'on tombe sur le livre de Sade dans la bibliothèque parentale, on se saisit du livre, mais on en fait une lecture parcellaire : on saute les passage philosophiques qui sont d'un profond ennui, pour se concentrer sur les scènes d'action, sexuelle s'entend. Dans ton roman, Umberto, je n'ai pu que passer vite fait en diagonale sur tes considérations religieuses, qui a mes yeux n'ont aucun intérêt sinon l'endormissement assuré, pour me concentrer sur l'énigme factuelle et l'enquête monastique. Mais cet exercice est épuisant, et insuffisant.

Et puis une remarque de forme : la narration au passé simple pour décrire l'action (nous entrâmes, nous nous précipitâmes, nous vîmes, nous pensâmes...), c'est sans doute bien pour les dictées, mais c'est lourd à la lecture, mais lourd.

On me dira : vous loupez les scènes de la vie monastique. Je répondrai : j'ai déjà lu le réjouissant petit ouvrage Menez l'enquête : 10 énigmes au Moyen Âge, donc ça va, je suis déjà informé.

Je ne sais pas si tu as écrit d'autres livres, mais ça ne peut pas être pire. Donc peut-être on se reverra...
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Apostille au Nom de la rose

C'est le genre de livre qui vous suit toute une vie. Paradoxalement je n'en avais plus à la maison car je ne cesse de l'offrir mais je viens de recevoir un autre exemplaire, d'où la critique. Quel plaisir de (re)découvrir les secrets de création du Nom de la rose, depuis le titre énigmatique à la construction de l'univers de l'histoire, savant mélange de réalité et d'éléments fictifs ! A la fois érudit et plein d'humour, le texte nous donne aussi un autre regard sur l'oeuvre (et aussi sur le film qui doit apparemment ressortir bientôt dans une version retravaillé.
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Le Nom de la rose

Très bon livre qui nous plonge au coeur du moyen age dans une abbaye ou un meurtre s'est produit. L'enquete est menée de maniere erudite et fourmillant de détail de la maniere de vivre des moines de cette epoque. Livre prenant et très interessant comme toujours avec Umberto Eco
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Baudolino

Comme toujours chez Umberto Eco, un livre dense et qui nécessite une attention particulière à la lecture. Une histoire où se mèle éléments historiques dans la première partie (lutte du Saint Empereur Germanique Frédéric Barberousse contre les cités italiennes du Nord) et récits plus fabuleux (inspirés notamment du Livre des Merveilles de Marco Polo) dans la seconde, le tout raconté par un Baudolino qui se plait à inventer, confondre et méler éléments de vérité, récits fabuleux et histoires rêvées. Une bonne connaissance des "hérésies" chrétiennes sera un plus pour saisir certains passages (je recommande la lecture du "Petit lexique des hérésies chrétiennes" de Michel Théron) !
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Le cimetière de Prague

Dans le méli-mélo du XIXème siècle, nous croisons des personnages historiques, d'autres créés de toute pièce, et cette aventure complexe prend forme, petit à petit.

Parfois dur à suivre, ce roman ne fait pas exception à la règle, et met en lumière l'extraordinaire érudition d'Umberto Eco.

Accrochez-vous, le livre en vaut la peine !
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Comment voyager avec un saumon. Nouveaux pa..

Absolument hilarant. On rit, ou plus souvent sourit, de la première à la dernière page.

Umberto Ecco lâche la bride à son humour ravageur, à son esprit sarcastique, et c’est un feu d’artifice de situations loufoques qui pourraient nous arriver à tous.

Une nouvelle preuve que le vrai génie ne se prend jamais au sérieux.

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La mystérieuse flamme de la reine Loana

Le roman se perd dans un jeu de mémoire, une bataille dans laquelle se débat Yambo. Le kaléidoscope d'une vie peuplée de souvenirs d'une enfance à l'ombre de Mussolini.

Erudition, collages, jeux de mots, fausses pistes. Un roman passionnant et déroutant.
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Le Nom de la rose

Une œuvre magistrale !



J'ai été embarquée dès les premières pages de cette histoire qui monte crescendo. Umberto Eco plante son décor, lieu et personnages, au fur et à mesure avec grande finesse, impose d'emblée une immersion temporelle avec des chapitres égrénés selon les heures canoniales, nous plonge dans un contexte historique savamment étudié, manie le rythme à la perfection, glisse ça et là des pointes d'humour et nous ouvre les portes de réflexions métaphysiques.



Je n'ai certes pas saisi toutes les subtilités de l'ouvrage, pas plus que l'exhaustivité des références, mon érudition n'atteignant pas celle de l'auteur. Pour autant j'ai adoré ma lecture.



Les seuls aspects qui l'ont alourdie sont les longs moments descriptifs, bien qu'ils crédibilisent le style du narrateur médiéval, comme l'explique l'auteur en apostille.



J'aurais aussi adoré que l'éditeur traduise les passages en latin et les quelques expressions en vieil allemand. Mes notions étaient bien trop limitées pour en saisir le sens. D'ailleurs, pour les lecteurs qui voudraient se lancer dans ce bijou de la littérature, j'ai découvert après-coup qu'un site éponyme du nom de la rose propose l'intégralité des traductions !
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