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Critiques de Val Emmich (80)
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Dear Evan Hansen

Evan Hansen est un lycéen qui n'a pas d'amis et qui souffre de cette solitude. Sur les conseils de son psychiatre, il s'écrit des lettres pour aller mieux mais il oublie une de ces lettres au lycée et Connor Murphy, un autre jeune, la trouve et se moque de lui. Quelques jours plus tard, Evan apprend que Connor s'est suicidé. Les parents de Connor, ayant trouvé sur lui la lettre d'Evan, pensant que leur fils et Evan étaient meilleurs amis. Au lieu de les démentir, Evan ne dit rien et ce mensonge va prendre des proportions énormes. De transparent, Evan devient très populaire au lycée, au centre même d'un projet pour honorer le souvenir de Connor, et la sœur de celui-ci, dont Evan était secrètement amoureux, devient sa petite amie. Evan arrivera t-il à avouer la vérité et à reconnaître que tout n'est que mensonges ?



Tout d'abord, je remercie Babelio et la maison d'éditions Bayard de m'avoir proposé ce roman de littérature jeunesse. Le thème de l'adolescence et du mensonge ayant éveillé ma curiosité et m'évoquant "13 reasons why", j'ai accepté cette lecture avec plaisir.

Si ce roman est intéressant et facile à lire, je pense qu'il plaira avant tout à un lectorat de jeunes lecteurs (fin de collège ou lycée). De plus, il se lit rapidement, les chapitres sont courts et peuvent permettre de faire des pauses fréquentes.

J'ai davantage apprécié la seconde partie du roman qui éclaire la personnalité de Connor et les raisons de son geste. Le lecteur apprend un élément nouveau important au sujet de Connor, assez inattendu pour moi.

Ce roman peut faire réfléchir les jeunes à la question de la vérité et les inciter peut-être à parler quand ils ne se sentent pas bien, d'ailleurs il y a quelques pistes d'associations à la fin du livre.
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Dear Evan Hansen

Ce livre m’a été généreusement envoyé par les éditions Bayard dans le cadre d’une masse critique. Je n’aurais sans doute pas lu ce roman de ma propre initiative, et pourtant il a été très plaisant à lire. Je pense qu’il fait plutôt partie d’un registre lecture jeunesse mais il peut être intéressant pour tous les âges.

Evan est lycéen et ressent un profond mal-être, il se sent seul, a du mal à se faire des amis, reste muré dans son introversion.

Suivi par un psychiatre, et sur les conseils de ce dernier, Evan s’écrit des lettres à lui-même. Ce procédé a pour but d’augmenter son estime de soi.

Connor, un autre lycéen s’empare d’une des lettres d’Evan qu’il se destine. Le lendemain Connor est retrouvé suicidé, la lettre dans sa poche.

Le rapprochement entre les deux étudiants se fait naturellement par la famille.

Une cascade de quiproquos va mener Evan sur le sentier du mensonge dont il aura du mal à sortir.

Ce roman donne à réfléchir sur le mal-être de la jeunesse menant au suicide dans certains cas. Cette période n’est pas facile à traverser car l’être se forge, se découvre, se compare, évolue.

Une comédie musicale du même titre que le roman remporte un franc succès et laisse passer un message de soutien aux jeunes en mal de vivre.

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Syd, Gavin, John Lennon et moi

Syd, Gavin, John Lennon & moi de Val Emmich est un joli roman, découvert grâce à net galley et les éditions Harper Collins.

Joan est une petite fille spéciale, elle a une super mémoire. Elle n'oublie rien de ce qui la concerne et a une vie un peu différente des autres enfants. Elle adore la musique et souhaite remporter un concours de compositeur amateur.

Gavin est un homme brisé par la mort de son compagnon, Sydney.

Joan connaissait Sydney, ami de ses parents. Quand Gavin vient se ressourcer chez eux, Joan et Gavin deviennent amis.

Et Joan de lui raconter ses souvenirs de Sydney pendant que Gavin l'aide à composer une bonne chanson...

Tout ça avec en fond John Lennon, que tous deux adorent.

C'est un joli roman, avec des personnages forts.

Joan est très attachante, touchante, et cette super mémoire est un lourd fardeau pour une si petite fille.

Gavin veut oublier Sydney à tout pris, tourner la page, mais... avec Joan dans les parages ce n'est pas si facile que ça. Et si pour faire son deuil le plus simple serait d'accepter les choses comme elles sont ?

J'ai beaucoup aimée ce roman, ce n'est pas un coup de cœur mais un bon livre, à qui je mets quatre étoiles :)
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Dear Evan Hansen

Ce roman est adapté de la comédie musicale du même nom, et un film doit sortir d’ici la fin de l’année. Je ne connaissais pas du tout l’histoire avant de découvrir ce roman.



J’avais hâte de voir comment seraient abordés les sujets touchant à la santé mentale, car ils sont toujours délicats à traiter.



J’ai trouvé qu’ils étaient mis en avant de manière très juste, et j’ai été étonnée de me retrouver face à autant de thèmes : le suicide, l’anxiété, la dépression, l’isolement, la thérapie, la médication, la sexualité…



À la fin de l’ouvrage, diverses ressources sont proposées aux lecteur.rice.s s’iels ont besoin d’aide (par rapport à leur santé mentale, leur orientation sexuelle…).



J’ai accroché à la plume et au personnage principal dès les premières pages, et je me suis beaucoup identifiée à lui. Je l’ai trouvé humain, ses sentiments et ses pensées sont assez détaillés, on n’a donc aucun mal à s’imaginer Evan.



Pendant toute ma lecture, je ne pouvais pas m’empêcher de me demander comment l’histoire allait évoluer, et jusqu’où iraient les mensonges d’Evan.
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Dear Evan Hansen

Evan Hansen est un adolescent solitaire et timide, passionné de littérature. Ses parents se sont séparés quand il était petit, son père vit maintenant à l'autre bout du pays avec sa nouvelle famille et sa mère est très prise entre son travail et ses cours du soir. Souffrant d'anxiété, son thérapeute lui a conseillé de s'écrire quotidiennement des lettres afin de l'aider à s'extérioriser.



Un jour, alors qu'il est en train d'imprimer sa lettre pour sa séance du jour, Connor Murphy, le badboy du lycée, lui dérobe sa lettre ... et se suicide quelques heures après. Et quand les parents de Connor trouvent dans la poche de leur fils une lettre commençant par "Cher Evan Hansen", Evan, avec l'intention louable d'apaiser le chagrin des parents de Connor, va être emporté dans une série de mensonges de plus en plus difficiles à vivre.



La spirale dans laquelle va s'enferrer Evan est racontée de son point de vue, c'est donc un récit plutôt sombre et anxiogène, le jeune adolescent ayant du mal à faire face à tout ce qui lui arrive. Adolescent transparent, il va être pendant quelques jours le centre d'attention des parents de Connor, de sa sœur, de ses camarades de classe et de lycée, lui qui est très solitaire. Rongé par ses mensonges, poussé par son désir de donner un peu de réconfort aux parents de Connor, il ne sait plus comment sortir de cette situation. Jusqu'au moment où la vérité éclate...



J'ai apprécié les chapitres ou nous sommes dans la tête de Connor, nous permettant de le connaître un peu mieux, d'entrevoir sa vérité et ses secrets.



C'est un roman très actuel, certains passages sont des échanges de sms, qui parle de la solitude de certains adolescents à l'heure des réseaux sociaux, du mal que l'on peut faire en voulant faire le bien, du deuil.



Ce roman est tiré d'une comédie musicale. Je ne sais pas trop si l'écriture du roman a précédé le musical ou s'il a été adapté après le succès du spectacle, mais c'est plutôt bien écrit, bien qu'il soit plutôt sombre, reflétant l'esprit d'Evan.



Je remercie vivement Anaelle de Babélio et les éditions Bayard pour m'avoir permis de lire ce roman à l'occasion d'une Masse Critique privilégiée.
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Dear Evan Hansen

 Je remercie les Éditions Bayard et Babelio pour leur invitation à découvrir ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée dédiée à la littérature jeunesse. C'est la deuxième fois que je suis sélectionnée pour ce type d'opération (cf. « Four Dead Queens » d'Astrid Scholte paru chez Casterman, chronique du 14 juin 2020) afin de faire part de mes impressions sur un page-turner américain.

    Toujours très honorée et super stressée aussi en raison d'un délai – de 30 jours –, à la fois court et long selon le point de vue... je suis néanmoins venue à bout de ce pavé (430 pages) dans les délais. Ouf !

    Conformément à sa fonction de « page-turner », le livre fait son job, on ne voit pas le temps passer tant l'écriture nous entraîne dans de multiples rebondissements.

    Par ailleurs, au cours de ma lecture, j'ai pu voir des originalités à plus d'un titre (même si celui-ci est resté en V.O.). Tout d'abord, l'ouvrage est le fruit d'un travail collectif. Il y a ainsi un auteur principal, en l'occurrence Val Emmich, lequel s'est entouré de trois collaborateurs. Un bel exemple de travail d'équipe. Ensuite, on apprend dans les remerciements, à la fin du livre donc, que l'histoire est tirée d'une comédie musicale. Et, quand on arrive à la dernière ligne, il reste en effet comme une petite musique dans la tête d'autant que l'un des personnages est également musicien (musicienne pour être plus précise) et s'adonne même à la composition…

    Mais c'est sur le plan de l'introspection que le livre va assez loin, le personnage principal est effectivement très travaillé, on se trouve en empathie avec lui. Sa détresse est touchante, on perçoit ses failles, ses doutes, ses craintes et son besoin d'exister à un âge où tout se construit. En effet, Evan est un lycéen de nature (très) anxieuse, qui frise la phobie sociale. Solitaire, introverti, il aurait plus tendance à longer les murs qu'à vouloir se mettre en avant. Un trou de souris serait à sa mesure. de plus, sa vie familiale est pour le moins chaotique. Élevé par une mère dévouée qui a à coeur de vouloir améliorer l'ordinaire en poursuivant ses études, celle-ci se retrouve le plus souvent débordée car elle doit aussi mener de front son métier d'infirmière. Pour couronner le tout, sa génitrice multiplie les maladresses et n'entrevoit que le recours à un psy pour aider son fils. Son père est quant à lui indifférent à ce que devient Evan, d'autant qu'il a refait sa vie à l'autre bout du pays et semble à présent bien plus soucieux de son nouveau foyer.

    L'analyste d'Evan entreprend alors un travail pour libérer son jeune patient de ses angoisses : outre la prescriptions de médicaments, il incite le jeune homme à s'adresser des lettres à lui-même en vue de vivifier son estime de soi. Même si l'intéressé voit dans cette béquille émotionnelle davantage une corvée qu'un exutoire miraculeux censé tout résoudre, il se plie de bonne grâce à l'exercice pour complaire à son entourage. Faire ce qu'on attend de lui sans moufter, voilà ce qui définit Evan.

    Seulement le diable va s'en mêler… Un concours de circonstances fait qu'une lettre qu'Evan s'était écrite est dérobée par Connor, un autre lycéen. On apprend vite que ce dernier avait de très gros problèmes puisqu'il se suicide très peu de temps après. Coup de théâtre : on retrouve la lettre d'Evan sur le corps de Connor. Les apparences racontent une autre histoire et il n'en faut pas moins pour en déduire qu'Evan et Connor étaient les meilleurs amis du monde. La famille du suicidé cherche à en savoir plus. de fil en aiguille, de quiproquos en quiproquos, Evan s'enferre dans ses mensonges pour ne pas faire de peine autour de lui. Dans le même temps, sa vie change du tout au tout. Les projecteurs sont à présent braqués sur lui, il devient populaire et réussit même à charmer la jeune soeur de Connor dont il était (justement) et secrètement amoureux.



    Le récit montre comment à partir d'un mensonge, l'affaire va prendre des proportions dantesques avec le renfort des technologies d'aujourd'hui : réseaux sociaux, Internet etc. Jusqu'au dénouement, on se demande si la vérité finira par éclater… Et surtout comment. le pauvre Evan en vient même à regretter sa vie d'avant tant sa conscience le tourmente. Sur le plan de la construction de l'intrigue, les chapitres font alterner les états d'âme d'Evan avec l'errance post mortem de Connor. On subodore ici que les collaborateurs de Val Emmich ont rédigé (ou l'ont aidé à le faire) les passages consacrés à Connor. Même si la transition d'un personnage à l'autre se fait sans heurts, on perçoit toutefois une différence de style. Rien de gênant, le stratagème fonctionne et donnerait plutôt un certain rythme à l'ensemble en mettant en évidence les occasions manquées. Ainsi, en d'autres circonstances, on se dit qu'Evan et Connor auraient VRAIMENT pu être amis, si le destin en avait décidé autrement car les deux garçons ont, chacun à sa manière, beaucoup en commun.

    D'autre part, certains détails soulignent les outrances typiques de la société américaine ; rien d'anormal, par exemple, de voir un lycéen rouler en SUV alors que, quiconque s'étant un tant soit peu frotté à la dure réalité, n'ignore rien de la difficulté à pouvoir s'offrir ne serait-ce qu'une roue d'un engin pareil même en travaillant pendant des années. Idem, se gaver dès le plus jeune âge de tranquillisants qui assommeraient un cheval relève de la banalité ; ceci dit, cet état de fait tend hélas à aussi entrer dans les moeurs de bien des pays, y compris le nôtre.

    In fine, le message de l'histoire, qui aborde un sujet grave sous des dehors légers, vise la prévention du suicide, en particulier chez les adolescents. Un fléau dont les racines sont tentaculaires, allant des difficultés relationnelles et familiales au harcèlement, scolaire ou pas d'ailleurs, qu'amplifie l'impact des réseaux sociaux.

    Conclusion : un bon moment de lecture destiné à éveiller les consciences.
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Dear Evan Hansen

« J’aimerais juste que ma vie, pour une fois, ne serait-ce qu’un jour, voire quelques heures, soit un peu plus cool. Je ne peux jamais m’installer tranquillement, confortablement, et vogue le navire. Des gens comme Rox, par exemple, posent leurs pieds sur la table et se laissent bercer par les flots. Moi, non. Je suis toujours au bord de la noyade. »



Evan souffre d'anxiété sociale, pour l'aider son thérapeute lui propose de s'écrire des lettres à lui-même. Bien que la tâche ne soit pas facile à accomplir, Evan s'y tient. Jusqu'au jour où Connor Murphy, la brute du lycée tombe sur l'une de ses lettres et la lui vole. Peu de temps après, Connor s'est suicidé et sa famille découvre cette fameuse lettre d'Evan et est persuadée qu'il était le meilleur ami de leur fils.



J'ai beaucoup aimé cette lecture qui aborde plusieurs thématiques comme le suicide, la solitude, le deuil et l'anxiété sociale. J'ai aimé la manière dont les évènements sont apparus et qui pousse à réflexion. Au fil des pages, j'avais envie de savoir comment ça aller se terminer pour Evan et j'ai d'ailleurs trouvé la fin vraiment touchante, avec une jolie morale. J'ai également beaucoup aimé les chapitres concernants Connor qui permettent d'avoir sa vision des choses sur ce qui est en train de se dérouler et découvrir qui il était vraiment.



J'ai été touchée par la détresse d'Evan, pris dans un mensonge qui le dépasse, mais qui veut absolument aider les Murphy après la perte tragique de leur fils. Evan est un personnage intéressant à suivre, car il change des clichés. En effet, Evan est un héros dont l'existence est ignorée de tous.



La narration à la première personne permet de se plonger facilement dans l'histoire dès les premières lignes. L'écriture est très fluide et entrainante.



Dear Evan Hansen est un roman young adult à découvrir sans plus tarder !



Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour l'envoi du roman !




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Dear Evan Hansen

Un roman très touchant sur le mal-être et la solitude.



Evan souffre d'anxiété sociale et doit s'écrire des lettres à lui-même, sur les conseils (plus obligatoires qu'autre chose) de son psy. Mais, à la rentrée au lycée, Connor (le type qui a mauvaise réputation) lui pique sa lettre du jour.

Le problème, c'est que Connor ne va pas bien non plus. Et lorsqu'on découvre son corps, on retrouve sur lui une lettre adressée à Evan Hansen...

Résultat ; Evan se retrouve incapable de convaincre les parents de Connor qu'ils n'étaient pas amis. Il bafouille, il s'emmêle... Et finit par donner à la famille de Connor ce qu'elle veut : un ami pour le défunt.

Malheureusement pour lui, Evan s'empêtre de plus en plus dans les mensonges et les non-dits et la situation semble ne pouvoir qu'empirer...



Au fil du roman, on voit Evan, un ado qui a beaucoup de difficultés à aller vers les autres, se débattre face à l'écrasant chagrin de la famille de Connor.

Connor lui-même fait quelques apparitions, racontant peu à peu comment il en est arrivé à recourir à l'ultime solution.

Mais il y a une foule d'autres personnages importants ; ceux qui tentent d'aider Évan, la famille endeuillée, une jeune intello pleine de valeurs et de projets pour les défendre, un jeune geek qui aime à sa façon,...



J'ai vraiment aimé ce roman qui, même en abordant des sujets tristes, est arrivé à me faire rire plusieurs fois. Je remercie Bayard et Masse Critique de me l'avoir envoyé, et je le recommande vivement : ce livre traite surtout de l'anxiété sociale, un sujet dont on ne parle pas beaucoup mais qui peut faire de sacrés dégâts.

À ceux qui se sentent mal dans leur peau ; vous vous sentirez moins seul(e) en lisant ce roman (enfin, j'espère).
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Dear Evan Hansen

Le postulat de base était bon mais il manque un petit quelque chose pour que ça ne soit pas trop cliché. Malheureusement les personnages sont trop caricaturés (dans le bon comme dans le mauvais) et cela dessert parfois la narration. Sinon la notion de la vérité est plutôt bien traitée et ce roman pose la question de savoir jusqu'où peut aller quelqu'un pour se faire accepter par ses pairs.
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Dear Evan Hansen

Je ne suis pas à l’aise avec la façon dont le mensonge est traité dans ce roman; Evan a beau être angoissé, complexé, pessimiste, cela ne justifie pas pour moi le fait de se servir de la mort de quelqu’un pour exister. Cela aurait pu être un mensonge par omission (les gens s’imaginent des choses, ils ne les contredit pas, point) mais le jeune homme va beaucoup plus loin : il invente des dialogues, des souvenirs, se met en avant et se fait plaindre… N’y a-t-il que moi qui trouve ça grave ?

Quand ce sentiment a grandi en moi, j’ai poursuivi ma lecture en attendant impatiemment le moment fatidique : celui où les gens découvriraient la vérité et où la sentence tomberait. J’ai été infiniment déçue… Pas plus que chez Evan je n’ai compris l’attitude des personnages secondaires. Ils sont lisses, assez creux, surtout Zoé qui aurait mérité d’avoir un rôle plus déterminant dans cette histoire. Le seul qui a su me surprendre agréablement c’est Jared, l’ami « par défaut » d’Evan.

Autant le dire, Evan n’aura pas ce cas de conscience très longtemps. Je ne me suis pas attaché à ce héros, bien que le manque de sa mère constamment absente m’ait beaucoup touchée. Je n’ai pas su ressentir sa détresse. Peut-être à cause d’une histoire qui s’éparpille un peu ? La mort de Connor, la romance avec Zoé, les problèmes familiaux… Tous ces sujets sérieux ne sont pas traités jusqu’au bout selon moi; n’aurait-il pas valu se concentrer sur une seule chose ? Même le personnage de Connor, qui devient narrateur après sa mort, n’apporte pas grand chose; sa tentative de justifier son geste n’est pas réellement utile au récit.

Il n’est pas utile que je m’étale d’avantage : vous aurez compris que je n’ai pas aimé ce roman. J’aime pourtant être émue par des héros anxieux, en détresse (sur ce thème, je vous conseille vivement Strong Girls forever de Holly Bourne !). Evan, malheureusement, m’a laissée indifférente.
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Dear Evan Hansen

Tout commence par une lettre. Ça n’aurait dû rester qu’un exercice, qu’une lettre à soi-même, qu’un travail demandé par un psychologue. Mais le destin en a décidé autrement, et ce cher Evan est emporté malgré lui dans une tempête émotionnelle aussi artificielle que bénéfique.



D’abord il faut savoir qu’Evan, jeune lycéen dans sa dernière année, ne va pas très bien. Non, franchement pas bien du tout. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il consulte un psy. Sa vie est un échec, ses relations sont plus que du néant, son estime de soi est plus bas que zéro. Bref, Evan est mal dans sa peau et renfermé dans sa coquille.

« Tu dois t’ouvrir aux autres » ne cesse de lui seriner sa mère, absente la plupart du temps. Evan se sent seul, et s’enfonce dans un sentiment négatif qui pourrait bien finir par le submerger. Alors, quand cette lettre lui offre une chance d’exister, de se rendre utile, alors même que les circonstances sont des plus tragiques, Evan saisit l’occasion… Mais combien de temps ce mensonge pourra-t-il tenir ?

Dear Evan Hansen c’est aussi l’histoire de millions de gens, jeunes ou moins jeunes, de tous milieux, qui vivent avec ce sentiment de solitude, et ce sentiment qu’ils ne peuvent s’accrocher à rien. Incompris, mal aimés, seuls, ils désespèrent.

Ce roman, loin d’être gnangnan ou moralisateur, fait ouvrir les yeux sur ce que ressentent ces personnes par l’entremise d’Evan. Dans un style très contemporain, avec des phrases à cœur ouvert et dans un langage de tous les jours, Evan exprime sa solitude, mais aussi toutes les barrières qu’il s’impose, les analyses au couteau qu’il fait des autres, et l’irrésistible second degré qui l’anime et qui en fait un personnage vraiment très attachant.

Ce roman est aussi un élan du cœur et une main tendue vers celles et ceux qui auraient tant besoin qu’on leur dise « non, vraiment non, vous n’êtes pas seuls », il y a d’autres personnes comme vous, là, autour de vous.

Dear Evan Hansen aborde également le difficile thème du suicide. En faisant parler le suicidé, on remonte au fil du récit au pourquoi de l’acte, on comprend ce qui l’a poussé au désespoir. Les parents, leur rôle et leurs incapacités, mais aussi tout ce qu’ils peuvent faire malgré tout, ne sont pas oubliés.
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Dear Evan Hansen

Un roman Young Adult que j'ai adoré !

Comment se sortir d'un tourbillon de mensonges sans se bruler les ailes ? C'est le fil conducteur de ce roman ! C'est très mené, bien écrit et ça se lit très facilement malgré les thématiques abordés. Le personnage de Evan, malgré ses maladresses et erreurs est vraiment attachant, et je pense que les personnes anxieuses ou victimes de grosses phobies peuvent se retrouver au travers de ce jeune homme.



Cette lecture m'a mi les larmes aux yeux lorsque je l'ai eu terminée tant elle m'a touchée.



Sans trop en dire, j'ai bien aimé le petit côté surnaturel que nous pouvons retrouver à certains moments du roman.



A découvrir !
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Dear Evan Hansen

Nouveauté de 2021, "Dear Evan Hansen" est un roman élaboré à partir d'une comédie musicale états-unienne du même nom, qui a gagné plusieurs prix.



J'aimerais vous donner un avis plus tranché sur ce roman, mais en réalité, je nage entre deux états. D'où ce 5/10.



D'abord, il faut comprendre qu'étant à l'origine une œuvre conçue pour le théâtre et le chant, nous tombons sur un second médium avec cette histoire devenue un roman. Cela explique peut-être pourquoi les critiques sur ce roman sont souvent peu élogieuses, accusant l'oeuvre de manquer de profondeur, de mettre certains personnages sur la touche et de mal travailler certains thèmes. Personnellement, n'ayant pas vue ladite pièce, je ne saurais dire, mais basé sur mon expérience, changer le médium de base d'une œuvre est un risque. À titre d'exemple, citons la panoplie de romans jeunesse des dernières années convertis en série ou en film et dont le résultat est mitigé ou carrément désastreux.



Ensuite, l'histoire en elle-même a du quoi faire sourciller. Les histoires sur le mensonge sont des couteaux à deux tranchants: on peut faire une histoire avec pour but de parler des conséquences néfastes du mensonge, parce que pour être honnête, je ne vois pas vraiment de cas de figure où ce peut être porteur de conséquences bénéfiques. Mais ici, et c'est là le problème, il ne s'agit pas d'un mensonge basé sur une mésinterprétation ou une omission ou un délire collectif, mais bien d'un mensonge assez poussé qui a nécessité une structure et de l'entretient. Evan n'a pas recherché à amenuiser le mensonge qui fait de lui le "meilleur ami de Connor", au contraire il a même contribuer à le grossir en fabriquant de faux e-mails, en racontant des anecdotes tout aussi fausses, créant même un projet en sa mémoire. C'est un ÉNORME mensonge. Et le pire est qu'au final, ça ne porte pas à conséquence pour celui qui nage dedans. À l'époque des catfish, des faux profils, des TL Réalité , tous des exemples concrets de mensonges construits, je ne pense pas que de valoriser ce genre d'action soit, à terme, une bonne initiative. On a l'impression que Evan profite de cette situation et comme elle est faite sur le dos d'un défunt, je vis un certain malaise après ma lecture.



En fait, c'est la manière que se construit l'histoire qui donne à penser que Evan se découvre une vie grâce au décès d'un autre. La mère de Evan est d'ailleurs beaucoup plus lucide que les autres personnages quand elle dit avoir l'impression que les Murphy, famille de Connor, l'on pratiquement remplacé lui à la place de leur fils. J'ai eu la même impression.



Evan en lui-même est un personnage difficile à suivre. Oui, on le décrit anxieux, mais pour avoir lu d'autres critiques qui allait en ce sens: comment expliquer qu'un anxieux social incapable de prendre la parole soit si étonnamment fluide quand il ment? À croire que c'est la vérité qui est difficile à verbaliser pour Evan. Oui, il prend des médicaments, mais je n'ai pas vu la moindre trace de psychothérapie réelle. Ni de techniques de gestion des émotions ou du comportement ( Cognitivo-comportemental). En bref: pas la moindre trace de psychologie. Pour une œuvre qui veut traiter de ce sujet en particulier, offrir une plus grande place aux "moyens" de gérer son anxiété aurait été, à mon sens, un élément à ne pas contourner. D'autant plus que pour les psychologues, les médicaments ne sont pas la solution, mais une sorte de garde-fou.



Connor, le jeune homme qui s'est suicidé, fait quelques apparitions, ce qui est bien parce que nous en apprenons sur sa vie. Pourtant, il livre très peu de ses réelles motivations d'en finir. J'ai beau y réfléchir, je ne parvient pas à dire "pourquoi" il a décidé d'en finir ce jour là. Raz-le-bol absolu, dépression ayant atteint son apogée, écoeurantite aiguë, choc de trop, je ne sais pas vraiment.



Il avait un mal de vivre et vivait de la solitude, ça au moins c,est clair, mais le tout manque de finesse et d'aboutissement. On voit mal son aspect "dépressif", on comprend mal pourquoi du début de sa vie à la fin il a passé pour un incompris et un enfant difficile. Sa psychologie est un vrai mystère et un sacré casse-tête.



Alana et Zoé, les deux filles principales, occupent très peu de place et elles-aussi manquent de finesse psychologique. Zoé est finalement tombée amoureuse d'Evan, on ne sait pas trop pourquoi, mais j'avais l'impression que c'était surtout parce qu'il était dans le décor. Alana prend très...trop...pas mal à coeur toute cette histoire de projet, met le doigt sur un élément super louche ( les e-mails fabriqués et leurs incohérences) et ne s'en préoccupe pas plus au final - c'est commode pour Evan. Des personnages secondaires qui se comportent en personnes tertiaires, je trouve.



Plus j'en écris sur ce roman, plus je constate que mon enthousiasme du départ vient de prendre un sacré coup. Je l'avais même présenté à des bibliothécaires aujourd'hui et ce furent elles qui m'apprirent les différentes critiques négatives sur ce roman. Finalement, avec du recul, je constate qu'il y a beaucoup de vrai. Cependant, tout n'est pas à jeter.



On voulait parler de la solitude chez les jeunes, c'est le cas. On voulait parler d'anxiété, partiellement vrai, mais c,est aussi là. On a voulu parler de mensonge, oh là, on est en Cadillac, les amis! On a couvert plusieurs aspects de la vie adolescente également, même si c'est resté en surface.



Parmi les éléments positifs je retiens: une maman, celle d'Evan, qui fait son gros possible pour élever son garçon toute seule et qui a tout-de-même plus de jugeote que les autres adultes dans le roman. Elle aime sincèrement son fils et ça c'est sans aucun doute un bien très précieux pour un enfant que d'être aimé inconditionnellement. Je retiens que nous avons un rôle collectif à jouer pour soutenir les plus vulnérables d'entre nous. Je retiens aussi que les réseau sociaux sont à double sens: ils permettent de contrer partiellement la solitude, mais c'est aussi un terrain propice à chercher de l'attention. Je pense notamment à cette fille au début, qui ne connaissait même pas Connor et qui disait être "super triste"suite à son suicide. La fausse sympathie, c'est une recherche d'attention. J'en retiens globalement qu'on fait des erreurs et qu'il n'y a pas de miracles: il faut apprendre à se parler et à être son propre allié.



Sinon, côté écriture, ça se lit tout seul. Les pages avec les commentaires dispersés sur trois pages est intéressante.



Pour conclure, je dirais qu'on a voulu bien faire, mais qu'on a peut-être mal fait, au final. Partant de bonnes intentions, on s'est peut-être emmêler les pinceaux et mit de l'accent sur des broutilles au détriment des trucs vraiment importants. Je ne peux pas dire que les personnages sont attachants - surtout Jared, drôle d'oiseau pas sympathique celui-là!. Même Evan, qui a une étrange façon d'être extrêmement autocritique ( voir même sadique envers lui-même) tout en servant des mensonges élaborés, je ne vois pas de qualités à aimer en lui. Bref, un drôle de roman qui, je le constate, a reçu un accueil qui ne fait pas consensus. Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais je suis déçu qu'au final, il ne reste pas grand chose pour le défendre.



Le genre de roman qui serait intéressant à mettre au centre d'un débat.
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Dear Evan Hansen

Evan Hansen fait partie de ces lycéens qui n’ont pas vraiment d’amis. À vrai dire, ses seuls rapports sociaux sont sa mère et son psy. Son psy qui lui a d’ailleurs conseillé de s’écrire des lettres à lui-même. Ça ne lui sert pas à grand-chose, mais il le fait quand même. Jusqu’au jour où Connor, un élève turbulent, lui pique la dernière lettre qu’il a écrite. Et qu’on retrouve ce garçon mort quelques heures plus tard, la lettre en poche… L’existence d’Evan est alors bousculée, au centre de l'attention et le garçon s’enferme dans une spirale de mensonges…



Dear Evan Hansen est un roman qui traite d’anxiété sociale, de suicide et de dépression. Rien de bien joyeux vous allez dire, et pourtant, le livre se lit sur un ton assez léger qui permet d’enlever de la lourdeur au sujet.



On rencontre donc Evan et son anxiété sociale, bien exprimée au début, mais qu’on perdait un peu au fur et à mesure des pages (tant mieux pour lui). Evan est un garçon sympathique, auquel on s’identifie un peu. Malgré tous ces mensonges, on n’arrive pas à lui en vouloir car il veut faire bien mais… Ça foire un peu!



Un personnage que j’ai beaucoup apprécié, c’est Jared: ce pote dont il ne faut jamais suivre les conseils, mais ça, tu ne t'en rends compte qu’après les avoir suivis… Jared à un humour sarcastique qui m'a beaucoup plus. Il dit les choses sans filtre et est là quand on a besoin de lui (mais il faut pas abuser non plus!).



Comme je l’ai dis un peu plus haut, ce roman traite de suicide et dépression. En effet, on a de temps en temps un petit chapitre sur Connor, ce qui nous permet d’en apprendre plus sur lui et pourquoi il a décidé d’en finir. Ces passages ne sont pas toujours faciles, mais ne sont pas anxiogènes non plus, grâce au style des auteurs.



Je suis plutôt contente de cette fin, assez réaliste et dans la continuité de l’histoire. En d’autres termes, même si ce n’est pas un coup de coeur, je recommande cette lecture, qui parle d’un sujet important, avec un style plaisant à lire.
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Dear Evan Hansen

Je suis un peu perplexe parce qu'au vu du résumé, c'est pas du tout ce à quoi je m'étais attendue.



Il faut dire que deux thèmes ressortaient : l'anxiété sociale du personnage principal, et le suicide d'un autre. Des sujets assez graves, qui pouvaient laisser penser à un récit plutôt dramatique.



Eh bien, non, pas du tout.



C'est un roman pour ados plutôt léger, qui se laisse lire plutôt bien avec une touche d'humour, des personnages un minimum intéressants. Bref, le genre de truc qui se lit sans problème, qu'on apprécie même sur le moment parce que c'est plutôt addictif et bien rythmé, mais qui est loin d'être marquant, et qui exploite des sujets graves d'une façon qui me laisse assez perplexe.







Bref, un roman qui passe malheureusement à côté de beaucoup de choses, et qu'il me faudra pas bien longtemps à oublier.
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Dear Evan Hansen

Evan Hansen est un jeune homme timide et solitaire. Il n’a aucun ami au lycée. Il vit seul avec sa mère depuis que son père les a quittés pour refaire sa vie. Sa mère qui travaille beaucoup pour tenter de satisfaire à leurs besoins quotidiens, et qui de ce fait, culpabilise de le laisser seul souvent, demande à Evan de se faire accompagner par un psy. Le psy demande à Evan, pour thérapie, de s’écrire des lettres à lui-même et de dire ce qui s’est bien et moins bien passé dans sa journée.

Connor Murphy est lui-aussi un solitaire mais il a des tendances violentes, il n’a pas d’ami non plus. On sait assez peu de choses de lui, sinon qu’il vit dans une famille riche dans laquelle les échanges n’existent pas et qu’il a une sœur, Zoé, dont Evan est secrètement amoureux.

Un jour, après une altercation entre eux, Connor vole une des lettres qu’Evan devait remettre à son psy. Cette même journée, Connor décide de mettre fin à ses jours et il est retrouvé avec la lettre d’Evan sur lui. Les parents de Connor en déduisent que Connor et Evan étaient amis et souhaitent se rapprocher d’Evan pour faire « revivre » leur fils ou, en tous cas, en savoir plus sur celui dont finalement, ils ne savaient pas grand-chose. Evan qui n’a pas su démentir dès le début et finalement, est flatté de l’attention que les parents de Connor portent sur lui, s’enfonce dans le mensonge au fur et à mesure du roman. Jusqu’où ira-t-il pour préserver cette nouvelle notoriété, popularité qu’il a désormais acquise au lycée ?



Ce roman est très agréable à lire. Il est vivant. L’équilibre entre texte et dialogues est très correct et donne de la dynamique au roman. Il est à la fois tendre et triste, émouvant. Il parle de la solitude, du mal-être des jeunes, pouvant aller jusqu’à l’extrême, de la mort d’un enfant, des façons différentes à chacun de faire son deuil. Il aborde aussi le problème des relations parents-enfants, les problèmes de dialogue en famille, des parents trop proches et trop distants de leurs enfants.

Finalement, en leur mentant, Evan permet à Zoé et à ses parents de mieux vivre ce deuil. Où s’arrête la morale ? Le fait de savoir que Connor avait un ami avec qui parler, à qui se confier, rassure finalement les parents et leur permet de se rassurer, de se consoler partiellement.
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Dear Evan Hansen

J'avais tellement entendu parler de Dear Evan Hansen par quelqu'un de mon entourage, que lorsque j'ai vu la proposition de Babelio de le lire dans une opération Masse critique, je n'ai pas pu résister.

Voilà donc que je le découvre un vendredi soir dans la boite aux lettres...et aussitôt sorti de l'enveloppe, aussitôt commencé. Samedi, fin d'après-midi, (merci la journée grisâtre qui donne envie de rester chez soi), je tourne la dernière page.

Première pensée: cela n'a pas pas été la lecture à laquelle je m'attendais (surtout au regard de ce que la personne mentionnée plus haut m'avait dit, et son enthousiasme à ce propos). Il faut dire que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, et au bout de 110 pages, je ne savais que penser, ni d'Evan, ni de son action/mensonge, ni du reste en fait. Puis vient la deuxième partie, et là, je n'ai plus vu le temps passé. Disons qu'au fur et à mesure certaines choses prennent du sens, et puis malgré tout, difficile de ne pas trouver Evan touchant, mais aussi Connor dont les quelques chapitres racontés de son "point de vue" (parmi mes préférés je dois bien le dire) permettent de mieux le cerner, et comprendre son geste.

Même si j'ai trouvé Evan parfois excessif dans la manière dont il se voit (pour ne pas dire son auto-flagellation), cela n'en reste pas moins compréhensible. Après tout, la souffrance est propre à chacun. Et en définitive, Evan est malade, hors se battre contre la maladie, qui plus est des troubles tels que les siens, qui peuvent fausser la vision du monde, n'est pas facile. Ce qu'il a fait est-il mal ? Chacun se fera sans doute son avis. Pour ma part, je ne pense pas que cela soit la question à se poser. Il n'est pas "méchant", il s'est juste, malgré lui, laissé emporter dans un tourbillon de mauvaises décisions, pris en quelque sorte dans sa quête d'enfin "exister", et trouver sa place. Après tout, être accepté, savoir qu'on compte aussi, trouver le bonheur, n'est-ce pas ce tout le monde cherche ?

Bref malgré un début mitigé, un roman émouvant et touchant, qui met en lumière des thèmes graves (anxiété sociale, troubles mentaux, suicide, deuil...) et qui invite à réfléchir sur ce mal-être adolescent (et pas que).

Merci Babelio et Bayard pour cette lecture (qui me donne encore plus envie de découvrir la comédie musicale d'origine).

(A noter en effet qu'avant d'être un livre, Dear Evan Hansen est une comédie musicale...)
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Dear Evan Hansen

Dear Evan Hansen, comédie musicale de Broadway avant d'être un roman, fait partie intégrante de ma vie depuis plusieurs années déjà.



Étant un très très grand fan de la comédie musicale, il fallait que je le lise. Et incapable d'attendre, je l'ai lu dans sa version originale (je ne sais d'ailleurs pas si une traduction a été faite à ce jours).



Probablement que mon avis n'est pas tout à fait objectif, mais je l'ai dévoré plus vite que je ne l'aurais imaginé (tout du moins, pour un livre qui n'était pas dans ma langue natale).



J'aime cette profondeur qu'a Evan, le fait qu'il puisse faire des choix et des décisions impardonnables, tout en essayant de passer pour une bonne personne. Là est tout l'intérêt de ce roman : peut-on pardonner, excuser un comportement sous couvert de mal-être et de dépression ? Evan et Conor soulèvent cette problématique très particulière et tout l'intérêt n'est pas de plaindre Evan, mais d'écouter son histoire et d'en faire notre propre avis.



Je le recommande très fortement, un incontournable à mes yeux.
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Dear Evan Hansen

J’avais envie de lire cette histoire même s’il n’y avait pas toujours que des avis positifs. l’auteur exploite des sujets assez durs comme le suicide, l’anxiété, la dépression.



J’ai beaucoup aimé ma lecture et j’ai surprise pour la fluidité de la plume de l’auteur.



On a droit à une tension dans cette histoire qui grandit jusqu’au moment ou potentiellement la famille de Connor et surtout la soeur va se rendre compte des mensonges de Evan.



Evan est un garçon assez banal et il n’a pas beaucoup d’amis dans son école. Il aimerait pouvoir sortir avec Zoé. J’ai beaucoup aimé ce personnage timide qui par une mauvaise compréhension de la part des parents va se retrouver dans une spirale infernale . On comprend qu’il a de bonnes intentions même s’il ment et est une sorte d’imposteur. Evan utilise un peu ce mensonge pour prouver à sa famille et sa psy qu’il a des amis. Connor, lui, est un garçon assure mauvais/méchant et personne ne l’apprécie. Sa famille pense qu’il n’a pas d’amis.



Evan a apporté de la douceur, du réconfort et de la paix à la famille malgré ces mensonges.



En conclusion, ce fut une superbe lecture addictive. On y découvre des valeurs sur la vérité malgré certaines bonnes intentions. Je lui mets une note de 16/20 !
Lien : https://lecturesdeclem.wordp..
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Dear Evan Hansen

Je m’attendais à accrocher avec cette histoire qui contient tous les éléments que je recherche dans le Young Adult, mais je n’ai pas réussi à trouver le personnage d’Evan attachant. Que ce soit ses actes ou ses propos, je ne l’ai pas compris et n’ai pas ressenti son mal être qui, pour moi, ne justifiait pas d’aller si loin dans le mensonge. Les moments qui m’ont vraiment marqués sont les courtes apparitions du point de vu de Connor de temps en temps. Au niveau des thèmes, on parle de dépression, de deuil, et même du harcèlement en ligne. Des thèmes forts qui ont été traités trop gentiment pour m’embarquer.

Je pensais être surpris, ému, et je n’ai malheureusement pas ressenti ces émotions. Ça reste tout de même une belle histoire qui parlera sûrement à beaucoup de lecteurs. J’aimerais voir l’adaptation cinéma qui est sortie récemment, peut être qu’en image j’aimerai d’avantage 🤷🏻‍♂️.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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