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Citations de Valérie Gans (139)


Dans la vie, il faut savoir être là pour les autres, c'est ce qu'il y a de plus important. Ce n'est pas parce qu'il s'agit de moi. Je veux dire, je sais que tu es là pour moi et je t'en suis infiniment reconnaissante. Et sincèrement désolée que ton mec réagisse de cette façon. Mais essaie de passer l'éponge et tu verras, ça va s'arranger. Cette fille, là, ça n'a aucune importance, c'est juste une petite vengeance d'homme… c'est toi qu'il aime.
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Une femme qui pleurait dans la rue, ce n'était pas très distingué. Mais merde ! Un cadavre dont on ne savait pas où il était, un serial killer en liberté, une ex-maîtresse hystérique et maintenant son mec qui la trompait : cela commençait à faire beaucoup pour une même semaine. Sans compter les appels nocturnes de sa mère et cette vieille tragédie dont le souvenir ressurgissait.
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Une autre histoire, avec un autre homme… Les vieilles sensations se réveillaient, assorties de leur lot d'angoisse et de culpabilité.
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Elle avait beau se raisonner – elle avait juste fait un cauchemar, et puis on n'énucléait pas les gens avec des cuillères à melon –, cette vision la taraudait et elle n'arrivait pas à s'en débarrasser. Une autre image vint s'y superposer : celle de sa mère, cinq ans auparavant, vêtue d'un bikini à pampilles qui montrait tout ce qu'il aurait dû cacher, en train de préparer des boules de pastèque fraîche avec le même genre d'ustensile.
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La photo, en couleurs celle-ci et d'une qualité si précise qu'elle en était presque obscène, montrait un homme allongé sur un lit, exactement dans la même posture que le chirurgien. Le corps était lisse, il semblait dormir lui aussi. Il avait deux trous parfaits à la place des yeux.
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John était un bon flic, mais il tenait à son image. Il ne pouvait pas prendre le risque de se ridiculiser. Sa réputation en dépendait, dans une petite île comme celle-ci où les ragots allaient bon train. Surtout l'hiver, quand les habitants n'avaient pas grand-chose d'autre à faire. C'est l'existence des photos, et la description circonstanciée qu'en avait faite Philip, mentionnant cette fois-ci et par le menu – il n'avait pas le choix – les yeux dans la main et les trous à la place des yeux, qui avaient remporté l'affaire. — Mais vous les avez eues comment ? avait encore voulu savoir John, sur le point de se décider. — Un envoi anonyme, avait menti Philip, soucieux de se ménager encore quelques munitions. On les a trouvées dans la boîte aux lettres…
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Anton Bridgeway était le nom d'un criminel qui avait terrorisé l'Amérique dans les années quatre-vingt, et sur lequel Colin et Philip avaient enquêté. La police œuvrait dans le plus grand secret, allant d'impasse en impasse. Ce n'est que lorsqu'un journaliste peu scrupuleux avait ébruité l'affaire, immédiatement suivi par la presse régionale, puis nationale, que les choses s'étaient décantées. On parlait de Bridgeway dans tous les journaux, sur toutes les chaînes de télévision, si bien qu'un jour, il n'avait pas résisté. Enfant unique et abandonné, il avait tellement besoin que l'on fasse attention à lui, tellement besoin qu'on le reconnaisse qu'il était allé se rendre à la police, juste pour passer à la télé. Dix minutes de gloire, pour trente ans dans un pénitencier.
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Elle s'agrippa aux bras de Mélanie, se serrant contre elle. Mélanie dut réprimer le réflexe de la repousser : elle détestait ce genre d'effusions et n'aimait pas trop les contacts physiques avec les femmes. Mais elle prit sur elle, non sans un certain dégoût qu'elle ne parvenait pas à réprimer : Suzanne était apparemment dans une profonde détresse et avait besoin d'aide.
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C'est pas très réglo d'entrer chez les gens comme ça, alors autant que le jeu en vaille la chandelle !
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Il savait que dès que l'affaire commencerait à s'ébruiter, tous les médias s'en empareraient et que personne ne prêterait attention à son journal qui, quoique bien documenté, restait confidentiel. Alors qu'il avait là, entre les mains, tous les ingrédients pour, enfin, exploser.
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Cela avait toujours été un jeu entre eux : essayer d'obtenir de l'autre des informations croustillantes qu'il ne voulait pas donner. Sans être vraiment en concurrence, ils n'avaient rien contre le fait d'enquêter sur les mêmes sujets, au contraire. Ils étaient parfaitement complémentaires – Colin avait plus d'intuition, et Philip une meilleure analyse – et il leur arrivait souvent de collaborer. Mais chacun voulait être le premier à publier ce qu'il avait découvert – le goût du scoop, toujours, et cela donnait lieu à des petites cachotteries, apparemment anodines mais souvent cruciales, qui permettaient à l'un ou à l'autre d'avoir la longueur d'avance qu'il désirait. Heureusement, les choses s'équilibraient souvent d'elles-mêmes et ces mesquineries presque enfantines se limitaient à la sphère professionnelle, sans entacher leur amitié. C'était la règle du jeu et ils l'acceptaient.
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Elle l'avait rencontré alors qu'elle désirait se faire refaire les seins, ce qu'il lui avait déconseillé, proposant à la place un mini-lifting qui ne nécessiterait pas plus d'une journée d'hospitalisation. À l'issue de laquelle il s'était permis de lui envoyer des fleurs, puis de l'inviter à dîner et hop ! De fil en aiguille, si l'on pouvait user de cette expression lorsqu'il s'agissait d'un as du bistouri, elle s'était retrouvée dans son lit. Et fort bien.
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Philip avait la plus grande foi en la solidarité féminine et misait sur le fait que les femmes entre elles se confiaient des secrets qu'aucun homme ne se verrait jamais dévoiler. L'expérience avait souvent montré que, sur ce point, il n'avait pas tort.
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Philip était assez malin pour comprendre que celui qui, le premier, rapporte un meurtre aux policiers figure en haut de la liste des suspects… rôle qu'il n'avait pas envie d'endosser. Réfrénant le désir de scoop qui, comme chez tout journaliste digne de ce nom, l'habitait, il laisserait donc passer quelques heures – le temps pour une femme de ménage d'arriver, par exemple – avant d'appeler l'un de ses copains qui travaillait à la Gazette de Martha's Vineyard et qui, s'il n'avait pas disparu dans un l'une de ces parties de pêche qu'il affectionnait et qui le coupaient du monde, ne manquerait pas d'être l'un des premiers informés.
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Difficile de demander à une femme quelles sont ses relations avec un mort. Un mort sans regard, qui plus est.
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La fille avait tout au plus la trentaine, ni belle, ni laide, brune et un peu ronde, et en aucun cas en passe d'adopter un yorkshire. Ni un teckel.

Voyant que son opération séduction n'avait aucun avenir, elle avait vite ravalé son ego pour en venir aux faits. Ce en quoi elle avait eu raison, car s'il était un moyen de s'attirer l'attention de Philip, c'était d'éveiller sa curiosité. Sur ce plan, il n'avait pas été déçu.
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Elle savait que Philip adorait que l'on entrât dans son jeu, raison pour laquelle elle en rajoutait. Et puis on ne travaille pas depuis cinq ans dans une revue dont la ligne éditoriale consiste à élucider des énigmes si soi-même on ne cultive pas – un tant soit peu – le mystère.
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Toute la journée, il avait imploré son pardon, restant même deux heures en bas de son immeuble à regarder les fenêtres d'un air indécis et pitoyable, avant de se résoudre à partir. Mais elle avait tenu bon. Pas question de lui répondre, et surtout pas question de le laisser revenir, après ce qu'il avait fait. En tout cas pas tout de suite.
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Les clopinettes qu’il gagne avec ses traductions, son argent de poche comme l’appelle son beau-père, ne pèsent pas lourd dans l’économie du ménage. Et ça, sa belle-famille ne manque pas une occasion de le lui rappeler.
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Quant à lui, c'est à peine s'il se rendit compte qu'il mentait : c'etait sa nature, il ne pouvait pas s'en empêcher. Pour rassurer ou pour ne pas blesser, mais essentiellement pour avoir la paix, Cyrille mentait. Convaincu que toute vérité n'était pas bonne à dire, et que seule la vérité de l'instant comptait.
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