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Critiques de Vanessa Arraven (129)
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Cinq pas sous terre, tome 1 :  En travers d..

Difficile de dire grand chose sur un épisode aussi court si ce n'est qu'il tente de mettre en place ce qui sera développé dans les prochains épisodes. Je pense que cela pourrait être intéressant mais j'avoue que je n'ai pas accroché pour autant. Il est fort possible que ce soit le format qui ne m'a pas séduite donc, si j'en ai l'occasion, je lirait l'intégrale mais je ne suis pas pressée.

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Le gardien de la source

L’âge..



🦦🦦🦦



Maladroite et boum malédiction sur sa petite tête. No stress mistinguette. A quel prix on arrange ça ?



Mère et fille en plein bal croisent Lazare, baron d’Oppedette. Mystérieux et à la réputation aussi noire que la nuit, il va se sentir attiré par la jouvencelle. Mais dites-moi, ca vous arrive souvent d’avoir mal dans votre chair quand vous touchez quelqu’un ?



🦦🦦🦦



En 1815, les coutumes sont de mises (oui, je sais ca vous étonne), entrainant un côté assez procédurier. C’est quelque chose que j’aime beaucoup !



L’autrice a pris une plume plus soutenue pour se coller à l’époque. Certains passages sont alourdis par du vocabulaire et des tournures qui m’ont parfois perdues. Heureusement, ce n’était pas très récurent donc j’ai pu profiter de ma lecture



Le côté fantastique est très léger mais bien balancé. Bien qu’il soit assez superficiel, on ne cherche pas après. On sait quel moment est fantastique et je ne me suis pas demandé : euh, c’est censé être fantasy/fantastique ca ?



Anne-Hélène m’a assez plu, elle galère parfois un peu mais qui n’aurai pas des difficultés à sa place ? Sa santé n’est pas toujours des plus coopérantes et les scandales sont proches ! Elle a parfois des capacités et des comportements qui m’ont fait dire : ooh joli !



Par contre, un point m’a dérangé même si cela s’est plus ou moins arrangé après. Je vais dire quoi mais sans dire qui pour ne pas spoil, donc au cas où, va aux 🦦 suivantes : l’âge.



🦦🦦🦦



Le côté fantasy m’a plu et aurait pu être plus investi que cela ne m’aurait pas dérangé !



J’ai passé une bonne lecture mais quelques petits points font que ce n’est pas THE lecture 🤗
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Zombies et autres infectés

Lue dans le cadre d'un challenge où son titre en Z m'a été précieux. Le sujet "zombies" n'étant pas pour me déplaire.

J'ai pris plaisir à lire ces nouvelles. Toutes différentes, elles nous offrent un scope assez large de ce que serait la vie et surtout les humains (non infectés bien-sur) dans un monde qu'il faut partager avec les Zombies. Certaines font penser à des scénarios de films d'horreur des années 80, d'autres font réfléchir à ce que l'être humain peut devenir (de pire) confrontés à un monde ou il faut survivre, un monde ou la violence est acceptée et pas toujours du côté que l'on croit.

A réserver à des lecteurs qui aiment le genre.
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Black Mambo

L'Afrique est un continent bien mystérieux, berceau de l'humanité où d'étranges croyances et pratiques subsistent à travers les âges.



Black Mambo, publié aux éditions du Chat Noir, nous offre trois romans courts chacun prenant place en Afrique et enveloppé de magie blanche ou... noire.





L'ivresse du Djinn, écrit par Vanessa Terral, prend place au Maghreb et nous conte l'histoire de Leila. Cette dernière s'apprête à célébrer la cérémonie du henné pour son mariage avec Idriss. Mais un Djinn, esprit né d'un feu sans fumée, ne semble pas approuver cette union.



La danse éternelle des roseaux, écrit par Sophie Dabat, débute à Marseille où nous faisons la rencontre du capitaine Hlengiwe Dilaniti. Tout commencera par un meurtre pour le moins...inhabituel, mais un meurtre qui ressemble étrangement à ceux recenser sur les terres du Swaziland. Hlengiwe n'aura d'autres choix que renouer avec un passé sombre et ses racines afin d'enquêter dans un pays sous dictature militaire où règnent encore les traditions Muti, culte tribal qui vampirise la population.



Les enfants de Samedi, écrit par Morgane Caussarieu, nous fait découvrir la Nouvelle-Orléans en pleins Mardi-Gras. Mika, jeune punk français venu rencontrer sa grand-tante, fera la connaissance de la séduisante et mystérieuse Ghilane, une Mambo très puissante, qui va l'initier malgré lui aux secrets du vaudou. Il fera également la connaissance de divers Loas très puissants, dont le très célèbre et effrayant Baron Samedi et de ses enfants.



Black Mambo nous fait découvrir les légendes africaines, ces cultes et ses croyances les plus sombres à travers ses trois romans courts, des histoires sombres, emplies de violences et de cruautés sans concessions.





Une lecture mitigée qui reste tout de même en tête. Ce n'est pas à mettre entre les mains d'âmes trop sensibles car on trouve de nombreuses scènes de viols et de violences diverses. C'est très crus, très direct et cela peut choquer car il n'y a aucun trigger warning.
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L'aube de la guerrière

Solange est morte il y a trois semaines. A peine reçu au ciel, qu'on lui apprend qu'elle est un ange de bas étage et qu'elle passera sa vie dans les fosses, à combattre les larves qui essayent de dévorer l'univers. En plus, comme il y a un manque de personnel, elle devra travailler seule lorsque tous les autres sont en duo. Bref, il y a des anges pas nette au paradis et on veut clairement sa mort.

Solange se pose beaucoup de questions alors lorsqu'elle rencontre deux démons étonné de son pouvoir, le feu des ténèbres qui est, apparemment, tout sauf angélique, elle décide de prendre la poudre d'escampette. Accompagné des deux démons, Solange découvre les secrets qu'a voulu lui cacher certains anges et se réfugie chez le troisième camp.



J'ai beaucoup aimé cette lecture. J'adore les histoires d'anges et de démon et celle-ci est originale. Les anges comme les démons sont pas tout blanc ou tout noir. Et l'ajout des autres religions, surtout la religion nordique, que j'aime beaucoup, apportent de la profondeur à l'histoire. La plume est fluide et se lit facilement. J'espère bientôt lire le second tome
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Seul un homme

premier livre de cette auteure que je découvre grâce à Pygmalion. Dès que j’ai trouvé des similitudes avec Mulan, j’ai directement voulu lire ce roman. L’auteure part de la véritable histoire de Ah Mulan. Dans ce récit-Ci, un homme s’interpose à chaque fois qu’une situation dégénère. Chacun voit un lui un espoir que le monde ne tourne pas aussi mal que ça. Une similitude avec les manifestations pour le climat, contre le port du masque. Les victimes collatérales non-violentes blessées par la police à cause de personnes venues tout casser lors de la manifestation. So Yun en a marre des personnes parfaites dont son prétendant imposé. Alors elle décide de parler de cet homme mystérieux qui défend les faibles.

Des personnages forts dans un récit palpitant. Le livre se dévore littéralement!
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Black Mambo

Un beau coup de cœur qui a terminé l’année 2021.



Ce livre n’est pas un conte pour enfants, donc à ne pas mettre entre toutes les mains.

Il contient trois nouvelles horrifiques, écrites avec grande maitrise et efficacité, par trois femmes ; Vanessa Terral, Sophie Dabat et Morgane Caussarieu, qui ont toutes glissé du côté obscur.



Trois jeunes écrivaines qui m’ont semblé avoir été inspirées par quelques mauvais génies. Et qui, à une sombre époque, auraient été brûlées pour être des sorcières et pour avoir écrit d’épouvantables histoires d’esprits malfaisants.

*



Sur le bûcher de l’inquisition, je demande à Vanessa Terral de comparaitre.



Avec « L'ivresse du Djinn » l’auteure nous amène au Maroc et nous raconte une histoire bien frissonnante et gore, celui d’un Djinn qui prend possession du corps et de l’âme de la belle Leila.



Mais voilà, la jeune femme, par un mariage forcé est devenue une fraiche épouse et une toute récente mère et l’esprit maléfique qui est en elle, se révèle être d’une grande jalousie et possessivité.

Il va tout faire en son pouvoir démoniaque pour écarter Leila de sa famille et de son mari, en la dépossédant de toute conscience et de toute raison.



Leila sera amenée malgré elle, à verser dans l’horreur absolue. Elle sera même contrainte à faire un séjour en hôpital psychiatrique et finalement à fuir dans le désert.

*



Sur le deuxième bûcher de la rédemption, je demande à Sophie Dabat de comparaitre.



Avec « La danse Eternelle des roseaux », cette auteure nous embarque dans une histoire frémissante et sordide qui nous fera voyager de la France en Afrique.

Hlengiwe, une jeune femme flic enquête sur des crimes atroces commis à Marseille. Ses recherches l’obligeront à se rendre en Afrique, à Swaziland. Un pays où un peuple entier vit dans la misère, où des femmes disparaissent, où d’autres mêmes crimes rituels horribles sont commis en toute impunité.



L’enquête d’Hlengiwe s’orientera très vite, vers l’infâme roi de Swaziland.

Elle rencontrera un monarque fou, sanguinaire et immensément cruel. Hlengive côtoiera des sorciers, des puissants chamans qui pratiquent des sciences noires et occultes.

Et elle essaiera d’échapper à des cérémonies sataniques, à des sacrifices affreux de vampirisme, à la souffrance et la mort.

*



Sur le dernier bûcher, je demande à la malicieuse sorcière Morgane Caussarieu de comparaitre.



Cette troisième auteure, avec « Les enfants de samedi » nous plonge dans une histoire cauchemardesque et glauque.

Elle nous dépose dans les bas-fonds de la Nouvelle-Orléans. Nous ferons alors connaissance de Mika, un pauvre punk toxico et souvent défoncé par ses produits. Le jeune homme, qui fuit un amour perdu, débarque tout neuf dans ce pays, à l’invitation de son unique vieille tante qui se meure.

Une tante acariâtre et une digne descendante de l’infâme famille Lafourche, une famille d’esclavagistes.



Mika fera la connaissance de Ghilane une fille aussi belle et attirante qu’énigmatique et venimeuse. Elle est aussi la petite fille de la dénommée Mama, descendante d’esclaves noires et paradoxalement l’intendante fidèle et « bienveillante » de la famille Lafourche.



Mika déjà très fragilisé par la quantité de substances illicites qu’il prend, ne sera pas au bout de ses peines. Au contact de cette jeune fille pernicieuse, il perdra pied du monde réel pour s’enfoncer dans un monde cauchemardesque et fantasmagorique.

Un monde peuplé de danses fiévreuses et hallucinogènes, de pratiques Vaudou mystérieuses.

Mika se trouvera face à d’évènements violents et des déités surnaturelles.

Il y verra rôder ce groupe terrifiant « Les Enfants de Samedi ». Et il y perdra même physiquement sa virilité.



Est-ce une vengeance ? Est-ce un voyage initiatique ?

Pas sûr que Mika s’en sort indemne.

*





« Black Mambo » contient trois contes féroces, pour la lectrice et le lecteur qui veut se donner des frayeurs et des sueurs froides, pour les demandeurs de bons gros cauchemars.



Mais il est aussi un livre, qui dénonce les pratiques obscures de certaines personnes de ce monde. Des personnes sans scrupules et parfois sans humanité, qui sont capables du pire pour assouvir leur soif de pouvoir et donner libre cours à leur sadisme parfois très inquiétant et dérangeant.



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Black Mambo

J'ai croqué ces nouvelles en moins de temps qu'il faut pour le dire…



Tout d'abord, je dois dire que j'ai grandement apprécié que, si ce recueil tourne autour de la même thématique générale, les autrices nous propose trois types de magies africaines différentes. L'intérêt du lecteur reste ainsi aiguisé de nouvelles en nouvelles.



L'ivresse du Djinn de Vanessa Terral

J'apprécie tout particulièrement cette nouvelle pour sa thématique sur l'occultisme d'Afrique du Nord, c'est une thématique relativement peu explorée en littérature comparée aux autres.



Dans cette nouvelle, l'écriture fluide de Terral nous immerge dans la vie de Leila jeune mariée possédée par un Djinn. L'horreur du quotidien qu'elle vit fait concurrence à l'horreur surnaturelle mise en scène. J'ai vraiment apprécié la plume de l'autrice et sa façon de mettre en exergue l'horreur de la violence quotidienne au sein d'une relation malsaine accentuée par la banalité et l'indifférence de la structure familiale gravitant autour. J'ai beaucoup aimé cette morale déviante sous-jacente et suggérée à la fin, comme une fatalité qui voudrait que quoiqu'il arrive on ne fait que troquer une cage pour une autre et un bourreau pour un autre… L'autrice nous offre de jolis moments poétique au milieu de l'horreur ambiante, le contraste est une réussite.



La danse éternelle des roseaux de Sophie Dabat

J'ai adoré la thématique de cette seconde nouvelle qui nous fait voyager entre Marseille et le Swaziland, pour autant, j »ai trouvé le rythme assez inégal et certaines facilités dans la narration m'ont fait relâcher l'attention et me détacher de l'histoire… C'est peut-être la nouvelle qui souffre le plus de son format car l'intrigue était vraiment super bien pensée, j'aurai aimé la lire en roman car elle en avait bel et bien le potentiel…



Reste cependant qu'on a une héroïne qui est une survivante, qui ne s'en laisse pas compter et qui représente tout à fait le genre de personnage féminin que j'aimerai rencontrer plus souvent dans mes lectures. J'ai apprécié la fin qui change de ce que l'on a coutume de rencontrer où généralement tout se résout presque comme par miracle.



Les enfants de Samedi de Morgane Caussarieu

Caussarieu maîtrise toujours aussi bien la Nouvelle-Orléans et les bayous mais qui en doutait ? J'ai adoré retrouver son écriture sans concession mais j'ai hélas trouvé qu'elle cédait à la facilité et à la provocation dans cette nouvelle…et j'ai trouvé la fin bâclée… ni plus ni moins… Mais comme pour la nouvelle précédente, il s'agit là, à mon sens, d'un défaut lié au format, il suffit de lire Je suis ton ombre pour comprendre à quel point elle maîtrise sa plume et ses univers donc je pardonnerais volontiers ces petits bémols et les troquerais conte le plaisir de l'avoir lu mettre en scène Baron Samedi entre autres…





Les défauts de chaque nouvelle tient essentiellement au format choisi, c'est plus difficile qu'on l'imagine d'être limité dans la longueur, c'est difficile de traiter tout un noeud narratif en si peu de pages et encore moins de tout dévoiler sans faire de faute de rythme… je n'irai donc pas critiquer, c'est juste un constat.

Malgré ce bémol, j'ai très hâte de retrouver Caussarieu dans un autre de ses romans et j'ai bien hâte de découvrir un roman de Terral et de Dabat , chacune a sa façon ont su créer l'horreur avec talent notamment celle de la violence quotidienne. Je leur reconnais également à toutes les trois un talent descriptif certain.

In fine, ce que j'ai le plus apprécié, avec le recul, ce sont les sujets traités qu'on ne retrouve pas si souvent… le viol conjugal, les femmes qui ne sont pas faites pour le mariage, les violences religieuses et étatiques, le sida et tout ça à travers des femmes blessées mais fortes, indépendantes, puissantes parfois, des femmes qui savent trouver leur chemin dans la vie sans nécessairement avoir besoin de l'aide d'un preux chevalier… C'est rafraîchissant et ça fait un bien fou de lire tout ça…



En conclusion, c'est un bon recueil horrifique très plaisant, j'ai passé un excellent moment à voyager dans ces trois cultures magiques différentes malgré les bémols que je peux avoir et dont il semble que je sois à peu près la seule à les avoir en regard des autres chroniques…

Je recommande sa lecture si vous aimez l'horrifique de sorcellerie musulmane, de vaudou de Louisiane et d'Afrique noire ainsi que si les vampires, les entités et les déités vous passionnent. Ces trois autrices ont du talent à n'en pas douter…



Pour public averti uniquement. Chaque nouvelles comportent des scènes violentes qui peuvent heurter les sensibilités.
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Un coeur d'ange pour Noël

Deux frères tamiseurs, empêcheurs de l'entrée dans notre monde de choses surnaturelles. L'un Etienne est malade et condamné à brève échéance, l'autre Matthias décide alors d'invoquer un ange et de lui voler son cœur pour sauver son frère, se condamnant ainsi à mourir à sa place. Mais l'ange invoqué n'est pas n'importe qui, c'est Nolan, un ange déchu...



C'est mignon, c'est très bien écrit, j'avais l'impression de lire un épisode de Supernatural (Dean, mon sucre d'orge) avec les frères Winchester et Castiel. Et puis j'aime lire les nouvelles de Noel en été... :-)))
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Black Mambo

Voici un très bon recueil de trois courts romans qui a pour thème le surnaturel : Black Mambo, co-écrit par Sophie Dabat, Morgane Caussarieu et Vanessa Terral, et publié par les Éditions du Chat Noir, avec une attrayante couverture faite par Catherine Nodet.



On y suit des personnages confrontés à la magie, à des esprits, des cultes, des exorcismes, dans des ambiances différentes : la chaleur de l’Afrique, la moiteur de la Louisiane... Ça change des habituels villes nord-américaines où se passent les confrontations surnaturelles, souvent entre une belle demoiselle et un vampire sexy.



J’ai aimé les trois histoires, mais ma préférence est allée à L’Ivresse du Djinn, écrite par Vanessa Terral. L’ambiance du Maroc donnait vraiment l’impression d’y être, et suivre Leila en proie à un Djinn était très intéressant.



Pour autant, « Les enfants de Samedi » de Morgane Caussarieu m’a ramenée à ses romans de vampires et de vaudou, et c’était vraiment sympa de retourner dans son univers. Son attrait pour la Nouvelle-Orléans se ressent parfaitement et rend les descriptions plus immersives. Cela rappelle l’époque horrifique de Poppy Z. Brite, originaire de cette ville fascinante !



Enfin, « La danse éternelle des roseaux » de Sophie Dabat ne se passe ni en Louisiane, ni au Maghreb, mais en Afrique du Sud, où une jeune femme va devoir retourner dans son pays natal dans le but d’une enquête qui a débuté à Marseille, et s’intéresser à un culte qui pourrait être en lien. Là aussi, on plonge dans le récit, on voyage en compagnie de l’héroïne et on se demande comment elle va pouvoir s’en sortir. SI elle va pouvoir s’en sortir.



En conclusion, de très bonnes lectures, avec des plumes différentes mais toutes trois maîtrisées !
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Le miroir au fond du puits

Nouvelle lu dans le cadre d'un challenge pour le PLIB2020. J'ai été surprise d'adhérer facilement à cette histoire de légende autour du Vaudou. Elle reste courte, mais bien écrite et l'intrigue est très bien ficelées pour nous donner une enquête de qualité.



Dans cette nouvelle, nous faisons la rencontre de Rimah jeune femme qui enquête pour élucider bons nombres de meurtre rituel perpétré en France. Les indices trouvés au fil des jours vont la mener à Bordeaux. Elle va donc se poser dans la ville quelques jours pour essayer de stopper le prochain rituel. Avec l'aide d'une jeune recrue de la communauté de la ville, elle va essayer de stopper le meurtrier.



L'ensemble de l'oeuvre est bien mené, l'enquête intéressante et l'ambiance parfaite pour découvrir les rites et rituels du culte du Vaudou. J'ai tout de même trouvé un point négatif lors de ma lecture, il s'agit des définitions de certains mots qui se trouvent à la fin de l'ebook. Hors avec une liseuse c'est toujours assez compliqué de passer d'une page à une autre. J'aurais préféré des définitions en bas de pages pour rendre la lecture encore plus fluide. Mais c'est bien le seul point négatif, car la nouvelle en elle-même est vraiment excellente à lire.



Je vous recommande cette lecture si vous êtes intriguées par les mythes et légendes autour du culte du Vaudou.
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Seul un homme

Un grand merci à Vanessa (que j'adore et suis depuis quelques années déjà) et merci aux éditions Pygmalion pour cet envoi. Lorsque j'ai reçu le mail j'ai eu le sourire gigantesque. J'allais découvrir la nouvelle histoire de Vanessa et quelle histoire. Elle part de la légende de Mulan, pas celle de Disney, non la véritable.



Ah Mulan, l'un de mes dessins animés préférés. Une femme qui se déguise en homme, prend les armes pour défendre son pays, ses convictions. Une femme qui ose pointer du doigt les travers. Une guerrière qui n'a peur de rien, sauf de ses propres sentiments et qui a un dragon comme compagnons, petit le dragon, mais un dragon tout de même ! C'est un combat, romancé pour les besoins de Disney, mais c'est un dessin animé qui a montré beaucoup de courage, de puissance, d'affront et de respect. Ce personnage est fort, rapide, fluide, prêt à défendre la veuve et l'orphelin. Nous pouvons retrouver l'ensemble de ces thèmes et même un peu plus dans ce récit.



Donc forcément, nous nous doutons que le guerrier qui tient un bokken entre les mains est une guerrière, mais ce n'est pas dessus que l'on va s'attarder, sinon cela serait trop facile. Alors le bokken est un sabre de bois (j'en ai un qui me vient de mes cours d'aïkido) qui est fait essentiellement pour se défendre. Il a la forme d'un katana. Du départ nous suivons ce personnage qui entre dans une manifestation, tranquillement. Fouillé par les flics, il entre sans problème, continue son chemin pour récupérer tranquillement son bokken. Une fois en main, il se met en travers du chemin pour protéger les manifestants des attaques policières. Rien de plus, rien de moins. Il est présent à chaque fois que le combat semble inégal. Il devient un nouvel espoir pour les gens qui n'ont plus confiance en l'état. Un petit gout de déjà vu ? De déjà vécu ? Certes, mais qu'à cela ne tienne, il s'agit de la plume de Vanessa (quoi ? Je ne suis pas objective ? Peut-être, mais quand c'est bon, c'est bon !), un sujet "d'actualité", un conte revisité, une histoire prenante, pas d'autres mots possibles. Sans oublier un bon thé à déguster durant cette lecture.



Seul un homme serait-il capable de faire autant ? La société a besoin de recommencer à zéro : plus de respect envers soi-même, les autres, la nature. L'Homme avec le grand H veut se retrouver, abolir les privilèges, veut un monde plus juste. Nantes est le lieu où se passe ces événements. Être pacifique semble convenir à ce personnage au bokken, jusqu'à ce qu'un événement terrible se passe devant lui et le change, à jamais ?



Le livre se lit vite, trop vite. Pas parce qu'il est court, j'ai déjà eu des lectures pénibles avec moins de pages, non ici c'est comme si les pages étaient vivantes et vous entrainaient dans son monde. Nous suivons So Yun, appelée Sophie par moment qui se pose un bon nombre de questions. Elle veut changer les choses, déteste le futur ex prétendant que son père veut lui mettre dans les pattes, parce qu'il est beau, intelligent, parfait... Bref, c'est le type qui cache sa véritable nature sous un masque jovial, le petite coquin ! Bref So Yun en a assez de l'image de la femme au fourneau, elle veut vivre comme elle l'entend. Elle apporte un petite touche de fantastique, je dirais plutôt un soupçon de surnaturel qui passe très bien, car cela peut aller avec le fait des croyances de la jeune femme. Un peu de médium peut-être.



La rencontre de So Yun avec Sirin reste dans le domaine du possible. Cette dernière a crée un vlog sur cet homme qui est nommé comme le défenseur du peuple. Sirin va donc chercher à le croiser, jusqu'à le rencontrer. Un banal accident qui met les nerfs, reprend un fait réel sur un homme (attention, la scène est brute, directe, sans fioritures, cela peut heurter certaines personnes, mais promis, elle est courte) et donne des hauts le coeur. Ces deux femmes vont se découvrir. Le secret est dévoilé, mais cela ne semble pas poser de problèmes à So Yun. Au contraire, on ressent une forme de soulagement. Quant à Sirin, c'est une autre histoire, elle l'avait senti et ne compte pas dévoiler cet état de fait.



Entre les deux femmes il se passe quelque chose. C'est difficile à définir au premier abord. Et puis il y a la fameuse scène où les deux étaient témoins. Cela resserre des liens invisibles et peut créer un phénomène vu uniquement par l'une d'entre elles. Le côté humain est pris en compte à chaque instant. Que se soit lors d'une remise en question ou d'un combat, la réflexion est de mise, jusqu'au relâchement, jusqu'à la rage, la colère. Cette fureur qui va amener les personnages à des extrémités qu'ils n'auraient pas cru. Rien n'est simple dans ce récit, il s'agit d'un combat contre les autres, mais aussi envers soi-même. Si on se perd de vue, que nous reste-t-il ? Les affrontements sont douloureux et bien réels. Vanessa se met à la place de chacun des protagonistes, hommes, femmes, militaires, CRS, blessé. Elle nous donne leur réaction, un instant de vie pour chacun et ce qu'ils pensent sur ce qui se passe.



L'engagement de chacun est différent, mais c'est leur choix, pouvant amener à des événements qu'ils n'ont pas choisis. Les ordres pour certains peuvent paraître mauvais, pourtant ils ont été conditionné et vont les suivre, à contrecœur. Cela donne matière à réflexion. La plume est fluide, légère comme les gestes de So Yun. Le récit est à la fois prenant et surprenant. Une lueur d'espoir est apparut, il faut s'y accrocher car seul un homme ne pourrait pas aller jusqu'au bout, parfois il faut une aide extérieure, ou être tout simplement une femme.



Les personnages principaux sont forts. Sirin et So Yun aiment leur liberté et se battent pour la garder. Dans un monde qui n'est que révolte, elles vont faire la différence. Bien entendu pas d'un claquement de doigts, pas juste avec une sortie, non, c'est un mouvement qui va prendre de l'ampleur. Elles montrent le chemin à suivre, sans violence, même si à un moment donné l'une d'entre elle va se perdre en chemin. C'est une route qui n'est pas menée sans embûches, mais elle a le mérite de coller à la réalité, notre réalité. La violence engendre la violence. Le pardon que l'on demande n'est pas aussi fort que celui qu'on doit se donner.



En conclusion, l'auteur a su démontrer qu'une légende peut encore être vivante. Il suffit de peu pour être heureux (ouais je vais arrêter avec mes histoires à la noix, promis !). C'est une fois de plus une très belle découverte, je n'aurais pas imaginer qu'un conte revisité puisse donner un si beau et bon récit !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/seul-un-homme-vanessa-arraven-a184114960
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Seul un homme

Cet ouvrage a été lu dans le cadre d’un service presse. Merci aux éditions Pygmalion ainsi qu’à Vanessa Arraven pour leur confiance.



Avant Seul un homme, Vanessa Arraven a publié d’autres textes sous le nom de Vanessa Terral, des histoires où la mythologie et le folklore avaient la part belle, souvent sises dans des contextes contemporains. Cela faisait longtemps que cette autrice, dont j’ai apprécié plusieurs oeuvres, n’avait pas publié de nouveau texte. C’est donc avec joie que j’ai retrouvé sa plume, sous son nouveau nom, avec cette revisitation de la légende de Mulan.



Je vais être honnête, de la légende de Mulan, je ne connais quasiment rien à part le fait qu’il s’agit d’une femme qui s’est vêtue en homme pour combattre. Et non, je n’ai même pas vu le dessin animé de Disney adapté de cette légende ! Je ne saurai donc pas vous dire ce qu’il en est en terme de reprise, fidélité ou changement par rapport à la légende dans le roman…



Seul un homme est résolument contemporain. Il décrit une France agitée par le mouvement des envoltés, des gens qui désirent passer à un nouveau modèle de société, plus juste, plus respectueux tant de l’humain que de l’environnement. Un mouvement social sévèrement réprimé par les forces de l’ordre. À Nantes, un mystérieux personnage, armé d’un bokken, s’active à protéger les manifestants de manière pacifique.



Le roman est court et se lit rapidement. On est vite pris dans ce récit tellement d’actualité. Les personnages principaux, So Yun et Sirin, sont elles aussi très contemporaines. Comme souvent avec Vanessa Arraven, une touche de fantastique se présente dans l’histoire mais ici, elle est tellement légère que je ne qualifierai pas le roman de fantastique.



De par ses thèmes d’actualité – au sujet des mouvements sociaux, des violences policières mais aussi du féminisme – Seul un homme se présente comme un roman nerveux, efficace, servi par une plume très fluide. J’ai quelques fois été déroutée par le ton très moderne du récit. Attention également aux âmes sensibles, il y a une scène qui peut vous heurter. Mais l’ensemble porte un message fort de la part de l’autrice et invite à réfléchir aux différents mouvements sociaux qui ont parcouru et parcourent encore la France. Le roman se termine sur un vrai souffle d’espoir, à l’image de celui porté par So Yun, Mulan des temps modernes.



Et si vous aimez la légende de Mulan, peut-être que vous y trouverez là une version contemporaine qui vous ravira ! :)
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Seul un homme

Vanessa Terral nous revient sous son nouveau nom de plume — Vanessa Arraven — avec un roman très actuel. C’est un plaisir de retrouver la plume de cette autrice qui fait toujours preuve d’intelligence et d’une grande sensibilité dans tous les sujets qu’elle choisit de traiter.

Seul un homme est à la fois un récit très différent – de l’anticipation avec juste une légère pointe de fantastique — et très cohérent avec tout ce que j’ai pu lire d’elle. J’y ai retrouvé son humanisme et sa façon si particulière de présenter toutes les nuances de gris. Elle ne choisit jamais la facilité.



La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.c..
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Seul un homme

Seul un homme, un titre qui m’a renvoyé dès le départ à cette célèbre chanson comme un homme du Disney Mulan. Mais autant vous prévenir, ici, on est loin du film d’animation de la jeune femme qui fuit sa famille accompagnée d’un dragon pour partir à la guerre à la place de son père trop vieux pour combattre. Vanessa Arraven, c’est en effet inspirée de la légende de Mulan, la vraie, et non pas de la version édulcorée et remasterisée de la célèbre maison de Mickey, pour écrire son roman, un combat pour la loyauté, le lire arbitre, la paix et la liberté des peuples que je vous recommande.



Retrouvez la chronique complète sur Songe d'une nuit d'été
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Seul un homme

Bonjour,

Je viens de terminer le dernier roman de Vanessa Arraven et tiens à vous en parler.



Vanessa a repris son nom de famille pour son dernier roman mais n'en est pas à son coup d'essai. Je vous recommande vivement son roman "Le Gardien de la Source" qui est fascinant.



"Seul un Homme" est un roman d'un style très différent de ses titres précédents. S'inspirant du poème original de Mulan, et pas de la version édulcorée de Disney, Vanessa nous livre un récit centré sur deux héroïnes à la fois fortes et fragiles sans que cela soit contradictoire dans une société en crise.



Deux éléments caractérisent les romans de Vanessa : les héros attachants et une documentation importante qui renforce la crédibilité des héros et de la situation. Cette documentation, si elle se ressent via la maîtrise du sujet par Vanessa, n'alourdi pas la narration qui est fluide les références étant donné en fin de livre.



Je ne plongerai pas dans l'intrigue pour ne pas vous spoiler le livre mais je vous le recommande vivement.



Personnellement, certains des éléments du récit m'inspirent pour un scénario de jeu de rôle je relirai donc "Seul un Homme" à nouveau ce week-end.



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Par ton regard

J’ai beaucoup aimé l’histoire, c’est un mélange harmonieux entre romance, surnaturel, valeurs et légendes. Vanessa Terral nous amène délicatement à réfléchir sur ce qui nous entoure et particulièrement sur la protection de la planète. Mais nous avons aussi droit à une bonnes doses d’action et d’émotion tout le long du récit.

Ici l’animal choisi n’est pas souvent utilisé lors des métamorphoses, j’ai aimé cette touche d’originalité qui permet de se différencier des autres histoires fantastiques.

En très peu de page l’auteur arrive à nous faire vivre une histoire complète aux côtés de personnages vrais et attachants avec une intrigue bien travaillé et développé. J’ai passé un très bon moment de lecture.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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Zombies et autres infectés

Je voulais decouvrir cet auteur et je suis tombé par hasard sur ce titre meme si le genre zombie n’est pas ma tasse de thé d’habitude... Trop violent et sanguinolant...



Cependant, celui ci se lit avec plaisir car c’est bien ecrit et avec humour...

Je vais lire un autre roman de cet auteur...

A suivre 🙂
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L'aube de la guerrière

A la base, les histoires d’anges sont loin d’être mon délire, peu importe le genre, je passe en général mon chemin et quand je ne le fais pas, je le regrette souvent… Ce qui ne fut pas le cas cette fois-ci. L’aube de la guerrière est une des rares histoires d’ange à ne pas m’avoir exaspérée ou ennuyée. Au contraire, j’ai beaucoup aimé ce roman.

Si certains poncifs de l’urban fantasy à la mode sont-là, le faux triangle amoureux (qui n’est jamais qu’une diversion, on sait toujours comment ça va finir…) ou encore l’héroïne un peu casse-pieds, l’auteur a su trouver de quoi rendre son récit prenant et original, en ajoutant un brin d’humour très agréable.

Solange, ange guerrier tout juste passé de l’autre côté, est un peu perdue et on apprivoise ce nouveau monde avec elle, sans que cela devienne pesant. L’univers et sa mythologie sont riches et bien construits. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié la vision de l’auteur, son explication de l’après-vie en rapport à nos croyances et le fait qu’elle nuance ses personnages. Ici, tout n’est jamais d’un bloc, avec des méchants d’un côté et des gentils de l’autre… C’est rafraîchissant et tellement plus humain.



La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.c..
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Black Mambo

Black Mambo est un recueil regroupant trois novellas (entre la longue nouvelle et le court roman) de trois autrices différentes, dont les textes ont en commun un rapport à la magie aux quatre coins du monde (Maghreb, Marseille/Swaziland, et Nouvelle-Orléans), un regard parfois emprunt de féminisme, et des scènes violentes voire trash remplies de gros trigger warnings.

J'ai vraiment beaucoup aimé le premier et le dernier textes, c'est donc sur ces deux-là que je vais revenir.



Le premier, par Vanessa Terral, est une bonne entrée en matière bien que pas exempte de défaut. Le contexte est très intéressant, et si le texte en lui-même n'est pas renversant, il se lit quand même très bien. Il y a parfois de petites baisses de régime dans le style, mais aussi de belles fulgurances.

L'autrice passe un peu vite sur certains passages qui auraient mérité plus de développement, j'aurais aimé qu'on nous montre ces moments, qu'on y assiste plutôt qu'on nous les rapporte. Par contre elle ne nous épargne pas un passage particulièrement gore qui pourra être difficile pour certain.e.s, et d'autres pas franchement moins évidents non plus (/!\ trigger warning viols conjugaux), mais qui m'ont néanmoins semblé bien traité.

On trouve aussi des éléments féministes bienvenus, j'aurais même aimé qu'ils soient plus poussés, plus marqués, mais ils apportent déjà des réflexions intéressantes.



Pour le dernier texte, par Morgane Caussarieu, on sent que l'autrice est passionnée par les lieux, par l’histoire, par l'ambiance, par la culture et la magie que dégage la Nouvelle-Orléans et elle nous embarque sans problème avec elle. On assiste à quelques scènes crues, notamment de sexe, et une particulièrement trash et malaisante (/!\ trigger warning viol). Les personnages sont un poil archétypaux, mais la sauce prend quand même, probablement grâce au style extrêmement vivant que l'autrice insuffle à l’histoire, on dévore les pages sans s'en rendre compte. Ça m'a clairement donné très envie de découvrir les romans de Morgane Caussarieu.
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